Guest dounia25 Posted November 20, 2011 Partager Posted November 20, 2011 Quelles sont les grandes légendes féminines maghrébines que vous connaissez? citez les en donnant quelques lignes sur leur biographie. Lala Fatma n'Soumer Lala Fatma N’soumer est né autour de 1830 en Kabylie. Connue pour sa résistance à l’occupation française, elle fait face à l’armée du Maréchal Randon de 1950 à 1957. Né dans une famille maraboutique, Fatma refuse de se marier à 12 ans. Quand sa famille fini par la marier de force, elle simule une maladie et se fait renvoyer chez elle par son mari. A son retour chez ses parents, elle se retrouve enfermée dans une pièce pour la punir de sa désobéissance durant une période inconnue. A sa sortie, Fatma est devenue une autre personne. La légende veut qu’elle découvrit dieu durant son séjour, ce qui lui donna une grande foie. Plusieurs années plus tard, forcée par sa famille, elle fini par épouser son cousin. Pour protester, elle décide de refuser la consommation du mariage. La famille du cousin fini par la répudier. Elle se retrouve alors seule, isolée et ignorée de toute sa famille et son village. Certains même la considéraient comme une personne folle. Elle commence à disparaître pendant la journée pour aller sillonner les montagnes et les forêts. Elle étonne tous le monde en annonçant un beau jour qu’elle souhaiterait rejoindre son frère qui est cheikh au village de Soumer. Ce dernier l’accepte chez lui et lui enseigne le Coran et l’astrologie. Dans le village de Soumer, elle devient vite considérée comme une personne très intelligente et apte à résoudre les conflits avec beaucoup de diplomatie. Durant cette période, Fatma fait des rêves ou elle voit une armée venir exterminer le village. Elle fini par en parler à son frère et aux villageois, qui prennent cette annonce très au sérieux et commencent à se préparer à la guerre. La résistance contre l’occupant français s’organise et dès les premières batailles, les cheikh des autres villages se rangent à ses cotés, reconnaissant en elle une grande stratège. L’armée du Maréchal Randon rencontre de grandes difficultés à venir à bout de la Kabylie. Le Maréchal demande alors un cessé le feu qui est accepté par Lala Fatma N’soumer. Après trois années d’accalmie, le Maréchal trahit sa parole et surprend Lala Fatma N’soumer. Elle est emprisonnée aux Issers. Sa fortune a été confisqué par l’armée française et sa bibliothèque (Livres, travaux scientifiques …) complètement détruite. Lala Fatma N’soumer meurt en prison à l’âge de 33 ans seulement. Citer Link to post Share on other sites
Guest taki Posted November 20, 2011 Partager Posted November 20, 2011 La Reine Dihya (dite Kahina). Histoire d'une grande reine amazighe. Introduction. Jamais sans doute un personnage historique n'a fait l'objet de tant d'interprétations. La reine Dihya est en effet plus qu'une reine au comportement exemplaire et héroïque. Elle est un symbole de résistance, et habite l'imaginaire des Imazighen. Son nom n'est même pas bien établi : elle s'appelait peut-être Dahya, Damya ou Kahia. Bien des interprétations la concernant ne sont pas sans arrière-pensées idéologiques. Pour les Occidentaux, il s'agit d'une reine mythique, comme s'il fallait minimiser son combat. On la dit chrétienne dans le même but, comme si elle présageait de la domination coloniale, alors qu'elle fut au contraire l'exemple du refus de la soumission. Les historiens arabes la surnommèrent Kahina, ce qui veut dire la prophétesse, au sens noble, mais aussi péjorativement la devineresse, la sorcière pour certains. Certains la déclarèrent de religion juive pour montrer qu'elle était une ennemie de la foi musulmane, ce qu'elle fut effectivement, mais certainement pas en termes religieux. Quant aux juifs, ils l'admirèrent, faisant un parallèle avec Déborah, la princesse mythique qui réveille le peuple(1). Les origines de Dihya. On ne sait presque rien de son origine. Nous ignorons sa date de naissance. Ce qui est certain, c'est qu'elle originaire de la tribu Djawara ou Jeroua donc une tribu Zénata, dont le mode de vie était pastoral et semi-nomade. Elle est peut-être la fille de Mélag, Roi des Aurès. Selon Ibn Khaldoun, elle serait une Zénata de la branche Madaghis (ou Badaghis). Sa généalogie serait la suivante : Louwa le Grand ---> Nefzawa ---> Banou Yattofene ---> Walhassa --->Dihya. Ces hypothèses contradictoires ont au moins deux points communs. La reine Dihya était une noble et elle était originaire de l'Aurès, sans doute descendante d'une très ancienne lignée amazighe. Ceci explique comment elle parvint à la royauté. Il semble que son pouvoir lui fut donné par un conseil de tribus, ce qui était courant à l'époque. Grâce à son intelligence remarquable, elle organisa une confédération, regroupement de tribus, ce qui était courant face à un péril grave. La légende dit aussi qu'elle aurait été d'une beauté éblouissante. Ce genre de description, basé sur l'admiration, doit être pris avec circonspection. Il est courant de magnifier un personnage important, et à plus forte raison une femme, par la beauté. On sait que c'est à un âge avancé qu'elle est amenée à lutter contre les musulmans. Elle était sans doute âgée au moins de quarante ans (plus probablement cinquante ou soixante ans, on ne sait). Source: Histoire d'une reine Citer Link to post Share on other sites
paon 10 Posted November 20, 2011 Partager Posted November 20, 2011 Quelles sont les grandes légendes féminines maghrébines que vous connaissez? citez les en donnant quelques lignes sur leur biographie. Lala Fatma n'Soumer Lala Fatma N’soumer est né autour de 1830 en Kabylie. Connue pour sa résistance à l’occupation française, elle fait face à l’armée du Maréchal Randon de 1950 à 1957. Né dans une famille maraboutique, Fatma refuse de se marier à 12 ans. Quand sa famille fini par la marier de force, elle simule une maladie et se fait renvoyer chez elle par son mari. A son retour chez ses parents, elle se retrouve enfermée dans une pièce pour la punir de sa désobéissance durant une période inconnue. A sa sortie, Fatma est devenue une autre personne. La légende veut qu’elle découvrit dieu durant son séjour, ce qui lui donna une grande foie. Plusieurs années plus tard, forcée par sa famille, elle fini par épouser son cousin. Pour protester, elle décide de refuser la consommation du mariage. La famille du cousin fini par la répudier. Elle se retrouve alors seule, isolée et ignorée de toute sa famille et son village. Certains même la considéraient comme une personne folle. Elle commence à disparaître pendant la journée pour aller sillonner les montagnes et les forêts. Elle étonne tous le monde en annonçant un beau jour qu’elle souhaiterait rejoindre son frère qui est cheikh au village de Soumer. Ce dernier l’accepte chez lui et lui enseigne le Coran et l’astrologie. Dans le village de Soumer, elle devient vite considérée comme une personne très intelligente et apte à résoudre les conflits avec beaucoup de diplomatie. Durant cette période, Fatma fait des rêves ou elle voit une armée venir exterminer le village. Elle fini par en parler à son frère et aux villageois, qui prennent cette annonce très au sérieux et commencent à se préparer à la guerre. La résistance contre l’occupant français s’organise et dès les premières batailles, les cheikh des autres villages se rangent à ses cotés, reconnaissant en elle une grande stratège. L’armée du Maréchal Randon rencontre de grandes difficultés à venir à bout de la Kabylie. Le Maréchal demande alors un cessé le feu qui est accepté par Lala Fatma N’soumer. Après trois années d’accalmie, le Maréchal trahit sa parole et surprend Lala Fatma N’soumer. Elle est emprisonnée aux Issers. Sa fortune a été confisqué par l’armée française et sa bibliothèque (Livres, travaux scientifiques …) complètement détruite. Lala Fatma N’soumer meurt en prison à l’âge de 33 ans seulement. c'est EN 1800 PAS 1900 Citer Link to post Share on other sites
Guest dounia25 Posted November 20, 2011 Partager Posted November 20, 2011 c'est EN 1800 PAS 1900 merci de corriger:confused: Citer Link to post Share on other sites
Guest dounia25 Posted November 20, 2011 Partager Posted November 20, 2011 Fatma Tazougerth (la rouge): QUAND RHIOUA CHANTAIT LE ROYAUME DE FATMA TAZOUGUERTH (la rouge) Qui marcha sur les traces de la reine Dihya des siècles plus tard sur cette même terre de Berbérie aux multiples gorges escarpées ? Unique femme dit-on qui a su régner justement, après Kahéna….Dihya ou Démia avec majesté sur les Aurès et perpétué le matriarcat, rendant grâce à la femme et la hissant au rang de guerrière intrépide. Qui était donc cette femme qu’honorent les « Rahabas » chanteurs chaouis exclusivement virils ? Les contes aussi la disent cette femme à la chevelure flamboyante ayant vécue plus de cent ans. Fatma Tazouguerth disait-on, était née en 1544 dans la montagne de Hitaouine à Merouana dans les Aurès Inférieures. Les chants chaouis préserver oralement glorifient aujourd’hui encore cette femme qui est passé d’un siècle à un autre grâce à eux : « Tazoughert Reine des Aurès L’aphrodite, l’autre déesse Se baigne dans le lit envoûté de Tifouress Dans un insolite corsage liquide faiseur De l’historique copulation » L’histoire ne dit pas d’où lui vient le royaume à la belle rousse. Etait-elle la femme d’un roi devenue reine après son veuvage ? Avait-elle hérité le royaume de son père ? Dans les vallées et les plaines qu’elle avait parcourue, guerrière farouche sur son cheval intrépide, la reine Fatma unifia sur son passage tribus arabes et berbères, amies et ennemies….sa confiance alla plus aux femmes avec lesquelles, elle constitua et exclusivement le conseil des sages. Pourtant la trahison allait couper sa route…la mort allait guider sa main même si celui qui périra par son épée n’est autre que son frère Zoltan….celui qui a osé contesté en publique ses décisions…plus tendre à l’égard du frère cadet, elle le poussa à l’exil….Sellam peut-être l’image du père…fort qui l’éleva au rang de reine. « Hommage à vous, Fatma Tazoughert Hommage à vous, Maîtresse de la fécondité Hommage à vous, reine des cieux et des terres » Celle qui composa ses vers n’est autre que la compatriote de Fatma Tazoughert, beaucoup plus contemporaine, l’une de ces poétesses chawis, oubliées qui a su par la parole et le geste lui rendre hommage à sa manière. Lalla Khoukha Rhioua Boudjenit née en 1904 dans la montagne de Hitaouine (Merouana) à une cinquantaine de kilomètre de Batna. Rhioua née dans une famille de terrien riche apprit très tôt à monter à cheval, à chasser, à sculpter mais c’est surtout la poésie qu’elle affectionna au point de ne plus dire un mot sans vers, sans proses se constituant au fil du temps, un riche répertoire. La petite fille, blonde aux yeux verts alla à l’école à Batna, dans un internat, vœu insistant de son père, Belkacem qui tenait à ce qu’elle s’instruise mais après la mère du père, la fillette dût s’accrocher terriblement pour pouvoir continuer et ira au collège de Constantine. D’un tempérament rebelle Rhioua avait tous les caractéristiques d’une pure Chaouia, dignité…entêtement…originalité mais surtout hospitalité et humanisme. Elle épousa un cousin, ne dérogeant point aux coutumes, même s’il était de vingt ans son aîné : elle écrivit en français, en berbère, racontant souvent avec courage et sobriété, la vie des siens à travers sa propre existence, mais surtout un pays sous le joug colonial, un pays enchaîné depuis des siècles, une colonisation sans cesse renouvelée Romains, Byzantins, arabes, français….Révoltée, elle écrit en 1954 « Je suis orpheline sur ma propre terre L’air que je respire sent le vin et le sang Partout, il y a des cris, des chaînes et des fers Soumise, Je ne puis demeurer plus longtemps Pardon amies d’enfance » ------------------------------------------ « Mais mon pays c’est mon drame, Car mon pays c’est mon âme » C’est bizarre que parfois, l’histoire d’un pays se trouve usurpée, et parfois des hommes et femmes soient effacés, entraînés dans une amnésie qui devient vite oubli. J’ai beaucoup cherché pour retrouver quelques faits liés à ces vies, pour retrouver ces parfaites inconnues, ni enseignées dans les écoles ni chantées dans les cercles culturels. L’écriture de cet ouvrage m’a permis un retour sur une terre non pas « négligée » mais effacée devant d’autres obligations….J’ai entrepris cet ouvrage comme un voyage et je n’étais plus seule pour mes aventures si aventures y est, sur cette terre où l’histoire s’est incrustée, s’imprégnant sur les rochers des Aurès…..toutes ces citations, des inscriptions latines racontant des noms puniques ; Namphamo, Barigbal, Boumilcar….dans ces régions qui n’ont jamais été soumis à Carthage….inutile de chercher le nom de Khoukha Rhioua ; La belle aux yeux verts, à la voix de velours demeure inconnue chez-elle, pourtant contemporaine, morte en 1963. Maintenant que je sais, je me souviens que j’ai toujours eu sur les lèvres ce refrain populaire, que j’entendais chanter dans les fêtes, je le pensais anonyme…les gens le chantaient mais savaient-ils de qui il est ? Peu probable. « Akard Anoughir Lève –toi pour partir Dhou guabaad ou’brid Le chemin est long Jer Menna dhou chir Entre Menna et chir Akerd Anouguir Lève –toi pour partir Youmem ath yahbel » Ton frère est envoûté » Tant de dérives dans ce pays….une mémoire effacée…des faits raturés….l’histoire falsifiée…à quel dessein ? Moi qui me cherche, me retrouve pourtant au détour d’une page de manuscrit dépoussiérée….me retrouve sur ces visages familiers….ils sont miens et je suis la leur….bribes de vie….relatés….racontés sous le voile…d’une plume hésitante…les tribus avaient disait-on leurs poètes et chaque poète se rattachait à une tribu, il louait les siens, chantait sa race, les femmes, l’amour, les ancêtres….les poètes partaient en guerre côte à côte avec les guerriers, ils utilisaient des pamphlets contre leurs ennemis….Sait-tu que les Aurès étaient le pays des poètes, il y a eu les poètes romantiques, les poètes penseurs, les poètes guerriers, les poètes courtisans, les poètes….et les belles poétesses de « Therwent-er » Rhioua chantait : « Que veux tu de moi/Qui ne possède rien Pourtant/Prend ce que tu veux De ma bouche » Dialogue hors du temps….dialogue entre femmes ; par bribes de souvenirs…une passerelle pour la mémoire…pour Fatma Tazoughert qui n’apparaît point dans les livres d’histoires, rejoignant dans l’oubli cette Lalla Fatma N’soumer ainsi que bien d’autres, pour lever le voile pour éclairer le temps, rayonner sur les crêtes enneigés des monts Chélia et Djurdjura pour une commune histoire, car voici venir le temps de la révolte…voici venir pour nous Fatma Tazoughert, celle qui hérita de sa bien aimée mère Adhfella toute la science et la magie qui furent d’elle une bonne guérisseuse et une prêtresse redoutée. Quand elle arrivait sur les champs de batailles, habillée en fantassin lourdement armé, elle imposait respect et crainte. Les autres femmes encouragées par leur reine se battaient durement en lançant ces youyous stridents, cris de guerre, cris de mort disait-on. La légende parfois emboîte le pas à la réalité….et on retrouve sa trace au abord des villes de Marrakech, de Meknès et de Fès qu’elle réussit à prendre disait-on en 1566. Forcement elle était belle la reine chawi au point où des guerriers se disputaient ses faveurs et elle fut mère disait-on de dix-sept enfants. Un script avait sans doute écrit les prouesses de la reine….avait suivi ses expéditions, notant minutieusement les faits les gestes…des poètes, certes l’ont chanté…n’est-ce pas le pays de l’oralité. La reine méritait pourtant un script, n’a-t-elle pas été la légende rousse ? La légendaire rousse, dirais mon ami, lui qui excelle dans l’exhumation d’histoires anciennes. Connais-tu l’histoire de cette reine ? Ses mains habiles savaient tressés les tapis, les burnous- ajridi- les authentiques et savaient montés si bien les chevaux avec habileté et grâce. Ses ennemis la craignaient et ses amis l’adulaient. L’histoire s’arrêta là…pas plus…pas un souffle, pas un écrit….le secret se referma sur sa personne…..Elle qui inspira le grand poète El Mejdoub né à Tit, sur la bordure du Maroc Atlantique, entre El Jadida et Azemmour Citer Link to post Share on other sites
Frozen 10 Posted November 20, 2011 Partager Posted November 20, 2011 c'est tres interessant j'etais quand meme emu par la vie de lala fatma nssoumer. elle est morte a l'age du nazaréen 33ans Citer Link to post Share on other sites
Guest dounia25 Posted November 20, 2011 Partager Posted November 20, 2011 Athéna:nous savons tous que c'est une déesse de la mythologie grecque, identifiée à Minerve chez les Romains. Elle est également appelée « Pallas Athéna », déesse de la guerre, de la sagesse, des artisans, des artistes et des maîtres d'école. mais une autre version dit::rolleyes: Athéna (Minerve). Pour les Grecques, elle était la déesse de la sagesse. Son nom d’origine est « Athéna Tritogénéia », ce qui signifie qu’elle était originaire du lac Triton, situé dans l’actuelle Libye ou au sud de la Tunisie. Il est fort possible qu’elle soit en fait le souvenir d’une reine guerrière qui régnait dans cette région, dans l’antiquité. Les jeunes filles, des tribus libyques proches du lac triton, pratiquaient en son honneur un rite dit de litholobie. Il s’agit d’un combat à coup de pierres, et la légende prétendait que celles qui en mourraient été de fausses vierges. Ce rite s’est perpétué jusqu’à nos jours dans certaines régions d’Afrique du Nord, où il est associé aux rogations de la pluie. On a également la preuve que les romains en Italie, pratiquaient un rite analogue en l’honneur de Minerve. L’Athéna libyenne est sans doute la déesse guerrière Tanit, carthaginoise. C’est peut-être Nit, que les Libyens adoraient et qui était représentée portant un bâton garni de deux flèches croisées. Cette déesse guerrière existait déjà au quatrième millénaire en Egypte antique, mais son culte connut en Egypte son apogée au septième siècle avant J.-C., quand les imazighen libyens dominaient l’Egypte. Le nom grec d’Athéna était à l’origine « Athénya » qui peut être mis en rapport avec le verbe tamazight ny, ney, (« regarder, voir, examiner »). On comprend dès lors le sens de cette divinité aux yeux pers, qui signifie la pénétration par l’intelligence. Ceci explique qu’elle était souvent représentée par une chouette. D’autres éléments plaident en faveur de son origine en partie amazighe. Elle passe pour avoir introduit l’olivier chez les peuples méditerranéens, et inventé la fabrication de l’huile. Encore aujourd’hui, l’olivier est considéré comme un arbre quasiment sacré par les Imazighen. On lui attribue également l’invention du char, et on sait maintenant que le char à deux roues est une invention amazighe. Athéna est donc loin de n’être que grecque ou romaine. Elle mérite le statut de déesse méditerranéenne. Citer Link to post Share on other sites
Guest dounia25 Posted November 22, 2011 Partager Posted November 22, 2011 LA SULTANE D'EL KSAR Taorirt(colline en tamazight) était gouvernée par une reine, Sultane d'El-Golea, qui comme celle de tous les contes était, dit-on, d'une grande beauté Intelligente et énergique, elle habitait au sommet du K'sar, protégée par la dernière enceinte, préférant son existence solitaire aux agréments et aux servitudes de la vie matrimoniale !!! Or, il advint que son voisin, le Sultan du Maghreb, (c'est à dire du Maroc, pays du couchant) s'éprit d'elle, à la suite du portrait que lui en firent des caravaniers qui avaient eu le privilège d'approcher laSultane !!! Ainsi que le prince de la fable, le Sultan amoureux dépêcha auprès de l'objet de ses vœux ses meilleurs ambassadeurs porteurs de riches présents| Ceux-ci ayant été éconduits et ceux-la repoussés, le prétendant malheureux vint, à la tête d'une nombreuse armée mettre le siège devant TAORIRT. Le village et sa reine, confiants dans la solidité des murailleset l'abondance des victuailles, ne doutèrent point de lasser, un jour ou l'autre l'insolent Marocain !!!Mais le Sultan, homme tenace comme tous les Berbères, assiégea le K'sar, et de ce jour, laissa le temps faire son œuvre. Au bout de plusieurs mois la confiance des assiégés fût ébranlée : les provisions allaient manquer !! C'est alors, qu'en souveraine aviée la Sultane de TAORIRT résolut de recourir à un stratagème : Un jour, les assiégeants virent apparaître sur la plus haute muraille des linges éclatants de blancheur que l'on mettait à sécher. En même temps, les défenseurs jetèrent par dessus les remparts, d'appétissantes galettes, pendant que la porte extérieure, un instant entr'ouverte, livrait passage à une grosse chèvre poussée par une vieille femme. Le Sultan comprit le langage de ces symboles : Vois ! Nous avons de l'eau en abondance puisque nous l'utilisons pour laver notre linge !. Crois tu que nous oserions gaspiller notre blé si nous en étions à court ! Quant à la viande, elle ne nous fait pas défaut puisque nous t'offrons une de nos plus belles chèvres !! La vieille femme confirma le langage des choses. Le Sultan persuadé qu'il ne réussirait jamais à réduire TAORIRT par la famine leva le camp est rentra dans son pays. La reine avait sauvé son K'sar" Citer Link to post Share on other sites
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.