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Maroc-Tunisie : Commission mixte, objectifs uniques


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Présidée par le Premier ministre, Abbas El Fassi, une délégation de hauts responsables et hommes d’affaires marocains vient de se rendre en Tunisie. Le bilan de ce déplacement est prometteur.

 

ABDELATIF Mazouz, le ministre du Commerce extérieur, s’est réuni avec le ministre tunisien des Transports, Abderrahim Zouari. Cet entretien a débouché sur la mise en place d’une ligne maritime directe entre le Maroc et la Tunisie. L’étude de cette ligne sera confiée à un bureau d’études tuniso-marocain et les résultats seront présentés lors de la prochaine réunion de la commission maritime mixte.

 

Les deux argentiers Salaheddine Mezouar et Mohamed Rachid Kechich sont d’accord sur la nécessité de simplifier les procédures du commerce extérieur et de faciliter les échanges bilatéraux. Ils ont exhorté les deux pays à concrétiser le projet de Banque maghrébine d’investissement et de commerce extérieur (BMICE).

 

Il reste effectivement à déterminer la structure financière de l’institution qui est censée participer au financement de projets maghrébins communs. Les deux ministres se rejoignent également sur l’utilité de renforcer la coopération entre leurs administrations des impôts afin d’assurer une cohérence entre les deux systèmes fiscaux. Ce qui permettra d’appuyer l’investissement au Maroc et en Tunisie.

 

Le ministre de l’industrie, du commerce et des nouvelles technologies Ahmed Reda Chami et Abdellatif Mazouz se sont réunis avec le ministre tunisien de l’industrie, de l’énergie et des petites et moyennes entreprises, Afif Chalbi, et le ministre du commerce et de l’artisanat, Rida Touiti. Ils ont tous convenu de développer la coopération industrielle entre les deux pays à travers l’encouragement de projets complémentaires entre les industriels tunisiens et marocains et de promouvoir les investissements communs dans les secteurs prometteurs.

 

Les jeunes et les sports ont fait l’objet d’entretiens entre Nawal Almoutawakil, la ministre de la jeunesse et des sports et son homologue Abdallah Kaabi. Les deux ministres ont exploré les moyens de renforcer la coopération dans les domaines couverts par leurs départements. La ministre marocaine a en plus eu droit à la visite de certains établissements sportifs et de jeunes à Tunis. Elle a également assisté à une partie des travaux de l’assemblée générale d’évaluation du comité olympique tunisien.

 

Les relations bilatérales dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont été à l’ordre du jour de la rencontre entre le ministre marocain de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, Ahmed Khchichen et son vis-à-vis tunisien Lazhar Bououni.

 

La conviction est toujours forte quant à la conclusion de jumelages entre les universités des deux pays. Côté hommes d’affaires, le Conseil d’affaires maroco-tunisien a appelé à développer les relations économiques et commerciales bilatérales et à promouvoir le partenariat entre les acteurs économiques marocains et tunisiens. Moulay Abdelhafid Alami, Président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), et le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Hedi Djilani, comme leurs pairs, ont recommandé de soutenir le principe de libre échange entre le Maroc et la Tunisie dans le cadre du respect des lois régissant les domaines économique, financier et social.

 

Les participants à la réunion du Conseil incitent les deux parties à tirer profit des possibilités d’échange d’informations économiques des deux pays et à mettre en place sur les sites internet des deux organisations les lois régissant les investissements au Maroc et en Tunisie. Ils ont plaidé pour l’augmentation du volume des échanges entre les deux pays et à faire participer le secteur privé aux différentes manifestations économiques organisées dans les deux pays et ailleurs en vue d’accéder à de nouveaux marchés.

 

Il faut en somme que les Tunisiens soient plus présents au Maroc et les Marocains plus présents en Tunisie. Ce qui n’est pas encore le cas bien que des expériences très bien réussies soient constatées dans les deux pays.

 

Tandis que les ministres remplissaient leurs missions respectives, le Premier ministre était reçu par le président Zine el Abidine Benali dans le palais de Carthage. Abbas El Fassi qui a transmis au président une lettre de SM Mohamed VI, en a gardé un bon souvenir.

 

Ce qui laisse penser que si les relations économiques peinent encore à décoller, ce n’est pas le cas de l’entente politique qui, elle, paraît solide et pérenne.

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(suite)

 

Messieurs co-investissez !

On ne va pas à Tunis comme on va dans un pays étranger. Ici, c’est une prolongation du Maroc, avec un parler un peu différent, sans plus. Et pourtant, les deux pays se connaissent peu et ne commercent pas plus.

 

A Tunis, la rencontre entre les responsables du Maroc et de la Tunisie était tout ce qu’il y a de normal entre deux amis qui se connaissent bien et qui ont décidé d’aller encore plus loin dans leur coopération. La délégation marocaine porte les ambitions du chef de l’Etat marocain et le gouvernement tunisien suit la démarche du président tunisien pour qui le Maroc est un ami sûr.

 

Les discours ont tous, sans exception, abondé dans le sens d’une parfaite harmonie qui devrait laisser prévoir des perspectives bénéfiques pour les deux pays. C’est le côté brillant de la 14ème session de la haute commission mixte maroco-tunisienne. Il faut creuser un peu plus profond, néanmoins, pour connaître la réalité de la situation. D’abord que le volume des échanges n’a pas de quoi pousser à la jubilation.

 

Les Tunisiens ont leurs marchés, les Marocains ont les leurs et on ne s’échange qu’une infime partie qui échappe au commerce avec les pays extra-maghrébins. Il ne reste pas grand-chose.

 

Les problèmes, ou disons plutôt les obstacles, ne sont pas peu nombreux. Prenons l’accord de libre échange par exemple. Pour qu’il soit utile, cet accord obéit à des règles strictes, notamment la règle d’origine. On ne peut pas importer un produit et le réexporter sur l’autre pays, ce ne serait pas aider les entreprises tunisiennes et marocaines.

 

La règle d’origine oblige donc à ce qu’une partie plus ou moins importante de la valeur ajoutée du produit en question soit réalisée dans le pays qui exporte. C’est là que les hommes d’affaires trouvent la faille. Un opérateur marocain ne cache pas que les amis tunisiens prennent quelques libertés avec cette règle.

 

Du côté tunisien, on rend l’accusation, sans ménagement. Le problème est assez important pour que le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Moulay Hafid Elalamy soit allé jusqu’à proposer que la certification d’origine soit réalisée par un cabinet international, neutre donc. La proposition était sérieuse, mais apparemment, elle n’a pas été retenue.

 

La certification continuera d’être du seul ressort des administrations compétentes des deux pays. S’il y a cependant un domaine où les opérateurs des deux pays peuvent faire d’excellentes affaires c’est bien l’investissement. Le raisonnement est simple : Si nous ne parvenons pas à échanger nos produits, pourquoi ne pas investir ensemble ? Ainsi, se trouveront réunies les compétences et les moyens financiers des uns et des autres dans plusieurs domaines, allant des matériaux de construction au marché financier, en passant par tous les secteurs qu’on veut.

 

Pour Faouzi Chaâbi, c’est une très bonne manière de coopérer et les possibilités existent. Son groupe est entièrement satisfait des réalisations de ses usines tunisiennes.

 

Ben sûr, il a dû batailler dur pour s’installer et pour développer l’activité, mais assure-t-il il n’y a rien qui empêche de faire de bonnes affaires, surtout dans un pays qui n’est pas différent du Maroc. Qui plus est, les Marocains qui veulent investir en Tunisie ont dès leur arrivée les mêmes droits que leurs homologues de Tunisie, ils peuvent donc tout de suite créer des sociétés de droit tunisien.

 

Dans certains domaines, le Maroc et la Tunisie sont en concurrence. Parfois, celle-ci est assez rude pour laisser sur le carreau des activités industrielles importantes. C’est là où le co-investissement s’avère profitable, puisqu’il permet de passer d’un marché local à un marché international, avec tous les bénéfices qu’on peut en tirer.

 

Exemple, la Logan n’arrive pas encore à être la bienvenue en Tunisie.

Pourquoi ?

 

Les Tunisiens disent qu’ils craignent que la voiture marocaine ne puisse pas être homologuée chez eux.

Or, d’une part, l’homologation est délivrée par l’administration et d’autre part, on ne voit pas pourquoi une voiture homologuée au Maroc, pays très correct dans le secteur automobile ne le serait pas en Tunisie. Et puis, troisième argument, la Logan marocaine est construite selon des normes internationales adoptées par le constructeur Renault.

 

Le co-investissement peut faire des merveilles, là où l’administration traîne un peu les pieds. La plateforme Renault Nissan qui est en cours de réalisation à Tanger aura parmi ses fournisseurs, un opérateur tunisien. Celui-ci n’aura certainement aucun intérêt à empêcher « sa » voiture d’entrer sur le marché de son pays. Voilà le genre de situations qui mènent aux échanges. Cela dit, il existe des expériences très bien réussies d’échanges fructueux.

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que c'est beau l'union et la fraternité

 

la mise en place d’une ligne maritime directe entre le Maroc et la Tunisie.

L’étude de cette ligne sera confiée à un bureau d’études tuniso-marocain

La conviction est toujours forte quant à la conclusion de jumelages entre les universités des deux pays

Il faut en somme que les Tunisiens soient plus présents au Maroc et les Marocains plus présents en Tunisie

 

On ne va pas à Tunis comme on va dans un pays étranger. Ici, c’est une prolongation du Maroc, avec un parler un peu différent, sans plus

 

quelques obstacles déclarés et discutés en toute transparence et franchise

Les problèmes, ou disons plutôt les obstacles, ne sont pas peu nombreux. Prenons l’accord de libre échange par exemple. Pour qu’il soit utile, cet accord obéit à des règles strictes, notamment la règle d’origine.

On ne peut pas importer un produit et le réexporter sur l’autre pays, ce ne serait pas aider les entreprises tunisiennes et marocaines.

 

La règle d’origine oblige donc à ce qu’une partie plus ou moins importante de la valeur ajoutée du produit en question soit réalisée dans le pays qui exporte. C’est là que les hommes d’affaires trouvent la faille

 

et des solutions pour les surpasser, en vue d'une relation gagnant/gagnant

S’il y a cependant un domaine où les opérateurs des deux pays peuvent faire d’excellentes affaires c’est bien l’investissement.

 

Le raisonnement est simple : Si nous ne parvenons pas à échanger nos produits, pourquoi ne pas investir ensemble ?

 

Ainsi, se trouveront réunies les compétences et les moyens financiers des uns et des autres dans plusieurs domaines, allant des matériaux de construction au marché financier, en passant par tous les secteurs qu’on veut.

 

bref, c'est toujours beau l'union et la fraternité, isn't it??

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félicitations!! tous le deux vous êtes les premiers a franchir le pas dans l'ecnomisation du forum

Deux régimes militaro-policiers ne peuvent que s'associer pour mieux réduire leurs peuples...

oui c'est tellement vrai que t'as tellement raison que c'est tellement autocollant à la réalité

 

maroc= tunisie= régime militaire :confused:

 

La Tunisie a pratiquement autant de policiers que la France, sachant que la France a 8 fois plus de monde que la Tunisie.

 

Ah tiens, il y'a combien de policiers au Maroc ?

voila ce que je trouve sur un site:

Maroc : 40 000 policiers pour 30 millions d'habitants

Algerie : 109 000 policiers pour 33 millions d'habitants

Tunisie : 150 000 policiers pour 11 millions d'habitants

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Walah, je n'ai pas compris.

 

Fais pas ton lourd, je t'ai demandé ce que tu veux dire par ce mot, je l'ai cherché sur Google, pas trouvé.

dsl :mdr:

economisation = economie + ation

ça se peut qu'il n'existerait pas sur le robert ou larousse

 

en tout cas, je le reconnais moi!!

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félicitations!! tous le deux vous êtes les premiers a franchir le pas dans l'ecnomisation du forum

 

oui c'est tellement vrai que t'as tellement raison que c'est tellement autocollant à la réalité

 

maroc= tunisie= régime militaire :confused:

 

 

voila ce que je trouve sur un site:

Maroc : 40 000 policiers pour 30 millions d'habitants

Algerie : 109 000 policiers pour 33 millions d'habitants

Tunisie : 150 000 policiers pour 11 millions d'habitants

 

je n'ai pas dit régimes militaires mais militaro-policiers va revoir tes concepts.

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je n'ai pas dit régimes militaires mais militaro-policiers va revoir tes concepts.

non!!

j'attends que les "fahim" se manifestent

Ah, mais fallait l'écrire correctement, tu as écrit : Ecnomisation !

bon bah wakha, mais ..:04:

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Deux régimes militaro-policiers ne peuvent que s'associer pour mieux réduire leurs peuples...

 

t es vraiment un clown cowboy,et l algérie n est pas un régime militaropolicier,son armée ne lui sert qu à tuer ses civiles et les quelques barbus dont elle n arrive pas a se débarasser:tu parles d une armée:mdr:

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t es vraiment un clown cowboy,et l algérie n est pas un régime militaropolicier,son armée ne lui sert qu à tuer ses civiles et les quelques barbus dont elle n arrive pas a se débarasser:tu parles d une armée:mdr:

 

 

Alors qu'à l'île espagnole de Persil, l'armée marocaine avait eu l'occasion de démontrer son "invincibilité" prônée par Hassan II! D'ors et déjà, les forces espagnoles peuvent trembler pour le règlement décisif des présides de Ceuta et Melillia!

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Notez que tant la Tunisie que le Maroc avaient espéré sur la farce de Kadhafi à propos d'une union avec la Libye. Et si à cette fois, le facétieux Guide avalait les deux pays (Tunisie et maroc) d'une seule bouchée?

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