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Syrie: Les habitants de HOMS acclament leur armée venue les libérer des djihadistes sanguinaires


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Dans le même ordre d’idées, voici une vidéo témoignant qu’à Homs, l’armée de Bachar n’est pas accueillie systématiquement par des tirs de snipers, tant s’en faut :

 

la foule qui acclame les blindés et soldats ne semble pas agir sous la contrainte, et elle ne semble pas non plus ménager son enthousiasme à ceux qui l’ont libérée des activistes et du chaos. C’est, oui, de la propagande gouvernementale, mais ce ne sont pas des figurants payés qui crient leur joie. L’armée syrienne réprime, mais pas n’importe qui. Elle libère autant qu’elle réprime : c’est étonnant pour un lecteur de Libération ou du Monde, ou pour un fidèle téléspectateur d’Arte, mais c’est quand même comme ça.

 

D’ailleurs, à propos de propagande, imagine-t-on un seul de nos médias « démocratiques-et-européens » relayer ces images, si contraires à leur propagande à eux ?

InfoSyrie

 

[YOUTUBE]5fyYryDVYfA[/YOUTUBE]

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je t'en prie Zoubir

 

il ne faut pas soutenir le complot contre la Syrie en adhérant à l'immonde propagande occidentale!

 

La Syrie fait face à une déstabilisation orchestrée par l'otan et la Turquie, qui arment et financent les djihadistes!

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Il envoie quoi Assad des marguerites et des croissants aux manifestants ?
un "manifestant" ne l'est plus dès lors ou il esr armé et assassine policiers, civils, fonctionnaires et militaires!

 

la réaction d'Assad est la même que tout gouvernement confronté a une insurrection armée par des puissances étrangères!

 

Essaye donc d'attaquer ainsi des policiers,militaires et fonctionnaires, en occident et tu verras leur réaction...ils t'enverront l'aviation, les blindés pour t'écraser,mais certainement pas des CRS!

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At last ! CBS reconnaît la force du soutien populaire à Bachar

 

Par Louis Denghien,

 

 

198260_rassemblement-de-partisans-d-assad-le-12-octobre-2011-a-damas.jpg

Voici la traduction d’un article important, par sa source et son contenu plus que par sa longueur. En effet, c’est l’un des principaux médias américains – et donc, par voie de conséquence, internationaux -, CBS lui-même, qui vient de rendre compte avec une objectivité et un ton assez inhabituel de ce côté de la média-sphère internationale des rassemblements populaires de soutien à Bachar al-Assad qui se sont tenus à Damas et dans d’autres villes mercredi 12 octobre (voir notre article « La Syrie réelle toujours là contre la Syrie virtuelle« , mis en ligne le 13 octobre).

C’est, à notre connaissance, la première fois qu’une major de l’information américaine reconnaît la réalité et l’importance du soutien populaire dont bénéficie toujours le régime après sept mois de tension intérieure et de pressions internationales. Et l’article de CBS ne se contente pas de témoigner de l’instant, il propose un embryon d’explications et d’analyse : rien qui surprenne les lecteurs d’Infosyrie, à vrai dire, puisque sont évoqués la peur du chaos, de l’islamisme, de la déstabilisation de toute la région, le refus des pressions de l’étranger, mais aussi l’équation personnelle de Bachar al-Assad.

Cette hirondelle américaine fera-t-elle le printemps de l’objectivité médiatique sur le dossier syrien ? Pas sûr : il ne nous semble pas qu’on ait vu beaucoup d’images de ces rassemblement-monstre sur nos chaînes à nous, les quotidiens français se contentant de diffuser quant à eux la même dépêche de l’AFP évoquant « plusieurs milliers » de partisans du régime, avec quand même des photos « parlantes ». Mais enfin cet article est une grosse pierre dans le jardin des myopes – ou borgnes – volontaires d’Arte et consorts. Au fond, la réalité est le principal antidote au mensonge, et cette foule qui pour la quatrième ou la cinquième fois depuis le printemps se mobilise dans les grandes largeurs pour rappeler que rien ne se fera en Syrie sans elle ou contre elle, oui, cette foule est, c’est le cas de le dire, une puissante manifestation de la vérité !

(Les passages en gras sont de notre rédaction)

Syrie-manifestations-pro-Assad-a-Damas-rassemblements-hostiles-ailleurs_reference.jpg

 

Des centaines de milliers de personnes pour soutenir Bachar

« Des centaines de milliers de partisans enthousiastes du président syrien ont envahi les rues de Damas mercredi pour montrer leur fidélité, alors que le pays demeure divisé par sept mois de manifestations sans précédent qui ont coûté la vie à près de 3 000 personnes, dans ce qui est le plus sérieux défi lancé à Bachar al-Assad en onze ans de pouvoir.

« Avec notre âme et notre sang, nous nous scarifierons pour Bachar ! » chantait la foule, agitant des drapeaux syriens et brandissant des portraits de son président, qui a choisi de défier les pressions internationales en vue de son départ.

« J’ai fait des kilomètres pour montrer à Bachar al-Assad que je le soutiendrai toujours » dit Amar, dans les trente ans, qui arbore fièrement une casquette de base-ball décorée à l’effigie de Bachar. Des jeunes femmes ont peint des coeurs sur leurs joues avec ce message pour le président : « On t’aime« .

La manifestation, retransmise en direct par les chaînes de télévision syriennes, était organisée par une soixantaine de communautés internet ainsi que par des ONG syriennes. Elle était aussi destinée à envoyer un message de remerciement à la Russie et à la Chine, qui « soutiennent le processus de réformes » que le gouvernement Assad a entrepris, selon Kareem Wared, un des organisateurs.

La manifestation de Damas, qui dénonçait les pressions croissantes contre la Syrie, était si importante qu’elle a immobilisé tout trafic, et a contraint commerces et écoles à fermer leurs portes. La dimension du mouvement est énorme, et ne se limite pas à Damas.

Les experts du Proche-Orient disent que Bachar garde le contrôle de son pays – en partie grâce à une large portion de la société qui ne s’est pas retournée contre lui ; des hommes d’affaires liés au régime à la minorité chrétienne inquiète d’une montée en puissance des islamistes en cas de chute de Bachar.

Le soutien à Bachar est particulièrement fort dans les deux principales villes syriennes, Damas et Alep, dont les habitants sont globalement plus aisés, et ont été préservés du plus dur de la répression gouvernementale.

La peur de l’après-Assad est un autre puissant motif de ralliement pour des citoyens vivant sous un régime dont la chute n’entraînerait pas seulement une guerre civile mais un bouleversement régional, étant donnés les liens étroits unissant Bachar à l’Iran, à la milice chiite libanaise du Hezbollah et au Hamas palestinien.

Le soutien quotidien de la rue a son importance aussi. Beaucoup de Syriens, de tous horizons, croient au discours gouvernemental selon lequel l’agitation et la violence sont l’oeuvre de bandes armées islamistes, et aussi qu’il y a un complot étranger contre le pays.

En dépit de certaines informations sur de – légères – dissensions dans l’armée, aucune défection de diplomate ou de ministres importants n’a été enregistrée à ce jour.

« Allah, Syrie et Bachar seul ! » scandait la foule de Damas tandis qu’au-dessus d’elle les hélicoptères vrombissaient. Hommes et femmes se donnaient la main pour danser la traditionnelle dakbeh, au son des trompettes et des tambours dabarka.

Le rassemblement intervient un jour avant la mise en place du comité spécial chargé de rédiger une nouvelle constitution, selon Mohammed Buheytan, un dirigeant du parti Baas. Le projet constitutionnel doit être approuvé par les deux-tiers du Parlement, puis par un référendum national.

L’actuelle constitution syrienne dispose que que le Baas est la « force dirigeante » du pays. L’opposition, qui critique Bachar pour sa mauvaise volonté à concrétiser les réformes promises, a demandé à ce que la nouvelle loi garantisse un système démocratique multipartisme en Syrie. »

photo_1318435193252-2-0.jpg

 

infosyrie

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un "manifestant" ne l'est plus dès lors ou il esr armé et assassine policiers, civils, fonctionnaires et militaires!

 

la réaction d'Assad est la même que tout gouvernement confronté a une insurrection armée par des puissances étrangères!

 

Essaye donc d'attaquer ainsi des policiers,militaires et fonctionnaires, en occident et tu verras leur réaction...ils t'enverront l'aviation, les blindés pour t'écraser,mais certainement pas des CRS!

 

 

Les manifestants ne sont pas armés et le mythe de l'intervention étrangère ça ne prend plus.

 

En Occident on écrase pas des manifestations à l'arme lourde ...

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encore une fois, regarde et lis......

 

Pourtant AlJazeera te contredit......tu sais mieux qu'elle??? tu y étais?

SYRIE: Al-Jazeera a – enfin – rencontré les groupes armés

 

Par Nir Rosen, envoyé spécial d'al-Jazeera International, le 27 septembre 2011

 

 

rosen-1.jpegNir Rosen : les groupes armés existent, le reporter d'al-Jazeera les a rencontrés

 

 

Sinon, regarde le peuple syrien...

 

[YOUTUBE]9uW9a1UJ2t0[/YOUTUBE]

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Pourtant AlJazeera te contredit......tu sais mieux qu'elle??? tu y étais?

SYRIE: Al-Jazeera a – enfin – rencontré les groupes armés

 

Par Nir Rosen, envoyé spécial d'al-Jazeera International, le 27 septembre 2011

 

 

rosen-1.jpegNir Rosen : les groupes armés existent, le reporter d'al-Jazeera les a rencontrés

 

 

Sinon, regarde le peuple syrien...

 

9uW9a1UJ2t0

 

 

 

Mdrrr Al Jazeera roule pour les intérêts occidentaux et les monarchies, tu n'y étais pas non plus donc me fais pas marrer. Assad est un assassin c'est tout

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les manifestants zama pacifistes à l'oeuvre en Syrie

 

ATTENTION IMAGES INSOUTENABLES

 

xBCwgcNBvXE

Mdrrr Al Jazeera roule pour les intérêts occidentaux et les monarchies, tu n'y étais pas non plus donc me fais pas marrer. Assad est un assassin c'est tout

IL t'arrive de réfléchir avec ton cerveau? justement cette même Jazeera qui roule pour les occidentaux affirme que les bandes armées existent..........

 

Que pense tu de ces manifestants pacifistes? moi ils me font pensé aux GIA.......

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ATTENTION IMAGES INSOUTENABLES

 

xBCwgcNBvXE

IL t'arrive de réfléchir avec ton cerveau? justement cette même Jazeera qui roule pour les occidentaux affirme que les bandes armées existent..........

 

Que pense tu de ces manifestants pacifistes? moi ils me font pensé aux GIA.......

 

 

Faut déjà être équipé pour parler de cerveau. Les seules bandes armées qu'il y a ce sont des militaires qui se sont rebellés contre les loyalistes des forces de sécurité.

 

Je regarde pas les vidéos postées sur youtube par des gamins, qui sortent de nulle part et dont on ne connait pas la source exacte

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tu t'enfonces de plus en plus dans la mélasse intellectuelle...

 

Faut déjà être équipé pour parler de cerveau. Les seules bandes armées qu'il y a ce sont des militaires qui se sont rebellés contre les loyalistes des forces de sécurité.
ce n'est pas tout d'affirmer des inepties, il faut le prouver, sinon tes paroles ne sont que comérages......mais il est vrai que les "Merdias" menteurs te l'ont profondément gravé dans la tête....

 

Je regarde pas les vidéos postées sur youtube par des gamins ou d'autres sites qui sortent de nulle part et dont on ne connait pas la source exacte
tu regardes juste TF1 and co......
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ce n'est pas tout d'affirmer des inepties, il faut le prouver, sinon tes paroles ne sont que comérages......mais il est vrai que les "Merdias" menteurs te l'ont profondément gravé dans la tête....

 

tu regardes juste TF1 and co......

 

 

 

Se faire une opinion à partir de youtube ça fait un peu léger comme argumentation

 

J'ai pas de télé

 

C'est pas les insultes qui feront que t'auras raison mon gars

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mon opinion est faite avec les articles indépendants et non les medias mainstream des "ADM" et de Timisoara....

 

Et toi comment te fais tu ton opinion? les "On m'a dit"?

 

je n'insulte jamais, tu le sauras....sauf que je n'aime pas dialoguer avec des personnes qui n'ont que seuls arguments: "On m'a dit".....

Je préfère les personnes qui argumentent avec des faits, des sources crédibles...

 

Un argument...

 

Sofia Amara est-elle la première journaliste "indépendante" à avoir pu filmer la révolte syrienne ? Les interrogations fusent quant à la fiabilité et la prétendue indépendance journalistique de Sofia Amara. L’article de Louis Denghien a le grand mérite de répondre à nombres d’entre-elles.

12 octobre 2011

Sofia Amara une journaliste aux ordres de BHL et de ses réseaux d’influence étatiques ?

Soiree_Arte_texte_1.jpg

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Soirée Arte sur la Syrie : deux heures de stalinisme bobo

Par Louis Denghien

Dans une de ses nombreuses réactions à nos articles, notre « opposante maison » Syrienne Libre nous avait recommandé de regarder la soirée thématique d’Arte consacrée, mardi soir 11 octobre, à la situation en Syrie, histoire de voir ce qu’était un « vrai reporter ».

Nous l’aurions regardée même sans cette recommandation, ne serait-ce que pour vérifier jusqu’où, en 2011, une télévision française à fort coefficient culturel et à forte prétention objective et démocratique, pouvait aller sur un sujet « chaud ». Eh bien, nous n’avons pas été déçus : Arte nous a gratifié d’une authentique tranche de propagande, digne de ce qu’on entendait il y a une trentaine d’années sur l’Irak et la Roumanie, il y a une vingtaines d’années sur la Serbie et depuis toujours sur l’Iran.

Les pontes de la chaîne culturelle franco-allemande et les producteurs de sa soirée syrienne seront certainement indignés, ou même héberlués, qu’on puisse accoler à leur sigle prestigieux le mot « propagande » qui renvoie aux totalitarismes d’antan, eux qui se voient plutôt comme l’aboutissement de l’humanisme politique et de l’objectivité journalistique made in Occident.

Mais rien à faire, ce que nous avons vu hier soir, c’était ce mélange de bien-pensance progressiste et de manichéisme hollywoodien qui caractérise, depuis au moins les années 80, le P.A.F. Une sorte de traduction (littérale) en images et en documentaire des mots et des procédés de l’OSDH.

 

Louis Denghien

InfoSyrie, 12 octobre 2011.

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Suite

 

Petite mise en condition sémantique…

La propagande, ça commence par les mots et dès le titre de la soirée, le ton est donné : « La Syrie dans l’enfer de la répression ». La présentatrice Annie-Claude Elkaïm enchaîne à son « bonsoir » un éloge de la contestation « qui ne faiblit pas » malgré les « milliers » de personnes qui ont péri pour la liberté. Et puis elle annonce la première partie de soirée : un film « saisissant » de la journaliste française Sofia Amara (c’est elle le « vrai reporter » de Syrienne libre), sobrement intitulé « Syrie : permis de tuer ».

Sofia Amara a donc tourné, début août, son reportage « clandestinement » , les journalistes étrangers étant interdits de séjour en Syrie nous explique Mme Elkaim : déjà, on est dans le déni de réalité, plusieurs journalistes occidentaux ayant sillonné, depuis le début de la crise, la Syrie dans tous les sens, et sans forcément se déguiser en touriste, et le pouvoir ayant organisé d’ailleurs des visites de presse, notamment à Jisr al-Choughour en juin, ou à Hama en août (voir, entre autres, nos articles « Pas de journalistes occidentaux en Syrie ? On en a quand même trouvé quelques uns » , mis en ligne le 5 août, et « Infosyrie et Alain Soral : ce que nous avons vu à Damas et Hama » mis en ligne les 25 et 27 août). Mais passons : la clandestinité, ça fait genre, et Sofia Amara ne va se priver d’aucun des effets afférents, à savoir visages floutés (le plus souvent), témoignages de dos, voyages de nuit, rendez-vous secrets avec des militaires-déserteurs-conspirateurs, sans oublier les commentaires mélodramatiques qui vont avec.

Sofia Amara a passé 10 jours en Syrie, du vendredi 5 août au 15 août. Son périple commence par Damas, qu’elle gagne de puis le Liban avec le statut de « touriste » . Tout de suite elle est prise en charge par un « gentil organisateur » des fameux « Comités locaux de coordination » (CLC), qui sont à la fois des organisateurs de manifestations et des collecteurs d’informations, tendancieuses et invérifiables, pour l’OSDH et les médias d’Occident. Bien sûr, ce cicérone, Ali , est un des « hommes les plus recherchés » par le pouvoir syrien. Normal : il est « l’un des dix coordinateurs nationaux des CLC ».

Mlle Amara ne peut que constater, comme tous les observateurs, l’« apparence de calme » de Damas. Heureusement, Ali la conduit, de nuit, à un rassemblement de l’opposition dans un quartier excentré : on voit 150 à 200 personnes – notre reporter appelle ça une « foule » – scander des slogans comme « Le peuple veut tuer le président ! » (autant pour le « pacifisme »). Puis on suit Ali chez lui. Là encore, l’ambiance est hitchcokienne : les membres de la famille refusent d’être filmés et Ali prévient : « En Syrie tout le monde peut être un informateur ». Ali explique qu’il « respecte » le ramadan mais ne pratique pas beaucoup la religion. Il définit (assez) rapidement Bachar comme un « bourreau qui tue et arrache les ongles des enfants ». Il explique aussi que les membres des CLC seraient 81 dans toute la Syrie, qui décident des slogans et mots d’ordre des vendredi de mobilisation. Ensuite séquence émotion avec Ali, pleurant sur son ordinateur un camarade tué par les sbires du régime.

Sofia & les chic types (les « officiers libres »)

Le 7 août, Sofia Amara est conduite par son tour operator à Rastan, ville pas encore promue, à l’époque, capitale de la dissidence militaire. On a droit à une vidéo amateur du déboulonnage de la statue locale d’Hafez al-Assad quelques jours plus tôt, et puis on filme en caméra cachée les blindés positionnés aux abords de la ville. Dont le centre est, assure-t-on, « contrôlé par les opposants ». On présente, sur une vidéo Youtube, les héros du lieu et du jour, les « officiers libres » pas encore trop médiatisés début août. Ils sont en deuil : un des leurs, un lieutenant, vient d’être tué. On assiste donc à ses obsèques, suivis par une « foule » d’une centaine de personnes. Un des participants, un quinquagénaire, lance, dans un français hésitant mais véhément, un appel à l’aide à Sarkozy. Puis c’est la visite à la mère du lieutenant qui accuse les « indics » d’avoir livré son fils aux balles des soldats. Ensuite on se retrouve dans une manif nocturne, après la rupture du jeune, sur une place de la ville : quelques centaines de personnes, dont pas mal de femmes voilées ; des hommes improvisent une danse traditionnelle tout en conspuant le régime. Le tout est filmé par les hommes des CLC qui vont ensuite adresser la vidéo à al-Jazeera, dont le nom est d’ailleurs acclamé.

Mais le « clou » de la soirée, c’est une rencontre avec les fameux « officiers libres », dans une ferme isolée de la région de Rastan : huit jeunes types en treillis, avec une ou deux étoiles sur leurs pattes d’épaule, tous originaires de Rastan. Ils estiment le nombre des déserteurs de tous grades à « plusieurs centaines ». Le plus gradé, un lieutenant-colonel, brandit sa carte d’identité militaire. Mais on remarque surtout un certain lieutenant Tlass, petit cousin du général Mustafa Tlass, longtemps ministre de la Défense d’Hafez al-Assad puis de son fils Bachar et un des piliers du régime bassiste – c’est le même Tlass, semble-t-il, rencontré dans des circonstances similaires, et sans doute au même endroit, fin août par le reporter d’al-Jazeera Nir Rosen (voir notre article « Al-Jazeera a – enfin – rencontré les groupes armés », mis en ligne le 27 septembre). Ces hommes expliquent leur désertion par les exactions dont ils auraient été les témoins. Au passage, ils nient l’existence de groupes armés, affirmant que ce sont leurs troupes de l’« Armée syrienne libre », et elles seules, qui assurent la défense des populations civiles contre les forces de répression.

Justement, celles-ci attaquent dès le lendemain et l’on apprend qu’un des huit officiers a été capturé.

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mon opinion est faite avec les articles indépendants et non les medias mainstream des "ADM" et de Timisoara....

 

Et toi comment te fais tu ton opinion? les "On m'a dit"?

 

je n'insulte jamais, tu le sauras....sauf que je n'aime pas dialoguer avec des personnes qui n'ont que seuls arguments: "On m'a dit".....

Je préfère les personnes qui argumentent avec des faits, des sources crédibles...

 

Un argument...

 

Sofia Amara est-elle la première journaliste "indépendante" à avoir pu filmer la révolte syrienne ? Les interrogations fusent quant à la fiabilité et la prétendue indépendance journalistique de Sofia Amara. L’article de Louis Denghien a le grand mérite de répondre à nombres d’entre-elles.

12 octobre 2011

Sofia Amara une journaliste aux ordres de BHL et de ses réseaux d’influence étatiques ?

Soiree_Arte_texte_1.jpg

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Soirée Arte sur la Syrie : deux heures de stalinisme bobo

Par Louis Denghien

Dans une de ses nombreuses réactions à nos articles, notre « opposante maison » Syrienne Libre nous avait recommandé de regarder la soirée thématique d’Arte consacrée, mardi soir 11 octobre, à la situation en Syrie, histoire de voir ce qu’était un « vrai reporter ».

Nous l’aurions regardée même sans cette recommandation, ne serait-ce que pour vérifier jusqu’où, en 2011, une télévision française à fort coefficient culturel et à forte prétention objective et démocratique, pouvait aller sur un sujet « chaud ». Eh bien, nous n’avons pas été déçus : Arte nous a gratifié d’une authentique tranche de propagande, digne de ce qu’on entendait il y a une trentaine d’années sur l’Irak et la Roumanie, il y a une vingtaines d’années sur la Serbie et depuis toujours sur l’Iran.

Les pontes de la chaîne culturelle franco-allemande et les producteurs de sa soirée syrienne seront certainement indignés, ou même héberlués, qu’on puisse accoler à leur sigle prestigieux le mot « propagande » qui renvoie aux totalitarismes d’antan, eux qui se voient plutôt comme l’aboutissement de l’humanisme politique et de l’objectivité journalistique made in Occident.

Mais rien à faire, ce que nous avons vu hier soir, c’était ce mélange de bien-pensance progressiste et de manichéisme hollywoodien qui caractérise, depuis au moins les années 80, le P.A.F. Une sorte de traduction (littérale) en images et en documentaire des mots et des procédés de l’OSDH.

 

Louis Denghien

InfoSyrie, 12 octobre 2011.

 

 

 

Les seules sources que tu cites c'est youtube :mdr:

 

 

Ton point de vue est largement pro Assad donc ça n'a aucune crédibilité, comme si il n'y avait jamais eu de contre manifs ...

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Où l’on ré-exhume le cadavre d’Hamza al-Khatib

Le 8 août, Sofia Amara, son équipe et son guide sont à Homs, la grande ville d’1,5 million d’habitants située au centre-ouest du pays. Depuis la voiture on a droit à une visite guidée et même carrément orientée : l’académie militaire serait devenue un « centre de torture » assure le guide des CLC. Un opposant donne rdv aux journalistes devant une mosquée. Sitôt l’office religieux terminé, une partie des fidèles entame une manifestation anti-Bachar, agrémentée de slogans anti-Iran et anti-Hezbollah, alliés du régime dont les opposants assurent que des miliciens participent à la répression aux côtés des forces syriennes. Il y a là 2 à 300 personnes avec le drapeau vert-blanc-noir de l’opposition. Un jeune manifestant caché par son keffieh mais jovial parle de « l’injustice de plus en plus grande », prétend avoir été torturé à l’électricité (entre autres).

Ca permet à Sofia Amara une heureuse transition journalistique : on a droit à des inserts d’archives et on nous resert le cas de Hamza, l’enfant-martyr officiel de la « Révolution », effectivement tué par balles dans une manifestation et dont le cadavre décomposé a été présenté par les cyber-opposants comme torturé et émasculé, un classique en somme de la propagande et du montage anti-régime (voir notre article « Le martyr que trop de gens attendaient », mis en ligne le 1er juin). Ce qui permet d’enchaîner avec les témoignages d’un médecin de l’hôpital de Homs qui dénonce ses collègues, accusés de torturer ou carrément de tuer les manifestants blessés qui leur sont confiés. Une jeune fille, qui se présente comme une étudiante en droit international, collationne, elle, les vidéos et photos de cadavres, ceux de manifestants victimes, assure-t-elle, de tortures raffinées et cruelles. A pros de cadavres mutilés, on portera au « crédit » de Sofia Amara de ne pas avoir (osé) nous refourguer les bébés en couveuses débranchés (par l’armée) de l’hôpital de Hama, un des grands « hoaxes » de la cyber-dissidence syrienne.

Hama : 2012 ou 1982 ?

Le 9 août, le cirque Amara se rend à Hama : la ville, à ce moment, sort à peine d’une période de guérilla urbaine, l’armée ayant lancé, pendant une dizaine de jours, une offensive pour reprendre le contrôle de ce bastion de la contestation islamiste. La visite à Hama est introduite par un extrait du journal de la télévision officielle syrienne, avec ces images – dont nous avons rendu compte, voir notre article « Les opposants « pacifiques et démocrates » de Hama en pleine action », mis en ligne le 2 août – de civils tirant à l’arme automatique sur les forces de l’ordre. Ce sera la seule concession du reportage à l’objectivité. Il est vrai que l’argument des groupes salafistes a été suffisamment utilisé par le régime pour que Mlle Amara puisse l’ignorer.

On entre dans Hama : par la fenêtre de la voiture défile des images d’une ville effectivement bien abimée. Des images filmées le 31 juillet, pendant les combats, depuis une fenêtre de rez-de-chaussée, sont assez impressionnantes : appuyés par des blindés, les fantassins progressent rapidement, en files dans la rue, sans le moindre coup d’oeil aux maisons qu’ils longent.

Retour au 9 août : un dissident amène les reporter dans un jardin présenté comme un cimetière improvisé où 9 manifestants auraient été enterrés. Deux ou trois jeune gens filmés à hauteur de poitrine dénoncent les exactions des militaires. Une femme voilée, mais le visage reconnaissable, assises près de la sépulture de son fils clame que le Baas « égorge vif depuis 42 ans » les gens de Hama et traite Hafez al-Assad de « porc ». On est là en plein dans le souvenir de l’insurrection, très durement réprimée, des Frères musulmans à Hama, en 1982. Un jeune évoque d’ailleurs son oncle, tué cette année-là, et enterré dans un cimetière aussitôt rasé par les hommes de Hafez, qui aurait fait aussi construire sur l’emplacement de fosse communes.

La viste de Hama se poursuit dans un appartement où trois ou quatre jeunes gens des CLC visionnent sur leur ordi une manifestation réprimée et avancent le bilan, aussi précis qu’improbable, de « 183 tués » en cette seule circonstance par les soldats de Bachar. Ce alors que, assurent-ils en choeur, leurs manifestations sont « à 100% pacifiques ». Et bien sûr, ces jeune gens nient la présence de salafistes armés dans leurs rassemblements, ajoutant qu’eux-même ne pratiquent pas l’Islam, et ne rêvent que de libertés et de multipartisme à l’occidentale, comme de bons petits opposants Facebook homologués par notre Occident humaniste-consumériste.

Encore un témoignage – à visage découvert pour une fois – d’un jeune homme qui exhibe les traces d’un tabassage en règle et de ce qu’il présente comme des tortures, et dont il accuse les soldats.

La séquence Hama se conclut avec une interview d’« officiers libres » qui reviennent sur un thème cher à la cyber-opposition : l’implication de pasdarans iraniens ou de miliciens du Hezbollah libanais dans la répression des opposants syriens. Comme preuve de cette implication, les déserteurs expliquent qu’ils ont vu des barbus dans les rangs des troupes bacharistes. Ouais…

Final hollywoodien (et citoyen)

Le 13 août, Amara et sa dream team de probes journalistes français et de courageux opposants syriens regagne Damas. Jusqu’au bout on donnera le frisson aux téléspectateurs d’Arte, en agitant la menace d’un contrôle routier. Mais c’est sans encombre que tout ce beau monde rentre à Damas. Damas où, déplore Sofia Amara, « tout semble figé », et où se terre « le dernier carré de fidèles » du régime. Ce reportage « de combat » s’achève par un plan conclusif digne d’un Goebbels (humaniste) : des enfants de cinq ans ou (pas beaucoup) plus conspuent Bachar en dansant. Selon le mode hollywoodien, des textes placés sur le générique de fin rendent hommage de façon ampoulée aux Syriens ayant aidé à la réalisation de ce film (le mot n’est pas trop fort) et nous apprenant qu’ils ont dû replonger dans la clandestinité.

Il ne reste plus qu’à Mlle Elkaim à désannoncer le film et à placer à cette occasion une ultime rengaine – une des dernières en date – de l’opposition, celle relative à la persécution des opposants… en France et en Europe, via les nervis en poste dans les ambassades. Voilà, c’est fait, et le cahier des charges a été pleinement respecté.

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suite et fin...

 

Une propagande par l’omission, plus encore que par le mensonge

Ce reportage a duré 55 minutes. Il a donc recyclé tous le « gimmicks » de la propagande anti-Bachar, des bilans fantaisistes de la répression aux affirmations invérifiables d’exactions, des bobards (Hamza) aux légendes urbaines – les Iraniens tirant sur les manifestants – le tout, comme on l’a dit, avec un sens consommé de la mise en scène – commentaires ou déclarations suggérant sur un ton dramatique un climat de terreur permanent – et avec les mots choisis pour magnifier les opposants forcément « admirables », et accabler le régime forcément « sanguinaire ».

Mais ce n’est pas ce qui nous gêne le plus. Non, ce qui fait, à la limite, froid dans le dos, et bien que nous soyons sans illusions sur les capacités d’objectivité de nos journalistes, c’est de voir tout ce qu’évacue ce reportage. Qui ne dit pas un mot des manifestations de soutien – encadrées si l’on veut ou encouragées – mais vraiment impressionnantes, au régime. Qui ne dit rien de l’inquiétude des chrétiens et des autres minorités face à un islamisme sunnite revanchard et intolérant. Qui n’évoque pratiquement pas les Frères musulmans. Qui ne dit rien des centaines de policiers, militaires et agents des forces spéciales tombés en mission depuis sept mois – et sans doute de milliers d’autres blessés dans ses manifestations soit-disant « pacifiques ». Qui ne fait aucune mention des réformes pourtant historiques initiées par Bachar al-Assad. Qui ne fait pas la moindre allusion aux implications étrangères, libanaise, saoudienne – via, au minimum, les envois d’armes attestés par les saisies et les articles de la presse libanaise – dans l’insurrection syrienne, alors que se donnent libre cours les fantasmes sur les snipers iraniens. Bref qui ne nous raconte, au mieux, que la « moitié du film » sur la Syrie, et encore, en truquant quelque peu cette moitié-là !

Ce sont ces énormes « oublis » qui désignent à notre sens la dimension propagandiste et sectaire de ce « reportage » qui doit plus au militantisme qu’au journalisme – c’est souvent le cas en France et depuis longtemps, mais est-ce une excuse ? La propagande stalinienne niait, en son temps, Oui, la soirée thema d’Arte nous rappelle que nos démocraties occidentales n’ont souvent, en matière d’information, rien à envier aux régimes autoritaires qu’elles fustigent à longueur de temps.

Le stalinisme bobo, le bourrage de crâne droit-de-l’hommiste, ça existe décidément. Merci à Arte de nous l’avoir rappelé, et avec quel talent, en moins d’une heure !

Mais peut-être faut-il revenir à la racine des choses : Arte est, par excellence, le média véhiculant la doxa politique et géopolitique des bourgeois post-gauchistes et – au moins en politique étrangère – néo-conservateurs qui font la pluie et le beau temps éditorial dans ce pays. Arte, c’est la digne illustration sonore et visuelle de journaux comme Le Monde, Libération, Télérama, Les Inrockuptibles. Qui, dans les faits, appuient la CIA et le Pentagone au nom des immortels principes sociétaux de la génération 68.

BHL ou la garantie ultime de la

rigueur d’Arte quant au traitement

des questions arabes

Arte, dont on ne doit jamais oublier, même si on apprécie souvent la qualité de sa programmation, qu’elle a pour président de son « Conseil de surveillance » Bernard-Henri Lévy, ce qui vaut toutes les analyses. Quant à Sofia Amara, que Syrienne libre (libre au point de divaguer un peu) nous montre en exemple , on se contentera de signaler que le fait que l’entretien qu’elle a accordé au Point.fr, le 10 octobre, à l’occasion de la sortie de son reportage, soit repris in extenso avec un chapeau majoratif par le site du CRIF – oui, le Conseil représentatif des Institutions juives de France, lui-même – renseigne assez sur son approche « citoyenne » des questions syriennes et arabes. On voit décidément que la « révolution » syrienne est dans de bonnes mains !

PS : la deuxième moitié de soirée syrienne d’Arte était occupée par un documentaire sur la dynastie des al-Assad. Nous aurons l’occasion de revenir sur ce film qui avait des faux-airs d’objectivité par rapport au reportage de Sofia Amara (ça n’est guère difficile).

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Les seules sources que tu cites c'est youtube
en plus d'être de mauvaise foi tu es un comique......

 

Louis d'enghiens

infosyrie

 

et toi tu as quoi? des "on m'a dit"?

 

juste pour toi, une autre...

 

Une analyse de Pierre Khalaf

La vague colonialiste se brisera en Syrie

Les élites occidentales colonialistes se comportent comme si elles avaient repris l’initiative après l’occupation de la Libye et le lancement d’une contre-attaque avec la collaboration d’Israël, de la Turquie et des pays arabes tournant dans leur orbite, contre la Syrie et la Résistance libanaise.

3 octobre 2011

La_vague_colonialiste_texte.jpg

Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne agissent avec arrogance, alors qu’ils vivent une crise financière sans précédent. Ils s’investissent en Tunisie et en Égypte dans l’espoir de cueillir les fruits des révolutions populaires, alors que rien n’indique qu’ils engrangeront les dividendes souhaités. Le concept des guerres préventives a prouvé son échec et il sera suivi, très prochainement, par celui des guerres humanitaires, sorti à la hâte des tiroirs et dépoussiéré.

En Libye, les forces du Conseil national transitoire et ses alliés de l’Otan n’arrivent toujours pas à prendre le contrôle effectif de l’ensemble du pays ; et en Syrie, Washington et ses alliés sont dans une impasse. Ils n’arrivent à arracher aucune concession à Bachar el-Assad sur les dossiers régionaux et ne parviennent pas, non plus, à déstabiliser de manière significative le pouvoir syrien, uni dans toutes ses institutions derrière son président.

De plus, l’option de l’intervention militaire contre la Syrie est une menace que les Occidentaux gardent sur le tapis sans être en mesure de la concrétiser.

Il n’y a pas à comparer entre les brigades de Mouammar Kadhafi, qui résistent encore au CNT et à l’Otan, et l’armée syrienne, beaucoup plus nombreuse, mieux équipée et certainement plus motivée à défendre la souveraineté de la Syrie et l’intégrité de son territoire.

Pourtant, les pressions exercées sur la Syrie sont immenses. Des pays comme l’Arabie saoudite et le Qatar financent les groupes extrémistes et leur assurent une généreuse couverture médiatique, tandis que la Turquie s’est chargée du soutien politique et diplomatique. Pendant ce temps, les armes affluent, surtout du Liban, pour tenter de déstabiliser le pouvoir syrien.

Les élites occidentales ne jubileront pas longtemps. Lorsque la Syrie écrasera les groupes terroristes qu’elle a déjà connus dans les années 80, et qu’elle aura fini de nettoyer les derniers foyers de l’insurrection armée, elle ressortira renforcée de cette amère expérience qui aura couté au pays des centaines de vies humaines et des centaines de millions de dollars de pertes et de dégâts. Elle pourra alors passer à la contre-attaque pour briser une fois pour toute cette nouvelle vague colonialiste dont l’objectif principal est d’assurer un filet protecteur à Israël après le retrait des troupes américaines d’Irak, à la fin de l’année.

De nouveaux rapports de force seront alors consacrés et ils ne seront certainement pas en faveur de l’Occident et de ses séides locaux et régionaux. Bien au contraire, c’est l’axe de la résistance, dans toutes ses composantes, qui se verra renforcé. C’est alors que les vrais changements commenceront. Et cette fois, la vague emportera tous ceux qui auront collaboré ou misé sur une recolonisation du Machrek arabe.

New Orient News

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en plus d'être de mauvaise foi tu es un comique......

 

Louis d'enghiens

infosyrie

 

 

 

Je peux te citer autant d'articles que tu veux anti ou pro Assad. Dire que y a des manifs pro régime c'est une chose, passer sous silence les manifs anti Assad et sous entendre que tous les syriens sont pro assad c'en est une autre. La famille Assad père et fils sont sans pitié avec les opposants, le père l'était le fils continue.

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