L'Algérie transforme ses anciennes prisons secrètes en centres éducatifs et culturels.

[gladiateur dz 10]

Les plans de restauration envisagent de convertir d'anciennes prisons en centres sociaux et culturels, explique le président de l'Association culturelle El Amel Constantine, Aziz Boudaira.

 

Les autorités algériennes ont signé la semaine dernière un accord prévoyant de transformer d'anciennes prisons en centres culturels et éducatifs locaux. Si les instigateurs de ce projet et de nombreux citoyens voient cette reconversion comme un moyen de préserver la mémoire, d'autres préfèreraient voir démolir ces bâtiments de triste renommée.

 

Les habitants des régions algériennes ayant eu à souffrir des violations aux droits de l'Homme durant les années 1980, durant la fronde d'octobre 1988 et les années 1990, durant la décennie noire, avec cas de torture et de disparitions forcées seront indemnisés par un nouvel accord de réhabilitation de logements signé la semaine dernière à Constantine. Ce plan prévoit également que les anciennes prisons secrètes seront reconverties en centres sociaux et culturels.

Cet accord, signé le 13 septembre entre l'Association culturelle El Amel Constantine et le ministère de l'habitat, prévoit la réhabilitation de logements dans les régions entourant les anciens "centres de disparition", et prévoit que ces sites serviront d'"espaces de conservation de la mémoire".

"Cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre du programme [prévoyant] l'indemnisation des dommages collectifs, est particulièrement importante parce que les droits de l'Homme sont des droits globaux, qui ne se limitent pas aux seuls droits politiques et civiques", a expliqué Aziz Boudaira.

Il a ajouté que la restauration de ces anciennes prisons, vise avant tout la conservation de la mémoire, mais qu'il envisage également leur transformation en centres éducatifs, sociaux, économiques et culturels dans leurs communautés respectives.

M. Boudaira a expliqué à Algerie-Focus que la tristement célèbre prison de Boussouf ne sera pas incluse dans l'actuel projet, bien qu'elle "fasse partie d'un programme global et sera restaurée ultérieurement".

Selon le ministre de l'habitat, Nouredinne Moussa, des inspecteurs du gouvernement commenceront à évaluer le niveau de restauration nécessaire pour ces prisons durant les prochains jours.

"La question de la conservation de la mémoire concernant ces anciennes prisons est l'un des points essentiels de ce forum", a déclaré à Algerie-focus Yazid Moussaoui, un membre de l'asociation. Citant un "devoir moral" envers les victimes de disparitions forcées, il a déclaré : "Nous nous appuyons sur des critères de base qui requièrent la préservation de l'esprit de ces lieux, comme l'inscription sur les murs des noms des anciens prisonniers, qu'ils soient décédés ou encore vivants."

Son groupe a déjà déposé des recours contre de précédentes modifications apportées à ces lieux de détention. "Le premier concerne la construction d'un zone résidentielle à proximité de la prison de l'Allelik, à Annaba, et nous craignons que le bâtiment de cette prison ne soit démoli ; le second porte sur la démolition des cellules de la prison de Boussouf, qui a eu lieu en 1999."

La restauration de la prison de Boussouf sera envisagée lors d'une réunion qui se tiendra en décembre entre lAssociation culturelle El Amel Constantine et le ministère de la Culture, à Tindouf dans le Sud Algérien.

"Ce sera une rencontre très utile", a ajouté M. Boudaira, "parce qu'elle permettra aux personnes concernées... de mettre en avant des propositions concernant la restauration de cette prison."

"C'est une initiative positive, qui reprend l'une des recommandations formulées dans le rapport de l'associaton, mais nous ne devons pas nous en tenir là", a déclaré le président de l'Association culturelle El Amel Constantine à Algerie-Focus

 

 

M. Boudaira a expliqué que Boussouf aurait dû être placée en tête de la liste des prisons à restaurer, au vu de sa triste renommée.

Mais tous les Algériens ne sont pas enthousiastes à l'idée de réutiliser ou de réhabiliter les sites de ces anciennes prisons.

Soufaina, employée dans une entreprise, a expliqué à Algerie-Focus que ces anciennes prisons devraient être démolies par respect pour ceux qui y ont souffert, et pour tourner la page des atteintes aux droits de l'Homme dans le passé en Algérie.

Pour sa part, Lounès, un jeune boulanger, explique que ces prisons devraient être restaurées pour servir de témoignage des crimes du passé, afin qu'ils ne puissent se reproduire à l'avenir.

[Guest samirovsky]

Les plans de restauration envisagent de convertir d'anciennes prisons en centres sociaux et culturels, explique le président de l'Association culturelle El Amel Constantine, Aziz Boudaira.

 

Les autorités algériennes ont signé la semaine dernière un accord prévoyant de transformer d'anciennes prisons en centres culturels et éducatifs locaux. Si les instigateurs de ce projet et de nombreux citoyens voient cette reconversion comme un moyen de préserver la mémoire, d'autres préfèreraient voir démolir ces bâtiments de triste renommée.

 

Les habitants des régions algériennes ayant eu à souffrir des violations aux droits de l'Homme durant les années 1980, durant la fronde d'octobre 1988 et les années 1990, durant la décennie noire, avec cas de torture et de disparitions forcées seront indemnisés par un nouvel accord de réhabilitation de logements signé la semaine dernière à Constantine. Ce plan prévoit également que les anciennes prisons secrètes seront reconverties en centres sociaux et culturels.

Cet accord, signé le 13 septembre entre l'Association culturelle El Amel Constantine et le ministère de l'habitat, prévoit la réhabilitation de logements dans les régions entourant les anciens "centres de disparition", et prévoit que ces sites serviront d'"espaces de conservation de la mémoire".

"Cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre du programme [prévoyant] l'indemnisation des dommages collectifs, est particulièrement importante parce que les droits de l'Homme sont des droits globaux, qui ne se limitent pas aux seuls droits politiques et civiques", a expliqué Aziz Boudaira.

Il a ajouté que la restauration de ces anciennes prisons, vise avant tout la conservation de la mémoire, mais qu'il envisage également leur transformation en centres éducatifs, sociaux, économiques et culturels dans leurs communautés respectives.

M. Boudaira a expliqué à Algerie-Focus que la tristement célèbre prison de Boussouf ne sera pas incluse dans l'actuel projet, bien qu'elle "fasse partie d'un programme global et sera restaurée ultérieurement".

Selon le ministre de l'habitat, Nouredinne Moussa, des inspecteurs du gouvernement commenceront à évaluer le niveau de restauration nécessaire pour ces prisons durant les prochains jours.

"La question de la conservation de la mémoire concernant ces anciennes prisons est l'un des points essentiels de ce forum", a déclaré à Algerie-focus Yazid Moussaoui, un membre de l'asociation. Citant un "devoir moral" envers les victimes de disparitions forcées, il a déclaré : "Nous nous appuyons sur des critères de base qui requièrent la préservation de l'esprit de ces lieux, comme l'inscription sur les murs des noms des anciens prisonniers, qu'ils soient décédés ou encore vivants."

Son groupe a déjà déposé des recours contre de précédentes modifications apportées à ces lieux de détention. "Le premier concerne la construction d'un zone résidentielle à proximité de la prison de l'Allelik, à Annaba, et nous craignons que le bâtiment de cette prison ne soit démoli ; le second porte sur la démolition des cellules de la prison de Boussouf, qui a eu lieu en 1999."

La restauration de la prison de Boussouf sera envisagée lors d'une réunion qui se tiendra en décembre entre lAssociation culturelle El Amel Constantine et le ministère de la Culture, à Tindouf dans le Sud Algérien.

"Ce sera une rencontre très utile", a ajouté M. Boudaira, "parce qu'elle permettra aux personnes concernées... de mettre en avant des propositions concernant la restauration de cette prison."

"C'est une initiative positive, qui reprend l'une des recommandations formulées dans le rapport de l'associaton, mais nous ne devons pas nous en tenir là", a déclaré le président de l'Association culturelle El Amel Constantine à Algerie-Focus

 

 

M. Boudaira a expliqué que Boussouf aurait dû être placée en tête de la liste des prisons à restaurer, au vu de sa triste renommée.

Mais tous les Algériens ne sont pas enthousiastes à l'idée de réutiliser ou de réhabiliter les sites de ces anciennes prisons.

Soufaina, employée dans une entreprise, a expliqué à Algerie-Focus que ces anciennes prisons devraient être démolies par respect pour ceux qui y ont souffert, et pour tourner la page des atteintes aux droits de l'Homme dans le passé en Algérie.

Pour sa part, Lounès, un jeune boulanger, explique que ces prisons devraient être restaurées pour servir de témoignage des crimes du passé, afin qu'ils ne puissent se reproduire à l'avenir.

 

Il oublie seulement qu'il est en Algérie, le pays de l'amnésie érigée en constante nationale. N'ont-ils pas détruit la maison de Larbi Ben Mhidi au lieu de la restaurer et transformer en musée :mad:

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Il oublie seulement qu'il est en Algérie, le pays de l'amnésie érigée en constante nationale. N'ont-ils pas détruit la maison de Larbi Ben Mhidi au lieu de la restaurer et transformer en musée :mad:

 

l'algérie n'est pas le pays de l'amnésie,les algeriens ont une mémoire d'elphants.si ct le pays de l'amnésie,on aurait oublié qu'on avait subi l guerre civile et autres evements douloureux.

 

:mad:el hmdl il n'est pas inscrit "maroc" sur le front de l'algérie,car c un pays amnésique qui vit sur une autre planète et qui est soummis au lavage de cerveau.mais nous pays frondeur,l'amnésié ca n'existe pas,impossible avec un peuple qui n'oublie rien;