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Pierre Weil: intervenir militairement en Syrie?


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Sur Fr Inter j'écoute l'émission "Partout ailleurs". L'animateur pose à son invité A Basbouss cette question sois disant naïve: pourquoi il n'y a pas d'intervention militaire en Syrie.

 

C'est quand même drôle un journaliste du service public qui questionne sur le fait d'intervenir militairement dans un pays indépendant.

 

Il faut savoir que ce journaliste a longtemps été en poste à Jérusalem et qu'il a une certaine sympathie pour ce pays (qui veux la perte de la Syrie).

 

Ne faudrait-il pas qu'il se cantonne à son rôle de journaliste au lieu d'avoir un rôle de militant pour la guerre.

Voila ce que j'ai trouvé de lui sur Acrimed:

Interview ou interrogatoire ? Un exemple : Pierre Weill (France Inter) face à Leïla Chahid

http://www.acrimed.org/article1965.html

par Mathias Reymond, le 26 juin 2006

 

Le 14 juin 2006, c’est Leïla Chahid qui, dans le 7/9 de France Inter, a dû comparaître devant le procureur Pierre Weill. Très orientées, ses questions insolentes ont surtout pour but de défier l’interlocuteur et pour effet d’éluder les problèmes de fond.

 

La première question de Pierre Weill ne porte pas sur la situation générale en Palestine, ni même sur les dernières actions armées. Elle est d’emblée une mise en accusation : « Mme Chahid est-ce que vous acceptez une part de responsabilité dans ce déchaînement de violences ? Les Israéliens tuent des militants islamistes, leurs tirs de missiles tuent aussi des civils, mais les islamistes tirent des roquettes sur Israël, une centaine ces derniers jours... ».

 

Leïla Chahid rétorque qu’« on ne peut pas mettre dos à dos un état responsable avec une armée occupante et une population civile dont une partie est armée et qui commet malheureusement aussi des attaques contre des civils. » Et de préciser : « Malheureusement dans une situation d’occupation qui dure depuis 39 ans il est évident qu’il va y avoir des formes de résistance militaire dont certaines que nous condamnons [...] comme parce qu’elles touchent des civils israéliens. »

 

Ces simples rappels ne satisfont pas Pierre Weill qui interrompt Leïla Chahid et, plutôt que de s’interroger et d’interroger sur les causes, insiste sur les responsabilités palestiniennes : « Mais pourquoi vous ne les empêchez pas ? ». Leïla Chahid répond notamment : « Il est impossible de demander à l’autorité palestinienne d’être une autorité responsable capable de contrôler un territoire où une armée israélienne sape son pouvoir, détruit ses institutions... »

 

Pierre Weill ne l’entend pas ainsi. Nouvelle interruption, nouvelle objection : « Mais Mme Chahid, à Gaza vous n’êtes plus occupés, les Israéliens sont partis. » Manifestement, Pierre Weill affecte de croire que la fin de l’occupation directe équivaut à la fin de présence israélienne. Et Leïla Chahid lui rappelle : « Nous sommes toujours occupés, la preuve c’est qu’aujourd’hui encore il y a des assassinats ciblés, les frontières sont contrôlés, les frontières maritimes, terrestres , aériennes sont contrôlées par l’armée israélienne. Je ne vois pas où est la souveraineté à Gaza. »

 

Pierre Weill a-t-il simplement revêtu l’habit de l’avocat du diable ? On peut en douter... Mais, à force d’insistance, il parvient à empêcher Leïla Chahid de répondre ou à couper ses réponses au moment où elles deviennent intéressantes. Extrait :

 

- Pierre Weill : « Mais alors attendez, ça veut dire que la guerre civile actuelle entre Palestiniens, Israël en est responsable ?

- Leïla Chahid : Elle est en partie, bien sûr, responsable, mais pas seulement Israël, la communauté internationale est responsable. Qu’est-ce que ça veut dire de décider qu’il y a des gens avec qui on parle, avec qui on ne parle pas ? Qu’est-ce que ça veut dire de décider qu’il faut des élections démocratiques et après de sanctionner le résultat ? C’est intervenir à l’intérieur de la situation politique palestinienne, c’est diviser au lieu d’unir...

- Pierre Weill (interrompt) : ...Mais Mme Chahid, est-ce que le Hamas peut changer ?

- Leïla Chahid : Bien-sûr que le Hamas peut changer...

- Pierre Weill (continuant en même temps que la réponse de son interlocutrice) : ...Est-ce qu’il va annoncer qu’il va renoncer à la violence et au terrorisme...

- Leïla Chahid (tentant de répondre) : ...Écoutez, moi je pense...

- Pierre Weill (ne s’arrêtant pas) : ... qu’il reconnaît Israël, qu’il reconnaît les accords signés dans le passé par l’autorité palestinienne ?

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Sur Fr Inter j'écoute l'émission "Partout ailleurs". L'animateur pose à son invité A Basbouss cette question sois disant naïve: pourquoi il n'y a pas d'intervention militaire en Syrie.

 

C'est quand même drôle un journaliste du service public qui questionne sur le fait d'intervenir militairement dans un pays indépendant.

 

Il faut savoir que ce journaliste a longtemps été en poste à Jérusalem et qu'il a une certaine sympathie pour ce pays (qui veux la perte de la Syrie).

 

Ne faudrait-il pas qu'il se cantonne à son rôle de journaliste au lieu d'avoir un rôle de militant pour la guerre.

 

c'est de l'infantilisme ... un journaliste reste un être humain ... avec son conscient mais aussi son inconscient ... qui peut lui faire oublier le devoir de retenue ... les médias aux ordres sont handicapés par le veto sinno-russe ... qui les oblige à marquer le pas ... à s'occuper d'autre chose en attendant ... maintenant ils doivent se faire oublier un moment avant de revenir sur la Libye ... mais avec une autre chanson ... un autre air ...

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c'est de l'infantilisme ... un journaliste reste un être humain ... avec son conscient mais aussi son inconscient ... qui peut lui faire oublier le devoir de retenue ... les médias aux ordres sont handicapés par le veto sinno-russe ... qui les oblige à marquer le pas ... à s'occuper d'autre chose en attendant ... maintenant ils doivent se faire oublier un moment avant de revenir sur la Libye ... mais avec une autre chanson ... un autre air ...

 

celui là, je me demande s'il ne roule pas pour Israel

il a toujours été contre la palestine dans ses chroniques

il a failli être touché par une bombe une fois quand il était en poste en Israel

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- Audrey Poulvard aussi l'a posé d'une façon sarcastique pour reprocher l'intervention de la france en Lybie... Et pourquoi pas la syrie hein?! Et puis c'est un journaliste, il pose ses questions, ça ne veut pas dire forcément qu'il est pour.:)

 

oooooh, je me méfie de lui

puis il l'a dit d'un air affirmatif

pour moi c'est du militantisme sioniste

je vais aller me renseigner sur le site Acrimed

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Journalisme de complaisance

 

France Inter et la « pédagogie » : (2) Les T.P. de Pierre Weill et Bernard Guetta

 

par Philippe Monti, le 29 mars 2005

 

Patrick Pépin, médiateur très indépendant, dès le 13 mars 2005 (dans l’émission « Au fil d’Inter » animée par Brigitte Patient) nous avait prévenu, avec une belle assurance : « [...] pour les tenants du non, tout le travail de pédagogie qui est une vraie fonction sociale, politique du journaliste, et raison de plus dans une antenne de service public, qui est d’expliquer, est perçu comme favorable au oui. » (Lire notre article : France Inter et la « pédagogie » : (1) Les émois du médiateur )

 

Une perception forcément très subjective, pour ne pas dire complètement irrationnelle, comme permettent de le vérifier les fragments qui suivent.

 

Vendredi 25 mars 2005. France Inter sonde une nouvelle fois le mystère de cette campagne référendaire : par quelle consternante ruse de la raison le non l’emporte-t-il dans les sondages ? Pour élucider ce mystère, Pierre Weill reçoit Valérie Pecresse (porte-parole de l’UMP et députée des Yvelines) dans « Questions directes ». Bernard Guetta éclairera abondamment les auditeurs de ses lumières européennes dans le « Radiocom, c’est vous » qui suit. Des Français grognons, des électeurs qui ne comprennent rien à la Constitution et - bouquet final - des citoyens qui prétendent lire ce qu’on veut leur faire adopter avant de voter ! Non, mais, où va-t-on ? Parti pris, mépris et quelques superbes « perles »...

 

Quand un journaliste se transforme en conseiller en communication ou en faire-valoir, il décrète le « oui » » indiscutable et ne s’intéresse qu’aux moyens de le faire triompher.

 

- Acte I : Un « oui » indiscutable

 

Poursuivant la campagne de France Inter pour le oui, Pierre Weill pose d’emblée la seule question qui l’intéresse : « Quels arguments pour faire gagner le oui lors du référendum sur la Constitution européenne dans deux mois, le 29 mai ? »

 

Pour répondre à cette interrogation éminemment pluraliste, il faut d’abord soupeser la mystérieuse irrationalité des Français. Pierre Weill sait. Il sait qu’ils ne s’intéressent pas à la Constitution : « Si le non progresse dans les sondages, c’est qu’il y a un mécontentement ; c’est un non protestataire contre la politique du gouvernement. » Un point, c’est tout !

 

Belle occasion pour Valérie Pecresse d’abonder dans le même sens en affirmant que les Français n’y comprennent rien et qu’ils « grognent » : « Il y a deux raisons pour lesquelles le non monte aujourd’hui. Il y a d’abord une forme d’incompréhension et de méconnaissance de ce que sont les enjeux du vote pour la Constitution ; et la deuxième raison, c’est effectivement une certaine forme de ras-le-bol vis-à-vis de la politique du gouvernement. »

 

Pierre Weill, en bon journaliste indépendant, ne relance pas : il est satisfait de la réponse qui répète sa question !

 

- Acte II : des « perles » au-dessus de toute controverse

 

Valérie Pecresse va ensuite enfiler quelques perles ahurissantes sans jamais avoir à subir la moindre contradiction du journalisme de complaisance de Pierre Weill :

- Cette Constitution est fédéraliste selon l’UMP : « Ils [les Français] auront un chef d’Etat européen. » On en reste tout interloqué... Pas Pierre Weill qui ne dit rien.

- Encore plus fort : « Par exemple, sur la question turque, il y aura un droit de pétition des citoyens européens : si un million de citoyens européens décident qu’ils ne veulent pas de la Turquie, eh bien il n’y aura pas la Turquie dans l’Europe. » Ce bobard incroyable qui fait simultanément fi de l’article I-58 et des limites imposées par l’alinéa 4 de l’article I-47 ne recevra aucun correctif du journalisme agressif et primesautier que semble affectionner Pierre Weill.

- Et puis le mépris commence à suinter ouvertement : « Moi, je suis juriste donc, effectivement, ce genre de textes j’ai un peu l’habitude de les manier. Malheureusement, c’est effectivement complètement incompréhensible par le grand public. Mais ce qu’il faut expliquer, c’est ce qu’il y a derrière. » Pauvre peuple qui ne comprend jamais rien et qui ne se laisse pas gentiment abuser...

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- J'avoue que je ne connais pas très bien le personnage :)

J'ai trouvé sur le site ACRIMED. C'est un vrai ULTRA.

 

Interview ou interrogatoire ? Un exemple : Pierre Weill (France Inter) face à Leïla Chahid

 

par Mathias Reymond, le 26 juin 2006

 

Le 14 juin 2006, c’est Leïla Chahid qui, dans le 7/9 de France Inter, a dû comparaître devant le procureur Pierre Weill. Très orientées, ses questions insolentes ont surtout pour but de défier l’interlocuteur et pour effet d’éluder les problèmes de fond.

 

La première question de Pierre Weill ne porte pas sur la situation générale en Palestine, ni même sur les dernières actions armées. Elle est d’emblée une mise en accusation : « Mme Chahid est-ce que vous acceptez une part de responsabilité dans ce déchaînement de violences ? Les Israéliens tuent des militants islamistes, leurs tirs de missiles tuent aussi des civils, mais les islamistes tirent des roquettes sur Israël, une centaine ces derniers jours... ».

 

Leïla Chahid rétorque qu’« on ne peut pas mettre dos à dos un état responsable avec une armée occupante et une population civile dont une partie est armée et qui commet malheureusement aussi des attaques contre des civils. » Et de préciser : « Malheureusement dans une situation d’occupation qui dure depuis 39 ans il est évident qu’il va y avoir des formes de résistance militaire dont certaines que nous condamnons [...] comme parce qu’elles touchent des civils israéliens. »

 

Ces simples rappels ne satisfont pas Pierre Weill qui interrompt Leïla Chahid et, plutôt que de s’interroger et d’interroger sur les causes, insiste sur les responsabilités palestiniennes : « Mais pourquoi vous ne les empêchez pas ? ». Leïla Chahid répond notamment : « Il est impossible de demander à l’autorité palestinienne d’être une autorité responsable capable de contrôler un territoire où une armée israélienne sape son pouvoir, détruit ses institutions... »

 

Pierre Weill ne l’entend pas ainsi. Nouvelle interruption, nouvelle objection : « Mais Mme Chahid, à Gaza vous n’êtes plus occupés, les Israéliens sont partis. » Manifestement, Pierre Weill affecte de croire que la fin de l’occupation directe équivaut à la fin de présence israélienne. Et Leïla Chahid lui rappelle : « Nous sommes toujours occupés, la preuve c’est qu’aujourd’hui encore il y a des assassinats ciblés, les frontières sont contrôlés, les frontières maritimes, terrestres , aériennes sont contrôlées par l’armée israélienne. Je ne vois pas où est la souveraineté à Gaza. »

 

Pierre Weill a-t-il simplement revêtu l’habit de l’avocat du diable ? On peut en douter... Mais, à force d’insistance, il parvient à empêcher Leïla Chahid de répondre ou à couper ses réponses au moment où elles deviennent intéressantes. Extrait :

 

- Pierre Weill : « Mais alors attendez, ça veut dire que la guerre civile actuelle entre Palestiniens, Israël en est responsable ?

- Leïla Chahid : Elle est en partie, bien sûr, responsable, mais pas seulement Israël, la communauté internationale est responsable. Qu’est-ce que ça veut dire de décider qu’il y a des gens avec qui on parle, avec qui on ne parle pas ? Qu’est-ce que ça veut dire de décider qu’il faut des élections démocratiques et après de sanctionner le résultat ? C’est intervenir à l’intérieur de la situation politique palestinienne, c’est diviser au lieu d’unir...

- Pierre Weill (interrompt) : ...Mais Mme Chahid, est-ce que le Hamas peut changer ?

- Leïla Chahid : Bien-sûr que le Hamas peut changer...

- Pierre Weill (continuant en même temps que la réponse de son interlocutrice) : ...Est-ce qu’il va annoncer qu’il va renoncer à la violence et au terrorisme...

- Leïla Chahid (tentant de répondre) : ...Écoutez, moi je pense...

- Pierre Weill (ne s’arrêtant pas) : ... qu’il reconnaît Israël, qu’il reconnaît les accords signés dans le passé par l’autorité palestinienne ?

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je te comprend, c'est du hemi el bendir, rôle plus approprié au commère des hammams, he oui le journalisme de nos jours a aussi ces préférences.

 

Le problème, c'est qu'il pousse à la guerre pour protéger israel!

Pour essayer de démolir Hezbollah.

Les sionistes ce qu'ils n'ont pu avoir avec les armes au sud liban, ils essaient de l'avoir avec la propagande

moi ça me tue ça

 

il faut lui écrire: Fr Inter

116 Av. Kennedy.

75016 Paris.

 

ou sinon envoyer un mail au médiateur de Fr Inter.

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- Audrey Poulvard aussi l'a posé d'une façon sarcastique pour reprocher l'intervention de la france en Lybie... Et pourquoi pas la syrie hein?! Et puis c'est un journaliste, il pose ses questions, ça ne veut pas dire forcément qu'il est pour.:)

 

cela dit, j'ai écouté cette émission ce soir, et le journaliste en question était très sérieux. :confused:

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