dockers 10 Posted October 8, 2011 Partager Posted October 8, 2011 Salam A mediter Société : QUARTIER DE L’HIPPODROME À ORAN Expulsée de son appartement, une femme s’immole par le feu avec son enfant de 3 ans Le feu a été son ultime recours pour dissuader l’huissier et les policiers venus l’expulser de son logement. Elle s’est aspergée d’essence et a menacé de s’immoler par le feu, si on l’expulsait de son logement. Constatant que ses menaces ne servaient à rien, elle a allumé le briquet et prend feu avec son enfant, un garçon âgé de 3 ans. La terrible scène a eu lieu ce jeudi aux environs de 11 heures au quartier de l’Hippodrome (Saint- Eugène, Oran). Il s’agit de G. Mama, âgée de 31 ans, divorcée et mère de deux enfants, âgés de 3 et 6 ans. Au moment des faits, l’aîné se trouvait à l’école. A 1 heure du matin, on saura que G. Mama est décédée, laissant derrière elle deux orphelins. Selon les informations que nous avons recueillies à la mort de ses parents, cette mère de famille avait hérité d’une somme d’argent qu’elle avait investie en achetant par désistement un appartement au quartier de l’Hippodrome, au prix de 210 millions de centimes. Selon les témoignages des voisins, cet appartement, G. Mama l’avait acheté auprès d’une ancienne locataire, qui l’avait également acheté par désistement, à l’insu du principal propriétaire. Une fois au courant, ce dernier a entamé une action en justice et obtenu gain de cause. G. Mama devait être expulsée depuis le mois de juillet 2011 et perdre ainsi son argent et se retrouver à la rue. Après avoir laissé passer le mois de Ramadan, l’expulsion était imminente. Constatant qu’elle ne pouvait plus rien faire et que son avenir était des plus incertains et des plus désespérés, elle s’est immolée par le feu. Selon des témoins, ce sont ses voisins qui sont intervenus en premier, en lui arrachant ses habits, alors qu'elle était comme une torche, tout en l'aspergeant d'eau. Au niveau de l’hôpital, au service des grands brûlés, l’on saura que la mère est brûlée au 3e degré à 80%, l’enfant est également brûlé au 3e degré aux membres inférieurs et supérieurs. On nous signale un troisième brûlé, le policier qui accompagnait l’huissier de justice, qui serait touché aux bras. On ignore dans quelles circonstances ses blessures sont survenues, mais, semble-t-il, elles ont eu lieu alors qu’il tentait de la dissuader. L’appartement sujet du litige est, nous dit-on, complètement ravagé par les flammes. Au niveau du quartier de l’Hippodrome, les habitants étaient horrifiés par ce drame, et les voisins de G. Mama étaient à son chevet jusqu’à ce qu’on leur annonça sa mort à 1 heure du matin. Depuis, ils ne quittent pas l’enfant hospitalisé qui souffre de graves blessures. En l’espace de quelques jours seulement, le désespoir a poussé deux personnes, le jeune lycéen de l’établissement Souiyah-El Houari (Oran) et cette jeune mère de famille à recourir à l’immolation, un geste terrible qui inquiète de plus en plus. Amel Bentolba Citer Link to post Share on other sites
leparisien 10 Posted October 8, 2011 Partager Posted October 8, 2011 Rabi yerhemha Triste histoire. Mais essayons d'aborder ce sujet d'une maniere lucide ,car l'emotion n 'a jamais resolu des problemes. Comment et que doit on faire pour que ce drame ne se repete pas? Ds ce cas là les deux coupables sont bien: Cette pauvre femme Et l'etat. Cette femme a pu acheter son appartement ds les regles. Donc le proprietaire etait ds son droit de recuperer son bien Le deuxieme coupable:c'est bien l'etat: il faut des lois pour proteger les gens qui sont ds des situations precaires: Une femme seule avec des enfants,normalement,elle doit toucher la pension alimentaires des enfants et une loi concernant l habitat et les femmes abondonnés seules Citer Link to post Share on other sites
Wahrani 1 465 Posted October 8, 2011 Partager Posted October 8, 2011 Rabi yerhemha Triste histoire. Mais essayons d'aborder ce sujet d'une maniere lucide ,car l'emotion n 'a jamais resolu des solutions. Comment et que doit on faire pour que ce drame ne se repete pas? Ds ce cas là les deux coupables sont bien: Cette pauvre femme Et l'etat. Cette femme a pu acheter son appartement ds les regles. Donc le proprietaire etait ds son droit de recuperer son bien Le deuxieme coupable:c'est bien l'etat: il faut des lois pour proteger les gens qui sont ds des situations precaires: Une femme seule avec des enfants,normalement,elle doit toucher la pension alimentaires des enfants et une loi concernant l habitat et les femmes abondonnés seules Le courage de cette journaliste aurait du la pousser aussi à citer des noms de responsables qui ont failli dans leur missions et fuit leurs responsabilités . Les algériens veulent des "noms" , à chaque fois qu'il y a une mauvaise gestion qui cause une mort d'homme . Ces salopards ne bougeront que s'ils voient leurs photos et leurs noms en première page . Citer Link to post Share on other sites
leparisien 10 Posted October 8, 2011 Partager Posted October 8, 2011 Le courage de cette journaliste aurait du la pousser aussi à citer des noms de responsables qui ont failli dans leur missions et fuit leurs responsabilités . Les algériens veulent des "noms" , à chaque fois qu'il y a une mauvaise gestion qui cause une mort d'homme . Ces salopards ne bougeront que s'ils voient leurs photos et leurs noms en première page . Un jour,ils paieront ts!!!!!!!!!!! On a vu la fin de Moubarek Citer Link to post Share on other sites
Oris 10 Posted October 8, 2011 Partager Posted October 8, 2011 " Je considère ce drame comme un homicide involontaire ayant pour responsables le ministre de l'Intérieur" Citer Link to post Share on other sites
djam09 42 Posted October 8, 2011 Partager Posted October 8, 2011 allah yerhamha et triste histoire effectivement il faut savoir que l'achat par désistement est une opération assez risquée aussi et qui d'ailleurs n'existe plus dans la loi algérienne justement car il y'a eu un énorme trafic de gens qui vendent des désistements et donc des logements a plus de la moitié de leur prix et qui profitent de la détresse de personnes comme cette malheureuse femme . dans la plupart des cas et c la ou est le problème,les transactions se font hors administration ni notaire juste entre deux personnes et qq temoins Citer Link to post Share on other sites
Wahrani 1 465 Posted October 8, 2011 Partager Posted October 8, 2011 allah yerhamha et triste histoire effectivement il faut savoir que l'achat par désistement est une opération assez risquée aussi et qui d'ailleurs n'existe plus dans la loi algérienne justement car il y'a eu un énorme trafic de gens qui vendent des désistements et donc des logements a plus de la moitié de leur prix et qui profitent de la détresse de personnes comme cette malheureuse femme . dans la plupart des cas et c la ou est le problème,les transactions se font hors administration ni notaire juste entre deux personnes et qq temoins Il y a des algériens qui vivent au dessus de leurs moyens , grace au détournement du logement social . Des dizaines de milliers de logements sociaux locatifs sont loués ou ont été vendus illégalement par des citoyens parasites , qui n'etaient nullement dans le besoin . L'état algérien est complice de ces crimes à travers toutes Les administrations qui gèrent ce secteur : Ministère de l'interieur , Ministère de la justice , OPGI , APC , Daira , Wilaya ...... Citer Link to post Share on other sites
Cosner 10 Posted October 8, 2011 Partager Posted October 8, 2011 salam envoyé par le parisien Un jour,ils paieront ts!!!!!!!!!!! non mon ami , on est plus au stade de dire un jour ils paieront , les jours passent et se ressemble , et ils n'ont toujours pas payé, c'est le peuple qui paient la facture et qui souffre, vous imaginez un instant si cette bonne femme etait notre soeur, ou notre fille , ou notre ex femme, vous imaginez la souffrance de ce petit enfant qui n'a rien demandé et qui a cramé sous les flammes et qui est entrain de souffrir à l'hopital , vous imaginez la douleur de son frere qui etais à l'ecole et quel poid il va porte toute sa vie de culpabilité et se dire pourquoi je n'etais pas à a maison pour sauver ma mere ou mourrir avec ma mere, il n'y a pas de mot lah illaha illa allah, ya rabi el karim que mon peuple souffre il n'y a pas de gouvernance chez nous , il n'y a pas de justice , il n'y a pas de structure sociale , il n'y a pas d'accompagnement, ou on va ? et jusqu'a quand ? notre calvaire va encore durer ? et jusqu'a quand allons encore acquiècsé cette injustice te cette souffrance quand j'ai pris connaissance de ce drame , j'ai pensé a chadli quan dil etait au pouvoir et qu'il distribuait les logements construit par la wilaya d'oran aux famille de son patelin , et les terrains a salah drid, max , merazi et leur clic, et lui se faisait construire un palais à saint hubert et il faisait dire que c'etait a son beau pere , alors que c'etait un palais de 2000 metre carré qu'il se preparait pour sa retraite d'ailleur il y habite , et les oranais et les oranaises etaient sous des abri de fortune des cabanes en zinc, j'espere que lui et sa famille connaitrons le meme sort que cette malheureuse allah yerhamha par contre demain quand ce jeune garçon qui a été epargné deviendra un homme et n'aura ni foi ni loi et qu'il commettra des crimes crapuleux sur ses compatriotes , qu'on ne vienne pas me chanter la berceuse des miserables de victor hugo, je suis tombé c'est la faute a voltaire , et je me suis cassé c'est la faute a rousseau, pour reduire les choses , il faut etre en capacité d'analyser les situations en profondeurs , afin de pouvoir emettre des critiques j'ai lu dans ce post une analyse tres censé et plein de sens, il faudrait cité nominativement les personnes responsables dans de tel drame, chaque personne en charge d'un dossier doit etre cité par son nom et sa fonction cela permettra a des associations et des citoyens independants de pouvoir entamer des actions et des procedures en civils cela responsabilisera chaque responsable a porter sa casquette et le poid et les consequences de son oncapacité, à la justice de poursuivre ses responsables et aux journalistes de faire un travail d'investigation et d'information comme l'ethique l'exige Citer Link to post Share on other sites
djam09 42 Posted October 8, 2011 Partager Posted October 8, 2011 Il y a des algériens qui vivent au dessus de leurs moyens , grace au détournement du logement social . Des dizaines de milliers de logements sociaux locatifs sont loués ou ont été vendus illégalement par des citoyens parasites , qui n'etaient nullement dans le besoin . L'état algérien est complice de ces crimes à travers toutes Les administrations qui gèrent ce secteur : Ministère de l'interieur , Ministère de la justice , OPGI , APC , Daira , Wilaya ...... le laisser aller de l’état dans ce domaine de l'habitat a ouvert la voix a toutes sortes de trafics aussi qui se fait au grand jour et bien sur les victimes sont ceux qui sont dans le besoin Citer Link to post Share on other sites
dockers 10 Posted October 8, 2011 Author Partager Posted October 8, 2011 A Cosner wellah ya akhi en lisant cet article tres tot le matin,j'etais effondré ,y'a t il pas une assistance juridique pour cette pauvre femme?Quand on voit les millions d'appartements construits et qui vont tjrs dans le meme circuit.C'est affreux ce drame mais les Algeriens vont vaquer a leurs affaires comme si de rien n'etait. qu'est ce qui nous arrive? Citer Link to post Share on other sites
Guest Nimos Posted October 8, 2011 Partager Posted October 8, 2011 Salam A mediter Société : QUARTIER DE L’HIPPODROME À ORAN Expulsée de son appartement, une femme s’immole par le feu avec son enfant de 3 ans Le feu a été son ultime recours pour dissuader l’huissier et les policiers venus l’expulser de son logement. Elle s’est aspergée d’essence et a menacé de s’immoler par le feu, si on l’expulsait de son logement. Constatant que ses menaces ne servaient à rien, elle a allumé le briquet et prend feu avec son enfant, un garçon âgé de 3 ans. La terrible scène a eu lieu ce jeudi aux environs de 11 heures au quartier de l’Hippodrome (Saint- Eugène, Oran). Il s’agit de G. Mama, âgée de 31 ans, divorcée et mère de deux enfants, âgés de 3 et 6 ans. Au moment des faits, l’aîné se trouvait à l’école. A 1 heure du matin, on saura que G. Mama est décédée, laissant derrière elle deux orphelins. Selon les informations que nous avons recueillies à la mort de ses parents, cette mère de famille avait hérité d’une somme d’argent qu’elle avait investie en achetant par désistement un appartement au quartier de l’Hippodrome, au prix de 210 millions de centimes. Selon les témoignages des voisins, cet appartement, G. Mama l’avait acheté auprès d’une ancienne locataire, qui l’avait également acheté par désistement, à l’insu du principal propriétaire. Une fois au courant, ce dernier a entamé une action en justice et obtenu gain de cause. G. Mama devait être expulsée depuis le mois de juillet 2011 et perdre ainsi son argent et se retrouver à la rue. Après avoir laissé passer le mois de Ramadan, l’expulsion était imminente. Constatant qu’elle ne pouvait plus rien faire et que son avenir était des plus incertains et des plus désespérés, elle s’est immolée par le feu. Selon des témoins, ce sont ses voisins qui sont intervenus en premier, en lui arrachant ses habits, alors qu'elle était comme une torche, tout en l'aspergeant d'eau. Au niveau de l’hôpital, au service des grands brûlés, l’on saura que la mère est brûlée au 3e degré à 80%, l’enfant est également brûlé au 3e degré aux membres inférieurs et supérieurs. On nous signale un troisième brûlé, le policier qui accompagnait l’huissier de justice, qui serait touché aux bras. On ignore dans quelles circonstances ses blessures sont survenues, mais, semble-t-il, elles ont eu lieu alors qu’il tentait de la dissuader. L’appartement sujet du litige est, nous dit-on, complètement ravagé par les flammes. Au niveau du quartier de l’Hippodrome, les habitants étaient horrifiés par ce drame, et les voisins de G. Mama étaient à son chevet jusqu’à ce qu’on leur annonça sa mort à 1 heure du matin. Depuis, ils ne quittent pas l’enfant hospitalisé qui souffre de graves blessures. En l’espace de quelques jours seulement, le désespoir a poussé deux personnes, le jeune lycéen de l’établissement Souiyah-El Houari (Oran) et cette jeune mère de famille à recourir à l’immolation, un geste terrible qui inquiète de plus en plus. Amel Bentolba Un double désespoir, celui d´etre certaine qu´elle n´aurait jamais eu gain de cause...juridique Un second celui d´etre certaine qu´elle ne peut meme pas manifester ou exprimer son ire.... La seule issue quand on a essayé toutes les options qui semblent logiques? Tenter l´illogique.....c´est le propre de l´humain Tous les systemes créés pour pallier á ce genre de déraillement de la société qui a l´air de devenir un standard comme ce fu il y a quelqu´un années choquant les Herragas qui partaient á bord d´un zodiaque sans GPS ni connaissance de la mer....ce matin cela est devenu un standard.... Combien de temps pour que l´immolation devienne standard dans la société? Toute la tragédie est dans l´incapacité de fournir du reve et de l´espoir et quand on en arrive lá, aucun mensonge ne peut servir. Citer Link to post Share on other sites
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