gladiateur dz 10 Posted September 17, 2011 Partager Posted September 17, 2011 …Si le Printemps arabe se prolonge C’est bientôt l’automne et le Printemps arabe n’est pas encore près de finir. Après l’effondrement des régimes de Ben Ali et de Moubarak, la lente et douloureuse chute de Kadhafi et l’affaiblissement du pouvoir de Ali Abdellah Saleh, d’autres soulèvements populaires sont encore possibles. Il y a d’abord la révolution syrienne qui prend de plus de plus d’ampleur malgré la répression féroce du régime de Bachar Al Assad. D’autres pays peuvent également être atteints par ce “Big-Bang” qui a changé la face du monde arabe. Ainsi, et malgré les tentatives de réformes entamées par le roi Abdallah, la Jordanie n’est pas à l’abri de la contagion. Les manifestations qui secouent le grand voisin syrien sont susceptibles de faire des émules au royaume hachémite et pousser la population jordanienne à battre de nouveau le pavé, pour exiger d’autres réformes. Le Maroc n’est pas épargnée par cet “effet domino”. En réprimant durement les manifestations organisées par l’opposition et surtout par le Mouvement du 20 février, le régime policier marocain n’a fait qu’ajourner la contestation populaire. L’absence de réformes politiques, le décalage ahurissant entre la réserve du pays et la situation économique et sociale de sa population, ainsi que les graves proportions de la corruption et de l'argent sale au sein de la classe dirigeante, sont des motifs qui alimentent toujours le mécontentent et la frustration de la jeunesse marocaine. D’ailleurs, un appel sur Internet a été lancé, incitant les Marocains à descendre, le 17 et 18 septembre, dans les rues pour manifester contre le régime en place. Le Printemps arabe est appelé à se prolonger sous d’autres formes, notamment en Tunisie et en Egypte. Après la phase de la révolution et du changement de régime, la Tunisie planche sur l’élaboration d’une nouvelle constitution, rédigée par une assemblée élue et soumise à référendum. L’élection de l’Assemblée constituante tunisienne est d’ailleurs prévue le 23 octobre. Tandis qu’en Egypte, des élections libres et concurrentielles se préparent, permettant ainsi de mettre fin aux mascarades électorales organisées sous l’ère Moubarak. L’évolution démocratique de ces deux pays risque d’être déterminante et cruciale dans le monde arabe. Modèles de révolution et de soulèvement populaire contre des régimes corrompus et autoritaires, la Tunisie et l’Egypte peuvent devenir aussi des modèles de démocratie et de pluralisme politique. Il serait difficile alors de parler d’“exception marocaine”. Pronostic : fort probable. Avec l’effondrement du régime Al Assad qui ne devrait plus tarder, la contestation pourrait reprendre de plus belle en Jordanie et à Bahreïn. L’effet domino des révolutions arabes pourrait aussi raviver la contestation au Maroc et en Algérie. …Si le mouvement de protestation s’intensifie En annonçant une large réforme constitutionnelle le 15 avril dernier dernier, le raïs Bouteflika a joué son joker. C’était une manière pour lui de rester maître de l’agenda politique et de mettre le facteur temps à son profit. Mais la partie n’arrive pas à sa fin. En montant au filet, le DRS a certes affaibli le mouvement de la rue, mais n’a pas éteint totalement sa flamme. Cette flamme qui a fait sortir des milliers d'Algériens, toutes classes sociales confondues, comme dans les années 1990, en ce fameux samedi 22 janvier (et encore plus le 19 février), pour revendiquer plus de dignité, plus de droits et plus de liberté. Et qui peut, au moindre faux pas de l’appareil d’Etat, ravager tout sur son passage. Ce risque, le DRS semble pourtant ne pas le prendre au sérieux. Depuis la dernière vague de libération des prisonniers politiques et plus récemment celle du citoyen Mohammed Gherbi, il n’y a pas eu de signal positif de la part de l’Etat pour répondre aux revendications populaires. Les mouvements de protestations ont eu droit, au contraire, à la violence, à la répression et à la propagande… Mais ce n’est pas ce genre de pratiques qui risquent d’en finir avec la contestation. Dans les grandes villes comme dans l'Algérie profonde, le Pouvoir s’est souvent retrouvé face à une grogne populaire. Des révoltes qui peuvent devenir incontrôlables comme on a vu à Alger, à Hassi Messaoud ou encore récemment dans les environs de Skikda. Et l’on n’est pas à l’abri de voir ces “rébellions” locales prendre un jour une dimension nationale. Une bavure policière restée impunie, une révélation d’un scandale de corruption ou d’abus de pouvoir, une décision impopulaire, une crise politique insurmontable… tout est susceptible de servir d’étincelle de nature à faire exploser une colère irréversible de la rue. Le DRS n’a donc plus droit à l’erreur. Pronostic : probable. La situation reste tendue dans quasiment tout la république, des manifestations peuvent éclater n’importe quand, n’importe où et pour n’importe quelle raison. Et le risque qu’elles prennent une plus grande ampleur est toujours présent. Citer Link to post Share on other sites
Guest mackiavelik Posted September 17, 2011 Partager Posted September 17, 2011 pour l'instant la réaction , le régime a eu une trés bonne réaction et mature avec les réformes,l'ouverture de l'audiovisuel,meme Canal Algérie a invité des opposants, qui en direct parlaient de l'injustice, des dirigeants corrompus sans censure! le régime sait que s'il ne joue pas la carte de l'ouverture, des concessions, le peuple explosera! Citer Link to post Share on other sites
gladiateur dz 10 Posted September 17, 2011 Author Partager Posted September 17, 2011 pour l'instant la réaction , le régime a eu une trés bonne réaction et mature avec les réformes,l'ouverture de l'audiovisuel,meme Canal Algérie a invité des opposants, qui en direct parlaient de l'injustice, des dirigeants corrompus sans censure! le régime sait que s'il ne joue pas la carte de l'ouverture, des concessions, le peuple explosera! le peuple est immortel,c le regime qui explosera s'ill n'effectue plus de changements.comme on dit,un regime qui ne sait pas effectuer de changeements,n'a pas les moyens de se maintenir.donc le peuple guerrier explosera le regime. Citer Link to post Share on other sites
Zombretto 1 127 Posted September 17, 2011 Partager Posted September 17, 2011 le peuple est immortel,c le regime qui explosera s'ill n'effectue plus de changements.comme on dit,un regime qui ne sait pas effectuer de changeements,n'a pas les moyens de se maintenir.donc le peuple guerrier explosera le regime. Un peuple .... qui chante des chants guerriers .... n'est pas forcement lui meme guerrier .... quant aux changements je compare ce .... qu'a realise l'Algerie entre 1962 et 1978 .... et de 1999 a ce jour .... les chemins de fer .... les autoroutes .... les logements .... le metro .... les tramways .... c'est mal gere, c'est vrai .... mais ca construit Citer Link to post Share on other sites
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