On dit les peuples X ou Y veulent rêver leur rêve

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Bonjour

Souvent on presente tres chaleureusement les peuple

Et les oprimes

Aussi ceux oprimés par leurs peuples

On leur donne la parole on s'interesse a eux

 

On dit les peuples X ou Y

 

Veulent rêver leur rêves

D'indepence et de prise en main de leur destinée

 

A la fête de l'huma

 

J'ai découvert

 

Que ce ne sont pas des représentants des peuples qui sont souvent représenté

Mais des représentants de fonds de commerces

Dont certains sont prêt a faire bombarder leur pays et justement leur propre peuple

Le justifier car on leur donne la parole

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Ce n’est qu’un début, continuons les révolutions

Mots clés : Révolutions arabes, Fête de l'Humanité 2011,

 

Au village du monde, 
les révolutions arabes ont été à l’honneur. L’occasion de répondre aux inquiétudes 
des citoyens de 
la Fête sur le devenir de ces mouvements d’émancipation.

 

Les révolutions arabes ont rempli les places. Elles emplissent aussi le village du monde, plein à craquer. Dans l’espace dédié aux 
débats, certains, jeunes ou moins jeunes, trouvent à s’asseoir dans les allées. D’autres restent debout. On cherche à comprendre ce que sont ces révolutions, qui laissent pour le moment un goût d’inachevé. C’est le sens qui fuse des questions d’un public attentif, et des interventions des invités.

 

Parmi cela, Samir Amin, économiste et surtout militant égyptien, a salué l’ouverture d’« un cycle de luttes qui se déroulera sur des années, et même davantage ». Et en Égypte, ce mouvement est le fruit des luttes ouvrières de ces dernières années, qui ont pu rassembler jusqu’à cinq millions de personnes. Ce sont « les plus grandes grèves sur le continent africain de ces cinquante dernières années ». En Tunisie aussi, la révolution du jasmin a été précédée de fortes luttes. Notamment dans le bassin minier de Gafsa.

 

Révolution ou pas révolution ? Y a-t-il une possible « récupération par les puissances occidentales », une réaction conservatrice ? Femmes et hommes d’Iran ou de Tunisie ont peur pour la laïcité. « Aujourd’hui, il y a un conflit entre forces réactionnaires du capitalisme et celles qui portent l’alternative socialiste », analyse Samir Amin. Plusieurs objectifs sont communs aux révolutions : démocratie, progrès 
social, anti-impérialisme. Ce sont là des combats de longue haleine. Nous avons « trois blocs en présence en Tunisie », s’inquiète Abddeljawad Jounaidi du Pôle démocratique tunisien : les islamistes dont « certains avaient installé des banderoles “non à la démocratie” au début de la révolution », divers partis issus du RCD, l’ancien parti unique, et les forces progressistes. Ces dernières ont créé une instance pour la réalisation des objectifs de la révolution. Samir Amin appelle, en sus d’un parlement qui sera le parlement de l’argent » d’inscrire dans le temps un « parlement du peuple » qui tire sa légitimité d’avoir participé au mouvement.

 

Plus tard dans l’après-midi, l’impact des révolutions tunisienne et égyptienne sur les autres pays de la région, puis sur le monde entier. « Le souffle ne peut plus s’arrêter », prévient Maaninou Larbi de l’Association marocaine des droits de l’homme. L’écrivain syrien Farouk Mardam Bey évoque son pays, où « les jeunes rédigent leur testament avant de sortir manifester ».

 

Daniel Garcia, Indigné espagnol, dit que dans son pays, une prise de conscience s’est faite : « contre la fatalité et la résignation on peut se battre ». Jacques Fath, responsable des relations internationales du PCF, voit deux apports de ces révolutions. « Les peuples deviennent un acteur majeur de la transformation sociale », et ces mouvements en Tunisie et Égypte bousculent « l’équation des équilibres régionaux ». Quel rôle pour les progressistes, ailleurs dans le monde ? « La solidarité internationale », répondent-ils tous en chœur. Et un audit sur la dette tunisienne, pour séparer ce qui a été au développement du pays de ce qui a enrichi les proches de Ben Ali. D’autres questions se sont invitées au village du monde : la famine dans la Corne de l’Afrique, la solidarité avec le Japon, une soirée et des milliers de pétitions pour la reconnaissance d’un État palestinien. Tous les peuples ont droit à la maîtrise de leur destin.

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ON LIT ET IL SE DIT

 

 

L’Afrique ne perd pas son Nord

L’Afrique a les yeux tournés vers les événements qui refaçonnent le nord du continent. Au village du monde aussi, le vent de révolte venu du Maghreb et du Machrek a soufflé sur l’Afrique au sud du Sahara. Venus nombreux, les Sénégalais du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) ont ainsi témoigné de l’extraordinaire mobilisation populaire qui secoue ce pays contre les dérives autoritaires du président Wade, déterminé à briguer un troisième mandat en 2012 au mépris de la Constitution.

 

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Ce n’est qu’un début, continuons les révolutions

Les révolutions arabes ont rempli les places. Elles emplissent aussi le village du monde, plein à craquer. Dans l’espace dédié aux 
débats, certains, jeunes ou moins jeunes, trouvent à s’asseoir dans les allées. D’autres restent debout. On cherche à comprendre ce que sont ces révolutions, qui laissent pour le moment un goût d’inachevé. C’est le sens qui fuse des questions d’un public attentif, et des interventions des invités.

 

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Quand les peuples prennent la clé de la subversion

«La force d’un dictateur, c’est d’enlever l’espoir », s’exclamait Youcef Tilli, vendredi soir, à l’ouverture de la soirée. Mais l’espoir et le courage des manifestants ont fini par balayer le dictateur Ben Ali car, ajoutait le jeune syndicaliste étudiant tunisien, « rien ne peut briser la volonté d’un peuple ». Il lançait ainsi sur l’agora de l’Humanité une série de trois débats consacrés à ces divers soulèvements qui font irruption depuis le début de l’année dans le monde arabe, mais aussi en Europe et en 
Israël avec les mouvements 
des Indignés.

 

 

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Révolutions arabes | Humanite