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Kalila ou Dimna....magie.


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Amis du jour bon jour.

 

Certains d’entre vous doivent surement connaitre, la plus part ont en entendu parler, ceux qui restent ne connaissent pas, ou plus…

Ici, je vais vous compter l’une des histoires les plus fabuleuses, car vraie, d’un livre lourd, qui a traversé les âges, pour atterrir à notre ère, un voyage dans le temps, de l’époque où les sages étaient rois, a celle où ils sont devenus bouffons…

Du nom de « Kalila Oua Dmina » [deux noms propres], ce fameux livre retrace l’histoire de plusieurs personnages, à qui on a donné une apparence animale, des dizaines de « tama chahoute » qui mettent en scène des êtres mesquins, rusés, fourbes, ou sages, vivants dans la jungle, s’affrontant pour un intérêt…quel plaisir de le partager avec vous, de vous donner par mes mots improvisés, l’envie de parcourir ses pages, y plonger, pour en ressortir plus sage…

 

Mais le livre a sa propre histoire, incroyable, captivante… :

 

On raconte qu’il y a fort longtemps, Alexandre le grand, avide de gloire et de conquêtes, arriva au pays des éléphants, en Asie…son armée trop affaiblie par le long voyage, ne pouvait guerre espérer tenir en garde un ennemi….il décida donc, de planter sa tante dans une ville provinciale de ce pays lointain, et laisser ainsi le temps à ses braves, de recouvrer un peu de leur force.

Le roi des indes, informé par l’arrivé du vaillant Alexandre, décida de partir l’affronter, il réunit un nuage de guerriers, et pris départ vers la ville provinciale.

 

Le conquérant, par prudence et non par lâcheté, compris l’inutilité d’un bataille classique, surtout que son adversaire, disposait de la force animal, ces gigantesques bêtes à la longue trompe, aux défenses solides, qui faisaient vibrer le sol, horrifier les vivants.

Que faire…prit d’un éclair de génie, il alla voir les forgerons de la ville, leur ordonna de fabriquer des êtres de fer, vide de l’intérieur, en forme de cavaliers…ils s’exécutèrent.

 

Il prit les armures vides, fruit du labeur des maitres du fer, les plaça en lignes premières, et ordonna d’allumer un feu à l’intérieur.

Quelques heures plus tard, les deux armés se rejoignirent, une ligne épaisse, et imposante d’un coté, une ligne étrangement impassible de l’autre, les éléphants chargèrent avec leurs occupants, mais dès qu’ils essayèrent de saisir les silhouettes qu’ils crurent vivantes avec leur trompes, ils devenaient fous…gémissaient et se rentraient dedans…faisaient tomber leur cargaisons humaines qu’ils piétinaient par panique, par douleur de la brulure survenues à leur organe le plus sensible.

 

La principale force des indes ainsi maitrisée, le reste des deux armés s’entremêlèrent…mais le conquérant compris vite, que l’issue de la bataille lui serait fatale, alors il cria : « un roi digne de ce nom, ne se cache pas tandis que ses hommes meurent !… », la vanité plus forte que la raison, le roi des indes surgit d’entre ses hommes « je suis un roi digne de ce nom, ose m’affronter en duel ».

 

Visage inexpressif, le cœur souriant, Alexandre accepta avec un faux air de craintif…les deux hommes se firent face sur leur montures, s’engagèrent en même temps, les épées se croisaient, la poussière s’élevait… la lute devint longue…Alexandre attendit que son ennemi ait l’armé grec de dos, pour donner un signal à ses hommes, soudain, tous hurlèrent en même temps, la monture du roi indou prise de panique, jeta violemment par terre son maitre, qui n’eut pas le temps de reprendre pied, qu’une lame traversa sa chère…il s’effondra en gémissant, soulevant un nuage de poussière...

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la tête coupée, l'armé indienne était forcée de capituler, fin stratège, Alexandre leur promit sauvegarde et dignité, il résta dans le pays quelques semaines, et décida d'aller plus encore vers l'Est, il prit soin toute fois, de laisser un délégué à la tête du palais royale de l'Inde.

 

les jours passaient, et le conquérant ne revenait pas, les aristocrates indiens, ne pouvaient plus supporter la dominance étrangères. un jour, ils décidèrent de passer à l'acte, ils chassèrent les faux rois imposés, et donnèrent le trône au jeune prince....

 

le jeune prince (dont j'ai oublié le nom), naïf et trop immature, fut bientôt aveuglé par le pouvoir, petit à petit, le règne prospère et pacifique, devint oppression et injustice....c'est alors que, le sage (dont j'ai aussi oublié le nom...éh désolé) le plus respecté du palais, jugeât vital d'intervenir, pour ramener le petit tyran à la raison.

 

il fit réunir ses élèves autour de lui, et leur fit part de son projet, la plus part craignirent pour la vie de leur maitre, "on ne nage pas avec les crocodiles, même si on se juge bon nageur" lui fit remarquer l'un d'eux...

je vous passe une longue discussion, plaine de sous entendus et de paroles profondes.

 

le sage un soir, alla rejoindre le jeune prince dans la salle royale, il le réprimanda avec délicatesse, essaya de lui insuffler de sa sagesse millénaire...le prince le prit mal, furieux car s'étant senti humilié, ordonna qu'on enferme le sage.

 

il en fut ainsi, le sage privé de liberté, enfermé entre quatre mures...Mais un soir, le jeune prince fit un rêve, troublé il ne parvenait plus à retrouver le sommeil, il sortit sur la loge de sa suite, et se mit à contempler l'univers...quelques minutes plus tard, il était devant la cellule du prisonnier, le fit libéré, et implora son pardon...

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c'est un bonheur de les lires :)

 

on attend le reste!!!et je sais qu'il y en a encore beaucoup a raconter :D

 

n'est ce pas saku? :)

 

en fait, le livre je l'ai dévoré quand j'étais plus jeune, mais récemment, j'ai lu son l'histoire, qui est a elle seule très passionnante.

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prisonnier la veille, vizir à l'aube, le sage des sages, regagna plus que son estime, le prince fit de lui son bras droit, l'honora et le plaça auprès des siens...

 

la prospérité régnait de nouveau dans le pays, et le peuple recouvra ses droits [amine pour l'Algérie]...Un jour, le bon roi s'entretint avec son bras droit, lui confia son souci, il voulait marquer l'histoire de sa patrie, laisser la trace de son passage, il demanda au sage, de l'aider à y parvenir...

 

le sage prit congés auprès de son ami, rejoignit ses élèves, leur exposa la chose...après des heures d'échanges toujours aussi profonds, il décida de prendre le meilleur de ses apprentis, il demanda au roi de faire en sorte que personne ne les dérange, il s'enfermèrent dans une salle, et se mirent au travail.

 

plusieurs mois se sont écoulées, de longues nuits blanches...l’œuvre fut achevée. Informé et ravi par la nouvelle, le roi ordonna de préparer une grande cérémonie, tout les occupants du château s'y attelèrent, cuisine généreuse, musiques féeriques, danseurs, spectacles, éclats de rires et festoiement rythmaient la vie du château d'habitude si calme...

 

quand le sage et son aide arrivèrent à la salle du trône, avec la précieuse création, le silence s’abattit...le roi prit la parole, signifia sa joie de recevoir enfin la preuve de sa bienfaisance...mais le sage l’avertit et posa une condition "sir, vous devez me promettre que jamais ce livre ne quitte la bibliothèque du pays, c'est un présent exclusif aux fils de notre patrie, aux générations futures, quel perte, quel tragédie, si il tombait entre les mains de nos ennemis", le roi accepta sans hésitation.

 

le sage alors, décrivit son œuvre, candide d'apparence, profonde en réalité...faite pour satisfaire tout le monde, ceux en quette de savoir et de sagesse, comme ceux à la recherche de détente et d'amusement....[c'est la raison pour laquelle le choix s'est porté sur des animaux, en attribuant à chaque animal une place dans la société, une qualité, un caractère bien contrasté, ainsi, le tigre ou le lion, sont les rois de la foret, forts et sages, mais naïfs et facilement manipulables, le renard rusé et opportuniste, le buffle sage et fidèle...etc]...

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Ohh le temps des Djaïzates ... à part les bons points je n'ai pas eu grand chose. :D

 

c'était la seule Djaïza correcte que j'ai eu, on nous donnait des crayons et des gommes parfumées à la fraise la plus part du temps. :)

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