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Boumédième: n'chaala naklou trab!


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Que reste t'il de nos amours ?

Que reste t'il de ces beaux jours ?

Que reste t'il, rien qu'un souvenir ! de ma jeunesse.

 

HB a permis l'édification d'une industrie de base.

On lui doit l'acier, la construction de tracteurs, les camions, les engins de BTP.:artist:

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bonjour

30 apres la mort de Boumediene, qu'ont fait ses predecessaires?

l'autoroute : chinois,japonais et le petrole.

Adduction en eau lourde et salée de tamanrasset: petrole.

L'importation de milliers de vehicules pour créer les encombrements et polluer l'air.

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  • 1 month later...
Guest anincognito

On pourra toujours dénigrer Houari Boumediène pour x raisons, mais l'on ne peut nier le fait que c'est un homme qui a eu un poids dans l'histoire du monde, ne serait-ce que lorsqu'il a imposé la langue Arabe à l'ONU. C'est certainement un homme courageux et admirable.

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On pourra toujours dénigrer Houari Boumediène pour x raisons, mais l'on ne peut nier le fait que c'est un homme qui a eu un poids dans l'histoire du monde, ne serait-ce que lorsqu'il a imposé la langue Arabe à l'ONU. C'est certainement un homme courageux et admirable.

 

Comment il a aidé la lutte contre Israel. Wallah gheir chapeau!

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  • 11 months later...
La palestine est libre, grace au sordide

 

Khouya, vous n'êtes pas clair. Expliquez vous.

 

ARGUMENTAIRE:

Une chose que tout le monde lui reconnait: il ne s'est pas enrichi personnellement.

 

Sur sa politique, je ne dis pas qu'il a 20/20.

 

Je dis que c'était un nationaliste, un patriote de son époque.

 

Car, à vous écouter, il faudrait:

- critiquer l'Emir AEK,

- El Mokrani

pour ne pas avoir obtenu l'indépendance avant 1900.

 

Wallah, aneta dhahak khouya à distribuer les bons et mauvais points. Sachez que les évennements politiques d'un pays ne sont que le reflet de l'évolution de la société et des forces politiques qui la composent.

 

Des analystes politiques qui l'ont bien connu ont dit qu'il s'est rendu compte au milieu des années 70 de la nécessité d'une ouverture politique plus grande.

 

Vous écrivez:

 

-"Il a privé l'Algérie du multipartisme". C'est vrai. Chaque société avance douga-douga et trouve sa voix. Ne raisonnez pas avec les mentalités algériennes de 2013 pour analyser la société de 1975.

 

- "Laisser la France poursuivre les essais nucléaires au sud". Ces essais ont été par la suite stoppé.

- "Mis en résidence surveillée des nationalistes tel Ferat Abbas et autres ........". C'est vrai. Il les a mis à l'écart et a fait une politique sociale: redistribution de la rente pétrolière. A l'époque pouvions nous nous permettre des querelles politiques interminables? C'est aux historiens de nous donner des éléments.

- "Empêcher Messali d'être enterré à Tlemcen". Quand on lit les déclarations de ce Monsieur en 1954, on s'aperçoit qu'il était plutôt collaborationniste avec la puissance coloniale.

- "en tu oublis de dire qu'il a crée la SM". Non. Il faut bien des services de renseignements. En France, il y a la DGSE et une myriades de services. Ceci dit, vers le milieu des années 70 pas mal d'opposants politiques n'ont plus été ennuyés. Encore une fois, HB était un rural. Il avait sa vision. Il a évolué avec la fonction.

- "Pour contrôler et pister les Algériens" bcp ont pu s'exprimer de plus en plus librement: Frères Musulmans, Communistes, ...

- "Qu'il a dissou l'UNEA qui s'opposait a son coup d'état pour la remplacer par

la servile UNJA......".

---- Exact pour l'Unea et la fermeture de son imprimerie Bd Amirouche à côté du restau U.

---- Quant à l'Unja, j'ai souvenir de sections locales ou universitaires:

- qui participaient par le Volontariat à la nationalisation des terres des gros propriétaires terriens,

- qui invitaient le groupe de théâtre de Kateb Yacine ("Md prend ta valise", au grand dam des islamistes).

Alors SVP, n'insultaient pas ces jeunes de l'Unja dont certains se sont fait massacrer le crâne par el khwanedjiya pour avoir voulu faire avancer les choses dans leur cité U.

 

Khouya tout n'est pas noir dans le bilan de HB.

Vous avez une vision manichéenne des choses: pour vous il faut que ce soit noir ou blanc. Ya Si Adhrar, le gris existe également.

 

HB aux différentes époques de son "règne" a reflété l'état d'organisation politique de la société algérienne.

Lui, il a fait ce qu'il a pu. Et de la façon qu'il concevait les choses.

 

Je reste persuadé que c'est le niveau politique d'une société qui guide celle-ci.

 

Regardez la Turquie, ce mouvement social de révolte et d'opposition.

 

Si vous vouliez que l'Algérie avance plus vite vers la démocratie, il aurait fallu que les gens poussent. La société algérienne, une fois connue la politique de HB, a soutenu cette politique.

Revoyez les scènes de l'enterrement de HB lors du passage du cortège à El Harrach.

C'est presque si les gens ne se jetaient pas sous les roues du cercueil.

 

Car la société de la fin des années 70 appréciaient sa politique économique et sociale.

Aujourd'hui, la société veut plus. Elle peut l'obtenir. A conditions que les élites éclairées mettent la main à la pâte.

Il ne suffit pas de dire: je veux plus de démocratie et moins de chômage.

 

La question est: en tant que membre de cette société que faites vous afin de mobiliser dans votre coin les gens vers cet objectif?

 

Soyez à votre façon et dans votre coin un Messali (ou tout autre homme politique algérien). Mais surtout ne pleurez pas tout en étant un simple spectateur.

 

Car alors c'est:

- que vous n'êtes pas conséquent,

- que vous ne mettez pas en accord vos dires et vos actes,

- que vous ne comprenez pas la dynamique qui fait bouger les sociétés et les hommes.

__________________

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  • 3 months later...

Boumediéne , Djamel Abdenasser ou les deux architectes de la même faillite

ahmed AMOKRANE

 

« Le totalitarisme, n’est pas un régime politique, mais une dynamique autodestructive reposant sur une dissolution des structures sociales »

Hannah Arendt

 

Les similitudes entre les crises politiques algérienne et égyptienne actuelles, sont telles que les observateurs peuvent facilement les confondre . Aussi bien en Algérie qu’en Egypte, la vie politique est dominée par une armée omniprésente par l’intermédiaire de ses services(Moukhararates) qui contrôlent aussi bien le champ politique, les médias que l’économie . Manipulant le bâton et la carotte, les services optent pour une société de masse a qui on a imposé le maximum de soumission et de délation faisant ainsi des l’individus, des êtres terrifiés et marginalisés .

 

Tout a commencé avec Djamel Abdenasser qui renversa lors d’un coup d’Etat militaire, le Roi Farouk en 1952 . Rapidement, le Zaim égyptien autoproclamé, exporta son œuvre vers de nombreux pays de la région y compris en Algérie où l’armée des frontières menée par Boumediéne renversa dès 1962,le gouvernement provisoire de la république algérienne (G.PR.A) .

 

Rapidement,Abdenasser et Boumediéne, imposèrent à leur peuple respectif, un pouvoir personnel où la moindre opposition est vécue comme une trahison . Pour assoir leur autorité, l’un et l’autre s’appuyèrent sur une armée qui a domestiqué l’Etat tout en confisquant la totalité des activités des sociétés algérienne et égyptienne . Les armées algériennes et égyptiennes, se comportèrent alors comme deux partis politiques uniques, imposant à leur peuple une seule vision et rejetant la moindre diversité . La société civile aussi bien en Algérie qu’en Egypte, est vécue par les deux régimes militaires comme un ennemi à abattre . Par ailleurs, l’individu ne représente aucun intérêt pour un pouvoir qui ne s’intéresse qu’ à une armée garante de sa survie . Réduit à un simple spectateur, contraint au silence, l’individu algérien et égyptien, se retrouve étranger dans son propre pays . La vie politique dans chacun des deux pays, se réduira alors aux faits et gestes des deux Zaims . Les femmes et hommes politiques qui osent s’exprimer sont rapidement discrédités et considérés comme corrompus , incompétents ou traitres . Les seuls investissements des deux régimes, sont absorbés par les armées dont les budgets ne sont soumis à aucun contrôle . Les militaires deviennent alors une caste de privilégiés enviés par l’ensemble de la société .

 

Khaled Nazar et Sissi,ne sont que les fruits des deux institutions militaires que Boumediéne et Djamel Abdenasser ont érigés en méga- Etat au dessus de l’Etat . Le putsch de 1992 en Algérie et celui de 2013 en Egypte, ne sont que les épisodes du banditisme politique initié par Boumediéne dès 1962 en Algérie et par Djamel Abdenasser en

Egypte à partir de 1952 .

 

A la mort des deux Zaims qui n’ont investi dans aucune institution en dehors de l’armée et dont la seule réalisation se limite au culte de leur personne, l’Algérie et l’Egypte, se retrouvèrent avec des sociétés civiles anéanties, une vie politique inexistante et une économie archaïque . Cette faillite dure depuis des décennies et risque de durer car l’égoïsme des Zaims et le silence des peuples ont un prix .

 

N.B :L’objectif de ma démarche, n’est pas de critiquer deux personnes mortes . Boumediéne et Djamel Abdenasser (الله يرحمهم على كل حال),furent des personnalités publiques . Nous avons le droit et surtout le devoir de faire un bilan de leur action respective .

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