Habib Yousfi appelle à lutter contre la corruption et l’informel

[Zoubir8 174]

Il appelle à lutter contre la corruption et l’informel

Habib Yousfi déplore l’absence de vision économique en Algérie

Merouane Mokdad TSA

 

L’économie algérienne a besoin d’une vision claire. L’appel est de Habib Yousfi, président de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA). « Chaque année, des décisions économiques sont prises. Des décisions remises en cause ou annulées l’année suivante à travers les lois de finances. Cela ne peut pas constituer une démarche qui peut faire partie d’une stratégie. Les gens sont en attente d’une constance en matière de gouvernance économique », a‑t‑il déclaré, ce mercredi 30 novembre sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. Il a appelé à l’élaboration d’une véritable stratégie économique claire tracée sur le long terme.

 

Il est important, selon lui, d’assainir l’environnement dans lequel évolue l’entreprise algérienne. Cela commence par la lutte contre le marché informel et la corruption, phénomènes qualifiés de « mal économique ». « Nous souhaitons qu’il y ait plusieurs tripartites pour examiner une démarche globale de développement économique du pays. Il faut un nouveau pacte économique et social, l’ancien est complètement dépassé. On doit comprendre dans ce pays que si l’on veut gagner son pain, on doit pouvoir le faire à la force de son travail », a‑t‑il plaidé. Selon lui, la culture du gain facile gangrène l’économie nationale. « La proportion de cette gangrène a atteint des niveaux assez élevés. Elle démobilise beaucoup d’opérateurs économiques », a‑t‑il regretté. Il a expliqué l’existence de produits de consommation importés vendus à prix bas par le fait que « des personnes » ne paient pas les droits d’entrée de ces marchandises sur le territoire national.

 

Habib Yousfi a, par ailleurs, dénoncé les transactions malhonnêtes lors de l’attribution des marchés dans le cadre de la commande publique dans le secteur du BTPH. « Les cahiers de charges, élaborés à la faveur d’appels d’offres, sont faits de telle sorte que les opérateurs économiques honnêtes soient exclus. Des cahiers de charges sont faits spécifiquement pour en faire profiter des amis ! Cela relève de la corruption. Il faut que les gens prennent conscience que c’est un mal qui touche l’ensemble du pays. Tous les services concernés de l’État doivent être mis en œuvre pour éradiquer ce fléau. Il n’y a pas que l’approche répressive. Il y a d’autres politiques », a‑t‑il averti. Selon lui, le code des marchés publics, qui sera bientôt révisé, doit être clair en matière de passation des marchés. Le blanchiment d’argent est, selon lui, la résultante de la propagation de la corruption et de l’informel. « Il faut dresser un contrôle absolu sur la circulation des fonds. Il est évident que l’argent gagné de façon malhonnête ne peut pas apparaître sur le plan de la légalité. Une exportation de capitaux est en train de se faire. Là aussi, il faut un contrôle rigoureux en matière de transfert de capitaux », a‑t‑il souligné.

[opposan 10]

Ce Ministre Hypocrite joue au Naif quand il pose cette question il faut lutter contre l'informel , c'est trés simple qui c'est qui alimente l'informel ? comment couper le cordon ombilical de l'informel , Ce sont ces Barons de l'import import qui inondent le marchés de produits parfois impropre à la consommation , des milliers de contenaires quittent le port en fausses déclarations , une fois à l'exterieure la marchandise est vendue à des détaillants informels sans déclarations causant un grave préjudice à l'économie nationale .