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"La désignation du secrétaire gnl FLN d’en haut est révolue"


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Salah Goudjil, chef des redresseurs du FLN

"L’ère de la désignation du secrétaire général du FLN d’en haut est révolue"

Zineb Ben Zita

 

Le chef des redresseurs du FLN, Salah Goudjil, a affirmé ce mercredi 26 octobre à Alger que « l’ère de la désignation des secrétaires généraux du parti d’en haut était révolue ». « Le moment est venu d’élire le secrétaire général et de permettre à la base militante de s’exprimer et de dire son mot dans ce choix », a‑t‑il dit au cours d’une conférence de presse au siège du mouvement pour le redressement et l’authenticité du FLN à Draria à l’ouest d’Alger.

M. Goudjil a ajouté dans une déclaration à TSA que « le moment était venu aussi pour changer les mentalités et les comportements sur la scène politique ». « Dans les années 1970 et 1980, le FLN était le parti du régime, il était seul sur la scène politique. Maintenant, les données ont changé et le monde n’est plus le même. Tout le monde doit s’adapter à ces changements », a‑t‑il expliqué. Pour le chef des redresseurs, le FLN doit s’adapter à la nouvelle situation et se comporter comme tous les autres partis politiques en Algérie. « L’ère de la désignation des secrétaires généraux du FLN d’en haut est révolu. Cela doit être bien compris par tout le monde. Le FLN n’est plus le parti du régime et ce dernier ne peut plus imposer un SG à sa tête. C’est aux militants de choisir leur chef et nous militons pour cela », a dit M. Goudjil.

 

L’ancien ministre a indiqué par ailleurs que les militants et les dirigeants du mouvement de redressement ont décidé d’organiser un congrès extraordinaire, après l’adoption de la nouvelle loi relative aux partis politiques et avant les prochaines élections prévues en 2012. M. Goudjil a expliqué que son mouvement avait obtenu normalement l’autorisation d’organiser une rencontre de ses militants à Alger, en réponse aux accusations de tricherie de la direction du parti. « Après la levée de l’état d’urgence, il est possible pour trois personnes d’obtenir une autorisation pour se réunir dans une salle à Alger. La direction actuelle du parti vit toujours avec la mentalité de l’état

d’urgence », déplore M. Goudjil.

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