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Emission Violence faites aux femmes


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SALAM

 

Anniverssaire du sujet Violence faites au femmes

 

en dircet ce matin sur Chaine 3 Algerie

Emission Violence faites aux femmes

 

on desire une prise en charge

on veut reconnaitre l'avortement

l'enfantement

vie de couple hors mariage

tout en faisant la demande d'une aide par l'etat a ces femmes

 

 

a mon avis

on s'y prend mal

 

il faut diferencier les cas

car le juriste par exemple dira si j'aide ici

 

j'ouvre les portes a la proliferation ici et là

et donc refusera d'apporter son aide a l'une et a l'autre des situations

 

il faut s'y prendre autrement

 

actualite2[20000].jpgLes mauvaises conditions sociales des familles algériennes comptent parmi les principales raisons de la violence faite aux femmes, a indiqué lundi le président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l'homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini. Interrogé à l'occasion de la journée internationale pour l'Elimination de la violence à l'égard de la femme, célébrée demain, Me Ksentini a estimé que le chômage et les difficultés de la vie faisaient augmenter les frictions et les tensions entre les couples et les membres de la famille, déplorant que cette violence "prenne autant d'ampleur dans notre société".

"Ce phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur au fur et à mesure que les tensions sociales augmentent", a-t-il-dit. "Plusieurs femmes, victimes de violence de la part de leurs époux, leurs frères ou autres, se rapprochent de la CNCPPDH pour signaler ces abus", a indiqué Ksentini. Dans son dernier rapport annuel remis au Chef de l'Etat sur la situation des droits de l'homme en Algérie, Me Ksentini avait dénoncé ces pratiques dont sont victimes les femmes. Cet avocat a plaidé également pour l'instauration de dispositions légales, pénales "strictes" suivies d'une application "rigoureuse" pour la protection de la femme victime de violences. En vertu des amendements aux textes de lois algériens, les coups et blessures, à titre d'exemple, sont considérés comme un délit assorti d'une peine qui peut aller jusqu'à 10 années de prison. Mais "ceci demeure insuffisant", selon Ksentini, pour enrayer la violence à l'égard des femmes, surtout que les victimes, par peur du divorce ou d'une vengeance, hésitent souvent à porter plainte. M. Ksentini propose, à cet égard, d'inclure une loi permettant d'enclencher une procédure judiciaire sur le simple témoignage du voisinage. Selon lui, la meilleure façon de combattre la violence à l'égard des femmes n'est pas la répression, mais d'abord l'éducation qui commence au sein de la famille puis à l'école et dans les mosquées.

 

 

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Cessons de violenter ces femmes qui donnent la vie !

 

La journée internationale pour l'Elimination de la violence à l'égard de la femme sera célébrée demain. Mais si depuis 1981, les défenseurs des droits des femmes célèbrent chaque 25 novembre, la violence sexiste, ce n’est qu’en 1999 que l’Assemblée générale des Nations unies a décidé de l’instituer dans l’agenda des journées internationales célébrées par l’organisation onusienne. Il faut dire aussi que devant l’ampleur des proportions prises par le problème, assimilé à une « pandémie », l’ONU n’avait d’autre choix pour lutter contre ce problème que d’instituer une journée internationale. Une façon de briser un tabou. En effet, la violence à l’égard des femmes n’est pas le propre des seules sociétés arabes ou musulmanes comme ont tenté de le faire croire ceux qui veulent discréditer l’islam. C’est un problème récurrent à toutes les sociétés qui préféraient l’occulter. Elles avaient, sans que cela ne soit concerté et de manière tacite, adopté, par pudibonderie la même attitude à son égard. La violence faite aux femmes ne devait pas être révélée. Mais l’omerta imposée aux femmes battues et violentées a encouragé les bourreaux à poursuivre sur la voie. En Algérie, les femmes ne sont pas cette exception qui confirme la règle. Elles subissent le même sort, qu’elles vivent souvent seules. En effet, nombreuses sont celles qui se réfugient dans leur solitude et se refusent à dire leur drame vécu au quotidien. La peur de la vengeance ou du divorce font qu’elles se résignent à ce qu’elles finissent par croire leur mektoub, mais comment peut-on croire que subir dans le silence les violences infligées par un proche, qui souvent s’avère être un père, un mari, ou un frère, est la destinée des femmes créées pour perpétuer le genre humain ?

Ces dernières années des organisations ont été créées pour porter assistance à ces femmes en danger. Des centres d’écoute ont été mis en place pour permettre aux victimes de prendre attache et de bénéficier d’une aide psychologique. Des centres qu’il faudra multiplier car leur utilité a été soulignée, et auxquels il faudra joindre la prise d’autres mesures pour tenter d’endiguer un mal qui a pris une ampleur telle qu’il n’est plus possible de se taire. La protection des femmes est un devoir que les pouvoirs publics et la société, et les médias doivent assumer conjointement. Certes, des mesures ont été prises, dont les amendements aux textes de loi ont vigueur, mais cela demeure insuffisant. Le président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l'homme (CNCPPDH), a plaidé pour « l'instauration de dispositions légales, pénales strictes suivies d'une application rigoureuse » pour la protection de la femme victime de violences. Mais pour cela, il faudrait aussi que la femme ait le courage d’aller porter plainte. Ce qui est loin d’être le cas présentement. D’où la nécessité de réfléchir à cette proposition « d'inclure une loi permettant d'enclencher une procédure judiciaire sur le simple témoignage du voisinage ».

Mais tout un chacun sait que la mise en place du meilleur arsenal juridique ne pourra suffire pour protéger la femme et faire barrage à cette violence que le mâle manifeste à l’égard de la femme. L’existence de difficultés sociales est un facteur exogène qui contribue à l’expression de la violence la plus criminelle qui soit, plaide-t-on. C’est un fait. De même qu’on ne peut que partager cet autre avis qui soutient que la lutte contre ce fléau c’est « d'abord l'éducation qui commence au sein de la famille, puis à l'école et dans les mosquées ». Mais si de tels arguments sont recevables, il n’en reste pas moins vrai qu’il ne faudrait pas qu’ils soient l’arbre qui cache la forêt. La violence est en chacun de nous. Ce qui est demandé c’est juste qu’il faille apprendre à la maîtriser et surtout à ne pas l’exprimer sur plus faible que soit, qu’il soit femme ou enfant. Car dans ce cas de figure cela s’appelle de la lâcheté.

 

Nadia Kerraz

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