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Ennahda obtient 15 des 39 sièges dans ces cinq circonscriptions


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Elections en Tunisie : l'avance d'Ennahda se confirme

 

 

 

 

 

1685398_photo-1319562693325-3-0_640x280.jpg Les premiers résultats partiels de l'élection du 23 octobre en Tunisie confirmaient mardi l'avance du mouvement islamiste Ennahda, qui devrait se retrouver en position de force dans la future assemblée constituante, neuf mois après la chute de Ben Ali. | Lionel Bonaventure

 

 

 

 

 

Les premiers résultats partiels de l'élection du 23 octobre en Tunisie confirment l'avance du mouvement Ennahda, qui devrait se retrouver en position de force dans la future assemblée constituante. Le parti islamiste est arrivé en tête dans cinq circonscriptions, dont la métropole économique de Sfax (centre-est), sur un total de 27, selon les premiers résultats partiels annoncés mardi par la commission électorale Isie.

 

 

 

 

Ennahda obtient 15 des 39 sièges dans ces cinq circonscriptions. Avec les neuf sièges obtenus à l'étranger, le mouvement peut déjà compter sur 24 élus dans la future assemblée de 217 membres. Dans les cinq circonscriptions où le dépouillement a été achevé, Ennahda est suivi par le Congrès pour la République (CPR, gauche nationaliste) avec 6 sièges. La surprise vient de la liste "Pétition pour la justice et le développement", qui obtient 5 sièges. Absente de la campagne officielle, elle est dirigée par Hechmi Haamdi, un riche Tunisien basé à Londres, qui a fait campagne depuis la Grande-Bretagne par le biais de sa télévision Al Mostakilla, regardée en Tunisie. Le parti de gauche Ettakatol obtient 4 sièges, le Parti démocrate progressiste (PDP, centre) 2 sièges, tout comme l'Initiative, parti dirigé par Kamel Morjane, un ex-ministre de Ben Ali.

 

Nouvelle constitution, nouvel exécutif

 

Plus de 7 millions de Tunisiens étaient appelés dimanche à élire une assemblée constituante, un scrutin historique neuf mois après la chute de Ben Ali, réfugié depuis en Arabie Saoudite. Les observateurs de l'UE ont salué une élection organisées dans la «transparence», relevant juste des «irrégularités mineures» au cours du scrutin. «Les élections sont issues de la volonté ferme du peuple tunisien d'être gouverné par des autorités élues démocratiquement et respectueuses de l'état de droit», a constaté la mission européenne.

 

La Constituante sera chargée de rédiger une nouvelle constitution et de désigner un nouvel exécutif jusqu'aux prochaines élections générales, prévues dans un délai d'un an. «Raz de marée pour Ennahda», titrait mardi le quotidien arabophone Chourouk, tandis que le Maghreb indépendant (arabophone) interrogeait : «Ennahda sur les marches du pouvoir ?» L'article est illustré par une photo récente du leader Rached Ghannouchi passant devant un garde présidentiel au garde-à-vous.

 

Négociations avec le CPR et Ettakatol

En attendant, Ennahda, qui joue l'apaisement devant les craintes de la société civile tunisienne, se montre ouvert à un gouvernement d'union nationale avec les formations de gauche. Le chef du parti Ettakatol a confirmé mardi soir le début des tractations. «Les discussions ont commencé avec tous les partenaires politiques, y compris Ennahda, et se poursuivent en attendant l'annonce des résultats définitifs», a précisé Mustapha Ben Jaafar, qui s'est dit «prêt à assumer les plus hautes responsabilités si un consensus se dégage».

 

Ennahda devra négocier également avec le Congrès pour la République (CPR, gauche nationaliste) de Moncef Marzouki, lui aussi ancien opposant à Ben Ali, dont la formation dispute à Ettakatol la 2e place du scrutin, avec environ 15% des suffrages. Le CPR et les islamistes avaient déjà noué des contacts avant le vote. Moncef Marzouki, militant des droits de l'Homme exilé pendant des années à Paris, était tombé dans les bras de Rached Ghannouchi fin janvier, le jour du retour du leader islamiste en Tunisie après 20 ans d'exil à Londres.

 

Accusé par ses vieux alliés de gauche de «pactiser avec le diable», Marzouki a défendu la nécessité d'une large union nationale pour former une équipe solide ayant «les moyens de gouverner». Mais il a, formellement, démenti d'avoir pactisé avec les islamistes avant le scrutin.

 

Croissance nulle, activité touristique en berne

Même si Ennahda, laminé sous Ben Ali, s'impose comme la nouvelle force dominante, les analystes soulignent qu'«il ne pourra pas gouverner seul» et devra composer pour ne pas s'aliéner une société sécularisée attachée à ses acquis et rassurer les investisseurs étrangers. Ce qu'il s'est empressé de faire, dès lundi, en se réclamant dumodèle du parti islamo-conservateur au pouvoir en Turquie AKP.

Le prochain gouvernement sera confronté à une situation économique très tendue, dans un pays où la croissance habituellement autour de 5-6% est nulle ou négative depuis janvier, et où le désastre de la dernière saison touristique a détruit des emplois et gonflé un taux de chômage estimé aujourd'hui à 19%.

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Guest jagellon

Ah tiens le Docteur El Hachémi s'est présenté. Je ne le savais même pas. C'est rassurant et symbolique de voir ce fils de Sidi Bouzid obtenir de si bons scores. S'il se présente aux présidentielles je me trafique une carte de vote tunisienne afin de voter pour lui :04:

Pour ce qui est d’être riche le journaliste devrait revoir l'info avec ses sources.

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la société tunisienne ... une société sécularisée ... attachée à ses acquis !!!

qu'est-ce qu'il faut pas lire ... on dirait el-watan !!

à croire que le journaliste devait avoir une sacrée trouille à l'heure où il écrivait ... :D

 

Ennahda est arrivé en tête en..................France.

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Guest jagellon
la société tunisienne ... une société sécularisée ... attachée à ses acquis !!!

qu'est-ce qu'il faut pas lire ... on dirait el-watan !!

à croire que le journaliste devait avoir une sacrée trouille à l'heure où il écrivait ... :D

 

Pour la bonne foi il faudra repasser. Inahoum la youhibounana :D

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Guest jagellon
soudainement ... ma francophonie me fait peur ... :( et si j'étais aussi francophile !!!:D

Pour la francophonie tu pourras toujours te référer au "butin de guerre" de Yacine

Pour la francophilie je ne vois pas ou serais le mal. On peut parfaitement aimer certaines valeurs de ce pays sans s’empêcher pourtant de constater que ceux qui s'en revendiquent le plus fort sont ceux qui les respectent le moins.

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Guest framboise
Heuuu ouais enfin aidé par le bourrage des urnes et le rédécoupage électoral :confused:

 

les braves gens cherchent un échappatoire dans la religion, mais ils ne savent pas qu'ils vont a leur perte, et la racaille qui prône l'islam profite de ça.

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Jusqu'à maintenant le hidjab est interdit dans les administrations et écoles publiques, le prosélytisme et la polygamie sont également proscrits faut se renseigner avant de parler dans le vide. On verra ce que ça va donner maintenant

 

...heu...le hijab n'est plus interdit depuis longtemps(bien avant la rèvolution) aussi bien dans les administrations que dans les ecoles ,un peu près ,depuis les deux dernieres annees ou ben ali etait prèsident. les premières femmes ont eu des problèmes avec leurs supèrieurs hiérarchique ,d'autres ont ete obligèes de signer dans les postes de police un document manuscrit 'iltizèm' (confirmant qu'elle n'appartenait à aucune mouvance) ,puis petit à petit ,à mesure que le nombre augmentait ,il n'y avait plus d'interdiction ...et apres le dèpart de ben-ali ,le nombre a explosè...

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...heu...le hijab n'est plus interdit depuis longtemps(bien avant la rèvolution) aussi bien dans les administrations que dans les ecoles ,un peu près ,depuis les deux dernieres annees ou ben ali etait prèsident. les premières femmes ont eu des problèmes avec leurs supèrieurs hiérarchique ,d'autres ont ete obligèes de signer dans les postes de police un document manuscrit 'iltizèm' (confirmant qu'elle n'appartenait à aucune mouvance) ,puis petit à petit ,à mesure que le nombre augmentait ,il n'y avait plus d'interdiction ...et apres le dèpart de ben-ali ,le nombre a explosè...

 

 

Depuis 9 mois depuis la chute de Zit zitoun sur 56 ans d'interdiction ça fait bien peu

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Guest jagellon
...heu...le hijab n'est plus interdit depuis longtemps(bien avant la rèvolution) aussi bien dans les administrations que dans les ecoles ,un peu près ,depuis les deux dernieres annees ou ben ali etait prèsident. les premières femmes ont eu des problèmes avec leurs supèrieurs hiérarchique ,d'autres ont ete obligèes de signer dans les postes de police un document manuscrit 'iltizèm' (confirmant qu'elle n'appartenait à aucune mouvance) ,puis petit à petit ,à mesure que le nombre augmentait ,il n'y avait plus d'interdiction ...et apres le dèpart de ben-ali ,le nombre a explosè...

 

Jusqu'aux derniers mois de Benali l'iltizem était un justificatif de harcèlement en Tunisie. A Gafsa à Tataouine ou à Kasserine les sbires de Benali n'étaient pas regardants mais dès qu'on s'approchait de la cote touristique ça tabassait sec.

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Jusqu'aux derniers mois de Benali l'iltizem était un justificatif de harcèlement en Tunisie. A Gafsa à Tataouine ou à Kasserine les sbires de Benali n'étaient pas regardants mais dès qu'on s'approchait de la cote touristique ça tabassait sec.

 

les policiers allaient dans les ecoles et lycees pour menacer les enseignantes et donner des convocations pour se prèsenter au 'markèz'...même sans aucun dèlit....pour ceux et celles qui avaient quelques signes (barbe ou hijab) ,la traque commençait ,les filatures,les licenciements ,au debut, et apres ,les humiliations de toutes sortes et pour un pretexte ,même minime : la prison

( un chèque signè pour un tel ,un livre religieux trouvè ,une communication telephonique)....la personne etait isolèe par rapport à sa famille ,son quartier les gens avaient peur même de lui adresser la parole ....

c'est pour cela que la victoire de la nahda a un goût de revanche..et que les rèsultats etaient prèvisibles...

...

 

le sud et le nord du pays ressemblaient à deux planètes complètement differentes.

le sud est rèstè plus authentique par rapport à l'arrogance du nord.

une catègorie de personne s'est mise à vraiment croire aux mensonges de

l'etat :meilleur en tout.

 

espèrons que leurs' annees de braises ' leur auront appris au moins à equilibrer leur règions ....

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