Beyrouth confirme un tir vers Israel

[helena 10]

Un porte-parole de l'armée libanaise a confirmé mardi à l'AFP qu'une roquette avait été tirée depuis le sud du Liban vers Israël, et précisé ne pas encore savoir qui était derrière l'incident.

 

 

 

 

Des roquettes tirées du Liban ont atteint le nord d'Israël dans la nuit de lundi à mardi. L'armée israélienne a riposté par des tirs transfrontaliers, apprend-on de sources militaires israéliennes et libanaises. Aucune victime n'a été signalée.

 

L'armée libanaise a confirmé qu'une roquette avait été tirée depuis le sud du pays vers Israël. Elle a précisé ne pas encore savoir qui était derrière ce tir. Au Liban toujours, des sources proches des services de sécurité ont déclaré que quatre roquettes Katioucha avaient été tirées, à partir d'une zone située entre les localités d'Aïta Chaab et Rmeich, soit à deux kilomètres de la frontière.

 

En riposte, les Israéliens ont tiré quatre obus d'artillerie, qui sont tombés dans des champs sans provoquer de dégâts, ajoute-t-on de même source. «Plusieurs roquettes ont touché l'ouest de la Galilée. L'armée israélienne considère qu'il s'agit d'un grave incident et vise l'origine des tirs», a pour sa part déclaré un porte-parole militaire dans un communiqué.

 

Les médias israéliens rapportent eux que deux roquettes ont été tirées, endommageant seulement deux bâtiments. C'est la première fois depuis 2009, selon Tsahal, qu'un tel incident est signalé à la frontière entre Israël et le Liban, théâtre d'une guerre de 34 jours pendant l'été 2006 entre l'Etat hébreu et le Hezbollah pro-iranien. La situation était plutôt calme depuis lors.

 

Contexte tendu du fait de la Syrie

 

 

Certains observateurs s'inquiètent cependant du risque de voir les tensions s'accroître en raison de la situation en Syrie, où les autorités répriment dans le sang depuis des mois des manifestations contre le régime, et du récent durcissement des sanctions occidentales à l'encontre de l'Iran.

 

La région de Rmaish est en grande partie contrôlée par le puissant Hezbollah. Le conflit en 2006 avait duré 34 jours, provoquant la mort de plus de 1200 Libanais, en majorité des civils, et de 160 Israéliens, en majorité des militaires.

 

La radio militaire israélienne, citant des responsables de l'armée, a indiqué qu'apparemment le Hezbollah n'était pas responsable de ces tirs qui seraient le fait de groupuscules palestiniens ou islamistes. Contacté par l'AFP, un responsable du Hezbollah s'est refusé à tout commentaire dans l'immédiat.

 

le 20 mn