A propos d'obéir à Dieu et au messager

[declercq 10]

L'utilisation de la logique et notre sincère volonté de comprendre est capitale pour notre salut, voir 10:100:

 

Aucune âme ne peut croire excepté par la volonté d’ALLAH. Car Il place une malédiction sur ceux qui refusent de comprendre.(10:100)

 

Partons du Coran comme référentiel englobant aussi bien les paroles de Dieu que celles du Coran en tant que messager comme précisé en 65:10-11, et notons les balises suivantes:

 

1°) La seule mission du messager en tant que tel, est de livrer le message, voir 5:99.

 

2°) Tout messager se fera nécessairement induire en erreur par Satan, afin que ceux qui suivraient d'une manière amorphe le message rendu imparfait par Satan, soient exposés et que ceux qui savent que tout humain est sujet à l'erreur, rejettent les erreurs injectées par Satan dans le message divin, voir 22:52-55.

 

3°) Toute explication ne peut être légitime que sur la base des versets explicatifs prévus par Dieu, à cet effet, voir 25:33.

 

4°) Toute contradiction ne peut en aucun cas provenir de Dieu, voir 4:82.

 

Supposons que nous ayons décidé d'appliquer le verset 4:82 en vue de dépister les injections de Satan prévus par Dieu en 22:52-55. N'aurions-nous pas fini, si Dieu l'avait voulu, par mettre le doigt sur les versets 9:128-129 qui sont les seuls qui sont effectivement en contradiction avec le verset 39:19, entre autres.

 

Après avoir fait ce travail qui aurait éliminé toute contradiction qui serait l'oeuvre de Satan, Il devient désormais clair, qu'il est impossible d'obéir au Coran en tant que messager, sans avoir de facto obéi à Dieu et vice versa. Il en est de même pour la désobéissance éventuelle, et par conséquent nous aurons démontré par ce raisonnement que le verset 4:80, qui dit qu'obéir au messager équivaut à obéir à Dieu, sous-entend que nous sommes sensés avoir préalablement vérifié que l'ordre reçu du messager, n'est pas en contradiction avec la parole divine, voir 10:35.

 

D'ailleurs, si Dieu avait admis qu'il y ait une différence quantitative ou qualitative entre Ses paroles et celles de Son messager, voici comment Dieu aurait formulé toute désobéissance:

 

..celui qui désobéit à Dieu ou à Son messager...", chose qui laisserait les possibilités suivantes:

 

. Désobéir à Dieu Seul

. Désobéir au messager seul

. Désobéir aux deux

 

Car Dieu sait mieux que nous, que la fin de deux actions différentes correspond bien aux trois combinaisons rappelées ci-dessus.

 

Alors que la formulation divine en 4:14, 33:36 et 72:23, dit: "..celui qui désobéit à Dieu et à Son messager..."

 

En plus Il n'aurait jamais décrété en 4:80, que celui qui obéit au messager, a obéi à ALLAH, marquant ainsi l'équivalence supposée vérifiée, du message.

 

Si nous avions fait ce travail, qui est à la portée de toute personne sachant lire et écrire, nous aurions certes obtenu un Coran parfait bien avant que le miracle mathématique du Coran ne fasse le travail à notre place et nous n'aurions pas couru le risque de rejeter Rashad Khalifa, le messager du pacte des prophètes prévu en 3:82 et 7:33 sous le faux prétexte, que le Coran serait protégé par Dieu, alors que Dieu n'a jamais affirmé qu'Il protègerait le Coran, mais plutôt le "zikr" (rappel). Etant donné que les livres précédents sont aussi considérés par Dieu comme des rappels passant par des messagers, ils ne pouvaient par conséquent échapper à la règle d'or prévue en 22:52-55. Mais alors me diriez vous, comment se fait-il, qu'en tant que rappels tout comme le Coran, ils aient subi des injections sataniques?

 

Et là, je vous répondrais, que Dieu, contrôlant le tout, a quand même raison d'affirmer qu'Il a protégé le rappel, voir 15:9, et pour comprendre comment Il a fait, il suffit de se rendre compte de la méthode logique et miraculeuse effectuée:

 

Cette méthode, a consisté pendant des millénaires, à ce que, chaque fois, que le rappel qui était en cours à une époque donnée avait subi des interférences sataniques, Il nous envoyait un nouveau rappel rappelant à l'ordre le rappel en question.

 

Or cette méthode de maintenance du rappel divin, n'était évidemment pas applicable au Coran, étant donné que Dieu y a affirmé que c'était Son dernier Livre, seul un miracle comme le miracle mathématique, que Dieu a savamment intégré comme ultime rappel à l'ordre de son ultime rappel, voir 38:1 et 74:30-37, pouvait résoudre la problématique posée.

 

En effet, en 38:1, Dieu dit qu'Il jure par "le Coran qui contient le "zikr" (son propre rappel à l'ordre)", lequel rappel à l'ordre était programmé pour se déclancher 1406 ans après, soit 19 x 74, et c'est justement dans le chapitre 74 où le fameux miracle mathématique autour du nombre premier 19, est spécifié. En plus, en juxtaposant tout simplement le 19 et le 74, on obtient l'année de la découverte de ce miracle par le Dr Rashad Khalifa.