Jump to content

la france a envahi la lybie


Recommended Posts

alors que habitants se font massacrer, la ville detruite

 

Il y a quelque chose de profondément gênant à voir des délégations commerciales étrangères, comme celle tout récemment envoyée par la France, se précipiter en Libye en quête de contrats, alors que se prolonge le calvaire de Syrte, sur lequel les capitales occidentales gardent le silence. L'OTAN, qui n'intervient en Libye que par voie aérienne, est impuissante à s'interposer pour prévenir des exactions à Syrte.

 

 

 

Il reste cependant des familles entières, des femmes et des enfants, prisonniers d'une situation de guerre urbaine qui a ceci de paradoxal : l'intervention de l'OTAN en Libye, menée au nom de la "protection des civils" et voulue par l'ONU, cautionne de fait, à Syrte, un siège et une offensive des forces rebelles qui mettent des civils en grand danger. Le Comité international de la Croix-Rouge a tiré la sonnette d'alarme en qualifiant la situation de ces civils de "désespérée".

 

On n'entend guère les dirigeants des pays occidentaux s'émouvoir publiquement du sort fait au habitants de cette ville meurtrie, transformée en paysage dévasté sous les tirs d'artillerie et d'obus de mortier et par les combats de rue acharnés.

 

Certes, des précautions ont été prises, comme le soulignent des officiels de l'OTAN. Des messages urgents ont été envoyés aux combattants du CNT pour qu'ils épargnent aux habitants de désastreux "dégâts collatéraux". Le CNT affirme ne pas vouloir tirer de façon indiscriminée sur une population qui s'opposerait à son pouvoir. C'est la grande différence avec le siège de Misrata, ville attaquée pendant des mois par les forces de Kadhafi. Mais la direction politique peut-elle garantir que, sur le terrain, les combattants seront animés des mêmes scrupules ?

 

 

Les "kadhafistes" ont pris les habitants de la ville en otage. Mais les Occidentaux seront, comme le CNT, qu'ils ont parrainé, comptables du bilan humain de cette bataille. Le visage de la victoire finale, en Libye, se joue à Syrte.

Edito du Monde

Link to post
Share on other sites

habitants meurent faim

 

Les autorités religieuses de Syrte (Libye) ont promulgué une fatwa autorisant les habitants survivants à manger les chiens et les chats.

 

Il y a près d’un mois 3 000 soldats et 80 000 civils ont été pris au piège : la ville est assiégée par les forces du Conseil national de transition encadrées par des officiers de la Coalition internationale et bombardée par l’OTAN.

 

Syrte n’est plus approvisionnée en nourriture. L’électricité et l’eau sont coupés. Les hôpitaux ne fonctionnent plus. La ville n’est plus que ruines.

 

Seuls 10 000 à 20 000 personnes auraient réussi à fuir la mort lors des interruptions des bombardements.

 

L’OTAN affirme intervenir en Libye pour protéger la population civile et vouloir continuer son action jusqu’à la reddition ou la mort de Mouammar Kadhafi. Pourtant, le siège et le bombardement par l’OTAN constituent des crimes de guerres au regard des normes internationales compte tenu du fait que la population civile en est la principale victime.

 

Ce drame est ignoré par les médias et les responsables politiques de la zone OTAN —y compris par les leaders français en campagne électorale présidentielle—. Un silence qui fait d’eux des complices.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...