admin 2 Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 J'aimerais ici traiter du mythe de la probité et la piété des anciens musulmans à l'époque de l’âge d'or de l'Islam. Il est admis dans la littérature arabe et musulmane que l'apogée de la civilisation musulmane ne fut que grâce à l'application stricte de l'Islam et de ses enseignements. On soutient alors que durant les anciens temps les gens étaient pieux, les rois justes, les péchés quasi inexistants et la morale comme constance de conduite régissant les relations entre les hommes et les menant vers la voie du développement et de la prospérité. Les teneurs et défendeurs de ce mythe veulent ainsi vendre à leurs adeptes l’idée selon laquelle le seul sort de la nation musulmane est le retour à l'Islam et le pratiquer comme il le fut par les anciens musulmans….. Et ils réussissent bien leur entreprise, puisque la majorité des musulmans (des arabes en tout cas) abandonnent à cette idée et pensent que l’islam est la seule voie au développement et le seul remède contre les crises qui endeuillent leur monde, d’où, d’ailleurs, la facilité avec laquelle les islamistes gagnent la sympathie des peuples et raflent les voix lors des élections sans efforts particuliers alors qu’en général il n’ont comme seul projet un slogan creux et vide : L’islam est la solution. Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted December 1, 2011 Author Partager Posted December 1, 2011 Pourtant, à lire les livres d'histoires traitant de la civilisation musulmane, on est presque choqué par la débauche qui régnait en terre d'Islam, que ce soit chez les gouvernants ou chez les gouvernés On apprend ainsi que l’homosexualité était répandue dans toutes les couches de la société, et chez les hommes, et chez les femmes, que les chefs organisaient régulièrement des soirées dansantes ou vins et danse du ventre étaient monnaies courantes offrants ainsi aux hommes le spectacle de femmes se déhanchant en associant musique et érotisme … Il parait même que les Européens pudibonds s’interdisaient de lire la littérature musulmane de peur d’importer les mauvaises mœurs du monde musulman en Europe chrétienne (ça vous rappelle quelque chose cela ?) ! C’est pourtant les musulmans d’aujourd’hui qui accusent l’Occident d’avoir perverti la société musulmane avec ça débauche et son libertinage sexuel… Ci-dessous quelques extraits que j’ai copiés ici et là sur Internet, les plus curieux d’entre vous pourront se procurer les livres en abondance traitants de l’érotisme dans le monde musulman. Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted December 1, 2011 Author Partager Posted December 1, 2011 "Dans leur langue, il n’est pas louable qu’un homme exprime sa passion pour un jeune homme. Ils éprouvent fortement ce genre d’expression. C’est pour cela, quand ils veulent traduire nos livres, qu’ils remplacent “j’aime un jeune homme” par “j’aime une jeune femme” ou par “j’aime une personne” pour ne pas être dans l’embarras. Ecrire sur ces choses-là est une pure perversion pour eux”. L’auteur de ces lignes n’est pas un écrivain européen ou un journaliste américain déplorant le sort réservé à la littérature gay dans les zones tribales afghanes, mais un voyageur égyptien décrivant les moeurs du peuple…français au 19ème siècle Dans cet extrait de ses souvenirs de voyage à Paris, le cheikh Rifaa Tahtawi explique comment les écrivains français étaient gênés et embarrassés à l’idée de traduire en français des poèmes et des contes arabes célébrant la beauté masculine ou évoquant des amours homosexuelles. Eh oui ! Les traducteurs européens déployaient alors des trésors d’imagination, entre ruses et jeux de mots, pour ne pas choquer leurs lecteurs avec cette littérature libertine et “étrangère” aux moeurs des Européens à l’époque. La littérature arabe, persane ou turque était à l’époque vue d’un mauvais oeil. Les moeurs arabes ont ainsi pu choquer : au 17ème siècle, Joseph Pitts, un jeune Anglais capturé par des corsaires algériens, décrit dans ses mémoires, non sans aversion et horreur, comment à Alger “les hommes tombent amoureux des garçons, comme en Angleterre ils le feraient avec des femmes”. Dans son Histoire des califes, le théologien et historien égyptien Jalaloudine Assayouti, fournit cette description du calife abbasside Al Amine : “Il achetait, sans compter, des eunuques qu’il réservait à son plaisir, renonçant ainsi à ses femmes et concubines”. Al Amine, fils et successeur du grand calife Haroun Arrachid, vouait un amour démesuré à certains de ses esclaves mâles, et composait pour eux des poèmes où il manifestait sa passion et sa flamme. Le calife, dont l’empire s’étendait du Maghreb jusqu’à la Chine, décrit ainsi son serviteur Kawthar dans l’un de ses poèmes : “Kawthar est ma religion et ma vie, ma maladie et mon médecin. Bien injuste est celui qui blâme un coeur pour son amour”. D’autres califes abbassides, comme Al Moâtassim et Al Wathiq, écrivaient des poèmes d’amour dédiés aux jeunes garçons et éphèbes. Assayouti, grand théologien malékite, nous apprend à ce propos que le calife Al Moâtassim avait “un mignon d’une beauté exceptionnelle qui s’appelait Ajib, et dont il était follement amoureux" Dans son traité historique Albidaya wa Alnihaya, Ibn Kathir, juriste et théologien syrien du 14ème siècle, déplore que l’homosexualité touche “la majorité des rois et des princes, mais aussi les commerçants, les gens ordinaires, les écrivains, les ouléma et les juges, sauf ceux que Dieu a voulu préserver de ce vice”. Quant à Al Maqrizi, l’historien égyptien du 15ème siècle (cité par Malek Chebel dans Le dictionnaire amoureux de l’Islam, Editions Plon, 2004), il témoigne qu’à son époque “l’homosexualité était si répandue que les femmes devaient s’habiller en hommes pour avoir grâce aux yeux de leurs prétendants”. • « Pour plaire aux femmes, les membres virils doivent avoir en longueur, au plus, douze travers de doigt, c’est-à-dire trois poignées et, au moins, six travers de doigt ou une poignée et demie [...] L’homme dont le membre reste au-dessous de deux poignées ne peut être agréable aux femmes. »Cheikh Nefzaoui (In « Prairie parfumée », traduction Baron R.) • « Le bien-aimé qui est mien A force de me fuir devient Plus désirable. Image il l’est tout entier Et tout ce que tes yeux auraient vu de lui Sera une image Il en est de même des perles Un jeune garçon ignore Laquelle dans le regard est la plus éblouissante. » Abu Nuwas (vers 757-vers 815) (Trad. Martino et Bey Saroit.) • « Que la tunique qui frôle ses seins, et ses flancs Touche son ventre, mais découvre le dos. Lorsque la brise du soir se met à frissonner Toutes les envieuses jalousent alors ses charmes cachés. » Umar Ibn Abi Rabi’a (644-719) (Traduction Malek Chebel.) © Fayard • « Ô lapins de toutes les couleurs et de toutes les variétés entre les cuisses des adolescentes filles de rois ! Vous étiez gras, vous étiez ronds, vous étiez dodus, vous étiez blancs, vous étiez comme des dômes, vous étiez gros, vous étiez voûtés, vous étiez hauts, vous étiez unis, vous étiez bombés, vous étiez fermés, vous étiez intacts, vous étiez comme des trônes, vous étiez comme des nids, vous étiez sans oreilles, vous étiez chauds, vous étiez comme des tentes, vous étiez sans poils, vous aviez des museaux, vous étiez fendus, vous étiez sensibles, vous étiez des gouffres, vous étiez secs, vous étiez excellents... » « Les mille et une nuits » (Xe siècle) (« Les aventures de Hassan al-Basri », traduction Joseph-Charles Mardrus.) • « Avancez votre main : gras et saillant, Son sexe généreux emplira toute votre main. Mais le but est profond ; il est élevé ; il sent bon. Si vous parvenez à atteindre ce but, votre arme En se retirant, glissera sur des parois demeurées sèches. Et pour extraire cette arme vous devrez vous arc-bouter Tel l’enfant qui puise l’eau du puits. » Nabigha Dubyani (VIe siècle) (In Martino/Bey Saroit, « Anthologie de l’amour arabe ».) Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 Une chose est certaine, c'est qu'on ne pourra pas faire l'économie d'une génération ou deux de perdue pour en arriver à une amère conclusion que cette société musulmane puritaine fantasmée n'a jamais existé et que nous sommes des êtres fait de chaire avec toutes nos faiblesses. Citer Link to post Share on other sites
Guest cerisecerise Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 oooooooooooooooooooooooo Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 bonsoir La faiblesse ne vient pas de la sexualité, mais de tout ce qui l'entoure....Sans s'en rendre compte, certaines sociétés fondent leur règles essentiellement ....sur le sexe...elles sont paradoxalement les sociétés les plus liberticides.... Je parlerais alors de sociétés pornographes.....quelles sont-elles? les sociétés qui répondent à ce tropisme : "dis-moi ton sexe, je te dirais ton droit"..... Je ne parlais pas spécialement de cette faiblesse relative aux pulsions sexuelles mais j'englobe tout ce qui fait de nous des êtres avec nos faiblesses telles que que notre penchant à la domination de l'autre ainsi que de puissance avec son lot d'inégalité, d'injustice et autre. Citer Link to post Share on other sites
Guest anincognito Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 Je pense qu'avec l'avènement des islamistes un peu partout au pouvoir, les générations actuelles et à venir auront à éprouver ce qu'est un pouvoir islamiste, et ça ne sera que bon pour leur capacité de discernement. Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted December 1, 2011 Author Partager Posted December 1, 2011 Je pense qu'avec l'avènement des islamistes un peu partout au pouvoir, les générations actuelles et à venir auront à éprouver ce qu'est un pouvoir islamistes, et ça ne sera que bon pour leur capacité de discernement. C'est ce que j'ai toujours dit, et redit pas plus tard qu'hier. J'essaierai d'aborder ce sujet dans un prochain topic. Il faut laisser aux islamistes la chance de gouverner, après, c'est une question de deux ou trois générations... ils seront chassés par les même que ceux qui les avaient porté au pouvoir. Le seul risque est que les les islamistes suppriment la democratie apres l'avoir utilisée pour acceder au pouvoir. Le peuple doit comprendre que la solution n'est pas dans les discours islamiques mais dans la bonne gouvernance, fut-elle laïque ou non laïque. Citer Link to post Share on other sites
Guest cerisecerise Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 oooooooooooooooooooooooo Citer Link to post Share on other sites
Guest Nimos Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 C'est ce que j'ai toujours dit, et redit pas plus tard qu'hier. J'essaierai d'aborder ce sujet dans un prochain topic. Il faut laisser aux islamistes la chance de gouverner, après, c'est une question de deux ou trois générations... ils seront chassés par les même que ceux qui les avaient porté au pouvoir. Le seul risque est que les les islamistes suppriment la democratie apres l'avoir utilisée pour acceder au pouvoir. Le peuple doit comprendre que la solution n'est pas dans les discours islamiques mais dans la bonne gouvernance, fut-elle laïque ou non laïque. En effet, Les citoyens inconsciement mélent crédibilité et intégrité avec paraitre religieux, et peut etre faut il á cette génération qui est nourrie au chourouk et pseudo miracles concottés á deux balles pour saisir la portée de la pensée et que ce qui rend un pays équilibré et juste est sa compétence á prevoir dans la gouvernance et non á nier des evidences.... La limite de l´islamisme s´arretera le jour oú il n´y aura plus qui blamer....la responsabilisation est ce que ce systeme evite en melant Dieu et autres dans la gestion, mais cela ne saurait tenir longtemps devant une famine, des pénuries....de médicaments Citer Link to post Share on other sites
Guest cerisecerise Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 oooooooooooooooooooooooo Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 Quand les gens parlent des anciens musulmans (ou ce qu'on nomme par assalaf assâlih), ils le font par rapport à l'époque prophétique et post-prophétique immédiate, celle des quatre premiers califes. Après la discorde sunnites/shiites, la situation s'est envenimé et l'âge d'or fait surtout allusion à la production matérielle (science, cultures, etc.), à l'expansion, etc. Citer Link to post Share on other sites
Guest cerisecerise Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 oooooooooooooooooooooooo Citer Link to post Share on other sites
Guest Nimos Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 Quand les gens parlent des anciens musulmans (ou ce qu'on nomme par assalaf assâlih), ils le font par rapport à l'époque prophétique et post-prophétique immédiate, celle des quatre premiers califes. Après la discorde sunnites/shiites, la situation s'est envenimé et l'âge d'or fait surtout allusion à la production matérielle (science, cultures, etc.), à l'expansion, etc. Cela voudrait il dire que la bonté et piété d´un musulman ne peut exister que dans ces époque et celui qui n´a pas été musulman en cette époque ne sert á rien? en quoi est il alors intéressant d´avoir fourni tant d´efforts pour juste si peu de temps? Citer Link to post Share on other sites
Wahrani 1 465 Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 C'est ce que j'ai toujours dit, et redit pas plus tard qu'hier. J'essaierai d'aborder ce sujet dans un prochain topic. Il faut laisser aux islamistes la chance de gouverner, après, c'est une question de deux ou trois générations... ils seront chassés par les même que ceux qui les avaient porté au pouvoir. Le seul risque est que les les islamistes suppriment la democratie apres l'avoir utilisée pour acceder au pouvoir. Le peuple doit comprendre que la solution n'est pas dans les discours islamiques mais dans la bonne gouvernance, fut-elle laïque ou non laïque. Je préfère l'arbitraire au nom de toute saloperie autre qu'au nom de dieu ! Avec les barbus au pouvoir , c'est une dizaine de générations au moins qu'il faudra au pays pour se réveiller ! En ce temps là , ta descendance sera américaine et ne se rappellera même pas de Kardassland ! :D Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 bonsoir qu'appelles-tu bonne gouvernance ? Je pense que la bonne gouvernance c'est la transparence dans la façon d'atteindre des objectifs qu'un gouvernement s'est fixé en engageant sa responsabilité en cas d'échec. Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted December 1, 2011 Author Partager Posted December 1, 2011 La limite de l´islamisme s´arretera le jour oú il n´y aura plus qui blamer... En effet, quel confortable siège que celui de l'opposition ou on prétend avoir la solution a tous les problème par le simple fait qu'on connaît par coeur le Coran... Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 Je pense qu'avec l'avènement des islamistes un peu partout au pouvoir, les générations actuelles et à venir auront à éprouver ce qu'est un pouvoir islamiste, et ça ne sera que bon pour leur capacité de discernement. La forme de gouvernance a tendance à s'uniformiser sous la coupe de l'argent. Dans le monde d'aujourd'hui, aucun gouvernement ne sera assez bon aux yeux des gens s'il ne réussit pas le pari économique et financier. Qu'il s'agisse d'islamistes ou de laïcs. Citer Link to post Share on other sites
Guest cerisecerise Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 oooooooooooooooooooooooo Citer Link to post Share on other sites
Guest anincognito Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 Bonsoir aninc Je ne pense pas que cela soit certain : il suffit de mettre en place un régime, dans le même temps, totalitaire et tu tiens la population des décennies sous la domination de leur propre pensée conditionnée..... Ceci dépend aussi de plusieurs facteurs dont la géographie, pour l'Afrique du nord par exemple, on sait comment est-ce que ses peuples sont influencés par l'Europe toute proche, ceci assure une certaine santé mentale par la possibilité d'avoir un élément de comparaison qui soit différent. Citer Link to post Share on other sites
Wahrani 1 465 Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 bonsoir waranhi disons que j'ai dit la même chose que toi mais en des termes plus élaborés :D:D Désolé , mais je ne peux pas blairer les ennemis des lames à raser ! :D Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted December 1, 2011 Author Partager Posted December 1, 2011 bonsoir qu'appelles-tu bonne gouvernance ? Application stricte de la loi sur tout le monde. Lutte contre la corruption. Respect des choix du peuple. Avoir une vision et un projet sur l’économie du pays. Respect des droits de l'homme. Le gouvernant comptable devant le gouverné. ... etc. Citer Link to post Share on other sites
k-15 10 Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 "Dans leur langue, il n’est pas louable qu’un homme exprime sa passion pour un jeune homme. Ils éprouvent fortement ce genre d’expression. C’est pour cela, quand ils veulent traduire nos livres, qu’ils remplacent “j’aime un jeune homme” par “j’aime une jeune femme” ou par “j’aime une personne” pour ne pas être dans l’embarras. Ecrire sur ces choses-là est une pure perversion pour eux”. L’auteur de ces lignes n’est pas un écrivain européen ou un journaliste américain déplorant le sort réservé à la littérature gay dans les zones tribales afghanes, mais un voyageur égyptien décrivant les moeurs du peuple…français au 19ème siècle Dans cet extrait de ses souvenirs de voyage à Paris, le cheikh Rifaa Tahtawi explique comment les écrivains français étaient gênés et embarrassés à l’idée de traduire en français des poèmes et des contes arabes célébrant la beauté masculine ou évoquant des amours homosexuelles. Eh oui ! Les traducteurs européens déployaient alors des trésors d’imagination, entre ruses et jeux de mots, pour ne pas choquer leurs lecteurs avec cette littérature libertine et “étrangère” aux moeurs des Européens à l’époque. La littérature arabe, persane ou turque était à l’époque vue d’un mauvais oeil. Les moeurs arabes ont ainsi pu choquer : au 17ème siècle, Joseph Pitts, un jeune Anglais capturé par des corsaires algériens, décrit dans ses mémoires, non sans aversion et horreur, comment à Alger “les hommes tombent amoureux des garçons, comme en Angleterre ils le feraient avec des femmes”. Dans son Histoire des califes, le théologien et historien égyptien Jalaloudine Assayouti, fournit cette description du calife abbasside Al Amine : “Il achetait, sans compter, des eunuques qu’il réservait à son plaisir, renonçant ainsi à ses femmes et concubines”. Al Amine, fils et successeur du grand calife Haroun Arrachid, vouait un amour démesuré à certains de ses esclaves mâles, et composait pour eux des poèmes où il manifestait sa passion et sa flamme. Le calife, dont l’empire s’étendait du Maghreb jusqu’à la Chine, décrit ainsi son serviteur Kawthar dans l’un de ses poèmes : “Kawthar est ma religion et ma vie, ma maladie et mon médecin. Bien injuste est celui qui blâme un coeur pour son amour”. D’autres califes abbassides, comme Al Moâtassim et Al Wathiq, écrivaient des poèmes d’amour dédiés aux jeunes garçons et éphèbes. Assayouti, grand théologien malékite, nous apprend à ce propos que le calife Al Moâtassim avait “un mignon d’une beauté exceptionnelle qui s’appelait Ajib, et dont il était follement amoureux" Dans son traité historique Albidaya wa Alnihaya, Ibn Kathir, juriste et théologien syrien du 14ème siècle, déplore que l’homosexualité touche “la majorité des rois et des princes, mais aussi les commerçants, les gens ordinaires, les écrivains, les ouléma et les juges, sauf ceux que Dieu a voulu préserver de ce vice”. Quant à Al Maqrizi, l’historien égyptien du 15ème siècle (cité par Malek Chebel dans Le dictionnaire amoureux de l’Islam, Editions Plon, 2004), il témoigne qu’à son époque “l’homosexualité était si répandue que les femmes devaient s’habiller en hommes pour avoir grâce aux yeux de leurs prétendants”. • « Pour plaire aux femmes, les membres virils doivent avoir en longueur, au plus, douze travers de doigt, c’est-à-dire trois poignées et, au moins, six travers de doigt ou une poignée et demie [...] L’homme dont le membre reste au-dessous de deux poignées ne peut être agréable aux femmes. »Cheikh Nefzaoui (In « Prairie parfumée », traduction Baron R.) • « Le bien-aimé qui est mien A force de me fuir devient Plus désirable. Image il l’est tout entier Et tout ce que tes yeux auraient vu de lui Sera une image Il en est de même des perles Un jeune garçon ignore Laquelle dans le regard est la plus éblouissante. » Abu Nuwas (vers 757-vers 815) (Trad. Martino et Bey Saroit.) • « Que la tunique qui frôle ses seins, et ses flancs Touche son ventre, mais découvre le dos. Lorsque la brise du soir se met à frissonner Toutes les envieuses jalousent alors ses charmes cachés. » Umar Ibn Abi Rabi’a (644-719) (Traduction Malek Chebel.) © Fayard • « Ô lapins de toutes les couleurs et de toutes les variétés entre les cuisses des adolescentes filles de rois ! Vous étiez gras, vous étiez ronds, vous étiez dodus, vous étiez blancs, vous étiez comme des dômes, vous étiez gros, vous étiez voûtés, vous étiez hauts, vous étiez unis, vous étiez bombés, vous étiez fermés, vous étiez intacts, vous étiez comme des trônes, vous étiez comme des nids, vous étiez sans oreilles, vous étiez chauds, vous étiez comme des tentes, vous étiez sans poils, vous aviez des museaux, vous étiez fendus, vous étiez sensibles, vous étiez des gouffres, vous étiez secs, vous étiez excellents... » « Les mille et une nuits » (Xe siècle) (« Les aventures de Hassan al-Basri », traduction Joseph-Charles Mardrus.) • « Avancez votre main : gras et saillant, Son sexe généreux emplira toute votre main. Mais le but est profond ; il est élevé ; il sent bon. Si vous parvenez à atteindre ce but, votre arme En se retirant, glissera sur des parois demeurées sèches. Et pour extraire cette arme vous devrez vous arc-bouter Tel l’enfant qui puise l’eau du puits. » Nabigha Dubyani (VIe siècle) (In Martino/Bey Saroit, « Anthologie de l’amour arabe ».) tu viens de briser un mythe, j'approuve. Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted December 1, 2011 Partager Posted December 1, 2011 Cela voudrait il dire que la bonté et piété d´un musulman ne peut exister que dans ces époque et celui qui n´a pas été musulman en cette époque ne sert á rien? en quoi est il alors intéressant d´avoir fourni tant d´efforts pour juste si peu de temps? Non ça ne veut pas dire ça. Ca veut dire que quand on parle de l'âge d'or de l'islam (d'un point de vue moral, celui visé par Admino) on fait surtout allusion à l'époque prophétique (surtout la société médinoise) et post-prophétique immédiate (celle des quatre premiers califes). Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted December 1, 2011 Author Partager Posted December 1, 2011 Après la discorde sunnites/shiites, la situation s'est envenimé et l'âge d'or fait surtout allusion à la production matérielle (science, cultures, etc.), à l'expansion, etc. C'est de cela que traite le topic. On nous dit que l'age d'or est du a l'application de l'Islam et au respect de ses preceptes par les anciens musulmans, individus et societes... Citer Link to post Share on other sites
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