El-Guerroumi 10 Posted October 26, 2011 Partager Posted October 26, 2011 Que veulent les Arabes et les Musulmans pour destin ? Quelle est leur stratégie pour construire leur devenir ? Pour l’instant les Musulmans, les Arabes et leurs dignitaires se réjouissent avec les Puissants colonialistes de la mort du dernier homme du front de la fermeté (Jabhat as soumoud) lors de la nationalisation du pétrole et du canal de Suez : Boumediene, Nasser, Saddam, Assad et Kadhafi. Les assassins, les commanditaires et les incitateurs au meurtre vont restés des Caïn hantés par le martyr d’un homme qui a mis à nu leur monstruosité, leur lâcheté et leur vassalité. Nos respectables et honorables assemblées de Oulémas ne pourront plus le traiter de Chiite hérétique, de mécréant, de sorcier, de peureux, d’aposta, de tyran, de communiste et autres sobriquets pour cacher leur médiocrité. Il a rejoint Allah son Créateur que nous avons sollicité dans la prière du disparu (salat al Ghàib) de lui accorder Son Pardon, Sa Miséricorde et de l’accueillir avec les véridiques : {Il est parmi les croyants des hommes qui ont tenu loyalement leur engagement vis-à-vis de Dieu. Certains d’entre eux ont déjà accompli leur destin, d’autres attendent leur tour. Mais ils n’ont jamais rien changé à leur comportement** Pour les Arabes et les Musulmans ce n’est pas encore le déferlement de Gog et Magog mais bel et bien la continuité depuis au moins trois siècle du prophétique : « Malheur aux Arabes d’un mal qui s’approche » Les gens verront une époque où le cœur du croyant fondra comme le plomb fond dans le feu, et ce à force d'assister à des troubles et des événements dans sa Religion, sans pouvoir y rien changer » Oublions un instant ce mal dans sa forme de bataille navale, terrestre, aérienne, diplomatique, médiatique, psychologique et économique menée par 40 états contre un peuple de 6 millions d’âmes qui se voit subir une violence inouïe et impitoyable où les Musulmans et les Arabes ont joué le rôle de misérables pantins ou d’insouciants spectateurs. Essayons de comprendre, au-delà de l’émotion devant le courage des uns et la violence aveugle des autres, la logique implacable qui a poussé à assassiner un Chef d’État Arabe, Africain et Musulman comme celle qui a poussé la région de Benghazi et la confrérie maraboutique des Senoussi à livrer Omar Al Mokhtar au lynchage par les Italiens contre la « paix ». Je ne vais pas reprendre mes arguments sur l’imbécilité des Frères Musulmans et de leur guide spirituel qui ne voient pas l’intérêt stratégique de l’impérialisme de créer un acte de subversion dans la profondeur stratégique de l’Égypte tout en criminalisant l’Islam par l’ islamisation du discours de voyous assoiffés de sang, de pouvoir et de vengeance allant jusqu’à profaner les fondamentaux de l’Islam. Les Frères Musulmans et Qaradhawi à leur tête sont des médiocres. Ils ont perdu dans la Révolution Égyptienne un allié qui aurait pu leur apporter l’argent et le marché africain au lieu de cela ils ont permis l’ouverture d’un un front contre eux en Libye et dans le monde progressiste d'Afrique et d'Amérique latine. Ce sont des soufahas, des insensés, dont Moise a demandé la protection auprès d'Allah à cause de leur comportement sectaire, arrogants et fanatiques : {Certes, ceux qui ont adopté le veau seront réprouvés par une Colère de leur Seigneur, et une humiliation dans la vie terrestre. C’est ainsi que Nous Punissons les trompeurs […] Nous Ferais-Tu périr en raison de ce que les insensés d’entre nous ont fait ? Ce n’est qu’une épreuve de Ta Part, Tu Fourvoies par elle qui Tu Veux et Tu Guides qui Tu Veux. Tu Es notre Protecteur, Pardonne-nous et Fais-nous Miséricorde, car Tu Es le Meilleur des Pardonneurs** Al A’âraf 155 Le veau d’or est cette transposition du culte pharaonique que l’esclave libéré continue à revendiquer en cherchant un maitre, en faisant de soi-même un ego divinisé. Quand j’étais plus jeune je ne parvenais pas à comprendre les critiques de Malek Bennabi contre les Frères Musulmans et encore moins celles d’Al Albani plus virulentes. Le temps a montré la perspicacité de ces grandes figures du monde musulman et nous a permis de voir leur rôle en Algérie, en Irak, en Libye et leur compromission avec l’appareil de la hiérarchie militaire en Égypte bloquant la révolution. On peut jouer sur la fibre religieuse et sentimentale d’un jeune fasciné par la rhétorique verbeuse d’un Cheikh qui n’apporte pas de solution mais du rêve et de l’inertie. On ne peut pas rester silencieux quand on voit une Fatwa incitant au meurtre d’un musulman alors que ce même Cheikh a contesté la Fatwa de Khomeiny contre Salam Rushdie le blasphémateur et s’est tu devant Sadate et Moubarak vendant l’Égypte et le monde arabe aux sionistes. Stambouli l’assassin de Sadate a été désavoué alors que les conglomérats composites d’agents de la CIA, du MI6, du Mossad et de la DGSE sont sublimés et légitimés. Les dignitaires Africains, Arabes et Musulmans qui ont assisté lâches et impuissants devant ce qui les attend doivent, par pitié pour leur petitesse, conserver un minimum de pudeur, et se taire au lieu d’être plus ostentatoires que les assassins. Notre Prophète commande dans les moments difficiles à celui qui ne trouve pas de solution de s’imposer le retrait de la vie mondaine, le silence, le regret et les pleurs sur son sort faute de chercher à connaître la vérité et d’être incompétent pour la soutenir. Demain, tout proche, sans le Dejal ni l’apocalypse chacun de nous sera interpellé par sa conscience et son peuple sur cette morale qui permet de dénigrer le résistant et de pousser son environnement à douter de lui ou à se révolter contre lui alors qu’il a fait face, héroïquement, à la redoutable machine de guerre des impérialo sionistes dont l’ idéologie affichée est un racisme éradicateur dont a vu le nettoyage d’une famille après celui des ethnies noires libyennes avant d’opérer un nettoyage ethnique des familles des loyalistes et des résistants pour consacrer à jamais l’occupation coloniale des terres conquises par les massacres des autochtones. On peut comprendre les mobiles idéologiques, l’ethnocentrisme et la décadence morale des pays occidentaux qui poussent au meurtre et qui demandent aux victimes réduites au silence dans des conditions inhumaines, de reconnaître leur bourreau et d’accepter de ne pas se révolter ni de résister. On ne peut comprendre la conscience musulmane a moins d’admettre que l’esprit partisan, doctrinaire et narcissique à tuer en eux l’humanité qu’Allah a déposé en eux. Ce ne sont que des coquilles vides, des têtes enturbannées creuses, des rhétoriques de rentiers de la religion et non des militants pour l’Islam et ses idéaux de justice, de vérité, d’équité, de respect de la vie sacrée. On m’a rit au nez lorsque j’ai dit qu’après Kadhafi et le peuple libyen l’association internationale des Oulémas musulmans volera en morceau une fois qu’elle aura donné sa bénédiction à une agression contre la Syrie puis contre l’Iran. Comment peut-on travailler contre ses intérêts, sa religion, ses idées écrites dans les livres sans avoir la conscience d’être en train de désavouer non seulement ses idées mais une alliance avec Allah et un projet pour les Musulmans. Encore une fois ce n’est pas un Musulman qui va nous donner la réponse mais un scénariste qui connait la psychologie de l’être individuel et social comme Borges : «Les dictatures fomentent l’oppression, la servilité et la cruauté ; mais le plus abominable est qu’elles fomentent l’idiotie». La dictature il ne faut pas la voir seulement sur le plan politique mais économique, intellectuel et religieux. Chacun dans son domaine est soit un gourou à adorer soit Satan à maudire. La culture de la rente y compris de la rente religieuse produit des effets plus pervers que la dictature car on peut trouver chez certains dictateurs dans l’histoire humaine de la grandeur, une grande ambition. Dans la rente il y a la culture de la servilité qui gomme tout esprit de grandeur ou d’ambition. Citer Link to post Share on other sites
El-Guerroumi 10 Posted October 26, 2011 Author Partager Posted October 26, 2011 Dans le premier article sur la Libye, au mois de mars, j’ai décrit le scénario de guerre civile que BHL est venu, sur ordre, inoculer en Libye pour déstabiliser l’Afrique du Nord et la rive « musulmane » de la Méditerranée ne laissant qu’un seul projet dominant celui du grand Israël. Nous entrons dans un nouveau moment et un nouveau lieu de déflagration. Kadhafi a été assassiné doublement : trahi par les siens et frappé par une communauté de puissants qui bafoue ses propres règles internationales et son code de déontologie diplomatique. Nous ne pouvons lui redonner vie et avoir sa version. Si le testament qui circule sur Internet est le sien c’est encore une preuve de sa bravoure et une humiliation supplémentaire pour ses assassins et leurs commanditaires politiques, militaires et religieux. Je vais tenter de montrer ce que j’ai déjà montré lors de la Bataille Al Forqane du Hamas face à l’agression Hanouka de l’entité sioniste que les Américains ont baptisé opération plomb durci. Il s’agit ici comme là bas de faire taire toute voix refusant la soumission à l’ordre mondiale impérial. Au-delà de museler la voix des derniers Mohicans il s’agit d’intimider les élites et les peuples pour faire taire leurs revendications identitaires et effacer de leur mémoire collective la confiscation de leur territoire et toute idée de résistance pour reconquérir leur dignité et leurs droits. C’est la même question qui s’est posée pour l’Irak, l’Afghanistan, la Somalie, le Liban, la Palestine qui s’est posée pour la Libye et qui va se poser pour d’autres peuples : Peut-on rester silencieux devant l’injustice et l’oppression d’un peuple ? Peut-on se qualifier de musulman lorsque l’on se soumet au diktat du plus fort qui opprime le plus faible ? Non ! Le combat du Prophète (saws) est un combat contre l’oppression et une lutte sans merci pour avoir la liberté de témoigner de ce devoir de défendre l’opprimé et témoigner du droit de l’opprimé à se défendre. L’imam Ali un des meilleurs élus de l’école mohammadienne témoigne de l’exigence de vérité enseignée par Mohamed (saws) : «Ma colère (celle de Dieu) s'accroît contre celui qui est injuste envers quelqu'un qui n'a d'autre soutien que Moi» «Dieu a demandé à l'un de Ses prophètes dans le royaume d'un tyran de dire à celui-ci s'il le rencontrait : «Je ne vous ai pas employé pour répandre le sang et prélever des impôts, mais pour que je n'entende plus les cris des opprimés ; car je ne néglige pas leur plainte, même s'ils étaient des mécréants» Au lieu de se cacher derrière des mythes il vaut mieux s’éclairer des récits authentiques et instructifs comme le récit coranique sur Moïse. Moïse en demandant à son peuple de se détourner de Pharaon, de ses notables et des traîtres juifs (comme Coré) qui vivaient en collaboration avec la cour de Pharaon a indiqué que la principale voie de résistance avant le déclenchement des hostilités est de revenir à son identité, à ses valeurs et d’opérer une rupture totale avec les symboles de puissance, de fierté et d’apparat de Pharaon : {Et Allah Établit la vérité, par Ses Paroles, même contre le gré des malfaiteurs. Mais ne crurent en Moïse que quelques jeunes, de ses gens, quoiqu’en ayant peur de Pharaon - qu’il ne les fourvoie - et de leurs élites. Pharaon est sûrement despote sur le pays, et il est sûrement du nombre des dissipateurs. Et Moïse dit : « O mon peuple ! Si vous avez vraiment eu foi en Allah, fiez-vous donc à Lui, si vous êtes musulmans. » Alors ils dirent : « Nous nous fions à Allah. Notre Seigneur, ne Fais pas de nous un fourvoiement pour les gens injustes, et Sauve-nous, par Ta Miséricorde, des gens mécréants. » Et Nous Inspirâmes à Moise et à son frère: « Prenez, vous deux, pour vos gens, des demeures à l’avant en Égypte. Et faites de vos demeures une Qibla, accomplissez la prière, et annonce la Bonne Nouvelle aux croyants ». Et Moïse dit : « Notre Seigneur, Tu As Accordé à Pharaon et son élite aisance et biens dans la vie terrestre, notre Seigneur, afin qu’ils se fourvoient de Ta voie ! Notre Seigneur, Supprime leurs biens et Endurcis leurs cœurs, de sorte qu’ils ne deviennent pas croyants jusqu’à ce qu’ils voient le châtiment douloureux ». Il Dit : « Votre invocation, à vous deux, est exaucée. Suivez alors, tous deux, la rectitude et ne suivez surtout pas la voie de ceux qui ne savent point. » Younes 82 La Qibla visée par le verset est traduite par lieu de culte selon des références exégétiques. D’autres commentateurs du Coran y voient la direction dans le sens où Pharaon et son système ne doivent plus rester un modèle d’admiration, de fascination et de crainte. Il faut prendre sa demeure comme Qibla c'est-à-dire la définition d’un but, d’un objectif en l’occurrence celui de se réapproprier ses valeurs propres, son identité et de s’impliquer dans une démarche spirituelle, de l’extérieur vers l’intérieur, de la forme au fond, de l’apparence au sens, de l’effet à la cause, de la cause au créateur des causes pour se réapproprier son humanité, sa Fitra qui connaît naturellement le devoir de se libérer. Le cœur du processus qui conduit à la perte de Pharaon et la libération du peuple opprimé est la rupture avec l’aliénation. La désaliénation le processus de libération que doit entreprendre tout opprimé pour se libérer de l’oppresseur et de tout les mécanismes d’oppression s’il veut être libre. Moïse qui avait initialement engagé un dialogue pacifique et une négociation avec Pharaon prend une position radicale : la fermeture de toute négociation, le refus de tout dialogue, Par ce refus il met sa vie et sa liberté en péril et il expose son peuple à une oppression plus aigüe. Il suit en cela la démarche de Noé et de tous les Prophètes et Messagers de Dieu. Le dialogue de Moise n’est pas un dialogue pour perdre du temps ou donner une légitimité à l’oppresseur mais un dialogue qui prône la libération du peuple de la tyrannie sans concession et sans louvoiement. Moïse est musulman, sa théologie est celle de Mohamed : libérer l’opprimé et faire taire l’oppresseur. Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted October 26, 2011 Partager Posted October 26, 2011 Avec toi, on a toujours les deux au prix d'un ( un arabe+un musulman) deux en un obligatoire. j'imagine que tu t'inquiètes pour les Malaisien aussi,;) Citer Link to post Share on other sites
El-Guerroumi 10 Posted October 26, 2011 Author Partager Posted October 26, 2011 Tous les Prophètes, musulmans, ont la mission de conduire les opprimés vers la liberté, la dignité et la réalisation de leur triple vocation : Honorificat de créature créé par Dieu, soumission et adoration consacrée à Dieu, Vicariat pour faire le bien et lutter contre la corruption. En décidant de mettre son peuple en voyage vers la libération en deux étapes, libération du système de représentation du Taghut puis marche vers la liberté en affrontant l’armée du Taghut, Moïse a initié ce voyage libérateur par le refus du véto de Pharaon et la dérive démiurge de Pharaon. Comme tous les Prophètes Moïse à dénoncé et lutté contre cette dérive démiurge mystificatrice qui se retrouve d’ailleurs dans la psychologie de tout tyran, de tout despote, de tout mécréant disposant d’une parcelle de pouvoir ou d’autorité. La démarche de Moïse est celle de toute la lignée abrahamique : celle des Prophètes. Lutter contre le Taghut sous toutes ses formes c'est lutter contre l’oppression de l’esprit et l’aliénation culturelle et idéologique qui prive l’homme de sa liberté de choisir, de se mettre en quête de sens et de vérité. Moïse après avoir libéré son peuple de l’oppression de Pharaon s’est trouvé confronté au plus grand Jihad : libérer son peuple de l’idée de la servitude qui s’est enraciné dans la conscience après des siècles d’esclavagisme. L’homme n’est libre que s’il sait faire usage de sa liberté c'est-à-dire refuser d’opprimer les autres et refuser de se laisser opprimer ou aliéner par le faux et l’illusoire. Le verbe « dire je suis libre » est la proclamation de la liberté acquise. Le verbe « dire je veux être libre » est la proclamation de la liberté à acquérir, la revendication de la liberté, le projet de libération qui conduit à la liberté. L’action qui découle de ce verbe est la résistance contre l’oppression, le mensonge et l’aliénation. Il ne s’agit pas de proclamer ce verbe une fois ou occasionnellement mais l’inscrire au quotidien dans une aspiration de plus en plus haute, de plus en plus engagée et de plus en plus agissante qui transcende les difficultés du moment et du lieu, les craintes du changement et l’inertie des hommes : la vérité {Et dis : « Mon Seigneur, Fais-moi entrer une entrée de Vérité et Fais-moi sortir une sortie de Vérité, et Accorde-moi de chez Toi un pouvoir protecteur. » Et dis : « La vérité est venue et le faux s’est annihilé. Certes, le faux est toujours condamné à s’annihiler. » Et du Coran, Nous Révélons ce qui est guérison et miséricorde pour les croyants, mais il n’accroît les injustes que perdition.** Al-Isra 81. Tous les Prophètes, inspirés par le même Dieu, ayant la même foi et la même religion et s’inscrivant dans la même vocation de lutte contre l’oppression, contre le déni de droit et la confiscation des libertés ne peuvent prôner que la même rupture avec le système en place, le statu quo politique et l’immobilisme social. Comme le souligne Malek Bennabi la plus grande rupture que Mohamed (saws) va opérer pour transformer l’homme et son environnement c’est la rupture avec la dépendance intellectuelle (les idées) et la dépendance de croyance (la foi et les valeurs). Dieu va demander à Son Prophète (saws) de proclamer sa liberté et son indépendance sans aucune équivoque : {Dis : «O négateurs ! Je n’adore pas ce que vous adore pas plus que vous n’adorez ce que j’adore ! Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore. A vous votre religion, et à moi la mienne !** al kafirun Malek Bennabi analysant cette sourate dis : « c’est la rupture totale de la dépendance doctrinale dans sa double dimension partielle et globale dans l’immédiat, à l’avenir et pour l’éternité. » L’énoncé du verset montre que la rupture est d’abord l’affirmation de la volonté de refus du faux, de l’inique, du mensonge, de la mécréance et du laid. A cette rupture qui est l’expression d’une volonté de résistance dans les esprits suit la mise en œuvre des possibilités pratiques de cette volonté. Les possibilités ne viennent pas avant la volonté mais viennent après la volonté comme un résultat de l’affirmation de cette volonté. D’ailleurs un autre verset confirme la mise en œuvre de ce refus sur le plan de l’action une fois la rupture idéologique opérée comme il confirme la force du verbe qui doit exprimer la prise de position et jouer son rôle de mot d’ordre, fédérateur et mobilisateur : {Dis-leur : «Ô mon peuple ! Agissez à votre guise ! J’agirai à la mienne ! Vous apprendrez un jour à qui reviendra la meilleure demeure !» Mais quel succès pourront espérer les pervers ?** al An’âm 135. Souvent, par la loi de la dialectique qui gouverne le monde et les relations entre le vrai et le faux, la rupture est prononcée par l’oppresseur et ses alliés qui ne veulent ni écouter ni négocier l’opprimé par l’arrogance qui habite tout esprit orgueilleux et inique. C’est exactement l’attitude d’Israël devant les palestiniens comme l’a été celles de la colonisation françaises devant les indigènes et les fellaghas du FLN ou celle des Coalisés devant les loyalistes libyens : {Mais la plupart des hommes s’en détournent et refusent de l’entendre, en disant : «Nos cœurs sont inaccessibles à ce à quoi tu nous appelles et nos oreilles sont frappées de surdité ! Entre toi et nous se dresse un obstacle. Agis donc comme tu l’entends et nous agirons, de notre côté, à notre manière.»** Fussilat 4. Il n’est pas inutile de rappeler l’importance du « dire » dans le Coran. C’est l’injonction faite par Dieu, dont le verbe est acte, à utiliser cet attribut spécifiquement humain, pour ordonner le bien, la justice et la vérité. Les hautes valeurs qui fondent la civilisation s’appuient et s’expriment à la foi sur la parole militante pour rompre le mutisme imposé par la terreur de l’oppresseur ou par l’illusion des attraits mondains ou par l’insouciance de la routine pour proclamer le refus de se soumettre en affichant la volonté de défendre son autonomie de dire et son indépendance idéologique, politique, nationale, économique et culturelle. Le Coran, à côté de son invitation à la ferveur religieuse, à l’accomplissement des rites et à l’observance du licite et du droit islamique appelle à prendre la lutte idéologique comme cadre de la bataille politique, militaire et sociale et comme socle de l’édification de la civilisation. Il n’y a civilisation que s’il y un processus de libération de l’oppression et de l’idolâtrie. Contre le projet colonial et contre le projet du nouvel ordre mondial, dont une des facettes est la refondation du monde arabe et du monde musulman. Les hommes libres, à l’avant-garde du front du refus, ne peuvent que dire leur refus de l’oppression. Mais devant l’obstination de leur nier ce droit à l’expression libre le verbe ne peut que se radicaliser. La radicalisation du verbe et de son action ne peut que rencontrer l’enthousiasme d’un peuple en quête d’une élite déterminée à être l’avant-garde du sacrifice et le chemin vers la liberté occultée. Les européens, les américains et les israéliens avec leur appétit de puissance, le mépris des opprimés, leur incompétence à voir leur faillite morale et civilisationnelle ne produisent pour l’instant que le gaspillage des ressources et du temps dans Citer Link to post Share on other sites
mertaw 10 Posted October 26, 2011 Partager Posted October 26, 2011 Avec toi, on a toujours les deux au prix d'un ( un arabe+un musulman) deux en un obligatoire. j'imagine que tu t'inquiètes pour les Malaisien aussi,;) ce n'est pas lui c'est tiré de cet article (il a omis de mettre sa source) Omar Mazri : L'assassinat du Renard du désert Citer Link to post Share on other sites
El-Guerroumi 10 Posted October 27, 2011 Author Partager Posted October 27, 2011 ce n'est pas lui c'est tiré de cet article (il a omis de mettre sa source) Omar Mazri : L'assassinat du Renard du désert Non je n'ai pas omi ,j'ai pas été a la fin !!!! Citer Link to post Share on other sites
aynazppr75 29 Posted October 27, 2011 Partager Posted October 27, 2011 Qui lui a demandé de s'approprier l'Islam à cet olibrius, toujours la même chose avec ces arabistes ils se servent de la religion comme prétexte Citer Link to post Share on other sites
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