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Le véritable secret de Toutankhamon


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Le véritable secret de Toutankhamon

 

Depuis presque un siècle désormais un halo sinistre flotte autour du nom du pharaon-enfant Toutankhamon. Depuis qu'Howard Carter en découvrit la tombe - officiellement le 27 novembre 1922 - les personnes les plus au courant par rapport aux détails des découverts sont toutes mortes, inexplicablement, en l'espace de quelques années.

 

Environ 5 mois après la découverte de la tombe, celui qui a financé l'entreprise, Lord Carnarvon, est piqué par un moustique sur la joue. Suite à ce banal incident, ses conditions de santé se dégrade jusqu'à le conduire à la mort par septicémie.

 

Ce fut ensuite au tour du demi-fère de Lord Carnarvon, Aubrey Herbert, qui mourut inexplicablement, en 1923, suis à une simple extraction dentaire.

 

L'archéologue canadien La Fleur, arrivé en Egypte en avril 1923 - en parfait état de santé - pour aider Carter dans ses travaux, mourrait juste quelques semaines après d'une mystérieuse maladie.

 

C'est toujours en 1923 que mourut Georges Jay Gould, ami intime du conte de Carnarvon, à cause d'une étrange inflammation pulmonaire.

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Juste un an après, en 1924, le célèbre archéologue Evelyn White qui avait collaboré avec Carter pour rédiger l'inventaire du trousseau funéraire du pharaon expirait à son tour. Il fut retrouvé pendu, et la police conclu qu'il s'agissait d'un suicide.

 

Quelques mois plus tard Douglas Archibald Reed, le scientifique anglais qui avait été chargé de faire les radiographie de la momie du pharaon, perdit la vie dans des circonstances pas très claires.

 

En 1926 la "malédiction" toucha Bernard Pyne Grenfell, l'éminent papirologue consulté par Carnarvon pour les traductions des textes égyptiens.

 

Le secrétaire privé de Lord Carnarvon, le noble Richard Bethell, fut retrouvé mort dans son lit, en 1929, suite à un cas atypique d'arrêt cardiaque. Bethell avait aidé H. Carter dans le travail de catalogage des trésors de Toutankhamon, et la cause de sa mort est toujours restée un mystère.

 

Lord Westbury, l'ancien père de R. Bethell, mourut à peine quelques mois après son fils, "sautant" par la fenêtre de son appartement de Londres; La police archiva rapidement le cas comme suicide. Dans sa chambre on retrouva un vase en albâtre appartenant à la tristement célèbre tombe de Toutankhamon, un objet précieux qui n'apparaissait pas sur la liste officielles des objets découverts. Le vase avait donc du être pillé durant la première ouverture clandestine de la crypte...

 

... et cela révélait implicitement que l'ancien noble avait très certainement été mis au courant des dessous de la découverte directement par son fils.

 

D'un "mal étrange" mourut également l'égyptologue Arthur Cruttenden Mace, le scientifique qui en 1922 avait collaboré avec Howard Carter à la restauration de la tombe. Avant de mourir Mace avait été très proche de Lord Carnarvon, et il avait contribué à la rédaction du volume "The Tomb of Tut.ankh.amon" avec H. Xarter. Mais début 1923 déjà, Mace commençait à se plaindre d'un très mauvais état de santé qui le conduit lentement mais inexorablement à la mort, survenue le 6 avril 1928.

 

En 1929, le "mauvais sort" toucha Lady Almina, la femme de Lord Carnaron, et - comme c'était déjà arrivé auparavant pour son mari - la cause du décès fut officiellement attribuée à une infection.

 

Le très fiche prince égyptien Alì Kemel Fahmy Bey, qui s'était beaucoup intéressé aux secrets de la tombes se positionnant comme acheteur potentiel des trésors pillés, fut retrouvé mort en 1929 dans des circonstances pour le moins obscures. Le crime fut commis dans un hôtel de Londres, et la police anglaise classa rapidement l'affaire attribuant l'homicide à sa femme.

 

Le frère du prince musulman assassiné mourut comme par hasard de mort violente lui aussi. Dans son cas également, le décès fut rapidement archivé par la police comme suicide.

 

L'honorable Mervyn Herbert, deuxième demi-frère de Lord Carnarvon, mourut en 1930 à Rome dans des circonstances étranges.

 

Même "mauvais sort" pour l'égyptologue Arthur Weigallm qui avait collaboré activement avec Carter, Carnarvon et le reste de l'équipe durant les travaux de fouilles. En 1933 il fut touché par une "fièvre inconnue", qui le conduisit rapidement à la mort.

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Personne toutefois ne retint nécessaire de solliciter une enquête judiciaire à ce propos, et les journaux de l'époque préféraient trouver une explication des mystérieuse décès dans une fortuite série de coïncidences, ou même dans la rumeur selon laquelle une terrible "malédiction" du pharaon aurait massacré les scientifiques liés à la découverte.

 

Et plus la "malédiction" faisait de victime, plus la presse alimentait une atmosphère de superstition toujours plus dense et croissante, qui donna naissance à une des légendes modernes les plus connues au monde, qui a aussi été le point de départ de nombreux romans à succès.

 

Par la suite, l'événement fut rendu encore plus suggestif par l'adjonction d'anecdote impressionnantes sur certains présages néfastes qui se seraient passés le jour de l'ouverture de la crypte. On fit par exemple circuler la rumeur selon laquelle, au moment de la sortie de la tombe du dernier ouvrier, se serait déchaînée une inquiétante tempête de sable, juste devant le tunnel qui conduisait à la tombe. A cet événement surnaturel, aurait fait suite l'apparition à l'horizon d'un majestueux faucon (symbole de l'autorité royale dans l'ancienne Egypte) dirigé vers l'ouest, le lieu où les anciens égyptiens pensait que les âmes des morts se rendaient.

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Au récit de cet épisode - dont on ne trouve par ailleurs aucune "preuves" historiques - s'en ajoutent d'autres toujours plus fantastique, qui finirent par affoler les pages des tabloïd du monde entier. Un des épisodes les plus invraisemblables concernait justement la mort de Lord Cararvon, survenue à 1h55 du matin : on dit par exemple que à l'instant précis où expira le noble britannique toutes les lumières de la ville du Caire se seraient éteintes. Un présage néfaste auquel aurait fait suite aussi la mort de son chien. Certains improbables témoins racontèrent même que la pauvre bête, avant de mourir, était encore en train d'hurler de terreur, car elle percevait la présence d'une entité hostile qui était en train de la hanté. Et au fur et à mesure que la liste des morts s'allongeait, les organes d'informations continuaient à alimenter la légende avec n'importe quelle circonstance "surnaturelle" capable de confirmer l'histoire de la malédiction, selon laquelle Toutankhamon aurait réussi à venger la profanation de la tombe royale, en tuant tous les auteurs du "sacrilège".

 

Mais quelque chose, dans tous ces comptes, ne tournait pas rond. Howard Carter, c'est-à-dire le principal responsable de l'expédition, et le découvreur effectif de la tombe, restait étrangement immunisé par les conséquences de l'"épouvantable punition".

 

Les circonstances réelles dans lesquelles Carnarvon perdit la vie restent toutefois assez obscures, puisque déjà quelques temps avant son décès le noble britannique manifesta de symptômes assez clairs d'empoisonnement. Le conte, en effet, après avoir contracté la présumée infection létale, commença à souffrir inexplicablement de la chute de ses dents et de leur continuel effritement, qui sont des conséquences typique d'un empoisonnement à l'arsenic. Mais, comme le démontre les enquêtes chimiques et bactériologique conduite dans la tombe le matin suivant l'ouverture officielle, cette substance était totalement absente des chambre funéraire de Toutankhamon.

 

La mort de Mace, qui avait travaillé en étroite collaboration avec les découvreurs de la tombe, laissait également de forts doutes, qui sont par ailleurs confirmés par la biographie de Mace, publié en 1992 par l'écrivain Christopher C. Lee. Dans cette œuvre, on retrouve le texte d'une lettre écrite par Mace, le 14 janvier 1927 à son vieil ami A. Lythgoe. Dans la missive Mace révélait que ses conditions de santé exécrables provenait d'un mystérieux empoisonnement à l'arsenic. Mais sur la façon dont Mace aurait pu subir un telle intoxication létale, le biographe n'a pas pu fournir d'explications plausibles.

 

Un secret à cacher

 

L'écrivain américain Arnold C. Brackman, dans son livre "The search for the gold of Toutankhamon" (1976), se disait convaincu que à l'époque de l'ouverture de la tombe la seule découverte archéologique qui aurait pu constituer un "grave scandale politique et religieux" étaient les documents historiques remontant à l'époque de Tutankhamon. Brackman suggérait que grâce à eux il aurait été possible de démontrer de manière irréfutable l'étroite relation entre le premier pharaon monothéiste de l'histoire, "l'hérétique" Akhenaton (aujourd'hui atteste comme père de Toutankhamon) et Moïse, le législateur israélite qui selon la tradition de l'Ancien testament "conduisit le peuple d'Israel hors d'Egypte".

 

Pour confirmer cette hypothèse nous trouvons un important témoignage de Lee Keedick, que l'écrivain Thomas Hoving a reporté textuellement dans son volume de 1978, "Tutankhamon - the untold story". keedick a raconté avoir assisté à une discussion animée entre H. Carter et un haut fonctionnaire anglais, survenue en 1924 à l'ambassade britannique du Caire. Durant la lutte houleuse Carter menaça de révéler publiquement " le bouillant contenu des documents qu'il avait trouver dans la tombe", documents qui - selon ce que Carter lui-même affirmait - "racontaient le véritable et scandaleux compte-rendu de l'exode des Hébreux de l'Egypte". Toutefois, il semblerait qu'au terme de la discussion Carter ait trouvé un accord avantageux pour se taire, et de fait, depuis lors, ces papyrii ont disparus comme par magie.

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suite

 

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Les documents disparus

 

L'existence de ces objets est enregistrée et cataloguée durant la rédaction du premier inventaire officeil, mais elle fut bruyammet démentie par Howard Carter- quand on commençait déjà à en parler un peu partout - peu après la mort soudaine de Lord Carnarvon (celle "due à une piqûre de moustique"). Carter expliqua qu'il avait erronément classé certains bandages du pharaon comme des papyrii, à cause de l’absence de lumière électrique dans la crypte.

 

Mais sont explication était décidément bien fragile : si en effet il s'agissait d'un simple méprise dans le catalogage, les membres de son équipe aurait du s'en apercevoir très vite, vu l’intérêt qu'entre-temps les précieux documents avaient suscité. L'évident mensonge de Carter eut donc l'effet opposé à celui désiré : au lieu d'ensevelir pour toujours la nouvelle de la découverte, les "papyrii disparus" de Toutankhamon devinrent l'objet de moqueries et de spéculations, qui se transformèrent en véritables suspects, quand il fut confirmer que Carter et carnarvon avaient plus d'une fois fait de fausses déclarations à la presse. On su en outre que les deux protagonistes de la découvertes étaient furtivement entrer dans les locaux de la tombe avant son ouverture officielle, pillant à l'occasion de nombreux objets du mobilier funéraire ayant appartenu au pharaon.

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Une confirmation de la découverte des papyrii se trouve dans une lettre que Cararvon envoya en novembre 1922 à son ami, l'Egyptologue Alan H. Gardiner. Dans la missive réservée Lord Carnarvon décrivait en détails les objets découverts dans la tombe, et parmi les autres chose il affirmait "il y a une boîte avec à l'intérieur quelques papyrii". Cette présence fut par la suite confirmée par une missives successive de Carnarvon à Sir Edgar A. Willis Budge, le gardien des antiquités égyptiennes du British Museum, datée du 1er décembre 1922. Dans la lettre Carnarvon affirmait avoir trouvé dans la crypte du pharaon certain document de grande importance historique.

 

L'existence des papyrii était également confirmée par un des bulletins officiels qui partaient quotidiennement de Luxor, durant les fouilles. Dans la dépêche télégraphique envoyée par Arthur Merton le 30 novembre 1922, on pouvait lire :"...une des boîtes trouvées dans la tombe contenait des rouleaux de papyrus desquels on peut s'attendre à retrouver des masses d'informations historiques".

 

Comme c'est bien connu, dans le cas d'une importante découverte archéologique, le découvreur évite de faire des déclarations officielle jusqu'à ce qu'il n'ait pu vérifier de fond en combles l'authenticité de sa propre découverte.

 

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Il est donc peu probable que 4 jours après la découverte, aucun membre de l'équipe n'ait encore pris le soin d'effectuer les vérifications. Nous savons en outre que Howard Carter ne démenti jamais les déclarations faites par Lord Carnarvon, et tant l'inventaire, que la première version des faits, furent modifiés seulement après la mort de ce dernier.

 

Selon certaines sources, le conte de Carnarvon aurait même confirmé la découverte des papyrii dans une interview donnée le 17 décembre 1922 - donc 21 jours après la découverte officielle - à un envoyé spécial du Times.

 

D'importants indices ultérieurs arrivent de l'égyptologue Alan Gardiner, qui à l'époque fut mis au courant de la découverte par Lord Carnarvon lui-même, et qui publia ses propre opinions sur la valeur effective des découvertes sur le "Times" le 4 décembre 1922. Dans l’interview Gardiner déclarait : "Mes préférences me portent à être particulièrement intéressé à la boîte des payrii qui a été retrouvée... D'autre part, ces documents pourraient d'une quelconque façon faire la lumière sur le changement de la religion des hérétiques (c'est-à-dire les pharaon de El Amarna) vers la précédente religion traditionnelle, et ce serait extraordinairement intéressant...".

 

La "scandaleuse" histoire d'Israel

 

Bien que ne pouvant pas disposer des précieux documents, la majeure partie des grands historiens sont désormais parvenus à un pas de la solution du mystère qui entoure la période historique de Toutankhamon (fils du pharaon hérétique) et de la naissance du peuple juif. Ces conclusions confirment les rumeurs qui filtraient, à l'époque quand ce même Howard Carter admis devant certains témoins lors d'un discussion animée, que le véritable secret à caché concernait l'histoire d'Israel. Les études les plus récentes conduites dans ce domaine démontrent en effet que selon toutes probabilités le peuple d'israel tire ses origines du mélange racial entre les tribus sémites Hyksos et es autres minorités ethniques qui suivirent le pharaon hérétique Akhénaton avec sa caste sacerdotale Yahud. par ailleurs, et ce depuis l'époque de l'occupation napoléonienne de l'Egypt, que l'érudit Jean-François Champollion suggéra l'existence d'un lien étroit entre l'Ancien testament et la période égyptienne de El amarna et son pharaon monothéiste. il s'agit donc d'une hypothèse déjà largement partagée dans le passé par d'illustre égyptologue, et même confirmée par Sigmund Freud. Le père de la psychanalyse, qui était juif, avait été à fond les textes sacrés à la recherche des véritables origines du peuple israélites, et au terme de ses recherches il avait écrit : "Je voudrais me risquer à une conclusion : si Moïse était égyptien, et s'il transmis aux hébreux sa propre religion, c'était la religion d'Akhenaton, la religion d'Aton". D'autres illustres chercheurs d'origine juive, comme par exemple Messod et Roger Sabbah ("Les secrets de l'exode"), sont arrivés aux mêmes conclusions sur les origines du peuple juif.

 

Les nouvelles découvertes archéologiques ont donc contraint les chercheurs à revoir drastiquement leur propres positions.

 

Robert Feather, auteur de l'important livre "Le dernier mystère de Qumran", a montré de manière exhaustive comment le dit "rouleau de cuivre" de la Mer Morte (les "rouleaux" furent cachés dans les grottes de Qmran par la communauté juives des Esséniens) soit indubitablement d'origine égyptienne, et comment une bonne partie de la rédaction de l'Ancien testament soit en réalité à attribué à la caste sacerdotale du pharaon hérétique Akhenaton (Aménophis IV), les prêtres Yahùd.

 

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Ces affirmations sont à mettre en relation avec les dernière théorie, qui identifie les première tibus d'Israel avec les Shasu - Hyksos (ethnie sémites originaire de la zone Mésopotamienne), qui adoptèrent la puissante caste sacerdotale égyptienne des Tahùd sous le guide du monarque monothéiste Amenophis IV/ Akhenaton, qui régna durant la période où aurait vécut le biblique Moïse. Tandis que le patriarche des hébreux Abraham, si on s'en tient aux sources bibliques, provenait justement de la ville de Ur (devenue ensuite Babylone et aujourd'hui Baghdad), et avait donc des origines mésopotamiennes.

 

Akhenaton et l'histoire négligée de son peuple

 

Le nord de l'Egypte fut envahi par les Shasu - Hyksos aux alentours su XVIIe siècle a.C., et leurs rois s'établirent comme légitimes pharaons égyptes pendant deux dynastie, la XVe et la XVIe. Les Hyksos était un peuple sémite culturellement très avancé, qui disposait de technologie militaire d'avant-garde, comme les puissant chars de guerre mésopotamiens (chars, cavalerie lourde, casques et cuirasses), auxquels ils devaient très certainement leur rapide succès militaire.

 

A la fin cependant les rois Hyksos furent vaincus et chassés définitivement au-delà du delta du Nil, tandis qu'une partie de leur peuple fut capturée et contrainte à l'esclavage. Les réfugiés Hyksos passèrent ainsi du statut de dominateur à celui de prisonnier, et leur permanence en Egypte s'étendit pendant environ 400 ans : la même période de temps indiquée par la bible comme "captivité égyptienne des hébreux".

 

Avec l'arrivée du pharaon hérétique Amenophis IV (qui s'est renommé Akhenaton), la minorité Hyksos se convertit au culte monothéiste d'Aton, suivant le sort de son bref règne. Qu'advint-il après la chute de Akhenaton ? Ce n'est aujourd'hui pas encore très clair, car les régents qui lui succédèrent en effacèrent toutes les traces dans l'histoire. L'exode biblique apparaît donc comme indubitablement connecté aux vicissitudes du pharaon hérétique Akhenaton (les seules qui leur garantissent un fondement historique), qui instaura la nouvelle foi monothéiste dévouée au culte de ineffables Dieu Aton.

 

C'est à lui que Akhenaton dédia la construction d'une ville entière, Akhet.aton (ensuite Tell el Amarna), le lieu où il rassembla son nouveau peuple autour du culte du soleil. On a beaucoup débattu sur l'hérésie d'Aton, un monothéisme en réalité très atypique qui renfermait en lui, sans le renier, le complexe polythéisme égyptien. De nombreux scientifiques préfèrent donc utiliser le terme de "hénothéisme", expliquant que Aton n'aurait pas été la seule divinité, mais bien le dieu suprême dont la vénération aurait pu remplacer toutes les autres puisqu'elles en dérivent.

 

Parmi les convertis a cette forme de monothéisme il y eut aussi les minorités ethniques alors présentent en Egypte, qui une fois réunie dans culte d'Aton donnèrent lieu à la naissance d'un peuple cosmopolite et multiracial, dont les membres d'origine sémite constituaient la majorité. A l'intérieur de cette nouvelle nation il y avait aussi des races typiquement africaines, comme celle des Falashà éthiopien qui aujourd'hui encore revendiquent leurs origines juives. ces derniers toutefois, une fois le règne d'Akhenation sur l'Egypte terminé, retournèrent dans la région africaines d'appartenance (l'Ethiopie), séparant ainsi leur destin de celui des autres rescapés hérétiques.

 

Les deux exodes donc - celui historique du pharaon monothéiste Akhenaton d'une part, et celui biblique de Moïse d'autre part - se vérifièrent exactement durant la même période historique, au point que les deux événements narratifs résultent tout à fait superposables l'une sur l'autre. La Bible elle-même en outre nous informe que Moïse grandit comme un prince à la cour des pharaons, après avoir été retrouvé dans un panier qui flottait le long du Nil. Un épisodes fabuleux qui a l'incomparable saveur d'une invention littéraire destinée à justifier la présence du patriarche dans la maison du pharaon. Il semble donc évident que les scribes de l'Ancien Testament voulurent sceller la véritable origine de Moïse et de son peuple à leur propre ancêtre.

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suite et fin

 

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L'enquête de Messod et Roger Sabbah

 

Ce qui semble désormais certain, dans tous les cas, c'est la correspondance entre l'exode multi-ethnique survenu à El Amarna, au terme du règne d'Akhenaton en Egypte, et celui décrit dans la Bible avec la figure de Moïse. Parmi les nombreuses preuves recueillies en ce sens aux cours des années, il y en a certaines qui sont particulièrement significatives, comme par exemple le Psaume 104 de l'Ancien Testament : selon l'interprétation la plus diffuse parmi les scientifique laïque, la Psaume n'est autre quie la réélaboration "du Grand hymne à Aton", un texte que le pharaon hérétique en personne à fait rédiger (Le Grand hymne à Aton a été retrouvé dans la tombe du pharaon Ay à Akhet-Aton / Tell el Amarna).

 

Selon l'interprétation digne de foi de Messod et Roger Sabbah, en outre, le terme hébreux "adonai", utiliser pour dire "mon seigneur", traduit dans le langage des hieroglyphes égyptiens correspond à la parole Aton, tandis qu'une partie des scientifiques la traduit par adon-ay, c'est-à-dire, seigneur "Ay", le nom du premier successeur de Akhenaton.

 

Même l'origine controversée de la prière chrétienne du Notre Père ("Notre père qui êtes aux cieux..."), nonobstant ce que l'Église Catholique laisse entendre, semble être, selon certains scientifique, un hymne religieux qui remonte à l'Egypte ancienne, précisément à la période où était en vigueur le culte du Dieu-Soleil (d'où serait né des termes comme "le très haut" ou "le seigneur des cieux").

 

Il y a un siècle Albert Churchward, scientifique expert de mythologie, affirmait : "Les Evangiles canoniques peuvent être considérer comme un recueil de dires prélevés dans les mythe et dans l'eschatologie des égyptiens". Bien plus récemment les co-auteurs de "Les secrets de l'exode", Messod et Roger Sabbah, sont arrivés à soutenir la même thèse en partant de l'examen rigoureux des sources les plus anciennes que nous ayons à disposition, comme certains textes sacrés écrit en araméen.

 

De cette façon ils ont évité de consulter les textes déjà traduits ou déformé par les interprétations précédentes, récupérant la précieuse signification originale. (Il est bon de savoir en effet que l'araméen n'utilisait pas les voyelles, et le traduire signifie toujours d'une façon ou d'une autre l’interpréter à sa propre discrétion).

 

Les auteurs ont exécuter un travail d'exégèse rigoureux et approfondi, qui a profité des études herméneutique digne de foi de Salomon Rashì, un traducteur d'hébreux médiéval très connu et respecté même dans le milieu juif orthodoxe, surtout parce qu'il est devenu le dépositaire exclusif de leur tradition orale perdue.

 

Le secret de la boîte n°101

 

Une fois éclaircie l'importance historique des papyrii éventuellement présentes dans la tombe de Toutankhamon il est possible de retourner examiner les indices qui suggèrent que ces derniers aient été occultés, tandis que le motif pour lequel ces documents étaient, et sont encore aujourd'hui considéré, politiquement explosifs devrait devenir de plus en plus clair.

 

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Laissons un moment à part l'événement de la découverte, et faisons un bref saut en arrière dans l'histoire.

 

La naissance du Sionisme

 

Les idées sionistes commencèrent à se diffuser au sein de la communauté juive à travers les publications et les discours de Binjamin Ze'ev, plus connu comme Theodor Herzl. Son volume "Der Judenstaat" (l'état juif) de 1896 devint ainsi une sorte de "texte sacré" chez les plus fervents militants sionistes. Theodor Herzl è passé à l'histoire comme le fondateur officiel de la World Zionist Organization (la première organisations sioniste au niveau mondiale), un mouvement qui fonde sa propagande sur deux questions fondamentales : le concept de "race juive", et son lien essentiel avec le Terre Promise, Eretz Israel (qui ne signifie pas "Terre d'Isreal" dans le sens géographique, mais Terre des descendants de Jacob, c'est-à-dire "israelites"). Le lobby sioniste ne fut jamais un mouvement politique quelconque, car il pu compter dés le début sur l'appui exclusif de pouvoirs fort de l'époque.

 

Le support financier des futurs colons juifs en effet fut assuré par le sommet historique des éminents banquiers et franc-maçons qui se tint à Bâle en 1897, durant les travaux du Premier Congrès Sioniste.

 

Le congrès était présidé par le baron Edmond de Rothschild, lequel mis à l'ordre du jour la naissance d'un institut de credit qui avait pour but principal de soutenir la cause sioniste.

 

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Les sionistes, de leur côté, malgré le manque de fondement tant historique que biologique, cherchaient par tout les moyens à valider et diffuser le concept de "race juive" : une idéologie qui trouva sa propagande dans des œuvres comme celles de Vladimir Jabotinsky (un des plus grands activistes historiques du sionisme révisionniste). Ces derniers en effet, à cause justement du procès d'intégration qui était effectivement en cours à cette époque, considéraient que la pureté ethnique des juifs était en grave danger, en arrivant à soutenir que la seule solution possible pour y remédier était la construction d'un état juif.

 

A ce point il n'est pas difficile d'imaginer comme l'éventuelle diffusion du contenu des papyrii, qui réécrivaient la racine historique de l'origine du peuple juif, aurait desservi la cause sioniste de manière probablement létale. (Comme cela a déjà été dit, à cette époque la cause n'avait pas encore rencontrer un grand succès. Ce fut seulement dans les années 30, avec l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hilter, que la politique sioniste commença à obtenir un large consensus au sein même de la communauté juive. suite à la propagande anti-sémite du dictateur allemand, de nombreux juifs acceptèrent bien volontiers la proposition de déménager définitivement en Palestine, amorçant ce programme d'immigration consistant qui amena par la suite à la naissance de l'état juif.

 

Paradoxalement donc la politique de ségrégation raciale mise en œuvre par le Fuhrer joua en faveur des Sionistes qui poussaient à une émigration juive de masse vers la Palestine. L'histoire doit encore éclaircir de façon approfondie les différents points de contact qui de fait s'enregistrèrent entre les nazis et les sionistes, dans cette convergence d'intérêts paradoxale.

 

Conclusion

 

Nous somme donc face à une troisième hypothèse, pour chercher d'expliquer la série impressionnant de morts suspectes qui est à la base de cet événement : hasard statistique, malédiction du pharaon, ou 'intervention humain", visant à empêcher la diffusion des contenus des précieux papyrii ?

 

Cet article suggère clairement la troisième hypothèse, mais il n'existe aucune preuve concrète qui légitime cette accusation envers les sionistes de l'époque. Il existe cependant une curieuse connexion, difficile à ignorer : la présence du bron Edmund de Rothschild dans le cercle des personne qui connurent en premier la vérité sur le bouillant contenu des documents. L'éminent banquier jouissait en effet d'un canal d'information privilégié, étant parent direct d'Alfred de Rothschild, le financier qui couvrit les dettes du désargenté conte de Carnarvon.

 

A. De Rothschild, à son tour, était le père naturel de la femme de Carnarvon, lady Almina, la fille de Marie Felice Wombwell, une femme légalement mariée à l'anglais George Wombwell. Ce degré de parenté entre un des membres les plus puissants de la famille juive et Lady Almina - elle aussi parmi les victime de la "malédiction" - est clairement témoigné dans les mémoires du VI conte de Carnarvon, et il apparaît donc évident que, si réellement on avait retrouvé un compte-rendu historique sur les véritables origines du peuple juif, un membre influent du lobby sioniste comme E. Rothschild l'aurait certainement su.

 

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A partir d'ici, l'espace appartient aux allégations. Les faits cependant sont ceux que j'ai présenté.

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