Cosner 10 Posted November 18, 2011 Author Partager Posted November 18, 2011 resalut l'article date de 2008 , et pourtant 3 ans apres ce debat fait encore l'actualité, au lieu de debattre du fond du sujet , certains voulait savoir pourquoi je detestais le pape, cet homme m'est complementment indifferent et il n'incarne que lui , par contre Jean Paul II etait pour moi un homme d'Eglise, un homme de foi,un homme qui croyait profondement en Dieu et en l'humanité ceci etant dit, penchez vous plutot sur le debat au lieu de s'interrogersur mes envies, et mes preferences personnel car cela ne vous elevera en rien , j'essai avec vous de traiter la question de la liberté de la presse , et de la pensée libre dans une société qui se dit ouverte , emancipée et democratique je vous communique de la lecture pour en debattre en toute neutralité "Face à Philippe Val, Charlie Hebdoet BHL, Acrimed soutient Siné par Grégory Rzepski, le 23 juillet 2008 Acrimed est solidaire du dessinateur Siné dont le congédiement de Charlie Hebdo constitue une atteinte évidente à la liberté d’expression [1] Nous reviendrons plus longuement sur cette « affaire » dans de prochaines publications. En attendant, quelques remarques incidentes [2]... De Philippe Val, il n’y a rien à dire. Rien à dire de ses pratiques de journalistes ou de patron de presse, de ses passions éradicatrices, de sa fausse impertinence, de son goût pour le débat contradictoire ; rien à dire du moins qui n’ait déjà été écrit depuis de nombreuses années par Acrimed, PLPL, Le Plan B, CQFD ou, plus récemment, par Bakchich, Télérama ou même le site Nouvelobs.com. Sur Bernard-Henri Lévy, il n’y a rien à ajouter. Rien à ajouter depuis trente ansque dure et perdure l’imposture. Constant dans la calomnie et l’exhibitionnisme, BHL a apporté son soutien à Philippe Val dans une tribune publiée par Le Monde daté du 22 juillet 2008. Ce n’est guère surprenant, tant leur connivence le dispute à une mutuelle aversion pour la gauche de gauche et une commune affection pour l’humanitarisme de guerre. Il y a dire, en revanche, du Monde et de Charlie Hebdo. Relever notamment que l’un des principaux quotidien français (après Le Parisien-Aujourd’hui et Le Figaro), sinon le plus « prestigieux », ne publie rien sur l’« affaire » pendant plusieurs jours puis accorde à BHL une tribune avec un appel de « une » évoquant sans précaution ni distance « le texte antisémite de Siné ». Une tribune truffée de procès d’intention. Un seul exemple : l’ex-nouveau philosophe écrit que Siné aurait donné « à son journal une chronique où il dit, en substance, que la conversion au judaïsme est, dans la France de Sarkozy, un moyen de réussite sociale » quand Siné moquait l’arrivisme d’un jeune homme envisageant une conversion religieuse pour épouser une héritière. Le « quotidien de référence » ne s’embarrasse pas non plus d’un texte aux raccourcis historiques cousus de fil blanc. Ainsi, quand l’emphase « béachélienne » s’emporte contre les « ambiguïtés d’une tradition [celle dont se revendiquerait Siné] dont une des spécialités a toujours été, justement, de passer de la rage tous azimuts à sa concentration antisémite : les anarcho-syndicalistes du début du XXe siècle ; les partisans de l’action directe proposant, soixante-dix ans plus tard, de "jeter" les Juifs sur "le fumier de l’Europe" (Ulrike Meinhoff, dirigeante de la Bande à Baader)... » Il y a vingt-sept ans, un homme de droite (Raymond Aron) diagnostiquait avec justesse le problème « BHL » : « la boursouflure du style, la prétention à trancher des mérites et des démérites des vivants et des morts, l’ambition de rappeler à un peuple amnésique la part engloutie de son passé, les citations détachées de leur contexte et interprétées arbitrairement [3]. » La direction du Monde, pour sa part, s’accomode de la boursouflure. Tout comme celle de Charlie Hebdo. Mais son patron ne peut être tenu pour seul responsable de la capilotade dans laquelle s’est mis l’hebdomadaire. Depuis des années, le silence que se sont imposés les dessinateurs autorise Val à capter l’héritage du journal satirique pour le normaliser. Aujourd’hui, un pas est franchi. Le directeur a obtenu des principaux dignitaires du titre (Bernard Maris, directeur adjoint de la rédaction ; Gérard Biard, rédacteur en chef ; et Charb, rédacteur en chef adjoint [4]) qu’ils co-signent une « note aux lecteurs » déplorant que Siné ait porté « atteinte » aux « valeurs essentielles » de Charlie Hebdo. La même note ajoute : « Il était prévu que la rédaction [le] réprouve sobrement et qu’[il] s’en explique et s’en excuse » mais « finalement il a refusé ». Et les trois commissaires politiques de conclure : « Nous regrettons la décision de Siné. Nous regretterons aussi Siné ». Regretterons nous Charlie Hebdo ? Citer Link to post Share on other sites
Cosner 10 Posted November 18, 2011 Author Partager Posted November 18, 2011 resalut je souhaiterai vous soummettre cet article charlie Hebdo parle de charia dans son journal et Bernard Henri levy s'offusque et repond sur son blog a charlie hebdo, croyez vous un instant que BHL crois en ce simulacre qu'il a posté un seul instant , lui qui glorifie et appel a s'appliquer comme dogme religieux le talmud, il se fait defenseur de la charia au prix de se mettre a dos charlie hebdo pour ne rester que dans le cas de la Libye , il eut une volonté planifié de l'ordre des choses, la direction que prend le gouvernement libyens est voulue, les decisions prises font partie des accords, les consequences des decisions d'aujourd'hui sont les objectifs a atteindre, le message est clair aujoud'hui on ne se salie meme pas les mains , c'est nos decisions et notre strategie qui vous menera , ou nous voulons vous accompagner , nous restons dans l'expectative a commenter et vous faire croire que vous faites bien, car nous sommes des penseurs et nous avons les idées et le savoir faire, BHL on prenons position contre Charlie Hebdo, et on faisant le distinguo entre charia et charia c'est juste un jeu de mot pour que ce journal ne vienne pas lui faire capoter son projet et reveillé les consciences , c'est uen façon de dire a charlie ferme ta gueuele tu va reveiller la mule, laisse la avancer jusqu'au gouffre , nous voulons qu'ils tombent dans le brasier qu'on leur a allumé vous croyez vraiment que BHL defend la charia laissez moi rire, alors qu'il vous supplier sur une video d'aller vers le Talmud, je veux bien qu'on m'eclair sur cette question et des objectif de ce BHL, je vous laisse prendre connaissance de l'article qui encore une fois n'est pas de moi « Il y a charia et charia » : BHL incendiaire de Charlie Hebdo ? par Julien Salingue, le 16 novembre 2011 Qu’on se le dise : Bernard-Henri Lévy a libéré la Libye. Comme on aurait dû s’y attendre, il le fait savoir dans un gros livre qui lui vaut sa tournée annuelle des studios de radio et des plateaux de télévisions, épais articles de presse écrite à l’appui. Mais, en guise de mise en jambes, BHL a pris fait et cause pour la charia… Pour la charia version libyenne, bien sûr. Le lendemain de la découverte de l’incendie des locaux de Charlie HebdoBHL publie son « Bloc-notes » hebdomadaire dans Le Point. Coïncidence : le philosophe médiatique s’attaque au même sujet que « Charlie »... et allume contre l’hebdomadaire, involontairement sans doute, un incendie de mots. La charia des amis BHL entend, dans ce « Bloc-Notes », nous faire part de sa réaction au discours prononcé le 23 octobre par Mustafa Abdel Jalil, Président du Conseil National de Transition (CNT) libyen, dans lequel il a notamment affirmé ceci : « En tant que pays islamique, nous avons adopté la charia comme loi essentielle et toute loi qui violera la charia sera légalement nulle et non avenue ». Après dix jours de réflexion, BHL a donc enfin pris sa plume pour commenter les propos de celui pour lequel il a servi d’intermédiaire en mars dernier, lorsque le CNT appelait les pays occidentaux à le soutenir dans sa lutte contre Kadhafi [1]. BHL-moi-je va-t-il s’inquiéter des prises de position de son « ami » Mustafa Abdel Jalil, prendre fait et cause pour le peuple libyen contre le danger « islamiste » qui le guette ou le guetterait, et brandir son habituel fusil d’assaut philosophique dès que le mot « Charia » est prononcé ? Eh bien, non… Un libérateur de la Libye n’est pas un dessinateur de Charlie Hebdo. S’il est caricatural, c’est malgré lui. C’est pourquoi, entre équilibre et équilibrisme, il nous offre, apparemment, quelques subtilités inattendues, qu’il introduit par des questions faussement naïves : « Que faut-il penser de cette affaire de charia ? Et se pourrait-il que l’on n’ait soutenu les insurgés de Benghazi que pour se retrouver avec, à l’arrivée, un État interdisant le divorce et réinstaurant la polygamie ? ». Les réponses claquent comme l’étendard d’un philosophe en uniforme : c’est non ! Il ne faudrait pas, en effet, être de mauvaise foi : Tout est parti d’une phrase. Une seule phrase. Elle n’a certes pas été prononcée, cette phrase, par le premier venu puisqu’il s’agit de Mustafa Abdeljalil, président du Conseil national de transition et père de la victoire. Mais, président ou pas, Abdeljalil est membre d’un Conseil dont les décisions sont collégiales. Et ce Conseil est, comme son nom l’indique, un organe de transition qui n’a pas vocation à édicter les lois de la future Libye. […] Faire comme si une petite phrase prononcée, dans la chaleur d’un meeting, par un homme estimable mais en train de quitter la scène suffisait à « faire basculer » le pays relève de la malveillance, du parti pris. Il ne faudrait pas, non plus, être impatient : Ne refaisons pas aux Libyens le coup, version civile, de ce fameux "enlisement" qui, au bout de huit jours de frappes aériennes, faisait déjà trouver le temps long. Et ne demandons pas à cette Libye cassée par quarante-deux ans de despotisme, ne demandons pas à ce pays sans État, sans tradition juridique, sans vraie société civile, de devenir, en trois mois, une patrie des droits de l’homme. Et surtout, de grâce, il faut faire preuve d’un grand sens des nuances : Il y a charia et charia. Et il faut, avant d’entonner le grand air de la régression et de la glaciation, savoir de quoi on parle. Charia, d’abord, n’est pas un gros mot. Comme « djihad » (qui signifie « effort spirituel » et que les islamistes ont fini par traduire en "guerre sainte"), comme « fatwa » (qui veut dire « avis religieux » et où le monde, à cause de l’affaire Rushdie, a pris l’habitude d’entendre « condamnation à mort »), le mot même de charia est l’enjeu d’une guerre sémantique sans merci mais continue de signifier, heureusement, pour la majorité des musulmans, quelque chose d’éminemment respectable. Honnête, patient et nuancé… Un BHL méconnaissable ? Pas exactement : l’ami des certitudes péremptoires n’a pas renoncé aux certitudes… Il l’affirme en conclusion de son « Bloc-notes » : il n’est pas inquiet car en Libye, « la victoire reviendra aux amis de la liberté ». Il serait incongru de dire « Amen » ! La charia des ennemis BHL s’attaque-t-il, dans ce morceau de bravoure, à Charlie Hebdo et à son excès de caricature ? Peut-être. Mais il est certain qu’il règle ses comptes, sans le nommer, avec un intellectuel influent, omniprésent dans le paysage médiatique français, et dont les prises de position caricaturales sur « l’islamisme » et la « charia » sont aux antipodes des analyses développées dans le « Bloc-notes » du 3 novembre. Cet intellectuel fut ainsi l’un des douze signataires (aux côtés, entre autres, de Philippe Val et de Caroline Fourest) du manifeste « Ensemble contre le nouveau totalitarisme », publié le 1er mars 2006 par Charlie Hebdo, dans lequel on pouvait lire ceci : Comme tous les totalitarismes, l’islamisme se nourrit de la peur et de la frustration. Les prédicateurs de haine misent sur ces sentiments pour former les bataillons grâce auxquels ils imposeront un monde encore liberticide et inégalitaire. Mais nous le disons haut et fort : rien, pas même le désespoir, ne justifie de choisir l’obscurantisme, le totalitarisme et la haine. L’islamisme est une idéologie réactionnaire qui tue l’égalité, la liberté et la laïcité partout où il passe. Tout le monde conviendra – à l’exception de leurs partisans – que certaines variétés de l’instrumentalisation politique de l’Islam sont mortifères. Mais qu’est-ce qui permet, à cet intellectuel cosignataire, de distinguer le « bon » Islam du « mauvais » ? C’est, comme on va le voir, l’invocation de la « charia » et du « djihad ». En effet, en écho à sa signature du « manifeste », le dit intellectuel dressait, le 20 décembre 2007, un portrait élogieux d’Abdul Wahid al-Nour, fondateur du Mouvement de libération du Soudan : « il y a là un homme qui, face aux tenants de la charia et du djihad qui règnent à Khartoum, plaide pour un islam modéré, éclairé, laïque » [2]. Trois ans et quelques mois plus tard, notre intellectuel, faisant preuve d’une remarquable constance, avertissait les naïfs à propos d’un possible accord entre le régime militaire égyptien et les Frères Musulmans après la chute de Moubarak : « ce serait la mise en selle d’une force dont seuls les irresponsables nous garantissent qu’elle a « mûri » et renoncé à la charia ; et ce serait la répétition, donc, de l’erreur commise, il y a trente ans, en Afghanistan, avec les talibans ; est-ce cela que nous voulons ? » [3]. Entretemps, le 15 janvier 2009, de retour d’une promenade à Gaza dans les chars de l’armée israélienne, ledit intellectuel certifiait que « [la paix entre Israël et les Palestiniens passait] par l’élimination politique d’un Hamas qui se fiche comme d’une guigne et des victimes et de la paix et qui, faute d’avoir pu imposer la charia à son peuple, l’entraîne sur la voie du "martyre" et de l’enfer » [4]. Etc. En voilà un qui n’a, de toute évidence, pas compris que « djihad signifie effort spirituel », qu’« il y a charia et charia », que « charia n’est pas un gros mot », et qui se laisse donc aller à « entonner le grand air de la régression et de la glaciation sans savoir de quoi il parle ». Espérons donc qu’après avoir lu le « Bloc-notes » du 3 novembre, Lévy Bernard-Henri (puisque c’est de lui dont il s’agit) tiendra compte, à l’avenir, des judicieux conseils de Bernard-Henri Lévy. Citer Link to post Share on other sites
Louny 10 Posted November 18, 2011 Partager Posted November 18, 2011 Les gens se croient tout permis. Normalement, personne n'a le droit de prendre l'image de quelqu'un d'autre pour sa PROPRE PUBLICITÉ sans demander l'AUTORISATION à la personne concernée. Citer Link to post Share on other sites
k-15 10 Posted November 18, 2011 Partager Posted November 18, 2011 je souhaiterai vous soummettre cet article charlie Hebdo parle de charia dans son journal et Bernard Henri levy s'offusque et repond sur son blog a charlie hebdo, croyez vous un instant que BHL crois en ce simulacre qu'il a posté un seul instant , lui qui glorifie et appel a s'appliquer comme dogme religieux le talmud, il se fait defenseur de la charia au prix de se mettre a dos charlie hebdo pour ne rester que dans le cas de la Libye , il eut une volonté planifié de l'ordre des choses, la direction que prend le gouvernement libyens est voulue, les decisions prises font partie des accords, les consequences des decisions d'aujourd'hui sont les objectifs a atteindre, le message est clair aujoud'hui on ne se salie meme pas les mains , c'est nos decisions et notre strategie qui vous menera , ou nous voulons vous accompagner , nous restons dans l'expectative a commenter et vous faire croire que vous faites bien, car nous sommes des penseurs et nous avons les idées et le savoir faire, BHL on prenons position contre Charlie Hebdo, et on faisant le distinguo entre charia et charia c'est juste un jeu de mot pour que ce journal ne vienne pas lui faire capoter son projet et reveillé les consciences , c'est uen façon de dire a charlie ferme ta gueuele tu va reveiller la mule, laisse la avancer jusqu'au gouffre , nous voulons qu'ils tombent dans le brasier qu'on leur a allumé vous croyez vraiment que BHL defend la charia laissez moi rire, alors qu'il vous supplier sur une video d'aller vers le Talmud, je veux bien qu'on m'eclair sur cette question et des objectif de ce BHL, je vous laisse prendre connaissance de l'article qui encore une fois n'est pas de moi « Il y a charia et charia » : BHL incendiaire de Charlie Hebdo ? par Julien Salingue, le 16 novembre 2011 Qu’on se le dise : Bernard-Henri Lévy a libéré la Libye. Comme on aurait dû s’y attendre, il le fait savoir dans un gros livre qui lui vaut sa tournée annuelle des studios de radio et des plateaux de télévisions, épais articles de presse écrite à l’appui. Mais, en guise de mise en jambes, BHL a pris fait et cause pour la charia… Pour la charia version libyenne, bien sûr. Le lendemain de la découverte de l’incendie des locaux de Charlie HebdoBHL publie son « Bloc-notes » hebdomadaire dans Le Point. Coïncidence : le philosophe médiatique s’attaque au même sujet que « Charlie »... et allume contre l’hebdomadaire, involontairement sans doute, un incendie de mots. La charia des amis BHL entend, dans ce « Bloc-Notes », nous faire part de sa réaction au discours prononcé le 23 octobre par Mustafa Abdel Jalil, Président du Conseil National de Transition (CNT) libyen, dans lequel il a notamment affirmé ceci : « En tant que pays islamique, nous avons adopté la charia comme loi essentielle et toute loi qui violera la charia sera légalement nulle et non avenue ». Après dix jours de réflexion, BHL a donc enfin pris sa plume pour commenter les propos de celui pour lequel il a servi d’intermédiaire en mars dernier, lorsque le CNT appelait les pays occidentaux à le soutenir dans sa lutte contre Kadhafi [1]. BHL-moi-je va-t-il s’inquiéter des prises de position de son « ami » Mustafa Abdel Jalil, prendre fait et cause pour le peuple libyen contre le danger « islamiste » qui le guette ou le guetterait, et brandir son habituel fusil d’assaut philosophique dès que le mot « Charia » est prononcé ? Eh bien, non… Un libérateur de la Libye n’est pas un dessinateur de Charlie Hebdo. S’il est caricatural, c’est malgré lui. C’est pourquoi, entre équilibre et équilibrisme, il nous offre, apparemment, quelques subtilités inattendues, qu’il introduit par des questions faussement naïves : « Que faut-il penser de cette affaire de charia ? Et se pourrait-il que l’on n’ait soutenu les insurgés de Benghazi que pour se retrouver avec, à l’arrivée, un État interdisant le divorce et réinstaurant la polygamie ? ». Les réponses claquent comme l’étendard d’un philosophe en uniforme : c’est non ! Il ne faudrait pas, en effet, être de mauvaise foi : Tout est parti d’une phrase. Une seule phrase. Elle n’a certes pas été prononcée, cette phrase, par le premier venu puisqu’il s’agit de Mustafa Abdeljalil, président du Conseil national de transition et père de la victoire. Mais, président ou pas, Abdeljalil est membre d’un Conseil dont les décisions sont collégiales. Et ce Conseil est, comme son nom l’indique, un organe de transition qui n’a pas vocation à édicter les lois de la future Libye. […] Faire comme si une petite phrase prononcée, dans la chaleur d’un meeting, par un homme estimable mais en train de quitter la scène suffisait à « faire basculer » le pays relève de la malveillance, du parti pris. Il ne faudrait pas, non plus, être impatient : Ne refaisons pas aux Libyens le coup, version civile, de ce fameux "enlisement" qui, au bout de huit jours de frappes aériennes, faisait déjà trouver le temps long. Et ne demandons pas à cette Libye cassée par quarante-deux ans de despotisme, ne demandons pas à ce pays sans État, sans tradition juridique, sans vraie société civile, de devenir, en trois mois, une patrie des droits de l’homme. Et surtout, de grâce, il faut faire preuve d’un grand sens des nuances : Il y a charia et charia. Et il faut, avant d’entonner le grand air de la régression et de la glaciation, savoir de quoi on parle. Charia, d’abord, n’est pas un gros mot. Comme « djihad » (qui signifie « effort spirituel » et que les islamistes ont fini par traduire en "guerre sainte"), comme « fatwa » (qui veut dire « avis religieux » et où le monde, à cause de l’affaire Rushdie, a pris l’habitude d’entendre « condamnation à mort »), le mot même de charia est l’enjeu d’une guerre sémantique sans merci mais continue de signifier, heureusement, pour la majorité des musulmans, quelque chose d’éminemment respectable. Honnête, patient et nuancé… Un BHL méconnaissable ? Pas exactement : l’ami des certitudes péremptoires n’a pas renoncé aux certitudes… Il l’affirme en conclusion de son « Bloc-notes » : il n’est pas inquiet car en Libye, « la victoire reviendra aux amis de la liberté ». Il serait incongru de dire « Amen » ! La charia des ennemis BHL s’attaque-t-il, dans ce morceau de bravoure, à Charlie Hebdo et à son excès de caricature ? Peut-être. Mais il est certain qu’il règle ses comptes, sans le nommer, avec un intellectuel influent, omniprésent dans le paysage médiatique français, et dont les prises de position caricaturales sur « l’islamisme » et la « charia » sont aux antipodes des analyses développées dans le « Bloc-notes » du 3 novembre. Cet intellectuel fut ainsi l’un des douze signataires (aux côtés, entre autres, de Philippe Val et de Caroline Fourest) du manifeste « Ensemble contre le nouveau totalitarisme », publié le 1er mars 2006 par Charlie Hebdo, dans lequel on pouvait lire ceci : Comme tous les totalitarismes, l’islamisme se nourrit de la peur et de la frustration. Les prédicateurs de haine misent sur ces sentiments pour former les bataillons grâce auxquels ils imposeront un monde encore liberticide et inégalitaire. Mais nous le disons haut et fort : rien, pas même le désespoir, ne justifie de choisir l’obscurantisme, le totalitarisme et la haine. L’islamisme est une idéologie réactionnaire qui tue l’égalité, la liberté et la laïcité partout où il passe. Tout le monde conviendra – à l’exception de leurs partisans – que certaines variétés de l’instrumentalisation politique de l’Islam sont mortifères. Mais qu’est-ce qui permet, à cet intellectuel cosignataire, de distinguer le « bon » Islam du « mauvais » ? C’est, comme on va le voir, l’invocation de la « charia » et du « djihad ». En effet, en écho à sa signature du « manifeste », le dit intellectuel dressait, le 20 décembre 2007, un portrait élogieux d’Abdul Wahid al-Nour, fondateur du Mouvement de libération du Soudan : « il y a là un homme qui, face aux tenants de la charia et du djihad qui règnent à Khartoum, plaide pour un islam modéré, éclairé, laïque » [2]. Trois ans et quelques mois plus tard, notre intellectuel, faisant preuve d’une remarquable constance, avertissait les naïfs à propos d’un possible accord entre le régime militaire égyptien et les Frères Musulmans après la chute de Moubarak : « ce serait la mise en selle d’une force dont seuls les irresponsables nous garantissent qu’elle a « mûri » et renoncé à la charia ; et ce serait la répétition, donc, de l’erreur commise, il y a trente ans, en Afghanistan, avec les talibans ; est-ce cela que nous voulons ? » [3]. Entretemps, le 15 janvier 2009, de retour d’une promenade à Gaza dans les chars de l’armée israélienne, ledit intellectuel certifiait que « [la paix entre Israël et les Palestiniens passait] par l’élimination politique d’un Hamas qui se fiche comme d’une guigne et des victimes et de la paix et qui, faute d’avoir pu imposer la charia à son peuple, l’entraîne sur la voie du "martyre" et de l’enfer » [4]. Etc. En voilà un qui n’a, de toute évidence, pas compris que « djihad signifie effort spirituel », qu’« il y a charia et charia », que « charia n’est pas un gros mot », et qui se laisse donc aller à « entonner le grand air de la régression et de la glaciation sans savoir de quoi il parle ». Espérons donc qu’après avoir lu le « Bloc-notes » du 3 novembre, Lévy Bernard-Henri (puisque c’est de lui dont il s’agit) tiendra compte, à l’avenir, des judicieux conseils de Bernard-Henri Lévy. moi je dirais qu'une chose, pour tous ces pays qui se retrouvent soudainement libérés de leurs dictateur, si ils ne prennent pas leur avenir en main, l'occident va s'en charger, car c'est son intérêt, ils en on rien à foutre de la charia ou la démocratie dans les pays arabes. Citer Link to post Share on other sites
TIGZIRT 10 Posted November 18, 2011 Partager Posted November 18, 2011 moi je dirais qu'une chose, pour tous ces pays qui se retrouvent soudainement libérés de leurs dictateur, si ils ne prennent pas leur avenir en main, l'occident va s'en charger, car c'est son intérêt, ils en on rien à foutre de la charia ou la démocratie dans les pays arabes.Et ils se prennent en main comment au juste? sachant que ces mêmes occidentaux contrôlent et dirigent d'une main de fer toutes les instances économiques, médiatiques, politiques internationales? Citer Link to post Share on other sites
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