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Algérie:des chiffres éloquents!


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ah bah dis donc, tu es grave toi!!!!

 

et moi alors quand j'ai dis que je pronostiquais pour 35M

tu m'as fait une jolie crise aiguë

en m'accusant d'avancer des inepties et que je disais ça par marocanité :mdr:

 

dsl, mais comment expliques-tu cela???

 

 

ps: l'algerie et riche c'est vrai, mais ca c'est un autre sujet et n'a rien a avoir avec la recension

 

Je pensais que vous comptiez également les 2,3 millions résidants en France.

 

Lorsque l'on fait état de la richesse algériennne, il s'agit bien de sous-sol et d'autre chose. Sinon qu'est-ce 112 milliards de dollars pour 33,4 millions d'habitants? Une paille! Sinon c'est du mépris pour son peuple.

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Je pensais que vous comptiez également les 2,3 millions résidants en France.

 

Lorsque l'on fait état de la richesse algériennne, il s'agit bien de sous-sol et d'autre chose. Sinon qu'est-ce 112 milliards de dollars pour 33,4 millions d'habitants? Une paille! Sinon c'est du mépris pour son peuple.

 

C'est vrai quoi

.... c'est rien 112 milliards de dollars

.... ca ne vaut pas la peine d'en parler

.... laissons les a Boutef et a ses amis

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Ca rapporte tout de même : 5 milliards d'interêt par an, dans le cas de l'Algérie, parce qu'ils sont placés sous forme de bons tresors US.

 

Pfff

... c'est quoi 5 milliards de dollars par an ?

... nous avons le Nif et la Foi

... c'est mieux que l'argent

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Je pensais que vous comptiez également les 2,3 millions résidants en France.

 

Lorsque l'on fait état de la richesse algériennne, il s'agit bien de sous-sol et d'autre chose. Sinon qu'est-ce 112 milliards de dollars pour 33,4 millions d'habitants? Une paille! Sinon c'est du mépris pour son peuple.

c'est quand même un record pour l'algerie et vous en dites une paille heheheh

et c'est 115M$ meme

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c'est quand même un record pour l'algerie et vous en dites une paille heheheh

et c'est 115M$ meme

 

C'est la presse française qui ininue que l'Algérie est riche. Aussi que dire alors de l'Hexogne dont le PIB est dix (10) fois supérieur à celui de l'Algérie. La France est Crésus?

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C'est la presse française qui ininue que l'Algérie est riche. Aussi que dire alors de l'Hexogne dont le PIB est dix (10) fois supérieur à celui de l'Algérie. La France est Crésus?

riche laisse essentiellement sous entendre, "richesses naturelles" et non pib

comme ce qu'on dit pour les monarchies du golfe!!!

 

ps: la france fait même 20 fois plus avec ces 2000M$

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riche laisse essentiellement sous entendre, "richesses naturelles" et non pib

comme ce qu'on dit pour les monarchies du golfe!!!

 

ps: la france fait même 20 fois plus avec ces 2000M$

 

Bien sûr. En outre, à défaut de preuves, la France ne possède pas un PIB de 2000 milliards. Celui-ci doit se situer autour de 1120 milliards (2005). En effet, la Chine surpasse l'Hexagone au titre du PIB et le pays de Mao n'atteint pas le chiffre que vous mentionnez.

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Bien sûr. En outre, à défaut de preuves, la France ne possède pas un PIB de 2000 milliards. Celui-ci doit se situer autour de 1120 milliards (2005). En effet, la Chine surpasse l'Hexagone au titre du PIB et le pays de Mao n'atteint pas le chiffre que vous mentionnez.

tu es vraiment doué pour l'art de dire n'importe quoi

excuse mais c'est la vérité.........

 

FMI -Pib france

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Pas sûr ce que vous mentionnez là? Il est impossible que la France possède un PIB aussi important et je tenterai à vous le démontrer.

bon bah t'es plus fort que le FMI

 

 

 

encore heureux que le ridicule ne tue pas :crazy:

dis donc, tu ne connais pas un certain pisdru du forum bladi?? je dirais que vous êtes très similaires

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bon bah t'es plus fort que le FMI

 

 

 

encore heureux que le ridicule ne tue pas :crazy:

 

 

La dette française, un fardeau... qui s'arrache sur les marchés

 

Paradoxe ? Alors que la réduction de la dette est une priorité affichée du gouvernement, Jacques Chirac a proposé, lors de ses voeux, une réduction de l'impôt sur les bénéfices des sociétés de 33 % à 20 % en cinq ans. De son côté, le ministre des finances, Thierry Breton, a engagé en décembre une réflexion sur la retenue à la source de l'impôt sur le revenu à partir de 2009, qui aurait pour effet d'éviter l'imposition des revenus 2008. Même si cette réforme, en réalité, ne permettra pas de sauter une année d'imposition - les impôts 2009 étant perçus plus tôt à la place de ceux de 2008 -, la pédagogie de M. Breton, généralement appliquée à expliquer les méfaits de la dette, en devient en tout cas moins lisible.

 

Son ministère a pourtant pu annoncer, mardi 2 janvier, une bonne nouvelle : la baisse de l'endettement de l'Etat en 2006. A la fin décembre 2006, la dette négociable s'est établie à 876,59 milliards d'euros, soit 0,76 milliard de moins qu'en 2005. Le chiffre total de la dette des administrations publiques à la fin 2006 - qui inclut la dette des collectivités locales et des administrations de Sécurité sociale et atteignait 1 151,8 milliards d'euros le 30 septembre - ne sera connu qu'en mars 2007. Mais l'objectif de diminuer le ratio de la dette totale des administrations publiques dans le produit intérieur brut (PIB) de 66,6 % du PIB à 64,6 % devrait être atteint au 31 décembre 2006 voire dépassé.

 

"FACILITÉ"

L'amélioration provient de plus-values fiscales qui seront "bien au-dessus" des 5,1 milliards d'euros annoncés en décembre, a précisé le ministre du budget, Jean-François Copé, le 4 janvier. D'autre part, 15,6 milliards d'euros de rachats de dette ont été effectués, notamment grâce aux recettes de privatisations. Enfin - et surtout - l'Etat a réduit sa dette à court terme en gérant au plus près sa trésorerie. Le stock d'emprunts à court terme (BTF) a ainsi été réduit de 29,1 milliards d'euros en 2006.

Faut-il alors croire les Cassandre martelant "l'insoutenabilité" d'un endettement public représentant, selon le rapport rendu par la Commission présidée par le président de BNP Paribas, Michel Pébereau, à M. Breton en décembre 2005, 41 000 euros par ménage, et la menace que fait peser sur l'économie un Etat vivant au-dessus de ses moyens ?

 

L'endettement reste certes au-dessus de la norme européenne des 60 % du PIB. Le rapport Pébereau proposait de "rompre avec la facilité de la dette publique". Il prenait en compte aussi les engagements futurs de l'Etat, notamment les retraites des fonctionnaires, pour un montant compris entre 400 et jusqu'à 1 000 milliards, si l'on applique "les normes comptables des entreprises privées".

 

Mais, justement, explique Jean-Marc Daniel, professeur d'économie à l'ESCP-EAP et à l'Ecole des mines de Paris, l'Etat n'est pas assimilable à une entreprise privée : il est "éternel" et "différent par la nature de ses missions". Pierre Cailleteau, directeur de l'analyse de la politique économique et financière de l'agence Moody's, ajoute : "Lorsque nous notons les risques de défaut de paiement de l'Etat français, nous lui attribuons la meilleure note, Aaa." "Ses finances publiques sont bien plus robustes que celles de la plupart des pays du monde", dit-il. Si une crise de confiance est donc exclue, "l'analyse du profil de risque de la France tient en deux questions majeures : est-ce que l'augmentation de la dette répond à une logique d'investissement public "productif" ou au moins porteur d'avenir ? Comment les passifs futurs - les engagements sociaux sur les retraites et la santé, liés au vieillissement de la population - seront-ils couverts ?", explique M. Cailleteau. L'Etat ne risque donc pas de faire défaut à ses créanciers, mais plutôt de réformer les prestations de ses assurés.

 

Parce que sa signature est excellente et la gestion de sa dette par l'Agence France Trésor (AFT) réputée, l'Etat se finance d'ailleurs au meilleur coût : un taux de 3,43 % à un mois et de seulement 4,03 % à cinquante ans. "Depuis deux ans, nous arrivons à nous financer avec quasiment les mêmes taux d'intérêt que l'Allemagne à un point de base près (0,01 %), ce qui fait de la dette de l'Etat français une des moins coûteuses de la zone euro pour les contribuables", explique Benoît Coeuré, directeur général de l'AFT. L'avènement de l'euro a aussi permis à l'Etat de s'adresser au marché mondial de l'épargne, la dette française étant détenue à près de 60 % par des non-résidents. "Jusqu'en 1999 et la création de l'euro, le Trésor représentait 85 % des émissions obligataires d'Etat en francs. Il se trouvait dans la situation de la "baleine dans l'étang", chaque mouvement provoquait une vague et éclaboussait les autres acteurs. Aujourd'hui, le Trésor français ne représente plus que 20 % des émissions de dette souveraine en euros. C'est une différence considérable. La diversification des acheteurs permet une grande liberté de politique d'émission et apporte beaucoup de stabilité contre les crises financières", explique M. Coeuré.

 

L'image du bas de laine du ménage ou de la trésorerie d'entreprise, qu'il faudrait à tout prix "équilibrer", ne s'applique pas véritablement à la dette publique. Cette dernière est en fait l'un des instruments financiers permanents de la puissance de l'Etat. Ce qui n'exempte pas de la gérer au mieux.

 

LE MONDE ECONOMIE | 08.01.07

 

Le Monde.fr : Archives

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mais c'est quoi cette doc, où est le rapport avec le pib :crazy:

 

cette fois, je dis si seulement le ridicule tuait!!!

 

Les chiffres ne sont pas symphiques, mais ils révelent la réalité brute. Vous prendrez note qu'ils (ces chiffres) sont issus du journal Le Monde considéré canard sérieux. Donc, il convient d'admettre que la dette de la France est effectivement de 2000 milliards mais non son PIB.

______________________________

 

 

L'écrasant héritage du gaullisme, dans l'ombre du Général

 

A Colombey-les-Deux-Eglises, l'ultime fief du général de Gaulle, on mesure à quel point l'idée perdure en France que l'Etat républicain est en charge de l'intérêt général de tous, donc supérieur à la société. Cette survivance idéologique a engendré une administration pesante, illisible, qui est devenue un boulet pour l'économie et les citoyens.

 

Colombey-les-Deux-Eglises. Collaboration: Lundi 5 mars 2007

 

Le cimetière de Colombey-les-Deux-Eglises, 350 habitants, est sans doute le mieux gardé de France. Tous les jours de l'année, qu'il pleuve ou qu'il vente, des gendarmes installés dans une guérite de bois surveillent la tombe du général de Gaulle. «Par respect», explique un des hommes en faction. Trente-sept ans après sa mort, l'ombre intimidante du fondateur de la Ve République continue de planer sur l'Hexagone, et sa personne fait l'objet d'une dévotion à la fois populaire et officielle.

 

Dans l'église voisine, glaciale en ces mois d'hiver, des visiteurs ont laissé quelques mots d'hommage dans le livre d'or. «Sauvez de nouveau la France, elle part à la dérive et vous ne l'auriez pas accepté», supplie un admirateur du Général. «Charles, réveille-toi, ils sont devenus fous», écrit un autre. «Malheureusement, la France est malade et je crains le pire», affirme un troisième. «Mon Dieu, accepte qu'une fois encore Charles de Gaulle, de là-haut, nous aide à remonter la pente car nous tombons»... La liste est sans fin.

 

Tout à côté, blottie dans son magasin de souvenirs, Marinette Piot entend la même litanie. «Je crois que les clients ne se sont jamais autant plaints, et c'est lié à l'élection présidentielle. Il y a des gens âgés, qui ont peur de revivre l'époque du Général, mais aussi ceux qui se plaignent de l'économie et tout ça. Vous savez, il n'y a plus de morale, plus de respect, et tellement de délinquance...»

 

Le pessimisme sur l'état de la France est si profond qu'il a même atteint la famille du Général. Dans le village, on raconte volontiers l'histoire de son petit-fils Pierre, expatrié à Londres, puis en Suisse, «parce qu'en France même ceux qui veulent travailler ont du mal à trouver un emploi». Depuis un an, Pierre de Gaulle est l'associé d'une société financière genevoise. Contacté par Le Temps, il précise que son exil n'a pas de motivations fiscales: simplement, il est allé «chercher la ressource» - le travail - là où elle se trouve.

 

«Je suis né en 1963 dans une France qui avait de grands projets, explique-t-il. Aujourd'hui, il n'y en a plus beaucoup. Ce qui n'existe plus, c'est une grande France, qui dirige et qui façonne l'Europe.»

 

Cette impression maussade se confirme dans les chiffres. En 2006, la croissance française - seulement 2% malgré une conjoncture mondiale très porteuse - a été la plus faible de la zone euro. Il y a plus de deux millions de chômeurs, au moins 55000 personnes sans domicile fixe, 3,6 millions de travailleurs payés au salaire minimum (990 euros net, soit 1600 francs environ). Le service de la dette - quelque 1100milliards d'euros - absorbe autant d'argent que le budget de la défense, soit 40 milliards d'euros par an. Selon un récent sondage du Centre d'étude de la vie politique française (Cevipof), 76% des Français pensent que les jeunes générations auront moins de chances de réussir que leurs parents.

 

A qui la faute? Dans le livre d'or de l'église de Colombey, les coupables désignés sont les «politiciens qui pensent plus à eux qu'à la patrie» et qui vivent aux crochets du contribuable, alors que Charles de Gaulle payait lui-même ses factures d'électricité quand il était président. Mais il se peut aussi que le Général ait sa part de responsabilité dans la situation actuelle.

 

Pour comprendre, il faut remonter à un moment fondateur de la France moderne. Le 12 septembre 1944, dans l'imposant palais de Chaillot situé en face de la tour Eiffel, le chef de la France libre prononce un discours crucial devant les membres du Conseil national de la Résistance. Une partie du pays est encore occupée par les Allemands, son infrastructure est détruite, la population manque de nourriture, de chaussures et de vêtements. De Gaulle et les siens n'ont qu'une obsession: «Rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle», en créant un Etat fort.

 

«Pour résumer les principes que la France entend placer désormais à la base de son activité nationale, déclare De Gaulle, nous dirons que, tout en assurant à tous le maximum possible de liberté, et tout en favorisant en toute matière l'esprit d'entreprise, elle veut faire en sorte que l'intérêt particulier soit toujours contraint de céder à l'intérêt général [...].»

 

L'équation fondamentale est ainsi posée: l'essence de la France est la grandeur, la base de la grandeur est l'Etat, qui, estime de Gaulle, «doit tenir les leviers de commande» et assumer «son devoir de direction économique du pays». La France nouvelle sera dirigiste, étatiste et dotée d'un ample système de redistribution, pour que chacun puisse vivre «dans la sécurité et dans la dignité».

 

«Ce discours correspond à une philosophie sociale profondément ancrée dans la culture politique française», explique Guy Groux, chercheur au Cevipof. «L'Etat est en charge de l'intérêt général de tous. Cela renvoie à une sorte de suprématie de l'Etat sur la société. La question est de savoir pourquoi, en France, cette philosophie a perduré si longtemps.»

 

Car les échos du discours gaulliste sont encore audibles aujourd'hui. L'«intérêt général», notamment, est servi à toutes les sauces. Dominique de Villepin, le premier ministre, s'en sert pour défendre son bilan, et le député socialiste Arnaud Montebourg pour justifier ses attaques contre la Suisse. Le président Jacques Chirac s'inscrit dans la pure tradition gaulliste lorsqu'il prône un système qui se situerait «à mi-chemin» entre communisme et libéralisme.

 

Jusque vers 1975 environ, le modèle hérité de l'après-guerre a relativement bien fonctionné. La France s'est constamment modernisée. Le gaullisme était hégémonique à droite, le communisme dominait la gauche. Puis tout a commencé à se déliter. Le chômage a inexorablement progressé. La société est devenue plus hétérogène, plus individualiste. L'économie a été très largement privatisée. Mais le mythe fondateur de «l'intérêt général» n'a jamais été remis en cause. Tous ceux qui ont tenté de le faire - de Valéry Giscard d'Estaing à Edouard Balladur en passant par Michel Rocard - s'y sont cassé les dents, alors que la victoire de François Mitterrand en 1981, puis celle de Jacques Chirac en 1995 ont montré l'attachement des Français à l'étatisme traditionnel.

 

La survivance idéologique du gaullisme a entraîné deux conséquences majeures. La première est une sorte d'anticapitalisme ou d'antilibéralisme instinctif, qui demeure très répandu. Ainsi, lors d'une réunion de partis de gauche organisée à Paris au printemps 2006, une employée du métro dénonçait «l'alignement [des conditions de travail] sur le management privé»: «Ce n'est plus l'intérêt général, se plaignait-elle, mais le culte jusqu'à l'obsession du fric.» Seuls 24% des Français considèrent la globalisation comme un phénomène positif, contre 46% qui y voient un danger.

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(Suite)

 

L'autre conséquence est la prégnance d'une culture administrative qui a engendré un Etat pesant, illisible, devenu un boulet pour l'économie et la société. «Les Français aiment l'Etat, ils continuent de se tourner vers l'Etat dès qu'ils ont des difficultés», note Bernard Spitz, consultant et ancien collaborateur de Michel Rocard*. «Le problème est que l'Etat n'a pas été géré depuis l'après-guerre. On a empilé des fonctions nouvelles sans abolir les anciennes. On a ajouté, ajouté, ajouté, dans une construction qui est devenue ingérable. Aujourd'hui, la créature a échappé à tout contrôle.»

 

Ainsi, aucun ministre français ne sait précisément combien de fonctionnaires travaillent sous ses ordres. On évalue le nombre d'employés du Ministère des finances à 180000 personnes, contre 300 seulement en Suède, un pays très «social» mais qui a drastiquement restructuré sa fonction publique. Les prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) atteignent 44% du PIB, contre 39,5% en moyenne dans la zone euro. Malgré cela, depuis dix ans, les dépenses de l'Etat sont supérieures de 18% aux rentrées fiscales...

 

En fin de compte, il a fallu une succession de crises - des banlieues, de la démocratie, des universités, des finances publiques... - pour installer l'idée que le «modèle français» tout entier est à l'agonie. Aujourd'hui, la France est à la recherche d'une nouvelle donne, d'un nouveau souffle.

 

Les principaux candidats à l'élection présidentielle l'ont bien compris. Nicolas Sarkozy veut une «rupture», François Bayrou propose une VIe République qui serait plus honnête et modeste, Ségolène Royal critique la lourdeur de l'Etat et s'appuie sur l'expertise des citoyens. Tous ont l'ambition d'inventer un nouveau modèle, qui succéderait enfin à celui de l'après-guerre.

 

Qu'aurait dit le général de Gaulle aux Français d'aujourd'hui? Aurore Jacquinot, gardienne de La Boisserie, sa maison de Colombey, a sa petite idée: «Je pense qu'il aurait voulu leur donner un bon coup de pied au derrière.» Cela aurait été sa manière à lui d'encourager la France à prendre un nouveau départ.

 

*Bernard Spitz est l'auteur, avec Michel Pébereau, d'un livre sur l'urgence des réformes en France: «C'est possible! Voici comment...», Paris, Robert Laffont, 2007.

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