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LE SOULÈVEMENT DES NAÏFS

 

Un très beau texte de François Gago ,que je partage

 

 

On dit souvent qu’il faut de tout pour faire un monde et que la différence enrichit.

Les naïfs sont souvent des personnes gentilles, toujours prêtes à rendre service…

Les naïfs ont un peu une vision idyllique de la vie.

Les naïfs ont des rêves, des espoirs, des pensées de joie et d’amour…

Les naïfs sont encore un peu comme des enfants sages.

Les naïfs sont un peu comme des petits chatons sans défense…

Ne dit-on pas dans la bible que Jésus aurait dit en montrant un petit enfant :

« Le plus grand au royaume aurait un peu la naïveté de celui-ci. »

Mais les loups, les rats et les serpents existent bel et bien en ce bas monde.

La bassesse, la mesquinerie, la méchanceté gratuite se produisent fréquemment.

Tous les moyens sont bons pour certaines personnes pour tenter d’arriver à leurs fins.

Dans la majorité des cas elles n’en ont même aucun complexe.

Elles sont beaucoup plus nombreuses que l’on pourrait le croire.

Mais, si vous « empapaoutez » un gentil naïf, rappelez-vous qu’il faut se méfier de l’eau qui dort.

On dit aussi parfois qu’il n’y a pas plus colérique qu’un faux calme.

Je ne vais pas épiloguer sur le bien et le mal.

Le bien n’est pas toujours le bien et le mal n’est pas toujours forcément le mal.

Parfois une situation que l’on considère comme mauvaise peut vous faire davantage avancer qu’une autre qualifiée de plus agréable.

Mais beaucoup de personnes font des choix mesquins qui ne leur apportent qu’une petite jouissance personnelle.

Ce qu’elles gagnent par rapport à ce qu’elles font perdre est totalement disproportionné.

Cela heurterait bien des esprits qualifiés de corrects.

Parfois même telles ou telles prises de décision, telles attitudes peuvent générer comme des malaises, des relents.

On peut se poser la question : existe-t-il une justice quelque part ?

Serait-ce toujours la loi du plus fort, du plus tordu, du plus mesquin qui prévaut ?

Quand on connait certaines formes de beauté de la vie,on peut se demander si la « grande roue qui tourne » écrase vraiment

tout sur son passage.

Je dirais : attention aux gentils naïfs qui se soulèveront…

Attention quand leur vision du monde va s’élargir…

Alors à tous les tordus, les mesquins, les pervers, les petits péteux de bas étage…

À toutes les personnes qui excellent dans leurs coups foireux…

À tous ceux et à toutes celles qui bafouent la dignité de la personne…

À toutes les personnes qui ne font le bien que dans l’apparence pour essayer de se faire mieux voir…

À tous ceux et toutes celles qui ne sont centrés que sur leur égo démesuré…

À tous ces gens qui ont un côté noir beaucoup plus important que leur côté blanc…

Alors, on pourrait dire « en Vérité, je vous le dis » :

Quand les gentils naïfs commenceront à prendre du recul par rapport à certaines situations.

Quand leurs yeux commenceront à s’ouvrir sur vos viles combines.

Quand ils commenceront à réfléchir sur vous et sur votre façon de fonctionner.

Quand ils se rendront compte que d’une certaine façon « vous ne respectez pas les règles du jeu. »

Quand ils se rendront compte que pour grimper vous n’hésitez pas à marcher sur la tête des autres.

Quand ils se rendront compte qu’effectivement en prenant les « raccourcis » on arrive plus facilement

à certaines hauteurs dans la hiérarchie sociale.

Quand ils se rendront compte jusqu’où parfois vous pouvez vous abaisser.

Quand ils s’interrogeront sur ce qui fait vraiment la valeur d’une personne.

Quand ils remettront sérieusement en question leur façon de considérer tel ou untel…

Quand ils se rendront compte qu’il vaut mieux que vous n’ayez pas trop de pouvoir sur les autres.

Quand ils se rendront compte que vous n’avez qu’une compassion très limitée…

Quand ils se rendront compte que le bonheur des autres c’est quelque chose qui vous emmerde.

Quand ils se rendront compte que vous ne brillez que grâce à votre médiocrité.

Quand ils se rendront compte que leurs craintes ne sont qu’illusoires.

Alors comme dit une chanson de Johnny Hallyday : « Un jour viendra, tu me diras je t’aime ! »

Alors comme on dit parfois : « Aime-moi quand je le mérite le moins car c’est à ce moment que j’en ai le plus besoin. »

Alors oui, un jour viendra, ils vous retourneront et ils vous mettront une grosse carotte…

 

 

François Gagol

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Guest ladyinblack
LE SOULÈVEMENT DES NAÏFS

 

Un très beau texte de François Gago ,que je partage

 

 

On dit souvent qu’il faut de tout pour faire un monde et que la différence enrichit.

Les naïfs sont souvent des personnes gentilles, toujours prêtes à rendre service…

Les naïfs ont un peu une vision idyllique de la vie.

Les naïfs ont des rêves, des espoirs, des pensées de joie et d’amour…

Les naïfs sont encore un peu comme des enfants sages.

Les naïfs sont un peu comme des petits chatons sans défense…

Ne dit-on pas dans la bible que Jésus aurait dit en montrant un petit enfant :

« Le plus grand au royaume aurait un peu la naïveté de celui-ci. »

Mais les loups, les rats et les serpents existent bel et bien en ce bas monde.

La bassesse, la mesquinerie, la méchanceté gratuite se produisent fréquemment.

Tous les moyens sont bons pour certaines personnes pour tenter d’arriver à leurs fins.

Dans la majorité des cas elles n’en ont même aucun complexe.

Elles sont beaucoup plus nombreuses que l’on pourrait le croire.

Mais, si vous « empapaoutez » un gentil naïf, rappelez-vous qu’il faut se méfier de l’eau qui dort.

On dit aussi parfois qu’il n’y a pas plus colérique qu’un faux calme.

Je ne vais pas épiloguer sur le bien et le mal.

Le bien n’est pas toujours le bien et le mal n’est pas toujours forcément le mal.

Parfois une situation que l’on considère comme mauvaise peut vous faire davantage avancer qu’une autre qualifiée de plus agréable.

Mais beaucoup de personnes font des choix mesquins qui ne leur apportent qu’une petite jouissance personnelle.

Ce qu’elles gagnent par rapport à ce qu’elles font perdre est totalement disproportionné.

Cela heurterait bien des esprits qualifiés de corrects.

Parfois même telles ou telles prises de décision, telles attitudes peuvent générer comme des malaises, des relents.

On peut se poser la question : existe-t-il une justice quelque part ?

Serait-ce toujours la loi du plus fort, du plus tordu, du plus mesquin qui prévaut ?

Quand on connait certaines formes de beauté de la vie,on peut se demander si la « grande roue qui tourne » écrase vraiment

tout sur son passage.

Je dirais : attention aux gentils naïfs qui se soulèveront…

Attention quand leur vision du monde va s’élargir…

Alors à tous les tordus, les mesquins, les pervers, les petits péteux de bas étage…

À toutes les personnes qui excellent dans leurs coups foireux…

À tous ceux et à toutes celles qui bafouent la dignité de la personne…

À toutes les personnes qui ne font le bien que dans l’apparence pour essayer de se faire mieux voir…

À tous ceux et toutes celles qui ne sont centrés que sur leur égo démesuré…

À tous ces gens qui ont un côté noir beaucoup plus important que leur côté blanc…

Alors, on pourrait dire « en Vérité, je vous le dis » :

Quand les gentils naïfs commenceront à prendre du recul par rapport à certaines situations.

Quand leurs yeux commenceront à s’ouvrir sur vos viles combines.

Quand ils commenceront à réfléchir sur vous et sur votre façon de fonctionner.

Quand ils se rendront compte que d’une certaine façon « vous ne respectez pas les règles du jeu. »

Quand ils se rendront compte que pour grimper vous n’hésitez pas à marcher sur la tête des autres.

Quand ils se rendront compte qu’effectivement en prenant les « raccourcis » on arrive plus facilement

à certaines hauteurs dans la hiérarchie sociale.

Quand ils se rendront compte jusqu’où parfois vous pouvez vous abaisser.

Quand ils s’interrogeront sur ce qui fait vraiment la valeur d’une personne.

Quand ils remettront sérieusement en question leur façon de considérer tel ou untel…

Quand ils se rendront compte qu’il vaut mieux que vous n’ayez pas trop de pouvoir sur les autres.

Quand ils se rendront compte que vous n’avez qu’une compassion très limitée…

Quand ils se rendront compte que le bonheur des autres c’est quelque chose qui vous emmerde.

Quand ils se rendront compte que vous ne brillez que grâce à votre médiocrité.

Quand ils se rendront compte que leurs craintes ne sont qu’illusoires.

Alors comme dit une chanson de Johnny Hallyday : « Un jour viendra, tu me diras je t’aime ! »

Alors comme on dit parfois : « Aime-moi quand je le mérite le moins car c’est à ce moment que j’en ai le plus besoin. »

Alors oui, un jour viendra, ils vous retourneront et ils vous mettront une grosse carotte…

 

 

François Gagol

 

Très beau texte plein d'enseignements. Merci de le partager.

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