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Saviez-vous qu'à Tindouf, on organise des « divorce-party »... en l’honneur des femmes divorcées


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Le divorce, devenu ces dernières années phénomène de société en perpétuelle évolution mettant en péril le mariage dans son intégrité. Une simple lecture à titre illustratif, des statistiques parvenant des milieux judiciaires de Tébessa à elle seule, coupe le souffle et porte à affirmer une fois encore, que de plus en plus de couples unis depuis une vingtaine, voire une trentaine ou plus d’années n’hésitent plus, dès que les ingrédients se réunissent, à claquer à la porte de séparation. Figurez-vous, dans cette région 784 cas de divorces ont été prononcés en 2007, 806 en 2008 et 751 en 2009, en 2010 et 2011, les chiffres font peur. Conséquences : c’est généralement la femme et ses enfants qui en font les frais. Cependant, pour certaines femmes (seules que mal accompagnées), la séparation est synonyme de liberté retrouvée qui leur permet de faire table rase du passé et de repartir ensuite du bon pied, tandis que

 

pour d’autres, la douleur qui s’ensuit est insurmontable. Que faut-il donc faire pour éviter aux malheureuses le plus souvent montrées du doigt, de vivre un malheur éternel ? Certaines tribus ont adopté une solution très saluée par la gent féminine surtout. L’idée très originale et méconnue par la majorité écrasante des algériens est venue de Tindouf où, pour apaiser la douleur de la séparation, le divorce est célébré au même titre que tout autre événement heureux dont le mariage. A Tindouf, le nouveau statut de célibataire se célèbre solennellement. Dans cette région de l’Algérie profonde qui mérite bien d’être qualifiée d’enchanteresse, les Touaregs organisent pour chaque nouvelle divorcée une "fiesta" similaire à celle du mariage pour la soutenir dans ces moments les plus difficiles de sa vie. Donc, le divorce pour la femme tindoufienne n’est pas non plus un tournant fâcheux dans sa vie puisque tout

bonnement, l’événement est facétieusement célébré et tend à divorcer avec un passé jonché de malaises tous azimuts pour enfin cocher la case d’une nouvelle vie de joie, de promesses et d’enthousiasme. Par ailleurs, « Excepté la progéniture, tout le monde prend part à la fête organisée tout justement pour apaiser la douleur de la rupture conjugale survenue à contre cœur. La fête permet donc aux femmes invitées, amies et proches, de consoler la divorcée et de se défouler ensemble », nous dira Abdelkader, un homme bleu originaire de Tindouf. « Le principe de la fête ne se diffère pas de celui du mariage, le visiteur de la région ne pourra que difficilement distinguer s’il s’agit d’un mariage ou encore d’un divorce, et tout, comme vous le savez, se fait en fonction du budget de la famille laquelle commence par dresser une tente traditionnelle au milieu d’un endroit public connu pour les locaux, tandis que les hommes

 

s’occupent du dépouillage d’un chameau égorgé à cet effet. Le tout se pratique au milieu des youyous des femmes et des jeunes filles présentes », ajoutera notre interlocuteur. Il y a lieu de noter que même les traditions et rituels de mariage à Tindouf obéissent à des règles très particulières. « La femme de la tribu de Béni Hassan par exemple est très respectée, voire sacralisée dans certains cas, on n’ose pas non plus lever la main pour lui faire du mal comme c’est le cas dans d’autres régions algériennes», nous affirme encore notre interlocuteur qui conclue que « Des poètes et troubadours targuis ont consacré une partie importante de leur vie à vanter les louanges et vertus de la femme oasienne. A l’exemple de Amar Oueld Mrizig, l’auteur du célèbre poème composé sur sa dulcinée Mehaya, femme de la région. Il en est de même aussi pour le poète Amar Oueld Laarab vénérant la femme targuie dans son recueil lyrique intitulé"Alhassani ".

 

Envoyés Spéciaux Algériens

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Guest D. ESSERHANE
oui je le savais ,j'avais vu deja un reportage y'a long temps

 

un divorce est un divorce! Alors, fête ou pas fête, il laisse toujours un arrière gout amer-----

On ne peut célébrer la mort dans la joie

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un divorce est un divorce! Alors, fête ou pas fête, il laisse toujours un arrière gout amer-----

On ne peut célébrer la mort dans la joie

 

Exatement, perso j'essayerai par tout les moyens d’éviter un divorce si mon couple va mal.

 

Ps : je suis pas encore marié et je parle deja divorce. :crazy:

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Guest from nulle part
Exatement, perso j'essayerai par tout les moyens d’éviter un divorce si mon couple va mal.

 

Ps : je suis pas encore marié et je parle deja divorce. :crazy:

 

un bundy qui parle mariage et qui a peur du divorce

tu n'es pas a la hauteur de ton pseudo:gun_bandana::crazy:

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