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Mehdi, un Beur « tombé amoureux » du Royaume-Uni


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06 octobre 2011 Le Monde

La grande angoisse des jeunes de banlieue face à leur orientation

 

« Mon orientation on me l’a imposée. Quand tu es en 3ème et qu’on te demande ce que tu veux faire dans la vie, tu ne sais pas quoi répondre. » A 24 ans, Hishem est technicien porte automatique. Il aurait voulu devenir acteur mais « ne pouvais pas le dire à son père ». Il aurait voulu avoir un bac général, il et allé en filière professionnelle. « Moi on m’a dit "tu vas être électricien". Ce n’est pas les notes qui ont fait défaut, c’est plus mon comportement parce que je suis un hyperactif ».

 

Comme Hishem, ils sont 20 jeunes de 15 à 24 ans à avoir été interrogés parAnne Dhoquois, une journaliste spécialisée dans les sujets de société dans le livre « Paroles libres de jeunes de banlieue » qui vient de paraître aux éditions L’Express. 20 jeunes qui racontent leur vie, leurs activités, leurs visions de la société et, bien sûr, leurs études.

 

Des témoignages passionnants comme quand Hishem raconte encore : « Et donc en 3ème la conseillère en "désorientation" m’a inscrit en BEP électrotechnique – on les appelle comme ça parce que quand tu vas la voir tu lui dis : "je veux être plombier" et elle t’inscrit direct en BEP maçonnerie parce qu’il y a de place dans un lycée tout à côté de chez toi ».

 

Mehdi lui est en pleine réussite scolaire. Après un DUT et un bachelor à Edimburg il a réussi un concours pour intégrer l’EDHEC. Et comme il le dit, « une grande école de commerce comme celle là ça ne se refuse pas ». Mais il y voit surtout le moyen de repartir à l’étrangher dans des « facultés plus prestigieuses ». Parce qu’il est « tombé amoureux » du Royaume-Uni pendant son bachelor : « En France, toute ma vie, j’ai eu un regard sur moi comme si j’étais différent (…). Au Royaume-Uni ce regard avait disparu. J’ai ressenti là-bas ce que j’aurais dû ressentir ici, que la chance est égale pour tous ».

 

* "Paroles libres de jeunes de banlieue" d’Anne Dhoquois, L’Express Editions (17 €)

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06 octobre 2011 Le Monde

La grande angoisse des jeunes de banlieue face à leur orientation

 

« Mon orientation on me l’a imposée. Quand tu es en 3ème et qu’on te demande ce que tu veux faire dans la vie, tu ne sais pas quoi répondre. » A 24 ans, Hishem est technicien porte automatique. Il aurait voulu devenir acteur mais « ne pouvais pas le dire à son père ». Il aurait voulu avoir un bac général, il et allé en filière professionnelle. « Moi on m’a dit "tu vas être électricien". Ce n’est pas les notes qui ont fait défaut, c’est plus mon comportement parce que je suis un hyperactif ».

 

Comme Hishem, ils sont 20 jeunes de 15 à 24 ans à avoir été interrogés parAnne Dhoquois, une journaliste spécialisée dans les sujets de société dans le livre « Paroles libres de jeunes de banlieue » qui vient de paraître aux éditions L’Express. 20 jeunes qui racontent leur vie, leurs activités, leurs visions de la société et, bien sûr, leurs études.

 

Des témoignages passionnants comme quand Hishem raconte encore : « Et donc en 3ème la conseillère en "désorientation" m’a inscrit en BEP électrotechnique – on les appelle comme ça parce que quand tu vas la voir tu lui dis : "je veux être plombier" et elle t’inscrit direct en BEP maçonnerie parce qu’il y a de place dans un lycée tout à côté de chez toi ».

 

Mehdi lui est en pleine réussite scolaire. Après un DUT et un bachelor à Edimburg il a réussi un concours pour intégrer l’EDHEC. Et comme il le dit, « une grande école de commerce comme celle là ça ne se refuse pas ». Mais il y voit surtout le moyen de repartir à l’étrangher dans des « facultés plus prestigieuses ». Parce qu’il est « tombé amoureux » du Royaume-Uni pendant son bachelor : « En France, toute ma vie, j’ai eu un regard sur moi comme si j’étais différent (…). Au Royaume-Uni ce regard avait disparu. J’ai ressenti là-bas ce que j’aurais dû ressentir ici, que la chance est égale pour tous ».

 

* "Paroles libres de jeunes de banlieue" d’Anne Dhoquois, L’Express Editions (17 €)

 

je cite "06 octobre 2011 Le Monde

La grande angoisse des jeunes de banlieue face à leur orientation"!

ce sont les médias qui font exprès ou ça existe encore à ce point là en 2011!??? :confused:;):mdr:

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j'ai eu droit aussi au conseiller d'orientation en 3eme (pas en banlieue) on m'a mis en BEP aussi alors que je voulais aller avec mes potes en filiere générale, je l'ai mal vécu mais ça a aussi été le déclencheur pour me sortir de cette voie de garage et reprendre un cycle normal et prouver que je n’étais pas limité à ce qu'on pouvait penser de moi ou de mes aptitudes...en gros, y a des passerelles et des portes à ouvrir, mais c'est possible en france

 

C chaud ! :crazy:

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Exactement. Et ça commence dès le primaire, plus de 75% des étudiants des top ranked viennent de l'école privée. Pour les autres, il reste des diplômes chers mais sans réelle valeur.

Maintenant, si il étudie en Ecosse avec une nationalité européenne, c'est supposé être plus ou moins gratuit....

 

 

 

En général quand c'est plus ou moins gratuit c'est comme pour tout la qualité n'est pas top ... Y a bien Edimbourg et Saint Andrews qui sont de très grandes universités mais ça m'étonnerait que ce soit moins cher qu'ailleurs au RU

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j'ai eu droit aussi au conseiller d'orientation en 3eme (pas en banlieue) on m'a mis en BEP aussi alors que je voulais aller avec mes potes en filiere générale, je l'ai mal vécu mais ça a aussi été le déclencheur pour me sortir de cette voie de garage et reprendre un cycle normal et prouver que je n’étais pas limité à ce qu'on pouvait penser de moi ou de mes aptitudes...en gros, y a des passerelles et des portes à ouvrir, mais c'est possible en france

@pAREIL MA SOEUR EN 3EME ILS ONT VOULU LA METTRE EN 'P`E'p. Ma mere a refuse. Elle n avait jamais redouble, c etait abuse.

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En général quand c'est plus ou moins gratuit c'est comme pour tout la qualité n'est pas top ... Y a bien Edimbourg et Saint Andrews qui sont de très grandes universités mais ça m'étonnerait que ce soit moins cher qu'ailleurs au RU

RU 'ca fait resto universitaire :D

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Arrête un peu le mytho.

 

ooooh, je ,e suis pas sûr que vous;

- certes, il y a l'inégalité sociale qui fait que le fils d'ouvrier est bloqué,

- mais je me demande si à un certains niveau les étudiants Beurs ne sont pas bloqués par les inconditionnels d'Israel en France qui ont peur de perdre leurs positions dominantes.

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Faut un peu arrêter d'idéaliser les UK. Avec des frais universitaires à 10 000 livres l'années, des bourses inexistantes, des unif low ranked composées en grande partie d'étudiants noirs, l'absence de redoublement dans le secondaire pour se retrouver totalement à la masse quand viennent les GSCE, des écoles primaires publiques lamentables, des écoles privées impayables ( 3000 le trimestre) et le marché du tutoring (30 livre de l'heure), c'est pas non plus le paradis de la démocratisation des études.

 

Les frais universitaires ne sont pas a 10,000 livres ..... Ils seront (au maximum) 9,000 livres, ce qui veut dire qu'ils vont varier d'une université a l'autre, sans oublier que cette loi ne sera appliquée qu'a partir de septembre 2012.

 

Ils ont des bourses et des prêts (pour vivre) qui dépendent du revenu du ménage et qu'ils ne repayeront qu'en commençant a travailler et a gagner a partir de 21,000 livres par an (sinon, ils ne payent rien).

 

La renommée de leurs universités n'a pas besoin d'introduction, il suffit de faire une recherche la dessus ..... Les meilleures universités au monde sont soit Anglaises soit Américaines.

 

Le fait qu'on est en train de communiquer a travers des outils Anglais (le WWW et VBulletin) ne peut que renfoncer l’idée qu'ils n'ont de leçons a prendre de personne et surtout pas des Francophones.

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ooooh, je ,e suis pas sûr que vous;

- certes, il y a l'inégalité sociale qui fait que le fils d'ouvrier est bloqué,

- mais je me demande si à un certains niveau les étudiants Beurs ne sont pas bloqués par les inconditionnels d'Israel en France qui ont peur de perdre leurs positions dominantes.

 

 

 

Pur discours victimaire du complexé, que ce soit un beur ou un breton si c'est un bosseur il est récompensé faut arrêter de jouer les victimes et de rejeter systématiquement les fautes sur le système parce qu'on est un naze qui en fout pas une et qui attend tout de l'Etat.

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La rentrée 2011 étant terminée, les frais à considérer sont ceux de 2012 qui comme tu l'as rappelés s'élèvent à 9000 mille et pas 10 000 ( Mea culpa). En ce qui concerne les prêts, ça me semble effrayant de commencer sa vie d'adulte endettés et l'impact n'est pas le même pour tous, le support parental aidant dans certains cas et pas dans d'autres. Je n'ai rencontré personne qui avait droit à une bourse, juste des gens qui se débrouillaient...

 

La renommée de certaines de leurs universités est extraordinaire......pour tout le reste il y a des low ranked où la masse s'entasse, surtout certaine universités londonienne qui vendent littéralement des diplômes au prix fort aux étudiants étrangers, qui de retour au pays avec un diplôme anglais se voient ouvrir ouvrir des portes, alors que concrètement ils n'ont rien. Les top ranked ne sont pas en reste et les fistons Khadafi ont joyeusement été diplômé d'Oxford (dont le taux d'étudiants noirs est tout simplement affligeant) et de Lse (où l'un d'entre a d'ailleurs donné une super conférence organisée par David Held qui doit se sentir un peu morveux maintenant).

 

De plus, la création d'une unif privée avec des guest stars pour les étudiants qui n'entrent pas dans les top unif mais peuvent payer montre que le système favorise l'argent.

 

Les écoles publiques londoniennes sont catastrophiques et certains teacher assistant ne sont même pas diplômés et ne sont pas de langue maternelle anglaise! En revanche, le marché du privé foisonne et ce qui dans d'autres pays est l'apanage de l'aristocratie est la norme pour les classes moyennes endettées.

 

Le système de non redoublement entraîne que certains étudiants se retrouve totalement perdus au moment des GSCE. De plus, il est un fait avéré que les top A level sont obtenus par les élèves d'écoles privées.

 

L'enseignement est un tout global et le ranking universitaire n'est pas l'unique clef de lecture. En matière de démocratisation et d'égalités des chances, les leçons ne manqueraient pas...Libéraliser l'enseignement, pour accroître la compétitivité et le niveau, en lésant par là une grande partie de la population, ne me semble pas la voie royale.

 

Et je n'ai jamais prétendu que les unif francophones étaient un modèle...Je pense juste qu'il faut cesser d'idéaliser le Royaume-Uni car les talentueux y réussissent mieux. La majorité des gens sont et resteront dans la moyenne.

 

Je ne vois vraiment pourquoi certains doivent payer pour que d'autres fassent des études universitaires. Commencer sa vie endettée est un choix que ceux qui aiment les études et ceux qui sont capables doivent faire, un choix pas aussi difficile que tu le sous-entends puisqu'ils ne devraient commencer a repayer les prêts qu'une fois qu'ils commencent a travailler et qu'ils gagnent au dessus d'un certain seuil fixé par le gouvernement (21,000 livres) ...... A quoi sert-il de gaspiller des années de sa vie pour avoir un diplôme bidon qui ne sert ni a trouver de boulot, ni a aider l’économie du pays d'une quelconque manière ?

 

Les écoles publiques Londoniennes, surtout celles qui se trouvent dans certains quartiers a forte concentration d’émigrés, ne sont pas représentatives des écoles Anglaises pour être prises comme exemples ..... Dans certaines de ces écoles, la majorité des étudiants ne comprennent pas l'Anglais (je te fais rappeler que l'Angleterre a accueilli plus d'un million de Polonais).

 

Personne ne sera lésé par la nouvelle loi, au contraire, ceux qui sont prêts a sacrifier quelques années de leurs vies pour entreprendre des études, auront au moins le privilège de le faire dans de très bonnes condition et de recevoir un vrai diplôme.

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Je crois qu'en fait on est juste dans une divergence de vue politique majeure et comme je ne veux pas trop faire dévier le débat...

 

Au plaisir;)

 

Bonjour, vous avez l'air de bien vous y connaître dans le système

éducatif anglais.

 

A ce sujet j'ai une question, connaissez-vous le chartered insurance institute? La qualité de leur programme? La valeur de leur diplôme? Leur reconnaissance sur le marché du travail? Et enfin est-ce que ces diplomes ont une équivalence française avec un master? Je parle du "diploma" notamment.

 

Merci d'avance pour vos réponses.

 

Au plaisir de vous lire.

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Bonjour,

Je ne peux pas t'aider de façon efficace car je ne connais pas du tout, c'est carrément pas mon domaine. En principe, s'il s'agit d'un établissement de Higher Education standard, tu dois pouvoir trouver des infos objectives et contrôlées sur le site de UCAS - Home qui gère les inscriptions pour la majorité des établissements de ce type.

 

Mais il me semble que c'est plus de l' ordre de l'organisation de professionnels plutôt que de l'éducation stricto sensu. Maintenant, regarde si c'est affilié à une université et ensuite recherche les infos sur cette unif dans les rankings ça donne toujours une petite idée.

University guide | University league tables for 2012 | Education | The Guardian

Top UK University League Tables and Rankings 2012 - Complete University Guide

 

Tu peux aussi regarder les review sur google ou plus précisément ici The Independent - Findcourses.co.uk.

 

 

En ce qui concerne les équivalences entre différents pays européen, en général c'est assez compliqué, sauf si accord existant. Une fac française pourra accepter un diplôme uk alors qu'une autre fac française non. Je pense qu'il n'y a pas de règle stricte. De plus, je ne suis pas certaine que France et Uk aient des politiques similaires en matière de diplôme professionnalisant.

 

De plus, aux uk, ils ont un système de level, level 3=niveau bac, level 4 (bac+1), etc

Ils ont aussi des Foundation degree (BAC +2) qui ensuite te permet de passer en bachelor, via aménagements. Je ne sais pas trop si c'est similaire en France.

 

Pour le diploma: Un ami à moi a fait un Diploma in translation en un an. Ce n'est pas du tout du niveau master, c'est plus ce qu'on pourrait appeler un certificat en traduction.

 

J'espère ne pas t'avoir trop embrouillé, j'ai conscience que c'est assez confus.

Le mieux reste de les contacter directement et de voir si il existe un sytème d'équivalence type ECTS.

 

Bonne chance,

 

Non non c très bien merci. En réalité j'ai déja un master d'une université française et j'ai aussi une expérience professionnelle en assurance.

Mais comme je souhaite m'installer aux UK ds un avenir proche, il faudrait que je puisse m'adapter au système d'assurances anglais que je ne connais pas.

 

L'idée m'est donc venue de participer au programme du Chartered Insurance Institute qui est effectivement orienté vers les professionnels en activité.

 

Tu as raison je crains que le diploma ne soit pas niveau master mais bon si ça peut dans un premier temps m'ouvrir les portes du marché anglais ce sera déja pas mal..

 

Merci en tout cas pour toutes les infos!

 

Ps: tu as vécu au UK?

 

Bonne soirée

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