Ladoz 11 Posted September 21, 2011 Partager Posted September 21, 2011 Par : Farid Belgacem Les DG de deux entreprises publiques de commercialisation de matériaux de construction d’El-Harrach, impliqués dans le trafic de ciment, ont été placés sous mandat de dépôt, au même titre que 24 autres complices, dont des chefs de service, des médiateurs et des spéculateurs, alors que les 30 autres individus sont placés sous contrôle judiciaire. L’affaire traitée par la Section de recherche de la Gendarmerie nationale (SRGN) d’Alger remonte à l’année 2010, quand un renseignement faisant état d’un trafic à grande échelle de ciment était parvenu aux enquêteurs. Hier, le patron de la SRGN a indiqué que ces deux DG s’approvisionnaient, à raison de 6 000 tonnes/mois, des usines de Oued Sly (Chlef), Meftah (Blida) et Sour El-Ghozlane (Bouira), alors qu’ils ne déclaraient que… 20 tonnes ! Le reste, à savoir 5 980 tonnes, est détourné au profit de spéculateurs qui exploitaient les registres de commerce de jeunes chômeurs à raison de 19 millions pour chaque opération. Au total, ce sont 54 personnes qui activaient depuis 2009 alors que l’argent du ciment est blanchi ailleurs, sous d’autres cieux, en organisant une fuite de capitaux sans précédent. Et ce sont 150 000 tonnes de ciment détournées, soit une valeur marchande avoisinant les 2 400 milliards de centimes, si on estime que le quintal est cédé au marché noir à 1 600 DA. Scandaleux ! Pisté par les enquêteurs, l’un des DG voyageait partout, en France, en Turquie, en Espagne et au Maroc, comme l’a démontré la vérification du listing des voyageurs à l’aéroport international d’Alger. Mais surtout à Paris, sa destination de prédilection où il se rendait à raison de deux fois par mois et où il avait lancé deux affaires dans le transport et la location de voitures. Entre témoins, victimes, personnes impliquées directement et indirectement, cette affaire a surpris même les enquêteurs qui sont tombés sur l’un des réseaux le plus puissant de trafic de ciment. Le médiateur, ce personnage qui se procurait des registres de commerce et qui vendait des bons de commande, quant à lui, demeure toujours en fuite. En revanche, les commerçants impliqués souffrent avec les impôts qui leur imposent des sommes allant de 12 à 15 milliards à payer pendant que leur vis-à-vis a pris la fuite sans régulariser leur situation fiscale. D’ailleurs, les enquêteurs ont relevé qu’aucun chargement de ciment n’a été effectué à partir de ces deux entreprises voisines alors que la marchandise est déjà écoulée sur le marché noir. Au terme des investigations, 24 individus ont été accusés, deux ont pris la fuite, cinq ont été placés sous mandat de dépôt et le reste sous contrôle judiciaire. Quant aux deux DG, ils ont été accusés de trafic et de détournement de ciment, d’abus d’autorité, d’association de malfaiteurs, de fraude fiscale, d’activité commerciale illégale avec des registres de commerce d’autrui (des prête-noms) et d’atteinte à la stabilité du marché à travers la spéculation. In : liberte-algerie.com Citer Link to post Share on other sites
Wahrani 1 465 Posted September 21, 2011 Partager Posted September 21, 2011 Par : Farid Belgacem Les DG de deux entreprises publiques de commercialisation de matériaux de construction d’El-Harrach, impliqués dans le trafic de ciment, ont été placés sous mandat de dépôt, au même titre que 24 autres complices, dont des chefs de service, des médiateurs et des spéculateurs, alors que les 30 autres individus sont placés sous contrôle judiciaire. L’affaire traitée par la Section de recherche de la Gendarmerie nationale (SRGN) d’Alger remonte à l’année 2010, quand un renseignement faisant état d’un trafic à grande échelle de ciment était parvenu aux enquêteurs. Hier, le patron de la SRGN a indiqué que ces deux DG s’approvisionnaient, à raison de 6 000 tonnes/mois, des usines de Oued Sly (Chlef), Meftah (Blida) et Sour El-Ghozlane (Bouira), alors qu’ils ne déclaraient que… 20 tonnes ! Le reste, à savoir 5 980 tonnes, est détourné au profit de spéculateurs qui exploitaient les registres de commerce de jeunes chômeurs à raison de 19 millions pour chaque opération. Au total, ce sont 54 personnes qui activaient depuis 2009 alors que l’argent du ciment est blanchi ailleurs, sous d’autres cieux, en organisant une fuite de capitaux sans précédent. Et ce sont 150 000 tonnes de ciment détournées, soit une valeur marchande avoisinant les 2 400 milliards de centimes, si on estime que le quintal est cédé au marché noir à 1 600 DA. Scandaleux ! Pisté par les enquêteurs, l’un des DG voyageait partout, en France, en Turquie, en Espagne et au Maroc, comme l’a démontré la vérification du listing des voyageurs à l’aéroport international d’Alger. Mais surtout à Paris, sa destination de prédilection où il se rendait à raison de deux fois par mois et où il avait lancé deux affaires dans le transport et la location de voitures. Entre témoins, victimes, personnes impliquées directement et indirectement, cette affaire a surpris même les enquêteurs qui sont tombés sur l’un des réseaux le plus puissant de trafic de ciment. Le médiateur, ce personnage qui se procurait des registres de commerce et qui vendait des bons de commande, quant à lui, demeure toujours en fuite. En revanche, les commerçants impliqués souffrent avec les impôts qui leur imposent des sommes allant de 12 à 15 milliards à payer pendant que leur vis-à-vis a pris la fuite sans régulariser leur situation fiscale. D’ailleurs, les enquêteurs ont relevé qu’aucun chargement de ciment n’a été effectué à partir de ces deux entreprises voisines alors que la marchandise est déjà écoulée sur le marché noir. Au terme des investigations, 24 individus ont été accusés, deux ont pris la fuite, cinq ont été placés sous mandat de dépôt et le reste sous contrôle judiciaire. Quant aux deux DG, ils ont été accusés de trafic et de détournement de ciment, d’abus d’autorité, d’association de malfaiteurs, de fraude fiscale, d’activité commerciale illégale avec des registres de commerce d’autrui (des prête-noms) et d’atteinte à la stabilité du marché à travers la spéculation. In : liberte-algerie.com La première question que leur posera le juge sera : J'espère que l'argent est en sécurité ! :D Citer Link to post Share on other sites
sherashera 10 Posted October 5, 2015 Partager Posted October 5, 2015 des kerviels il yen a partout on leur fera faire le tour du monde pour leur faire pardonner leurs erreurs!!! enfin peut etre Citer Link to post Share on other sites
MedVal 10 Posted October 5, 2015 Partager Posted October 5, 2015 La première question que leur posera le juge sera : J'espère que l'argent est en sécurité ! :D Exactement :04: Citer Link to post Share on other sites
rosier belda 10 Posted October 6, 2015 Partager Posted October 6, 2015 La première question que leur posera le juge sera : J'espère que l'argent est en sécurité ! :D Ben il aurait bien raison le juge...plus de DRS en vue et l'argent serait en dehors des frontières Algériennes et le juge on le prendrait pas la main dans la ch'kara! Citer Link to post Share on other sites
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