soldat dz 10 Posted October 7, 2011 Author Partager Posted October 7, 2011 L’opposition, une facette du régime Analphabète et chômeuse de luxe mais pas engagé. « Je n’ai jamais eu d’activité dans un parti politique ou un syndicat, ni aucune association, avoue Siham Cela ne m’intéresse pas. Je n’ai même pas ma carte d’électeur. » Manifestement, les jeunes Marocains ne croient plus en la classe politique et aux syndicats. Ils se méfient même de l’opposition dont les élus locaux n’ont pas convaincu la population. Les plus engagés parmi les jeunes, ce sont les étudiants comme Hakim. A 33 ans, il effectue un stage pratique pour devenir avocat. Il partage le même avis que Siham concernant la classe politique jugée incapable de mettre un terme au « mal-vivre » de la population : « Les partis de l’opposition sont des réformistes. Ils ne contestent pas l’ordre établi. Le parti qu’il nous faut n’existe pas encore. » Hakim a déjà adhéré au Parti Nationale Laïc (PNL), un parti politique non reconnu et qui demande des livres pour ses militants à la Lutte Ouvrière (LO) française. « La vie d’un jeune militant, dit-il, est très difficile. Il y a trop d’obstacles et nous n’avons pas les moyens financiers pour agir réellement. » Le même militant se sent bien sûr interpellé par les nombreuses grèves et défilés organisés par les travailleurs du secteur public. Il commente : « Il y a des luttes quotidiennement. Cela me redonne espoir. Ces mouvements expriment un malaise général et pourraient faire évoluer les choses car le système ne changera pas de lui-même. Ce sont les prolétaires qui le feront le jour où ils se soulèveront à cause de la situation sociale qui ne leur laisse pas d’autre choix. » La désillusion est totale ; le débat avec le régime impossible. Aussi la violence et les « émeutes » sont-elles devenues le seul recours des jeunes Marocains depuis 6 ans pour se faire entendre des autorités et pour exprimer leurs doléances. Les routes sont souvent bloquées par la population pour dénoncer des coupures d’eau ou de gaz ou les retards dans la livraison des nouveaux logements et l'inscription d'enfants aux écoles... A chaque fois les autorités locales accourent et accèdent sans conditions aux demandes des manifestants. Pour Hakim, cela prouve que « la "Révolution de Gandhi" est impossible de nos jours. Le système en place se protège et ne s’exprime que par la force. Nous devons employer la force à notre tour pour l’amener à céder sur certaines choses. » Participe-t-il à ces « émeutes » ? Compte-t-il prendre part à une révolution nationale si celle-ci était réprimée dans le sang ? « Pour peu qu’il y ait un mouvement général qui porte un projet crédible et un idéal, je serai prêt à tout sacrifier. Mais pour m’engager derrière un des partis déjà reconnus, c’est niet ! » L’Etat marocain aborde les jeunes Marocains comme des enfants et des pigeons. Pour mettre un terme à la colère des étudiants qui dénonçaient le décret royal du 24 novembre 2010 qui établissait une nouvelle correspondance entre les diplômes du nouveau système et le système classique, le ministre marocain de l'enseignement, a annoncé la création d’une alternative qui consiste en un « diplôme du cultivé » (sic) ! Outre les difficultés produites par les responsables politiques, les jeunes souffrent aussi de stigmatisation au sein de la société. Aux diplômés qui recherchent un emploi, les entreprises proposent des stages. Leur âge n’inspire pas confiance et la piteuse formation qu’ils reçoivent dans les universités n’arrangent pas leur cas. Entre chômage et emplois précaires souvent non déclarés et menaces physiques permanentes, surtout au travail au noir, les jeunes Marocains ont l'impression de survivre clandestinement et végéter plutôt que de vivre et ne pensent plus qu'à fuir le pays. Même s'ils savent que ce qui les attend de l'autre côté de la Méditerranée n'est pas forcément enviable. En effet, et contrairement aux clichés véhiculés par certains médias et par les politiques, l’idée que se font les jeunes Marocains de l’Europe, particulièrement de la Belgique, n'est pas celle d'un « Eldorado ». Pour eux, l’Occident est très loin de la démocratie qu’il s’attribue dans les discours. Un pays toujours en chantier et dont la jeunesse marocaine ne craint pas l'arrivée au pouvoir des salafistes. Citer Link to post Share on other sites
soldat dz 10 Posted October 7, 2011 Author Partager Posted October 7, 2011 Emigrer pour vivre libre La montée de l’extrême droite, l’islamophobie galopante et la xénophobie régnante en Europe choquent énormément Sofiene, « étudiant, stagiaire dans le bâtiment et ferrailleur ». En cas de révolte populaire au Maroc, il ne craint nullement l'arrivée au pouvoir des salafistes et remarque : « Que ce soit ici ou en Europe, on réduit l’islam aux mots "hallal" ou "haram" et à la question du voile. Au Maroc comme en Belgique, on marginalise les musulmans qui affichent leur appartenance religieuse. Un homme barbu ou une femme voilée a autant de mal à trouver un travail chez nous que chez vous. » Cette prise de conscience, pour ne pas dire démythification, de la vie politique française sert à relativiser les difficultés de la jeunesse marocaine qui sait désormais qu’un capitalisme sauvage a gagné l’Europe. Si on y travaille plus, on y passe sa vie à régler des factures. Cette nouvelle perception des choses donne à Hakim une raison pour relativiser les difficultés de son pays : « Le système éducatif marocain reproduit le discours officiel. Mais cela est normal. C’est la fonction même de l’école. Vous ne me ferez pas croire qu’en France c’est différent. » Sofiene est certain que les jeunes en Belgique ne sont pas mieux traités qu’au Maroc : « Les émigrés nous racontent tout quand ils rentrent. » En revanche, il comprend et explique la soif de sa génération d’émigrer : « Ici, nous n’avons rien pour nous changer les idées. Je voudrais bien aller au cinéma, au bowling, au théâtre, assister à des concerts ou fréquenter des bibliothèques ou encore faire promener mes petites soeurs dans des espaces ludiques . Nous n’avons rien de tout ça. C’est cette liberté que nous cherchons en Europe. » De nombreux jeunes, qui n’ont pour loisir que les jeux de cartes dans les cafés, ont aussi évoqué le métissage culturel. L'un d'entre eux explique que « rencontrer d'autres peuples vous permet de marcher sur terre, de ne pas croire que vous avez tout le temps raison. » Par leurs frustrations et par leurs rêves, les jeunes de moins de 30 ans au Maroc sont certes « les enfants de l'état de siège et de la tyrannie d'Hassan 2 » et de ses contradictions qu'ils reproduisent. Ils se situent entre la nécessité d'un changement du régime ou des mentalités populaires et la méfiance à l'égard des partis politiques qui se présentent comme une alternative au pouvoir. C'est une classe d'âge consciente de l'enjeu que sa force représente et de l'héritage démocratique qu'elle est appelée à défendre même si elle est sacrifiée par ses aînées qui ne lui font pas confiance et qui refusent de voir en elle une relève. C'est aussi une génération sans leaders, sans symboles, qui essaie d'exister pour elle-même faute de pouvoir vivre avec les autres. Citer Link to post Share on other sites
Guest fellay Posted October 8, 2011 Partager Posted October 8, 2011 Démasqué :D Article de tv5 monde parlant à l'origine de l’Algérie TV5MONDE : Les jeunes Algériens rêvent de liberté Les jeunes Algériens rêvent de liberté La jeunesse est majoritaire au sein de la société algérienne et attend un changement qui ne vient pas. Entre lassitude et espoir, l'étonnant réalisme d'une génération dépolitisée qui n'aspire pas à rejoindre un pseudo eldorado européen auquel elle ne croit plus. « 70% des Algériens ont moins de 30 ans » Un jeune Algérien s’assoit à côté de moi dans un fourgon de transport public de Tizi-Ouzou. Il jette un œil sur mon journal et lit à haute voix : « Bouteflika déçoit ». Il se lance alors dans une diatribe contre le pouvoir algérien : « Cela fait près de 50 ans qu’ils se moquent du peuple. Que peut-on attendre d’un pays qui réprime violemment ses étudiants parce qu’ils demandent le respect de leurs droits les plus élémentaires ? » Manifestement, le discours d’Abdelaziz Bouteflika du 15 avril où il a promis une réforme de la Constitution a eu l’effet contraire à celui escompté. La rue algérienne est en colère contre ce qui est considéré comme une « insulte au peuple ». L’opacité des promesses présidentielles et surtout leur caractère superflu ont renforcé le sentiment général de la non-volonté des décideurs algériens de changer le régime. La population ironise aussi sur l'état de santé du chef de l'Etat qui peinait à déplacer les feuilles de son discours. Hommes et femmes partagent le même désarroi: « Dans un Etat démocratique, le Conseil Constitutionnel l'aurait destitué ». Pendant ce temps, les manifestations se succèdent à Alger et les grèves corporatistes touchent l’ensemble du territoire national. Mais malgré cela, l’Algérie n’a rien d’un pays en ébullition comme l’ont annoncé les médias nationaux et étrangers. Au contraire, la population est préoccupée par les contraintes du quotidien et par sa sécurité menacée, non plus par le terrorisme islamiste, mais par le grand banditisme et par des jeunes sans entrées d’argent. La pauvreté croissante est en train de dévorer la société civile et le pouvoir ne fait rien pour changer la situation. Parfois, il l’encourage même en offrant au vu et au su de tous une impunité parfaite aux criminels et aux trafiquants. La corruption n’épargne aucune catégorie professionnelle. Le constat qui revient dans toutes les bouches est édifiant : « Pour les voleurs, l’Algérie est l’endroit idéal pour faire fortune. Mais les personnes honnêtes et créatives n’ont aucune chance de réussir. » Citer Link to post Share on other sites
Guest snoop dogg Posted October 8, 2011 Partager Posted October 8, 2011 soldat dz, tu ferais mieux de regler tes problèmes perso avec ces marocains ou ces marocaines qui t'ont causé un tort dans ta vie... mais ta démarche justicière est débile...sache le Citer Link to post Share on other sites
Guest mackiavelik Posted October 8, 2011 Partager Posted October 8, 2011 Soldat DZ :lol: Citer Link to post Share on other sites
MariaEpic 10 Posted October 9, 2011 Partager Posted October 9, 2011 ça devient énervant sont jeu débile Citer Link to post Share on other sites
cherry blossom 10 Posted October 9, 2011 Partager Posted October 9, 2011 Avant il m'énerver, maintenant il me fait rire, il est mignon avec ces articles, laissez le !! :D Citer Link to post Share on other sites
Guest mimineVnoir Posted October 9, 2011 Partager Posted October 9, 2011 Il a pas compris que les mecs qui le poussent à haïr les marocains ou à s'unir avec eux c'est des mecs qui veulent te faire oublier l'essentiel en Algérie. Pov propagande à Rab3ine dorro. On en a rien à foutre de ce pays. Citer Link to post Share on other sites
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