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Mahmoud Abbas accuse le Hamas d'aider Al-Qaida à s'implanter à Gaza

LE MONDE | 28.02.08 | 14h38 • Mis à jour le 28.02.08 | 14h38

JÉRUSALEM CORRESPONDANT

 

 

ahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, a accusé, mercredi 27 février, le Hamas, mouvement rival du Fatah, d'avoir formé "une alliance avec Al-Qaida". "C'est le Hamas qui a amené Al-Qaida dans la bande de Gaza. C'est cette organisation qui l'aide à entrer et sortir. J'en suis convaincu, a-t-il déclaré dans un entretien au quotidien en langue arabe publié à Londres, Al-Hayat. Je peux indubitablement dire qu'Al-Qaida est présent dans les territoires palestiniens et que cette présence - particulièrement à Gaza - a été facilitée par le Hamas."

 

 

Ces accusations ont immédiatement été démenties par le Mouvement de la résistance islamique. Son porte-parole, Sami Abou Zhouhri, a accusé M. Abbas de "tenter de mobiliser la communauté internationale contre le Hamas".

 

Le même jour, le chef du renseignement militaire de l'armée israélienne, le général Amos Yadlin, a assuré devant le comité des affaires et de la défense de la Knesset (Parlement) que des membres d'Al-Qaida avaient pénétré dans la bande de Gaza pendant les onze jours qui ont suivi le dynamitage, le 23 janvier, du mur qui la sépare de l'Egypte. Le général Yadlin assure que "des douzaines d'experts venus de Syrie et d'Iran sont venus pour enseigner le sabotage et la construction de roquettes Qassam ainsi que les méthodes des snipers".

 

 

INFILTRATIONS

 

 

Si M. Abbas tente de discréditer son ennemi politique, qui a pris le pouvoir par la force dans la bande de Gaza le 15 juin 2007, ses allégations n'ont pas été officiellement corroborées. Dans son entourage, il est prudemment fait état d'un "possible renforcement" de groupes djihadistes proches de la mouvance d'Al-Qaida.

 

"Lorsque la frontière s'est ouverte entre Gaza et l'Egypte, j'ai vu passer sur les forums djihadistes des appels aux combattants étrangers à venir infiltrer la bande de Gaza pour y mener le combat contre Israël", a indiqué à l'AFP le chercheur français Dominique Thomas, spécialiste de l'islamisme radical à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).

 

Le 29 décembre 2007, le chef d'Al-Qaida, Oussama Ben Laden, avait lancé un appel : "Nous ne reconnaîtrons jamais le droit des juifs à un Etat. Pas une once de terre en Palestine. Le sang appelle le sang et les démolitions les démolitions."

 

La présence d'Al-Qaida dans la bande de Gaza n'a pas été authentifiée. La question s'est posée après les dégâts occasionnés, en janvier, à l'école américaine, action revendiquée par "l'Armée des croyants, organisation Al-Qaida en Palestine". Elle a resurgi le 15 février après la mise à sac de la bibliothèque de la YMCA, sans qu'il puisse être établi que ces opérations soient le fait de membres d'Al-Qaida.

 

Il existe deux groupuscules palestiniens, l'Epée de l'islam et l'Armée de l'islam, qui ont revendiqué leur allégeance à Al-Qaida. Ces groupes - qui ne sont peut-être qu'un - sont des émanations du puissant clan Doghmouch. Son chef, Mumtaz Doghmouch, ne s'en cache pas. L'Armée de l'islam est l'une des trois organisations qui a participé à l'enlèvement du soldat israélien Gilad Shalit, le 25 juin 2006. C'est elle aussi qui a détenu pendant 114 jours le journaliste de la BBC, Alan Johnston, libéré le 4 juillet 2007 par le Hamas.

 

Au ministère israélien des affaires étrangères, on est prudent. "Il y a sans doute des groupuscules, mais ils n'ont pas pignon sur rue. Il s'agit d'éléments d'une nébuleuse assez opaque dont les membres seraient proches d'Al-Qaida ou de la mouvance du Fatah Al-Islam de Nahr Al-Bared au Liban. Ils n'ont jamais revendiqué de coup d'éclat."

 

 

 

Michel Bôle-Richard

 

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Escalade de violences entre Israël et le Hamas

 

Au moins seize Palestiniens et un Israélien ont été tués, mercredi 27 février et dans la matinée du jeudi 28 février, lors d'une nouvelle escalade de violences dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. L'armée israélienne a conduit plusieurs attaques à Khan-Younès, dans le sud de la bande de Gaza, tuant cinq militants du Hamas, puis dans la ville de Gaza contre des annexes du ministère de l'intérieur et sur un immeuble proche du domicile d'Ismaël Haniyeh, premier ministre du Hamas, causant notamment la mort d'un bébé de six mois. Plusieurs dizaines de civils ont été blessés. A Naplouse, (nord de la Cisjordanie), trois autres militants ont été tués lors d'incursions de Tsahal.

 

La première attaque à Khan-Younès a immédiatement déclenché une réplique. Une volée de roquettes Qassam s'est abattue sur la ville frontalière de Sdérot, ainsi qu'à proximité de la ville côtière d'Ashkélon. L'une d'entre elles a tué un père de quatre enfants à Sdérot et blessé plusieurs personnes. Le Hamas a revendiqué ces tirs, affirmant qu'il s'agissait d'une "réponse au massacre sioniste de Khan-Younès". - (Corresp.)

 

 

Article paru dans l'édition du 29.02.08

 

 

Le Monde.fr : Mahmoud Abbas accuse le Hamas d'aider Al-Qaida à s'implanter à Gaza - Proche-Orient

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Flambée de violence au Proche-Orient

 

 

Mots clés : bande de Gaza, Décès, Violence, Palestine (pays), Israël (pays)

 

 

Gaza -- Neuf Palestiniens ont été tués hier dans des attaques israéliennes dans la bande de Gaza alors qu'une roquette tirée depuis le territoire palestinien a fait un mort dans le dans le sud d'Israël.

 

 

Dans la bande de Gaza, un raid aérien israélien a visé dans la matinée un minibus transportant des activistes de la branche armée du Hamas à Khan Younès (sud), tuant cinq d'entre eux et blessant un sixième, selon des sources médicales et des témoins.

 

Un second raid mené sur le même site quelques minutes plus tard a fait trois blessés. En soirée, deux autres Palestiniens ont été tués et douze blessés, dont quatre enfants, lors d'un nouveau raid aérien israélien au nord de la ville de Gaza.

 

L'armée israélienne a confirmé ces attaques, et le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a dénoncé «une grave escalade».

 

Un Israélien a de son côté été tué et un autre blessé dans l'après-midi par une roquette tirée par la branche armée du mouvement islamiste du nord de Gaza contre le collège Sapir, à la limite nord de la ville de Sdérot, selon les services de secours israéliens.

 

Il s'agit de la quatorzième personne tuée par des roquettes palestiniennes dans le sud d'Israël en sept ans, et la première depuis la violente prise de pouvoir par le Hamas à Gaza en juin.

 

Ces tirs «sont une réponse au massacre sioniste commis par l'aviation israélienne ce matin à Khan Younès», a affirmé le Hamas dans un communiqué.

 

Au total, plus de 40 roquettes ont été tirées hier sur le sud d'Israël, visant notamment Sdérot, cible régulière, selon une source militaire.

 

Des roquettes ont aussi été tirées vers la ville d'Ashqelon, sur le littoral méditerranéen d'Israël, au nord de la bande de Gaza, et l'un de ces engins a explosé sur l'aire de parking de l'hôpital Barzilaï, à l'entrée de la ville.

 

«Les tirs du Hamas contre des civils israéliens à partir de secteurs habités par des civils palestiniens constituent un crime de guerre qui porte atteinte tant aux Israéliens qu'aux Palestiniens [...]. Cela menace la paix et l'équilibre de toute la région», a indiqué le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Arye Mekel.

 

Le responsable pour le Proche-Orient du Foreign Office britannique, Kim Howells, a condamné «sans réserve» les tirs de roquettes.

 

«Nous appelons les groupes palestiniens à stopper ces attaques contre des civils innocents, et j'espère qu'Israël fera preuve de retenue», a ajouté M. Howells.

 

Dans la nuit, un activiste du Djihad islamique a été tué et deux autres Palestiniens blessés dans un raid aérien israélien contre la bande de Gaza.

 

En riposte aux tirs de roquettes, l'armée israélienne multiplie les attaques contre le territoire soumis depuis le 17 janvier à un blocus qui a causé des pénuries de produits de base et des coupures d'électricité.

 

Pas moins de 64 % des Israéliens souhaitent toutefois un dialogue direct entre leur gouvernement et le Hamas en vue d'un cessez-le-feu, selon un sondage publié par le journal Haaretz.

 

Le coordonnateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient, Robert Serry, a appelé mardi à la fin des violences dans la bande de Gaza.

 

En Cisjordanie, un activiste des Brigades des martyrs d'al-Aqsa issues du mouvement Fatah a été tué et trois autres ont été blessés par des soldats d'une unité spéciale de l'armée israélienne à Naplouse, ont indiqué des sources médicales et des témoins.

 

Les derniers décès portent à 6171 le nombre de personnes tuées dans les violences israélo-palestiniennes depuis 2000, pour la plupart des Palestiniens, selon un bilan établi par l'AFP.

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Israël prépare l'opinion à une invasion de Gaza, pour faire cesser les tirs de roquet

 

Israël prépare l'opinion à une invasion de Gaza, pour faire cesser les tirs de roquettes du Hamas. Le vice-ministre de la Défense Matan Vilanai a déclaré hier que l'État hébreu n'a «plus d'autre choix» que de lancer une vaste offensive terrestre, alors que le Mouvement de la résistance islamique prend désormais pour cible la ville israélienne d'Ashkelon.

 

«Alors que les tirs de roquettes s'accroissent et que leur portée augmente, ils [le Hamas] s'attirent sur eux une plus grande "shoah", parce que nous utiliserons toute notre force de toutes les manières que nous jugerons appropriées, qu'il s'agisse de bombardements aériens ou au sol», a lancé Matan Vilnai à la radio armée israélienne.

 

Conscient de la polémique que l'emploi de ce terme est susceptible de provoquer, un porte-parole de Matan Vilnai, Eitan Ginzburg, a déclaré que le vice-ministre de la Défense n'a jamais voulu faire allusion à l'Holocauste.

 

Le mot hébreu «shoah» est le plus souvent associé à l'Holocauste, mais les Israéliens l'utilisent aussi pour désigner toutes sortes de désastres.

 

«Le ministre a usé en hébreu du terme "shoah", qui signifie "catastrophe", un terme qui dans ce contexte ne se réfère pas à la Shoah, l'Holocauste», a déclaré à l'AFP son porte-parole Eitan Ginzburg, faisant allusion au génocide des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Le porte-parole s'est élevé «contre cette traduction fallacieuse» par certains médias, soulignant qu'il suffisait «de consulter n'importe quel dictionnaire pour se rendre compte qu'elle était erronée».

 

Jeudi, Ashkelon, ville de 120 000 habitants située à 17 km au nord de la bande de Gaza, a été atteinte directement par des roquettes. L'un des projectiles s'est écrasé près d'un établissement scolaire, blessant une adolescente de 17 ans. Selon un haut responsable israélien, les roquettes tirées jusqu'à présent sur Ashkelon sont des Grad d'une portée de 22 km, importées d'Iran.

 

Le mouvement islamiste, poursuit ce responsable, ne dispose pas de stocks importants et améliore ses propres roquettes Qassam, qui peuvent être produites en masse à Gaza. Les nouveaux modèles pourraient avoir, d'ici la fin de l'année, une portée de 20 km, contre 16 km aujourd'hui, ce qui permettrait d'atteindre Ashkelon. Selon Shlomo Brom, spécialiste israélien des questions de défense, ceci accélérerait une invasion de Gaza, car «Israël ne peut pas se permettre qu'Ashkelon devienne un second Sderot».

 

Le pouvoir politique israélien a jusqu'à présent repoussé l'idée d'une invasion de Gaza, redoutant les pertes militaires et civiles qu'une opération de ce type risque d'entraîner. Mais à présent, vu la dégradation de la situation, la perspective d'une offensive militaire de grande ampleur est «réelle et tangible» et «n'effraie pas» l'État hébreu, a affirmé jeudi devant ses chefs militaires le ministre israélien de la Défense israélienne Éhoud Barak, cité par un des participants.

 

Le ministre a martelé le message hier, déclarant que les attaques sur Ashkelon «exigent des représailles». Selon des responsables israélien de la Défense, les plans pour une vaste offensive terrestre sont prêts et l'état-major n'attend plus que le feu vert du gouvernement.

 

Selon ces responsables, l'État hébreu n'envisage pas toutefois de lancer une telle offensive au cours de la semaine ou de la quinzaine qui viennent: le commandement israélien, disent-ils, préférerait notamment attendre de meilleures conditions météorologiques.

 

Hier, parallèlement, l'aviation et des chars israéliens étaient en action dans le nord du territoire palestinien. Selon le Hamas, 15

 

Palestiniens ont été blessés, dont quatre enfants. Depuis mercredi, une série de bombardements de l'aviation israélienne ont fait 32 morts parmi les Palestiniens. Ces raids ont fait suite à des tirs du Hamas sur Sderot qui ont fait un mort mercredi, le premier depuis mai 2007.

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UJFP : NE RIEN FAIRE C’EST ETRE COMPLICE

lundi 3 mars 2008

 

ADRESSE AU GOUVERNEMENT FRANÇAIS : HALTE AU MASSACRE A GAZA ! NE RIEN FAIRE, C’EST ETRE COMPLICE !

 

de UJFP

 

Le gouvernement israélien prépare ouvertement l’opinion mondiale à l’invasion de la bande de Gaza. Cette invasion a déjà commencé avec plus de 60 civils tués pendant la seule journée du 1er mars. Depuis des mois, la bande de Gaza, décrétée "entité hostile" est soumise à un blocus ignoble. Le gouvernement israélien s’arroge le droit d’affamer un million et demi de personnes. On manque de tout à Gaza : de vivres, d’eau, d’électricité, de médicaments, de cahiers …

 

Un pas supplémentaire vient d’être franchi. Les morts que l’occupant appelle pudiquement "terroristes", "assassinats ciblés" ou "dommages collatéraux" sont des citoyens ordinaires, des civils qui ne demandent qu’à vivre normalement.

 

Par son silence, par son refus de condamner les auteurs de ces crimes contre l’humanité, la communauté internationale est COMPLICE.

 

Nous demandons que le gouvernement français :

 

Condamne avec la plus grande clarté les crimes commis à Gaza par l’armée israélienne ainsi que le siège de la bande de Gaza mis en place par le gouvernement israélien.

Qu’il fasse condamner l’Etat d’Israël par le Conseil de Sécurité pour les crimes commis à Gaza et EXIGE l’arrêt immédiat de ces violences.

Qu’il pèse sur l’Union Européenne pour qu’elle condamne immédiatement cette violence inacceptable et mette en place les sanctions qui s’imposent contre Israël : suspension de toutes les coopérations économiques, politiques et culturelles.

Qu’il cesse de faire un parallèle entre l’occupant et ses victimes et propose le blocus d’Israël tant que durera le blocus de Gaza.

Qu’il mette fin à l’impunité des dirigeants israéliens coupables de crimes de guerre et exige l’application de toutes les lois internationales violées par Israël.

 

Le bureau national de L’Union Juive Française pour la Paix (Dimanche, 2 mars 2008)

 

http://www.ujfp.org/modules/news/ar...

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UJFP : NE RIEN FAIRE C’EST ETRE COMPLICE

lundi 3 mars 2008

 

ADRESSE AU GOUVERNEMENT FRANÇAIS : HALTE AU MASSACRE A GAZA ! NE RIEN FAIRE, C’EST ETRE COMPLICE !

 

de UJFP

 

Le gouvernement israélien prépare ouvertement l’opinion mondiale à l’invasion de la bande de Gaza. Cette invasion a déjà commencé avec plus de 60 civils tués pendant la seule journée du 1er mars. Depuis des mois, la bande de Gaza, décrétée "entité hostile" est soumise à un blocus ignoble. Le gouvernement israélien s’arroge le droit d’affamer un million et demi de personnes. On manque de tout à Gaza : de vivres, d’eau, d’électricité, de médicaments, de cahiers …

 

Un pas supplémentaire vient d’être franchi. Les morts que l’occupant appelle pudiquement "terroristes", "assassinats ciblés" ou "dommages collatéraux" sont des citoyens ordinaires, des civils qui ne demandent qu’à vivre normalement.

 

Par son silence, par son refus de condamner les auteurs de ces crimes contre l’humanité, la communauté internationale est COMPLICE.

 

Nous demandons que le gouvernement français :

 

Condamne avec la plus grande clarté les crimes commis à Gaza par l’armée israélienne ainsi que le siège de la bande de Gaza mis en place par le gouvernement israélien.

Qu’il fasse condamner l’Etat d’Israël par le Conseil de Sécurité pour les crimes commis à Gaza et EXIGE l’arrêt immédiat de ces violences.

Qu’il pèse sur l’Union Européenne pour qu’elle condamne immédiatement cette violence inacceptable et mette en place les sanctions qui s’imposent contre Israël : suspension de toutes les coopérations économiques, politiques et culturelles.

Qu’il cesse de faire un parallèle entre l’occupant et ses victimes et propose le blocus d’Israël tant que durera le blocus de Gaza.

Qu’il mette fin à l’impunité des dirigeants israéliens coupables de crimes de guerre et exige l’application de toutes les lois internationales violées par Israël.

 

Le bureau national de L’Union Juive Française pour la Paix (Dimanche, 2 mars 2008)

 

http://www.ujfp.org/modules/news/ar...

 

Que l'opinion entende cette alerte.Et surtout que le peuple isrélien s'unisse pour faire entendre raison à l'armée.Cessez cette tuerie et souvenez vous lorsque vous étiez les victimes.

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Les élites des deux pays doivent se mettre d'accord pour l'instauration d'un seul pays ni juif ni musulman ni chrétien mais laîque et démocratique où hommes et femmes sans distinction de religion seront citoyens.

 

Plus de nationalisme chauvin construit à partir des versets bibliques ou coraniques.

 

Les trois monothéismes assassins doivent cesser leur ingérence dans la vie de ces peuples.

 

Plus de tribunaux religieux, plus de moralisme rétrograde qui fait qu'une femme ne soit pas maîtresse de son corps et qu'il y ait des crimes d'honneur.

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Les élites des deux pays doivent se mettre d'accord pour l'instauration d'un seul pays ni juif ni musulman ni chrétien mais laîque et démocratique où hommes et femmes sans distinction de religion seront citoyens.

 

Plus de nationalisme chauvin construit à partir des versets bibliques ou coraniques.

 

Les trois monothéismes assassins doivent cesser leur ingérence dans la vie de ces peuples.

 

Plus de tribunaux religieux, plus de moralisme rétrograde qui fait qu'une femme ne soit pas maîtresse de son corps et qu'il y ait des crimes d'honneur.

 

Quand a leurs permission ou non de rester sejourner en palestine,ce sont a nos freres cananeens d en juger,mais apres 60 ans d horreur(la seule arme et le moyen que les sionnistes n ont pas encor utilise en palestine c est la BOMBE ATOMIQUE veridic),je doute que les palestiniens,tout comme les algeriens l ont fait avant eux,vont pardonner a tout un peuple de *****,d ordure et de criminel,d avoir pendant 60 ans bombarder des hopitaux,empoisonner l eau des puits et des napes phreatiques palestiniennes,employer de l uranium appauvri pour massacrer des civils,d avoir detruit toute infrastructure,de tirer sur des ambulances et des femmes enceintes,et meme d avoir gazer gaza avec des bombes chimiques!!Et encor croyez moi cette liste est non exhaustive!!

 

Tout les moyens diaboliques et inhumain pour detruire un peuple,tous,je dis bien tous,a part la bombe atomique,ont ete employer en palestine pour genocider ce peuple!!

 

Les israeliens qui sont contre ces pratiques,ne sont pas moins des criminels que leurs autres concitoyens sionnistes.Ou sont ils en ce moment meme?Pendant que l on tue en leurs nom,ou sont ils?

 

Un bon sionniste,est un sionniste que l on va jeter a la mer inchallah.

 

Tout comme Satre disais qu assassiner un europeen,c etais rendre double service a l humanité:tuer un bourreau,et liberer deux hommes:l un de sa barbarie,l autre de sa servitude,cette phrase s applique encor aux actuels sionistes!

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Sartre s'est toujours trompé et a trompé les autres. :lol:

 

Rappelez-vous l'URSS, Cuba, l'Algérie, De Gaulle.

 

Le peuple Israelien a manifesté contre les massacres de Sabra et Chatila.

 

Certains refusent de faire leur service militaire.

 

Ils sont préoccupés de vivre avec les autres peuples.

 

Mais si vous ne souhaitez que leur génocide vous comprenez qu'on est mal parti pour une juste solution.

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Sartre s'est toujours trompé et a trompé les autres. :lol:

 

Rappelez-vous l'URSS, Cuba, l'Algérie, De Gaulle.

 

Le peuple Israelien a manifesté contre les massacres de Sabra et Chatila.

 

Certains refusent de faire leur service militaire.

 

Ils sont préoccupés de vivre avec les autres peuples.

 

Mais si vous ne souhaitez que leur génocide vous comprenez qu'on est mal parti pour une juste solution.

 

Je ne souhaite pas leurs genocide,je souhaite simplement qu ils rentrent chez eux,en europe de l est,et tout rentrera dans l ordre.

 

Chacun chez soit,et Dieu chez tous!

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Ils sont nés là bas et il vaut mieux la mixité le mélange des ethnies on ira ainsi vers plus de tolérance.

 

Un etat bi-national sans apartheid, sans militarisation, et sans religiruux au puvoir rendra jaloux tous les autres pays arabes qui s'efforceront d'emigrer vers lui comme actuellement beaucoup s'efforcent de rejoindre l'Europe.

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Jérusalem -- Le mouvement islamiste palestinien Hamas a revendiqué hier l'attentat qui a fait huit morts la veille dans un séminaire talmudique à Jérusalem, s'exposant à des représailles israéliennes alors que la bande de Gaza est déjà soumise à des raids quasi quotidiens.

 

«Le Hamas est responsable pour l'attentat. Les Brigades Ezzedine al-Qassam [la branche armée du Hamas] vont publier un communiqué officiel le revendiquant le moment venu», a déclaré à l'AFP un haut responsable du Hamas sous le couvert de l'anonymat.

 

Le Hamas, au pouvoir à Gaza, avait déjà revendiqué le dernier attentat suicide en Israël, le 4 février à Dimona (sud), qui avait coûté la vie à une Israélienne et à ses deux auteurs. «Si l'attaque a été vraiment menée par le Hamas, cela renforcera notre détermination à combattre cette organisation et les autres groupes terroristes», a dit un responsable israélien sous le couvert de l'anonymat.

 

Huit élèves de la yeshiva du Mercaz Harav, à Jérusalem-Ouest, ont été tués et 10 autres blessés jeudi par un Palestinien qui a tiré sur eux avec un fusil automatique avant d'être abattu à son tour par un officier de réserve. Le Mercaz Harav est un haut lieu du nationalisme religieux en Israël. C'est en son sein qu'est né après la guerre des Six Jours de 1967 le mouvement du Bloc de la foi, le Goush Emounim, fer de lance de la colonisation juive en Cisjordanie occupée.

 

Israël a enterré hier les huit victimes de l'attentat et renforcé les mesures de sécurité de crainte de nouvelles attaques, les groupes armés palestiniens ayant juré de venger des dizaines de Palestiniens tués dans des raids israéliens dans la bande de Gaza depuis le 27 février.

 

Perquisition

 

L'armée israélienne a imposé un bouclage général de la Cisjordanie occupée jusqu'à ce soir, selon une porte-parole militaire.

 

La police a mené avant l'aube une perquisition dans la maison de l'auteur de la fusillade, Alaa Hicham Abou Dheim, 25 ans, dans le quartier de Jabal al-Moukaber, à Jérusalem-Est, et arrêté une dizaine de ses parents et amis, selon des témoins Un drapeau palestinien, une bannière verte du Hamas et une autre, jaune, du Hezbollah libanais, ont été accrochés sur la façade de la maison.

 

«Massacre à la yeshiva», a titré le quotidien à grand tirage Yédiot Aharonot, avec une photo montrant des châles de prière ensanglantés.

 

Des milliers de personnes se sont rassemblées sur le lieu de l'attaque, où s'est déroulée une cérémonie lourde d'émotions.

 

«Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?», a murmuré un rabbin devant une foule venue de tout Israël et des colonies de Cisjordanie, alors que les corps recouverts de châles de prière étaient alignés dans la cour de la yeshiva.

 

La Maison-Blanche a jugé hier «assez répugnantes» les célébrations qui ont suivi l'attentat dans la bande de Gaza et a implicitement critiqué le silence des pays arabes modérés.

 

L'attaque est survenue au lendemain d'une visite dans la région de la secrétaire d'État Condoleezza Rice, qui avait réussi à arracher une promesse du président palestinien Mahmoud Abbas de reprendre les négociations avec Israël et au moment où des tractations sont menées par l'entremise de l'Égypte en vue d'une trêve dans les violences.

 

L'attentat a suscité une forte réprobation dans le monde. Le président français Nicolas Sarkozy a condamné hier «avec la plus grande fermeté l'attentat lâche et barbare», alors que le premier ministre britannique Gordon Brown a déploré une attaque visant à «porter un coup au coeur du processus de paix».

 

Mais le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni d'urgence, n'a pu s'entendre sur un texte la condamnant en raison de l'opposition libyenne.

 

À Gaza, un activiste a été tué hier dans un accrochage avec des soldats israéliens, portant à 132 le nombre de Palestiniens tués depuis le 27 février dans des attaques israéliennes menées en représailles à des tirs de roquettes sur son territoire.

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Le mouvement palestinien Hamas a révoqué vendredi sa déclaration rendue publique à la

 

GAZA, 7 mars - RIA Novosti. Le mouvement palestinien Hamas a révoqué vendredi sa déclaration rendue publique à la radio Al-Aqsa, proche du mouvement islamiste, sur sa responsabilité pour l'attentat de la veille qui a coûté la vie à huit Israéliens dans un séminaire talmudique à Jérusalem, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

 

Selon la radio, cette déclaration a été publiée "prématurément et ne reposait pas sur une information bien vérifiée".

 

Le porte-parole des Brigades Ezzedine Al-Qassam (branche armée du Hamas) a déclaré dans une interview à la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera que son groupe n'était pas encore prêt à revendiquer l'attaque contre l'école talmudique de Jérusalem.

 

Auparavant, cet attentat qui a fait 8 morts et 11 blessés parmi les élèves de l'école talmudique de Jérusalem a aussi été revendiqué par un groupe jusqu'à présent inconnu, les "Kataëb Ahrar el-Jalil (Brigades des hommes libres de Galilée).

 

La Galilée est la partie Nord d'Israël où habite la plupart de la population arabe du pays.

 

Un terroriste palestinien a fait irruption jeudi dernier dans une école talmudique de Jérusalem, ouvrant le feu contre les élèves. Huit Israéliens ont été tués, et onze autres blessés. L'assaillant a été abattu par un officier israélien. Selon la police israélienne, cet Arabe habitait à Jérusalem-est et travaillait comme conducteur à l'école talmudique.

 

Les médias israéliens rapportent aussi qu'après la mort de l'assaillant, sa famille a sorti les drapeaux verts du Hamas en signe de deuil.

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GAZA, 7 mars - RIA Novosti. Le mouvement palestinien Hamas a révoqué vendredi sa déclaration rendue publique à la radio Al-Aqsa, proche du mouvement islamiste, sur sa responsabilité pour l'attentat de la veille qui a coûté la vie à huit Israéliens dans un séminaire talmudique à Jérusalem, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

 

Selon la radio, cette déclaration a été publiée "prématurément et ne reposait pas sur une information bien vérifiée".

 

Le porte-parole des Brigades Ezzedine Al-Qassam (branche armée du Hamas) a déclaré dans une interview à la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera que son groupe n'était pas encore prêt à revendiquer l'attaque contre l'école talmudique de Jérusalem.

 

Auparavant, cet attentat qui a fait 8 morts et 11 blessés parmi les élèves de l'école talmudique de Jérusalem a aussi été revendiqué par un groupe jusqu'à présent inconnu, les "Kataëb Ahrar el-Jalil (Brigades des hommes libres de Galilée).

 

La Galilée est la partie Nord d'Israël où habite la plupart de la population arabe du pays.

 

Un terroriste palestinien a fait irruption jeudi dernier dans une école talmudique de Jérusalem, ouvrant le feu contre les élèves. Huit Israéliens ont été tués, et onze autres blessés. L'assaillant a été abattu par un officier israélien. Selon la police israélienne, cet Arabe habitait à Jérusalem-est et travaillait comme conducteur à l'école talmudique.

 

Les médias israéliens rapportent aussi qu'après la mort de l'assaillant, sa famille a sorti les drapeaux verts du Hamas en signe de deuil.

 

De toute maniére, cette confrontation sera eternelle puisque aucun des deux peuples ne semble vouloir la paix sans l'eloignement voir l'extermination de l'autre.

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Jérusalem -- Israël a annoncé hier la relance de la construction de logements dans un

 

Jérusalem -- Israël a annoncé hier la relance de la construction de logements dans une colonie de Cisjordanie au risque de nuire aux chances de reprise des négociations de paix avec les Palestiniens suspendues après une offensive meurtrière israélienne à Gaza.

 

 

 

Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a donné son feu vert à la construction de centaines de nouveaux logements dans la colonie de Givat Zeev, au nord-ouest de Jérusalem. «La relance de la construction est une bonne nouvelle», a souligné le ministre de l'Habitat, Zeev Boïm, du parti centriste Kadima de M. Olmert.

 

«La construction de centaines d'unités de nouveaux logements répond à une politique destinée à faire face à une demande de logements suite au développement démographique de Jérusalem», a poursuivi le ministre qui dit vouloir poursuivre cette politique.

 

Les Palestiniens ont immédiatement condamné cette décision qui intervient au lendemain de l'annonce d'une reprise prochaine des négociations où le contentieux sur les colonies israéliennes occupe une place centrale. «Nous condamnons fermement cette décision et considérons qu'avec elle Israël entend démolir le processus de paix et les efforts en ce sens de la communauté internationale. Nous appelons l'administration américaine à faire pression sur Israël pour l'annuler», a déclaré, Saëb Erakat, principal négociateur palestinien.

 

«C'est une décision scandaleuse qui va affecter les négociations avec les Palestiniens. Ce gouvernement qui s'est engagé à évacuer des colonies ne fait que les renforcer», a renchéri Yariv Oppenheimer, directeur du mouvement anti-colonisation La Paix Maintenant.

 

Des responsables palestiniens et israéliens avaient annoncé samedi une reprise pour cette semaine des négociations suspendues par le président Mahmoud Abbas à la suite d'une opération militaire particulièrement meurtrière de l'armée israélienne à Gaza.

 

Plus de 130 Palestiniens ont été tués dans des attaques israéliennes menées depuis le 27 février en représailles aux tirs de roquettes palestiniennes sur le sud d'Israël. Quatre Israéliens, trois soldats et un civil, ont aussi été tués.

 

Négociations fragiles

 

La secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, avait annoncé mercredi à Jérusalem qu'Israéliens et Palestiniens avaient «l'intention» de reprendre les négociations.

 

Le lendemain, un attentat perpétré à Jérusalem par un Palestinien faisait huit morts parmi les élèves d'une école talmudique. Mais Israël n'a jamais menacé d'un arrêt des négociations à sa suite.

 

Les pourparlers, censés toucher aux questions de fond d'un conflit vieux de soixante ans, ont été difficilement relancés fin novembre lors de la conférence internationale de paix d'Annapolis.

 

Depuis, les négociations ont principalement achoppé sur la poursuite de la colonisation israélienne, notamment dans la région de Jérusalem.

 

Un haut responsable israélien de la Défense a confirmé à l'AFP l'existence d'un accord passé entre le ministère et les colons en vertu duquel ces derniers démantèleraient de leur plein gré 26 colonies sauvages de Cisjordanie, en contrepartie du développement des grands blocs de colonies qu'Israël envisage de conserver dans le cadre d'un accord de paix.

 

«Lors de rencontres secrètes il y a deux semaines, le ministre de la Défense, Ehoud Barak, a autorisé la construction dans les grands blocs de colonies, dans le cadre d'un accord avec les colons sur l'évacuation d'avants-postes construits illégalement», a indiqué ce responsable.

 

La colonie de Givat Zeev, proche de Ramallah, a été crée en 1981. Elle compte actuellement plus de 11 000 habitants.

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Sarkozy souhaite un État palestinien dès cette année

 

Sarkozy souhaite un État palestinien dès cette année

 

Alain Barluet

10/03/2008 | Mise à jour : 20:45 | Commentaires 44 .

Le chef de l'État a reçu hier le président israélien, Shimon Pérès, arrivé en visite d'État en France pour cinq jours.

RECEVANT le président israélien, Shimon Pérès, hier à l'Élysée, Nicolas Sarkozy a souhaité la création d'un État palestinien viable avant la fin de cette année. « Ma conviction est claire : la meilleure garantie de sécurité pour Israël, c'est la création d'un État palestinien moderne, démocratique et viable avant la fin 2008 », a déclaré le président français à son hôte. « Les paramètres d'un règlement sont connus. Tout est désormais affaire de volonté », a-t-il ajouté. Au lendemain de l'annonce par Israël de la construction de 750 nouveaux logements dans la colonie de Givat Zeev, en Cisjordanie, le président de la République a critiqué ce type d'initiatives. « En tant qu'ami, je vous dis que la sécurité d'Israël passe par l'arrêt de la colonisation », a affirmé Sarkozy. Interrogé lors d'un point de presse, Pérès a nié qu'il s'agisse là d'une nouvelle colonie juive.

 

Lors de ces entretiens, Nicolas Sarkozy a également proposé à son hôte l'aide de la France pour de grands projets de coopération. L'Union pour la Méditerranée a été évoquée. Shimon Pérès s'est félicité à cet égard que des « discussions économiques puissent préparer des discussions politiques ». En témoignage d'amitié, le président de la République a offert à son hôte quatre ouvrages de Châteaubriant (dont une belle édition de L'Itinéraire de Paris à Jérusalem, en trois volumes). Le cadeau de Shimon Pérès était, quant à lui, aussi somptueux qu'inhabituel : 3 600 oliviers plantés sur des terrains appartenant à la prestigieuse école d'agriculture de Mikvé Israël, au sud de Tel-Aviv, fondée en 1871 à l'initiative d'Adolphe Crémieux, président du Consistoire central.

 

 

Cérémonie à la synagogue de la Victoire

 

Destinée à resserrer les relations franco-israéliennes, la visite d'État de Shimon Pérès sera dominée jeudi par son passage au Salon du livre. Cette manifestation, dont l'invité d'honneur est cette année Israël, est boycottée pour cette raison par plusieurs pays arabes et musulmans. Le Parc des expositions de la porte de Versailles sera placé sous haute surveillance, tandis que le chef de l'État hébreu inaugurera le salon aux côtés du ministre de la Culture, Christine Albanel. D'importantes mesures de sécurité sont prévues pour faire face à tout débordement. Shimon Pérès a déploré hier ce boycott, estimant que « celui qui décide de boycotter se punit lui-même ». « Je suis contre les autodafés, je suis contre le boycottage des livres. Tous ceux qui prétendent lire des livres, s'ils ne lisent que les livres qui leur plaisent, ne font que perdre leur temps », a-t-il estimé.

 

Premier dirigeant étranger à être reçu en visite d'État depuis l'élection de Nicolas Sarkozy en mai 2007, Shimon Pérès a été accueilli à Orly par la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie. Il devait se rendre hier à la synagogue de la Victoire pour une cérémonie à la mémoire des victimes de l'attentat qui a tué huit élèves d'une école religieuse de Jérusalem, jeudi dernier. Aujourd'hui, il rencontrera le premier ministre, François Fillon. Et demain, il ira à Lyon où il visitera le Centre d'histoire de la Résistance et de la déportation (CHRD).

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Cisjordanie, colonie, logements, Construction, Pacifisme, Israël (pays)

 

Cisjordanie, colonie, logements, Construction, Pacifisme, Israël (pays)

 

 

 

Photo: Agence Reuters

Jérusalem -- Israël a annoncé hier la relance de la construction de logements dans une colonie de Cisjordanie au risque de nuire aux chances de reprise des négociations de paix avec les Palestiniens suspendues après une offensive meurtrière israélienne à Gaza.

 

Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a donné son feu vert à la construction de centaines de nouveaux logements dans la colonie de Givat Zeev, au nord-ouest de Jérusalem. «La relance de la construction est une bonne nouvelle», a souligné le ministre de l'Habitat, Zeev Boïm, du parti centriste Kadima de M. Olmert.

 

«La construction de centaines d'unités de nouveaux logements répond à une politique destinée à faire face à une demande de logements suite au développement démographique de Jérusalem», a poursuivi le ministre qui dit vouloir poursuivre cette politique.

 

Les Palestiniens ont immédiatement condamné cette décision qui intervient au lendemain de l'annonce d'une reprise prochaine des négociations où le contentieux sur les colonies israéliennes occupe une place centrale. «Nous condamnons fermement cette décision et considérons qu'avec elle Israël entend démolir le processus de paix et les efforts en ce sens de la communauté internationale. Nous appelons l'administration américaine à faire pression sur Israël pour l'annuler», a déclaré, Saëb Erakat, principal négociateur palestinien.

 

«C'est une décision scandaleuse qui va affecter les négociations avec les Palestiniens. Ce gouvernement qui s'est engagé à évacuer des colonies ne fait que les renforcer», a renchéri Yariv Oppenheimer, directeur du mouvement anti-colonisation La Paix Maintenant.

 

Des responsables palestiniens et israéliens avaient annoncé samedi une reprise pour cette semaine des négociations suspendues par le président Mahmoud Abbas à la suite d'une opération militaire particulièrement meurtrière de l'armée israélienne à Gaza.

 

Plus de 130 Palestiniens ont été tués dans des attaques israéliennes menées depuis le 27 février en représailles aux tirs de roquettes palestiniennes sur le sud d'Israël. Quatre Israéliens, trois soldats et un civil, ont aussi été tués.

 

Négociations fragiles

 

La secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, avait annoncé mercredi à Jérusalem qu'Israéliens et Palestiniens avaient «l'intention» de reprendre les négociations.

 

Le lendemain, un attentat perpétré à Jérusalem par un Palestinien faisait huit morts parmi les élèves d'une école talmudique. Mais Israël n'a jamais menacé d'un arrêt des négociations à sa suite.

 

Les pourparlers, censés toucher aux questions de fond d'un conflit vieux de soixante ans, ont été difficilement relancés fin novembre lors de la conférence internationale de paix d'Annapolis.

 

Depuis, les négociations ont principalement achoppé sur la poursuite de la colonisation israélienne, notamment dans la région de Jérusalem.

 

Un haut responsable israélien de la Défense a confirmé à l'AFP l'existence d'un accord passé entre le ministère et les colons en vertu duquel ces derniers démantèleraient de leur plein gré 26 colonies sauvages de Cisjordanie, en contrepartie du développement des grands blocs de colonies qu'Israël envisage de conserver dans le cadre d'un accord de paix.

 

«Lors de rencontres secrètes il y a deux semaines, le ministre de la Défense, Ehoud Barak, a autorisé la construction dans les grands blocs de colonies, dans le cadre d'un accord avec les colons sur l'évacuation d'avants-postes construits illégalement», a indiqué ce responsable.

 

La colonie de Givat Zeev, proche de Ramallah, a été crée en 1981. Elle compte actuellement plus de 11 000 habitants

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