Un changement de coach en Zambie en septembre dernier à cause des elections presidentielles.

[ghiles zitouni 10]

Mais où va l'Afrique?Quel est le rapport avec cette affaire footbalistique et la politique.Ainsi l'Afrique ne se développera jamais.

 

Hervé Renard:«S’il n’y avait pas la CAN, j’aurais refusé»

 

C’est dans son bureau au stade Omar Hamadi de Bologhine qu’Hervé Renard nous a reçus hier pour nous accorder une interview avant son départ pour la Zambie.

 

En effet, c’est après-demain mercredi que le désormais ex-entraîneur de l’USMA quittera Alger. Dans cette première partie, Renard nous explique les raisons qui l’ont poussé à accepter de driver la sélection zambienne. Il nous parle aussi du groupe de joueurs qu’il a construit, des frères Haddad et notamment du président Ali sur qui il ne tarit pas d’éloges. Enfin il précise que les dirigeants rouge et noir lui ont demandé son avis quant au recrutement de son successeur. Tout en refusant de nous donner le nom, l’entraîneur français évoque son profil.

 

 

- Vous êtes officiellement le nouveau sélectionneur de la Zambie, vous laissez l’USMA après seulement 6 matchs de championnat, un premier commentaire ?

- C’est fait avec un grand pincement au cœur d’autant plus que tout se passe bien ici à l’USMA, puisque cette saison il n’y pas un nuage dans le ciel de ce club et que j’ai eu la chance d’avoir la confiance totale de mon président. Maintenant, il faut bien expliquer les choses…

- Oui, allez-y…

- Mon départ n’a rien à voir avec le fait que je ne sois pas bien ici, bien au contraire, je me sens super bien au sein de cette équipe usmiste, mais dans la vie, à un moment donné, il y a des choix à faire et je l’ai fait. S’il n’y avait pas cette Coupe d’Afrique des nations dans deux mois, je peux vous assurer que je ne serais jamais parti. Le challenge de la CAN m’a fait penser à ce que j’ai vécu avec le Ghana en 2008, avec la Zambie en 2010 en perdant aux penalties face au Nigeria en étant nettement meilleurs que notre adversaire lors de cette rencontre. Ce sont des grandes compétitions et c’est quelque chose de magnifique, et quand on est entraîneur, c’est cette adrénaline qui, souvent, nous pousse à accepter de pareils challenges.

- Mais vous aviez un autre challenge à l’USMA, à savoir gagner le titre et postuler pour le titre de la Champions League africaine l’année prochaine ?

- Tout à fait, ce sont de jolis challenges, mais ce sont des objectifs qui ont été fixés par le président Ali Haddad et je dirais qu’aucun homme n’est indispensable. Vous pouvez me croire, connaissant l’homme, M. Haddad va se donner les moyens d’atteindre ces objectifs. Certes, aujourd’hui, c’est un départ, mais un départ qui se fait dans de très bons termes, à partir du moment que j’ai été clair avec les gens dès mon arrivée et, donc, je n’ai trahi personne, vu que j’ai toujours été franc.

- Justement, en signant votre contrat, vous avez tenu à mettre cette clause qui vous permet de partir dans le cas où une sélection vous ferait appel, au fond, vous saviez donc que vous n’alliez pas au terme de votre contrat ?

- En toute honnêteté, je n’ai rien prémédité du tout. Ce qui s’est passé, là c’est un miracle. Etre repris par une sélection deux mois et demi avant une compétition comme la CAN, ça n’arrive pratiquement jamais, il y a un pour cent de chance que ça puisse arriver. Il y a eu des élections présidentielles à la fin du mois de septembre, et c’est ce qui a fait qu’il y a eu des changements. Ce n’est quand même pas moi qui ai orchestré tout ça…

 

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