Rihame 10 Posted May 30, 2013 Partager Posted May 30, 2013 Manakoul etrab ma nadreb ...n'rouh khir lefrança n rabeb:eek::D Citer Link to post Share on other sites
samy89 82 Posted May 30, 2013 Partager Posted May 30, 2013 Boumèdiène était Chef d’État major de l'ALN à l'age de 24 ans,Ministre de la défense à 28 ans,Président du conseil de la révolution,(la plus haute instance politico/Militaire de l'époque),à 31 ans,Président de la république à 40 ans,et mort à l'age de 46 ans. Comme quoi les militaires ne peuvent être compétent que dans leurs domaine. Le reste est l'affaire de civil compétent dans leur domaine et non pas par leur héroïsme légendaire ou par bravoure. Citer Link to post Share on other sites
prenpa 10 Posted May 30, 2013 Partager Posted May 30, 2013 cette expression la m a fait pleurer c etait vraiment un heros Dis moi Helena, tu trouve que trabna a bon goût, au point de verser quelques larmichettes?! Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted May 30, 2013 Partager Posted May 30, 2013 Dis moi Helena, tu trouve que trabna a bon goût, au point de verser quelques larmichettes?! Elle doit avoir un coeur, pardon, une double nationalité, algérienne et nord-coréen:D Citer Link to post Share on other sites
CAMELIA9 10 Posted May 30, 2013 Partager Posted May 30, 2013 sais t il que manger du sable cela donne des complications tres graves voir la mort? UNE PERITONITE UN TROU DANS LES INTESTINS Citer Link to post Share on other sites
ADHAR 110 Posted May 30, 2013 Partager Posted May 30, 2013 personnelement etant jeune pour l avoir connu mes parents quand a eux ont un respect pour cet homme illah y rahmou si l on lon met sur le contexte de l epoque il meritait sa place des grands hommes c etait un colonel ne l oublions pas pas un homme politique dans le sens large du terme Un colonel des frontières qui n' a pas tiré un seul coup de feu Un colonel tu me fais rire ! Citer Link to post Share on other sites
CAMELIA9 10 Posted May 30, 2013 Partager Posted May 30, 2013 Un colonel des frontières qui n' a pas tiré un seul coup de feu Un colonel tu me fais rire ! il a eu un role iimportant dans le fln en tant que resistant des images des photos ainsi que des textes le prouve (musee des chouhadas a alger) Citer Link to post Share on other sites
austere 10 Posted May 31, 2013 Partager Posted May 31, 2013 il a eu un role iimportant dans le fln en tant que resistant des images des photos ainsi que des textes le prouve (musee des chouhadas a alger)Boukharouba, n'a jamais vu de soldat francais de sa vie, sauf peut etre dans un film.; l'armee des frontieres , n'a pas combattu, elle s'entrainait,pour confisquer l'independance que de naifs moudjahidines ont realise au prix de leur vie, ne sachant pas que leurs sacrifices ne servira qu'aux vautours et autres charognards, de faire un mauvais usage, pire , ils ot commis des crimes que l'armee coloniale n'a pu commettre.Boukharouba a expie ses crimes , en ayant une mort atroce, ce qui adoucit un peu, la peine de tous les opposants assassines par ce malfrat Citer Link to post Share on other sites
Guest Zapata Posted May 31, 2013 Partager Posted May 31, 2013 Boukharouba, n'a jamais vu de soldat francais de sa vie, sauf peut etre dans un film.; l'armee des frontieres , n'a pas combattu, elle s'entrainait,pour confisquer l'independance que de naifs moudjahidines ont realise au prix de leur vie, ne sachant pas que leurs sacrifices ne servira qu'aux vautours et autres charognards, de faire un mauvais usage, pire , ils ot commis des crimes que l'armee coloniale n'a pu commettre.Boukharouba a expie ses crimes , en ayant une mort atroce, ce qui adoucit un peu, la peine de tous les opposants assassines par ce malfrat Les grands lâches font les grands vantards, le sordide et sa clique de sangsues médaillés n'échappent pas à la règle. Citer Link to post Share on other sites
ADHAR 110 Posted May 31, 2013 Partager Posted May 31, 2013 il a eu un role iimportant dans le fln en tant que resistant des images des photos ainsi que des textes le prouve (musee des chouhadas a alger) A LA FIN, comme tu le dis! Citer Link to post Share on other sites
Arlequin 10 Posted May 31, 2013 Partager Posted May 31, 2013 Comme quoi les militaires ne peuvent être compétent que dans leurs domaine. Le reste est l'affaire de civil compétent dans leur domaine et non pas par leur héroïsme légendaire ou par bravoure. De toute façon,je n'oublierais jamais l'épisode 1990/2000,Ou des civils avaient gérés les Communes et les départements,au final,une guerre civile,et des centaines de milliers de morts pour rien. Citer Link to post Share on other sites
k-15 10 Posted May 31, 2013 Partager Posted May 31, 2013 De toute façon,je n'oublierais jamais l'épisode 1990/2000,Ou des civils avaient gérés les Communes et les départements,au final,une guerre civile,et des centaines de milliers de morts pour rien. histoire de l'Algérie........dans-avec la collection arlequin. Citer Link to post Share on other sites
Guest rechveret Posted May 31, 2013 Partager Posted May 31, 2013 Un colonel des frontières qui n' a pas tiré un seul coup de feu Un colonel tu me fais rire ! En principe si, mais vers la fin tous ont voulu le pouvoir, ce qui fait qu'ils sont sorti à l'extérieur, c'est un choix, la politique n'est jamais facile Mais sinon les vrais moudjahidines sont morts martyrs, des chouhada quoi Citer Link to post Share on other sites
raws62 121 Posted June 1, 2013 Partager Posted June 1, 2013 Il aurait mieux .... fait de construire .... des logements pour les Algeriens Je ne sais quel age tu as, mais en 1975 on trouvait des appart vides à la rue d'Arzew. et de son temps il a lancé la construction 1.000 villages pour les travailleurs agricoles. En parlant d'Arzew, il y avait une cité qu'on appelait "la CAMEL" qui était à moitié vide et j'avais des amis célibataires qui y habitaient. Ce sont les caporaux qui venu après lui qui ont tout bousillé. Il n'y est pour rien dans la faillite actuelle. Citer Link to post Share on other sites
Guest Zapata Posted June 1, 2013 Partager Posted June 1, 2013 Il n'y est pour rien dans la faillite actuelle. C'est une blague ? Ce dictateur sans scrupules a ravagé le tissu économique avec ses réformes pseudo socialistes, plombé l'initiative privée et fait des algériens des assistés et tu nous dis qu'il est pour rien dans la faillite actuelle ? Citer Link to post Share on other sites
ADHAR 110 Posted June 1, 2013 Partager Posted June 1, 2013 Je ne sais quel age tu as, mais en 1975 on trouvait des appart vides à la rue d'Arzew. et de son temps il a lancé la construction 1.000 villages pour les travailleurs agricoles. En parlant d'Arzew, il y avait une cité qu'on appelait "la CAMEL" qui était à moitié vide et j'avais des amis célibataires qui y habitaient. Ce sont les caporaux qui venu après lui qui ont tout bousillé. Il n'y est pour rien dans la faillite actuelle. En 1975 la population algerienne n'était pas ce qu'elle est Aujourd'hui. Pour les 1000 villages, c'est de la pure demagogie. Ils sont costruis sur des terrains agricoles , alors qu'il fallait Imperativement preserver les terres agricoles. Citer Link to post Share on other sites
raws62 121 Posted June 1, 2013 Partager Posted June 1, 2013 Par le Professeur Chems Eddine Chitour «Les expériences humaines dans bien des régions du monde ont démontré que les liens spirituels (...) n´ont pas pu résister aux coups de boutoir de la pauvreté et de l´ignorance pour la simple raison que les hommes ne veulent pas aller au Paradis le ventre creux. (...) Les peuples qui ont faim ont besoin de pain, les peuples ignorants de savoir, les peuples malades d´hôpitaux.» Discours de Boumediène à la Conférence des États islamiques à Lahore en 1974. 27 décembre 1978, le destin de l´Algérie bascule, une fois de plus. Le président Boumediène décède. Ce fut véritablement un choc bien que l´opinion fut préparée à cette douloureuse issue. Qui était Houari Boumediène qui fascine tant les jeunes et moins jeunes? Certains retiennent le fameux "Kararna ta´emime el mahroukate": "Nous avons décidé la nationalisation des hydrocarbures". Par cette phrase, Boumediène annonçait à la face du monde que l´Algérie tenait en main son destin énergétique. Est-ce ce leader qui, pour la première fois, à la tribune des Nations unies, militait pour un Nouvel ordre économique international plus juste, où les matières premières seraient payées à un prix juste? Mohammed Boukharouba, qui prendra le nom de Houari Boumediène, a vu le jour à Aïn Hasseïnia, près de Guelma le 23 août 1932. Né dans une famille de paysans pauvres, il symbolise par sa naissance la pluralité de l´Algérie dans sa double composante identitaire: son père était arabophone et sa mère berbérophone. Il incarnait ainsi, vraiment, l´Algérie dans sa diversité. Il a passé son enfance, en effet, parmi les fellahs dont il a conservé la rusticité. Il avait rejoint, avance Paul Balta, à six ans, l´école primaire française. Ses parents l´avaient mis aussi, parallèlement, dans une école coranique où il apprendra, parfaitement, les soixante versets du Livre saint de l´Islam. Il est entré, peu après, à la médersa El Kittania de Constantine où l´enseignement était dispensé, totalement, en arabe. Il est certain, cependant, qu´il avait déjà contracté le goût de la lecture, en français. Il l´a, vraisemblablement, conservé toute sa vie. Certains témoins m´ont rapporté qu´il lui arrivait de réciter, mais dans un cadre restreint car il était très pudique, "La mort du loup" d´Alfred de Vigny. Au cours de nos tête-à-tête, il est advenu qu´il recourt, pour étayer son argumentation, à des ouvrages français, ceux de Jacques Berque.Il avait évoqué l´Egyptien Taha Hussein. Ses lectures étaient très éclectiques mais portaient, essentiellement, sur les chroniques d´histoire politique, les biographies d´hommes d´Etat, des recueils de poésies arabe et française. Pour ce qui concerne ses goûts musicaux, j´ai déjà évoqué sa faiblesse pour le flamenco du temps de l´état-major. J´ai appris que devenu chef de l´Etat, il écoutait, religieusement, "le concerto d´Aranjuez", réminiscence, sans doute, d´un attachement profond à l´Andalousie musulmane. Cela ne l´empêchait pas de goûter à toute la panoplie de la chanson algérienne, notamment les mélodies de Aïssa El Djarmouni voire les chansons à thème politique de Rabah Driassa sans oublier les mélopées de Cheikh Raymond. «Il est certain que Boumediène était profondément convaincu de la nécessité de rétablir la langue et la culture arabes dans leur statut souverain en Algérie. Il avait grand soin à ce que ses discours officiels soient rédigés dans la langue arabe. Par contre, il faisait preuve d´une grande ouverture d´esprit pour la culture occidentale en général dont il voulait promouvoir les rapports d´échanges avec la pensée arabe et musulmane».(1) "Discret mais efficace, timide mais fier, réservé mais volontaire, autoritaire mais humain, généreux mais exigeant, prudent dans l´audace, voilà comment m´est apparu Boumediène lorsque j´ai eu à le connaître et à l´observer. Homme du soir, il aimait se retrouver, de temps à autre, tant qu´il était encore célibataire, avec quelques amis auprès desquels il se montrait enjoué et rieur, selon ce que m´ont affirmé plusieurs d´entre eux. Il aimait jouer, aussi, aux échecs sans être un joueur émérite. Ses goûts gastronomiques étaient sans prétention et, en fait, il avait fini par contracter l´habitude des plats servis dans l´armée. Il évitait, systématiquement, les sucreries mais raffolait des galettes de pain faites à la main. En fait, aucun luxe n´avait prise sur lui, sinon celui de fumer. Président de la République, il opte, cependant, pour les cigares cubains que lui envoyait Fidel Castro. Avec le burnous en poil de chameau, c´est le seul luxe qu´il se soit permis".(1) "Il était animé par une profonde conviction, l´argent de l´État appartenait à la nation et ne devait pas être dilapidé. Cette conviction a guidé son comportement, de bout en bout de sa vie. Devenu président de la République, il usait toujours de son seul salaire et s´interdisait les dépenses somptuaires qu´il aurait pu facilement imputer au budget de l´État. Lorsqu´il lui arrivait de se rendre à l´étranger, il s´interdisait tout aussi bien les achats luxueux. Contrairement à certains chefs d´État d´autres pays arabes, il ne s´était pas fait construire ni un ni plusieurs palais luxueux, ni en Algérie ni à l´étranger. Sachant que je connaissais bien les pays du Golfe où j´avais effectué de nombreux reportages, il m´avait raconté qu´un des émirs lui avait offert une de ces voitures rutilantes et luxueuses qu´il avait aussitôt fait parquer dans un garage. Son chauffeur me l´avait montrée. Après sa mort, elle était toujours sur cales, inutilisée...A sa mort, ses détracteurs ont découvert, avec étonnement, qu´il ne détenait aucun patrimoine immobilier, aucune fortune personnelle et que son compte courant postal était approvisionné à hauteur, seulement, de 6000 dinars...Il était très réticent à évoquer sa vie privée. Je sais toutefois qu´il était très attaché à sa mère et lui donnait pour vivre une partie de son salaire. Des témoins m´ont néanmoins raconté qu´il s´était disputé avec elle, alors qu´elle était en vacances à Chréa, une station d´hiver proche d´Alger. Sa mère lui avait demandé, en effet, de faire exempter son frère cadet Saïd des obligations du service national. Houari Boumediène opposa un refus catégorique. Quelque temps plus tard, en effet, Saïd qui fit ses études à l´Ecole nationale polytechnique, le frère cadet accomplissait, dans des conditions très ordinaires, son service national..."(1) "Boumediene entretenait des rapports empreints de courtoisie, pour le moins de correction, avec ses collaborateurs. Qu´il s´agisse de ministres, de conseillers, de secrétaires, de gardes du corps ou de chauffeurs, il se comportait avec une égale humeur, une grande sérénité et des gestes pondérés. Cela ne l´empêchait pas, sur le plan du travail, d´être des plus exigeants, tout comme il l´était avec lui-même. Boumediène était guidé par un souci permanent de préserver l´unité nationale - à telle enseigne qu´il avait interdit que les notices biographiques officielles des responsables comportent leur lieu de naissance- supervisait, de loin mais attentivement, cet ensemble en prenant soin de déceler, au passage, les compétences qu´il savait récupérer à son service, mais surtout en veillant à ce que le népotisme et le régionalisme ne soient pas érigés en règle au niveau des institutions et des grands corps de l´Etat. Il savait aussi se mettre à l´écoute de ses collaborateurs et pratiquait le travail en équipe. Probablement, l´usage du burnous, habit traditionnel en Algérie, comportait-il, pour lui, une signification symbolique particulière, une manière d´afficher l´identité retrouvée du peuple algérien. Le protocole demeurait, autrement, assez sobre, sans aspect ostentatoire..."(1) "Encore une fois, l´essentiel, pour lui, était de mobiliser le peuple et d´assurer le succès du triple objectif qu´il s´était fixé, construire l´État, parfaire l´indépendance politique par la récupération des richesses nationales, poser les bases du décollage économique. Il est incontestable que vers la fin de son règne, Boumediène avait été gagné au goût de l´action diplomatique. Il voulait donner à l´Algérie une place qu´elle n´avait jamais occupée auparavant sur la scène internationale. Le Sommet des Non-Alignés de 1973 a constitué une étape fondamentale qui a servi de tremplin. L´apothéose de ce redéploiement diplomatique fut, incontestablement, la participation de Boumediène, en avril 1974, à la session spéciale de l´Assemblée générale de l´ONU où il a prononcé un discours mémorable sur le Nouvel ordre économique international." "Boumediène, sachant que l´armée, au lendemain de l´Indépendance, serait la seule force soudée et homogène, capable d´impact sur le terrain, a réussi l´intégration des wilayate au sein de la nouvelle Armée nationale populaire. Ce n´est pas si peu dire. Il a été, incontestablement, le fondateur de l´Armée algérienne, au sens moderne du terme. Il entrait, parfaitement, dans ses projets d´avenir, de remplacer les cadres hérités de la guerre de Libération nationale, par des officiers issus, soit des écoles de Cadets de la Révolution, soit des bancs de l´université puisque les portes des forces armées leur avaient été ouvertes".(1) Ces mêmes cadets auprès de qui Boumediène venait les week-end à Koléa pour s´enquérir de l´avancement de leur scolarité. Il fut donné à l´auteur de ces lignes, enseignant en tant que sous-lieutenant dans le cadre du service national, d´apercevoir le Président s´enquérir de la scolarité de plusieurs cadets dont il était le tuteur. S´agissant de ses relations avec la France, De Gaulle fut un visionnaire. L´homme du 18 juin 1940 avait déjà compris les motivations de celui qui deviendra l´homme du 19 Juin 1965". "Boumediène avait de l´admiration pour de Gaulle, ce visionnaire, rénovateur de la politique arabe de la France". Il a, publiquement, confirmé ce jugement dans son message de condoléances, à la mort du général en 1970: "Je m´incline devant le patriote exceptionnel qui a su concevoir, dans une vision noble et généreuse (...), l´avenir des peuples algérien et français". "Boumediène, écrit Ali Mebroukine- qui un jugement plus nuancé-, a toujours été respectueux de la légalité révolutionnaire. On va voir qu´à travers les profondes réformes engagées sur le terrain, c´était tout un projet de société que H.Boumediène entendait mettre en oeuvre. Quelque opinion qu´on ait du bilan du président Boumediène, force est de constater que la récupération des richesses naturelles (1966 et 1971), la Révolution agraire, la démocratisation de l´enseignement donnaient un contenu concret aux principes contenus dans la proclamation du 1er Novembre 1954; autrement dit H.Boumediène n´a eu de cesse de rester fidèle à la raison d´être même du combat mené par le peuple algérien pour se libérer de la domination coloniale et accéder enfin à la dignité et au bien-être. Un an et demi avant sa mort, le président H. Boumediene remanie les structures du gouvernement, revient sur le modèle économique en vigueur, décide de mettre fin à une politique d´arabisation outrancière et démagogique (la désignation de Mostefa Lacheraf comme ministre de l´Enseignement fondamental est emblématique à cet égard), instaure un numerus clausus à minima à l´entrée de l´université pour prévenir sa clochardisation. Ces mesures annonçaient des réformes de structure plus profondes qui devaient être initiées à partir de 1979. Le président Boumediène était porteur d´un projet de transformation de la société algérienne. A cet égard, il est indéniable que le président Boumediène n´a pas pu se hisser au-dessus des clans et des factions qui étaient à l´oeuvre au sein des appareils d´Etat et qu´il n´a pu empêcher le jeu des forces centrifuges qui cherchèrent à le déstabiliser, à partir de 1977, sitôt qu´il eut exprimé sa détermination de "nettoyer les écuries d´Augias". Le président Boumediène était indéniablement un homme d´Etat auquel avait fait défaut la plus précieuse et la plus rare des ressources dont aucun bâtisseur ne peut se passer, le temps".(2) Boumediène projetait justement des réformes qu´il n´eut pas le temps de réaliser. Paul Balta écrit: "J´avais rencontré Boumediène, fin août 1978, pour lui faire mes adieux. Il avait exprimé sa déception et vivement insisté pour que je reste: "Vous avez vécu la mise en place des institutions, il faut aller jusqu´au bout. Il va y avoir des changements importants. J´envisage pour la fin de l´année ou le début de 1979, un grand congrès du parti. Nous devons dresser le bilan, passer en revue ce qui est positif mais surtout examiner les causes de nos échecs, rectifier nos erreurs et définir les nouvelles options. Témoin de notre expérience, vous êtes le mieux placé pour juger ces évolutions."Intrigué, je lui avais posé quelques questions: "Envisagez-vous d´ouvrir la porte au multipartisme? D´accorder plus de place au secteur privé? De libéraliser la presse? De faciliter l´organisation du mouvement associatif?" Il avait esquissé un sourire qui allait dans le sens d´une approbation: "Vous êtes le premier à qui j´en parle, je ne peux être plus explicite pour le moment, mais faites-moi confiance, vous ne serez pas déçu" ".(1) Le temps lui a manqué Citer Link to post Share on other sites
raws62 121 Posted June 1, 2013 Partager Posted June 1, 2013 LA SUITE Curieusement, après la mort de Boumediène, il s´est produit une déboumédienisation rampante et les mêmes laudateurs de la période précédente devinrent des Fouquier-Tinville en puissance. Tout fut démonté, au propre comme au figuré. Curieusement aussi, le personnage de Boumediène n´a jamais fait l´objet d´une étude de son action. A tous les détracteurs, qu´il suffise de retenir les données objectives suivantes: de 1965 à 1978, date de la mort de Boumediène. l´Algérie a engrangé, en 13 années, l´équivalent de 22 milliards de dollars. Ce qui a permis d´asseoir une industrie chimique, une industrie mécanique, une industrie sidérurgique. 30 ans après, il ne nous reste que l´outil de raffinage (22,5 millions de tonnes) et pétrochimique. Nous sommes bien contents de l´avoir car, depuis, nous n´avons pratiquement rien investi dans l´aval. Tout a été investi dans l´amont pour rendre plus facilement exportables les hydrocarbures liquides et gazeux et être des bons élèves de l´Occident au détriment de nos obligations vis-à-vis des générations futures. Depuis 1979, l´Algérie a engrangé près de 400 milliards de dollars dont 59 milliards de dollars pour la seule année 2007. Qu´avons-nous fait qui marque effectivement la période. Il semblrait que l'Algérie dispose d'un matelas de 100 milliards de dollars qui fondent comme neie au soleil du fait de la détérioration du dollar. le taux e chomge est elevé, il y a de plus ne plusde "Harragas" tentés par l'aventure de l'émigration. Naturellement, la France des droits de l'homme ne gardera que ceuxet celles qui sont utiles, les autres seront chartérisés . Il eutmieux valu au moins garder ces dollars au fonss des puits à défaut de doner un avenir aux Jeunes, préservons au moins la part des générations à venir. Au vue d cette "installation dans les temps morts" depuis près de trente ans, Il est donc malvenu, objectivement, de nier ce qui a été accompli par le président Boumediène. Naturellement et comme tout homme, Boumediène avait sa part d´ombre et avait fait des erreurs, dit-on, dans l´agriculture, il n´empêche que ses idées étaient généreuses et il ne profita pas de sa position pour s´enrichir. Pour avoir donné des motifs de fierté aux Algériennes et Algériens. Pour avoir entretenu l´aura de la Révolution algérienne contre vents et marées. Pour avoir simplement fait son devoir, il quitte l´histoire, il entre dans la légende. L´Algérie a plus que jamais soif d´Algériens de sa trempe pour lui redonner espoir . * Ecole nationale polytechnique * Ecole d´ingénieur Citer Link to post Share on other sites
ADHAR 110 Posted June 1, 2013 Partager Posted June 1, 2013 Curieusement, après la mort de Boumediène, il s´est produit une déboumédienisation rampante et les mêmes laudateurs de la période précédente devinrent des Fouquier-Tinville en puissance. Tout fut démonté, au propre comme au figuré. Curieusement aussi, le personnage de Boumediène n´a jamais fait l´objet d´une étude de son action. A tous les détracteurs, qu´il suffise de retenir les données objectives suivantes: de 1965 à 1978, date de la mort de Boumediène. l´Algérie a engrangé, en 13 années, l´équivalent de 22 milliards de dollars. Ce qui a permis d´asseoir une industrie chimique, une industrie mécanique, une industrie sidérurgique. 30 ans après, il ne nous reste que l´outil de raffinage (22,5 millions de tonnes) et pétrochimique. Nous sommes bien contents de l´avoir car, depuis, nous n´avons pratiquement rien investi dans l´aval. Tout a été investi dans l´amont pour rendre plus facilement exportables les hydrocarbures liquides et gazeux et être des bons élèves de l´Occident au détriment de nos obligations vis-à-vis des générations futures. Depuis 1979, l´Algérie a engrangé près de 400 milliards de dollars dont 59 milliards de dollars pour la seule année 2007. Qu´avons-nous fait qui marque effectivement la période. Il semblrait que l'Algérie dispose d'un matelas de 100 milliards de dollars qui fondent comme neie au soleil du fait de la détérioration du dollar. le taux e chomge est elevé, il y a de plus ne plusde "Harragas" tentés par l'aventure de l'émigration. Naturellement, la France des droits de l'homme ne gardera que ceuxet celles qui sont utiles, les autres seront chartérisés . Il eutmieux valu au moins garder ces dollars au fonss des puits à défaut de doner un avenir aux Jeunes, préservons au moins la part des générations à venir. Au vue d cette "installation dans les temps morts" depuis près de trente ans, Il est donc malvenu, objectivement, de nier ce qui a été accompli par le président Boumediène. Naturellement et comme tout homme, Boumediène avait sa part d´ombre et avait fait des erreurs, dit-on, dans l´agriculture, il n´empêche que ses idées étaient généreuses et il ne profita pas de sa position pour s´enrichir. Pour avoir donné des motifs de fierté aux Algériennes et Algériens. Pour avoir entretenu l´aura de la Révolution algérienne contre vents et marées. Pour avoir simplement fait son devoir, il quitte l´histoire, il entre dans la légende. L´Algérie a plus que jamais soif d´Algériens de sa trempe pour lui redonner espoir . Celui qui écrit ça n'a pas fait la queue à la pprte des magasins Dont les étals sont vide. Et surtout la SM aux fesses ! Citer Link to post Share on other sites
PAX 10 Posted June 1, 2013 Partager Posted June 1, 2013 C'est ce qu'on appelle une hagiographie.....chaque mort a droit à la sienne........surtout dans les dictatures Citer Link to post Share on other sites
raws62 121 Posted June 1, 2013 Partager Posted June 1, 2013 Et voici quelques étapes de la carrière militaire pour les sceptiques ALI CHÉRIF DEROUA, ANCIEN COMPAGNON. «J’ai connu Boumediene»/L'Expression 27/12/08 . Un grand meneur d’hommes doté d’une grande capacité d’analyse Né le 23 août 1932 à Clauzel, près de la ville de Guelma, Houari Boumediène de son vrai nom Mohamed Boukharouba Ben Brahim, fit ses études primaires à Guelma dans une école française, ainsi que des études arabes dans une école coranique. Jeune adolescent, il vécut les événements sanglants du 8 Mai 1945, dont il dira plus tard: ce jour-là j’ai vieilli prématurément. L’adolescent que j’étais est devenu un homme. Ce jour-là, le monde a basculé. Même les ancêtres ont bougé sous terre, et les enfants ont compris qu’il fallait se battre, les armes à la main, pour devenir des hommes libres. Personne ne peut oublier ce jour-là. De 1946 à 1950, il poursuit des études en arabe à l’Institut El Kettani de Constantine, puis il rejoint Tunis pour poursuivre ses études à la Zitouna et en juin 1952 Le Caire pour s’inscrire à l’Université d’El Azhar. Dès le premier jour du déclenchement de la Révolution, il rejoint le FLN au Caire. Il fait un stage de formation militaire. Le 27 février 1955, il embarque à Alexandrie avec 4 autres Algériens (Nadir Bouzar, Chérif Abdelkader, Mougari Ahmed dit Cheikh Senouci et Arfaoui Mohamed Salah) sur le Dina, yacht de l’ex-épouse du Roi Farouk avec une cargaison d’armes destinées à la Zone V (plus tard Wilaya V). Arrivé au Maroc, il change complètement son nom choisissant les noms de deux saints Houari (Sidi Houari, Oran) et Boumediène (Sidi Boumediène, Tlemcen). Il est porteur d’une lettre d’Ahmed Ben Bella à Larbi Ben M’hidi, responsable de la Zone V. Profitant de sa présence auprès des responsables de la Révolution au Maroc, il se fait remarquer par Mohamed Boudiaf qui se trouve à Nador et Abdelhafid Boussouf, adjoint de Ben M’hidi. Après le Congrès de la Soummam, 1956 il est nommé commandant de l’ALN, adjoint militaire de Boussouf qui remplace Ben M’hidi devenu membre du Conseil de Coordination et d’Exécution (CCE). Le 22 mai 1957, j’arrive avec 3 millions de francs à Oujda venant du maquis en compagnie de deux dignitaires de la Révolution. Je me retrouve dans la maison de Si Habib Derdak (un homme qui a sacrifié toute sa fortune pour la Révolution, dont deux des enfants ont rejoint l’ALN et qui, à l’indépendance, n’a rien demandé, finissant, jusqu’à sa mort, sa vie comme imam d’une mosquée à El Mallah, ex-Rio- Salado), l’un des PC de la W 5 où je reçois la visite du lieutenant Nasser (Mohamed Mokrane). Il se présente comme le secrétaire de la Wilaya, je lui remets le sac contenant l’argent que nous commençons à compter. Arrive Boumediène. Devant la réaction du lieutenant Nasser, je comprends qu’il s’agit d’un haut responsable. Je salue, me présente puis je m’assieds et continue à compter. Il m’interpelle: Ali Chérif, arrête de compter, je ne vois pas où tu aurais pu gaspiller l’argent au maquis, d’une part, d’autre part, s’il manque quelques francs je ne vois pas comment tu vas les rembourser. Donne-moi plutôt des nouvelles du maquis, repose-toi et prépare- toi au retour. Signe-lui la décharge, s’adressant à Nasser. A la réunion du Conseil national de la Révolution algérienne (Cnra) de août 1957 au Caire où il assiste en tant que membre, il est désigné colonel commandant la Wilaya V. Deux semaines plus tard, il rejoint le maquis à l’intérieur de la Wilaya V, où il passe en revue les 8 zones composant cette Wilaya passant successivement par les Zones 2, 1, 5, 3, 4, 7, 6 et 8 accompagné par Tahar (Mohamed Khelladi) comme secrétaire. L’homme à la répartie facile Fin septembre 1957, Boumediène préside une réunion des cadres des zones 3 et 4 au Djebel Stamboul, dans la région de Sig. Alors que la réunion suivait son cours, arrive le lieutenant militaire Zaghloul (une légende de la W 5), ancien sous-officier déserteur de l’armée française), farceur et plein de bagout. Après le salut militaire, il se présente à Boumediène: lieutenant Zaghloul, qu’il plaise ou ne plaise pas!!! La réponse immédiate de Boumediène est tombée comme un couperet: assieds-toi Zaghloul, je ne suis pas venu ici pour te demander en mariage. Pendant toute la durée de la réunion, l’homme de la faconde n’a pipé mot. A la fin de la réunion Boumediène a embrassé Zaghloul, s’est retiré avec lui dans un coin et ils se sont entretenus pendant quelques minutes et au large sourire que j’ai aperçu sur le visage de Zaghoul, j’étais sûr que l’incident a été oublié. Au mois d’avril 1958, il est désigné par le CCE, responsable du Commandement opérationnel militaire ouest (COM Ouest) s’occupant des Wilayas 4, 5 et 6 et Lotfi est promu colonel de la Wilaya V. Le 20 janvier, il est désigné par le Gpra pour présider la Haute Cour de Justice chargée de juger les officiers impliqués dans ce qu’on appelle communément le complot Lamouri. Du 11 août au 14 décembre 1959, il fait partie des 10 colonels auxquels le Gpra s’en remet pour trancher entre les différents antagonistes qui neutralisent son action. Là, il s’impose à ses pairs et en devient le porte-parole auprès du Gpra. A la réunion du Cnra du 16 décembre 1959 au 10 janvier 1960, il commence à se démarquer de certains de ses compagnons. Durant cette réunion qui se tenait au siège du Sénat libyen, je me rends pour voir Abdelillah (Allouane Mohamed Lamine) et Lakhdar (Ahmed Fahim) chargés de préparer les minutes des interventions des différents congressistes. Arrivé devant le seuil du bureau, j’entends Abdallah Bentobbal, ministre de l’Intérieur: «Ya Boumediène je n’ai jamais égorgé quelqu’un de ma vie, mais si tu continues comme cela, je le ferai avec plaisir, garde à vous et dehors!!!» Boumediène sort, me demande de l’accompagner et l’on fait le trajet Sénat- hôtel Mehari (plus ou moins deux kilomètres). Pas une seule parole durant tout le trajet. Arrivé à l’hôtel, il prend sa clé, me demande de le suivre dans sa chambre. Il s’allonge sur le lit, les mains derrière la nuque pendant facilement une heure et ne cesse de fumer cigarette après cigarette. Puis il me dit: tu as entendu, c’est çà la discipline, c’est ça la Révolution. Tu reviens vers les frères et tu leur ordonnes d’oublier l’incident et c’est valable pour toi aussi. En revenant au bureau, le même message a été donné par Abdallah Bentobbal. Ironie de l’histoire, ce même Boumediène devenu chef de l’Etat algérien a nommé Bentobbal qui s’est retrouvé à l’indépendance directeur d’un bureau de transit, président du Conseil d’administration de la SNS. Le 15 juillet 1961, Boumediène, Ali Mendjli et Ahmed Kaïd démissionnent de l’état-major, mais Boumediène, prévenant, place une direction intérimaire dont l’homme-clé est Abdelaziz Bouteflika.Il quitte son PC à Ghardimaou pour s’installer pendant plusieurs semaines en Allemagne. En refusant cette démission, le Gpra a montré sa faiblesse et c’est à partir de cette date que l’état-major deviendra un Etat dans l’Etat dans ses relations, avec le Gpra. L’état-major se comporte alors comme une direction politique, s’appuyant sur certains membres de la Fédération de France et sollicitant l’arbitrage des leaders détenus à Aulnay où Bouteflika se rendit à plusieurs reprises dans ce but. Après la signature des Accords d’Evian qu’il a rejeté, et la réunion du Cnra de juin 1962, il est relevé par le Gpra de ses fonctions de chef d’état-major ainsi que ses adjoints Ali Mendjli et Kaïd Ahmed. J’aurais préféré m’arrêter à cette date pour la simple et unique raison que depuis, Boumediène n’était plus un inconnu, loin s’en faut, et à ce titre, il y a plus qualifié que moi pour écrire à son sujet. Mais pour parfaire ce portrait de Boumediène, je me dois de continuer à le décrire. A la réunion du Cnra de juin 1962, il s’allie à Ben Bella contre le Gpra avec, plus tard, la création du groupe de Tlemcen. En septembre 1962, il est nommé vice-président du Conseil et ministre de la Défense. Citer Link to post Share on other sites
Guest Zapata Posted June 1, 2013 Partager Posted June 1, 2013 Et voici quelques étapes de la carrière militaire pour les sceptiques :mdr::mdr::mdr: Citer Link to post Share on other sites
ADHAR 110 Posted June 9, 2013 Partager Posted June 9, 2013 CHE le vrai révolutionnaire à quitté le poste de ministre pour poursuivre la révolution ailleurs que chez lui D'ailleurs ç lui a coûté la vie Le sordide lui, il fait un coup d'état pour avoir le pouvoir. Seule la mort le chassa de ce pouvoir. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted June 9, 2013 Partager Posted June 9, 2013 CHE le vrai révolutionnaire à quitté le poste de ministre pour poursuivre la révolution ailleurs que chez lui D'ailleurs ç lui a coûté la vie Le sordide lui, il fait un coup d'état pour avoir le pouvoir. Seule la mort le chassa de ce pouvoir. Vous oubliez: - il a nationalisé le Pétrole, - il a fait construire Arzw et El Hadjar et l'usine de tracteurs Cirta, - il a construit l'Université de Bab Ezzouar - il a aidé l'Egypte contre Israel. tout ça pou vous c'est rien. Chacun appréciera. Citer Link to post Share on other sites
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