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A préciser aujourd'hui que les sit-inneurs du Bardo qui dénoncent les tentatives de Ennahda pour concentrer les pouvoirs de l'executif et du legislatif se sont faits caillasser par les nahdaouis et leurs sympathisants.

 

 

Tunisie : l'offensive des fondamentalistes à l'université

Le Point.fr - Publié le 01/12/2011 à 21:59 - Modifié le 01/12/2011 à 22:00

Face aux revendications des extrémistes musulmans, une grève générale a été observée dans les universités tunisiennes le 1er décembre.

 

"Nous sommes libres de porter ce que nous voulons. Nous voyons notre liberté dans le niqab !" Dans l'enceinte de la faculté des lettres du gouvernorat de la Manouba, Sana, dont seules les pupilles noires sont visibles, brandit une pancarte "my niqab = my freedom" ("mon niqab = ma liberté", en français). Avec une petite centaine d'autres jeunes, cette étudiante en première année d'anglais appliqué manifeste, jeudi 1er décembre, devant l'administration de l'université pour l'instauration d'une salle de prière et le droit pour les femmes portant le voile islamique intégral d'assister aux cours et aux examens.

 

Depuis le début de la semaine, cours et examens ont été suspendus dans cette faculté située à 25 kilomètres de Tunis. Lundi 28 novembre, un groupe d'extrémistes a pris possession du bâtiment de la direction et organisé un sit-in. Certains appartiennent à l'université, d'autres non, à l'image de Salman Elzigui, étudiant en théologie à l'université Zitouna, toujours présent, alors que l'accès à la faculté est interdit à tout étudiant non inscrit depuis mercredi soir. Des évènements qui ont poussé le corps universitaire tunisien à lancer une grève générale ce jeudi 1er décembre.

 

"Bataille civilisationnelle"

 

Barbe, qamis (tunique) et calotte sur la tête, ce jeune homme à la voix posée est arrivé sur les lieux dès qu'il a "su que l'administration avait empêché une étudiante de passer un examen à cause de sa tenue vestimentaire". "L'université doit engager des femmes qui s'occuperaient de vérifier les identités", défend Rania, 22 ans, le visage cerclé de rose et les mains gantées. Et les tricheries ? "Une femme pourrait passer dans les rangs pour vérifier si les étudiantes n'ont pas d'écouteurs ou si des documents ne sont pas camouflés sous leurs vêtements", soutient une étudiante en droit qui souhaite garder l'anonymat.

 

Derrière elle, Raja Ben Slama, maître de conférences et écrivaine, est prise à partie par une jeune femme dont on ne distingue pas les traits. La professeur refuse d'entamer la conversation : "Le niqab est déshumanisant. Je suis Tunisienne et cela m'angoisse beaucoup d'essayer de parler à des gens dont on ne voit pas le visage." "On ne peut pas accepter cela dans ce pays qui a tant fait avancer la cause des femmes grâce au Code du statut personnel [instauré en 1956 par Habib Bourguiba, NDLR]", renchérit Habib Melak, enseignant au département de français et ancien responsable syndical estimant mener "une bataille civilisationnelle".

 

"Dégage !" versus "Allah Akbar"

 

Debout, sur le portail fermé de la faculté, un étudiant brandit un coran. De l'autre côté, certains appartenant à l'UGET, syndicat des étudiants, commencent à grimper sur les grilles vertes. Les deux camps s'affrontent à coups de slogan. "Dégage !" versus "Allah Akbar". Les yeux rougis, Safa, étudiante, observe, désarmée, la scène. "Je suis venue, parce que je ne pouvais pas croire ce que je voyais à la télé. Je suis confuse. Cela me fait mal de voir ma religion aussi mal représentée. Nous sommes devenus des clans", regrette la jeune femme, voilée également, qui ne sait que penser de la situation et n'arrive pas à prendre parti.

 

Au début du mois d'octobre, une minorité d'étudiants ont demandé l'accès aux cours à quatre ou cinq étudiantes vêtues du voile islamique. "Le règlement intérieur interdit le niqab pour des raisons sécuritaires et pédagogiques", précise Habib Melak.

 

 

Le port du niqab est un phénomène nouveau en Tunisie. Depuis la chute de Ben Ali, qui avait maté les extrémistes, des faits similaires ont été recensés dans plusieurs facultés du pays. À Sousse, des salafistes ont envahi la faculté des lettres. À Gabès, dans le sud du pays, des étudiants ont tenté d'imposer la non-mixité à la cantine de l'université. "Ils nous traitent d'athées, disent que nous sommes vulgaires. On veut qu'ils dégagent. Si ces filles accèdent aux salles de cours, bientôt, on sera obligées de faire pareil", lance Amira qui regrette "presque" le système de Ben Ali. "On doit se défendre tous seuls. Ni l'armée, ni la police n'interviennent", note Nadia, à ses côtés. Avec Chaïma et Rima, une pancarte où on peut lire "Respecte ma prière, respecte ma bière, respecte mon voile, respecte ce que je dévoile", elles se dirigent ensemble vers l'Assemblée constituante où se déroule une manifestation du corps universitaire.

 

"Non à l'extrémisme"

 

"Nous sommes agressés. Nous devons protéger l'université et le système éducatif tunisien", soutient Rym Rekika, enseignante en stylisme et dessin de la mode à la faculté de Monastir. Présente devant les grilles vertes du palais beylical où se tient l'Assemblée constituante, élue le 23 octobre, elle est venue dire "non à l'extrémisme", comme des milliers d'autres professeurs, étudiants et membres de la société civile, à l'instar de Yadh Ben Achour, juriste, spécialiste des idées politiques de l'islam et président de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la Révolution. "L'Assemblée a les prérogatives pour régler cette affaire, estime Slim, professeur à la faculté de lettres du 9 Avril, à Tunis. On veut un État dans lequel on respecte la loi plus qu'autre chose." "Qui ne dit mot consent", peut-on lire sur une pancarte. Pendant des jours, le silence assourdissant de la classe politique sur le sujet a pesé. Mercredi, Samir Dilou, membre exécutif d'Ennahda, a botté en touche lors d'une intervention sur Watanya 1, la chaîne de télévision étatique, déclarant que le "niqab mérite un débat national". "Il y a d'autres priorités que d'instaurer un débat national sur la question du niqab, réfute Rym Rekika. Cela ne doit pas faire l'objet d'un programme politique. On s'attendait à tout, sauf à ça, en faisant la révolution."

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on dirait un remake de la révolution iranienne de 79.

 

opérée par les étudiants, la jeunesse puis les ouvriers puis confisquée par les islamistes.

 

c'est mal barré pour eux franchement.

 

inch'Allah que ça n'arrive pas en Algérie, je viens de lire le "raïna rakoum" d'aujourd'hui dans le quotidien d'Oran, je sais pas trop, je m'interroge....

 

"La stratégie du labyrinthe pour faire de l'Algérie «cas complexe»

par Kamel Daoud

 

 

La singularité algérienne. C'est lorsqu'on est hors du pays qu'on remarque que le pays est devenu invisible. La mode dans le reste du monde c'est de parler de l'Egypte, de la Syrie, de la Tunisie et même du Maroc. La raison ? Des révolutions s'y font faites, des réformes essayent d'y être menées. L'Algérie n'est plus à la mode, n'a rien fait, ne fait rien. Sauf qu'il ne faut pas se tromper : cette invisibilité de l'Algérie n'est pas due à une indifférence calculée, de dehors, mais aussi à une stratégie interne du régime. C'est la politique d'un régime qui essaye de ne pas se distinguer dans le décor de l'automne, de ne pas attirer l'attention, ni les effets de loupe. C'est un régime qui essaye de passer inaperçu. Le proverbe japonais est précis : « Le clou qui dépasse appelle le marteau ». Du coup, pas de coups. Cette stratégie de l'effacement du cas algérien est bien menée pour le moment : contrôle intelligent des journaux, monopole sur l'image, accès mou à Internet et « pollution » de la scène politique par le casting des années 90, par le Sahel, les attentats sporadiques et une sorte de bain de réformes vides de sens et de termes et d'échéance. Des observateurs étrangers « observateurs » viennent ? Oui, le scénario est rodé : un peu de RCD ou du FFS, une escorte serrée, un journal opposant, un ministre charmeur et un parti de l'Alliance souriant, puis s'en vont. Une révolte risque de prendre ? Policiers, interdictions, strangulation de l'info puis dos rond. Il faut réformer ? Oui, oui. On le fait mais cela prend du temps, le courrier est long en Algérie, la bureaucratie, le manque de timbres-poste. D'ailleurs, on va créer de nouveaux partis (âge imposé : 65 ans et plus), on va faire des élections (entre nous), il y a des lois nouvelles en études (entre intimes fourbes), etc. L'essentiel est de rendre le cas algérien singulier, invisible, flou, brumeux. Le but est d'éloigner la menace ambiante du putsch international, de ralentir les volontés d'enquête, de détourner les attentions. Le but est d'ailleurs atteint : lorsque vous rencontrez le personnel politique et médiatique en Europe, il vous répète un peu la même phrase : « On ne comprend pas ce qui se passe chez vous. C'est complexe.»

 

La complexité est voulue, élaborée, construite. Vue avec un esprit lucide, l'Algérie est à ranger dans la catégorie 3 des pays arabes : celle des pays à fausses réformes. En 1, les régimes déchus, en 2, les régimes encore frontalement dictatoriaux. En principe, il n'« y a rien de complexe : c'est un pays riche, mal gouverné et à coups de pied et de morsures, le peuple n'y a pas de sens, les richesses y sont volées et la démocratie est le seul moyen pour sauver le plus de monde, le plus d'argent et le plus de nouveau-nés. La « complexité » est un jeu de scène. Le régime syrien lui aussi a bien compris les dividendes de cette stratégie préventive. C'est la stratégie du labyrinthe. Elle fonctionne bien pour le moment, au point où l'Algérie est perçue comme une île dans le pacifique et pas comme un pays au cœur de ce Maghreb qui cherche une sortie et un peu de justice et de liberté.

"

 

mais les islamistes avaient fait de même en Algérie après la révolution de 88, et l'ouverture démocratique du pays, ils se sont engouffré la dedans, j'espère que les tutus ne connaitrons pas cette violence que le bled à connu.

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Guest mackiavelik
on dirait un remake de la révolution iranienne de 79.

 

opérée par les étudiants, la jeunesse puis les ouvriers puis confisquée par les islamistes.

 

.

 

tu doutes sur le fait que le peuple sorti dans les rues ait voté pour Ennahda il y a quelques semaines? truquées?

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tu doutes sur le fait que le peuple sorti dans les rues ait voté pour Ennahda il y a quelques semaines? truquées?

 

non, je n'en doute pas.

 

mais ces gens qui investissent l'universit qui sont-ils?

 

les nahdaouis sont-ils des salafi?

 

je connais des gens qui ont voté pour en nahda, et bien ils sont à mille lieu des salafi.

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Guest mackiavelik
non, je n'en doute pas.

 

mais ces gens qui investissent l'universit qui sont-ils?

 

les nahdaouis sont-ils des salafi?

 

je connais des gens qui ont voté pour en nahda, et bien ils sont à mille lieu des salafi.

 

mais la tu parles d'un remake de la révolution iranienne et tu parles de confiscation...

un évenement à une université, isolé, qui arrivait meme au temps de Ben Ali(silence des médias occidentaux oblige qu'on en entendait pas parler) devient une confiscation???

 

pour la derniere phrase , je suis d'accord à part si on nous dit que 50% des franco-tunisiens sont aussi des salafistes!

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mais la tu parles d'un remake de la révolution iranienne et tu parles de confiscation...

un évenement à une université, isolé, qui arrivait meme au temps de Ben Ali(silence des médias occidentaux oblige qu'on en entendait pas parler) devient une confiscation???

 

pour la derniere phrase , je suis d'accord à part si on nous dit que 50% des franco-tunisiens sont aussi des salafistes!

 

Du temps de zaba cet évenement était inimaginable! ben ali n'aurait jamais laissé faire ça...déja que porter le voile c'était limite...

 

Oui en ce moment il y a une confiscation ou une concentration des pouvoirs qui est en train de se passer par et pour Nahdha!

 

Sinon tous les nahdaouis ne sont pas salafistes, mais les salafistes se sentent légitimés depuis l'arrivée au pouvoir de Nahdha. Ils font des démonstrations de force et intimident les gens. Ce qui me fait peur avec ces gens c'est qu'ils se victimisent tant qu'ils sont en minorité mais dès qu'ils ont un peu de pouvoir ils n'hésitent pas à faire pression sur les autres.

Sinon je sui Ok avec chacalette ça me fait penser à la révolution iranienne, j'espère seulement que le scenario ne se répètera pas.

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Du temps de zaba cet évenement était inimaginable! ben ali n'aurait jamais laissé faire ça...déja que porter le voile c'était limite...

 

Oui en ce moment il y a une confiscation ou une concentration des pouvoirs qui est en train de se passer par et pour Nahdha!

 

Sinon tous les nahdaouis ne sont pas salafistes, mais les salafistes se sentent légitimés depuis l'arrivée au pouvoir de Nahdha. Ils font des démonstrations de force et intimident les gens. Ce qui me fait peur avec ces gens c'est qu'ils se victimisent tant qu'ils sont en minorité mais dès qu'ils ont un peu de pouvoir ils n'hésitent pas à faire pression sur les autres.

Sinon je sui Ok avec chacalette ça me fait penser à la révolution iranienne, j'espère seulement que le scenario ne se répètera pas.

 

Après leur vote,les pauvres Tunisiens vont se réveiller avec la gueule de bois:crazy:

J'ai le sentiment que cette histoire est partie pour durer.

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A préciser aujourd'hui que les sit-inneurs du Bardo qui dénoncent les tentatives de Ennahda pour concentrer les pouvoirs de l'executif et du legislatif se sont faits caillasser par les nahdaouis et leurs sympathisants.

 

 

Tunisie : l'offensive des fondamentalistes à l'université

Le Point.fr - Publié le 01/12/2011 à 21:59 - Modifié le 01/12/2011 à 22:00

Face aux revendications des extrémistes musulmans, une grève générale a été observée dans les universités tunisiennes le 1er décembre.

 

"Nous sommes libres de porter ce que nous voulons. Nous voyons notre liberté dans le niqab !" Dans l'enceinte de la faculté des lettres du gouvernorat de la Manouba, Sana, dont seules les pupilles noires sont visibles, brandit une pancarte "my niqab = my freedom" ("mon niqab = ma liberté", en français). Avec une petite centaine d'autres jeunes, cette étudiante en première année d'anglais appliqué manifeste, jeudi 1er décembre, devant l'administration de l'université pour l'instauration d'une salle de prière et le droit pour les femmes portant le voile islamique intégral d'assister aux cours et aux examens.

 

Depuis le début de la semaine, cours et examens ont été suspendus dans cette faculté située à 25 kilomètres de Tunis. Lundi 28 novembre, un groupe d'extrémistes a pris possession du bâtiment de la direction et organisé un sit-in. Certains appartiennent à l'université, d'autres non, à l'image de Salman Elzigui, étudiant en théologie à l'université Zitouna, toujours présent, alors que l'accès à la faculté est interdit à tout étudiant non inscrit depuis mercredi soir. Des évènements qui ont poussé le corps universitaire tunisien à lancer une grève générale ce jeudi 1er décembre.

 

"Bataille civilisationnelle"

 

Barbe, qamis (tunique) et calotte sur la tête, ce jeune homme à la voix posée est arrivé sur les lieux dès qu'il a "su que l'administration avait empêché une étudiante de passer un examen à cause de sa tenue vestimentaire". "L'université doit engager des femmes qui s'occuperaient de vérifier les identités", défend Rania, 22 ans, le visage cerclé de rose et les mains gantées. Et les tricheries ? "Une femme pourrait passer dans les rangs pour vérifier si les étudiantes n'ont pas d'écouteurs ou si des documents ne sont pas camouflés sous leurs vêtements", soutient une étudiante en droit qui souhaite garder l'anonymat.

 

Derrière elle, Raja Ben Slama, maître de conférences et écrivaine, est prise à partie par une jeune femme dont on ne distingue pas les traits. La professeur refuse d'entamer la conversation : "Le niqab est déshumanisant. Je suis Tunisienne et cela m'angoisse beaucoup d'essayer de parler à des gens dont on ne voit pas le visage." "On ne peut pas accepter cela dans ce pays qui a tant fait avancer la cause des femmes grâce au Code du statut personnel [instauré en 1956 par Habib Bourguiba, NDLR]", renchérit Habib Melak, enseignant au département de français et ancien responsable syndical estimant mener "une bataille civilisationnelle".

 

"Dégage !" versus "Allah Akbar"

 

Debout, sur le portail fermé de la faculté, un étudiant brandit un coran. De l'autre côté, certains appartenant à l'UGET, syndicat des étudiants, commencent à grimper sur les grilles vertes. Les deux camps s'affrontent à coups de slogan. "Dégage !" versus "Allah Akbar". Les yeux rougis, Safa, étudiante, observe, désarmée, la scène. "Je suis venue, parce que je ne pouvais pas croire ce que je voyais à la télé. Je suis confuse. Cela me fait mal de voir ma religion aussi mal représentée. Nous sommes devenus des clans", regrette la jeune femme, voilée également, qui ne sait que penser de la situation et n'arrive pas à prendre parti.

 

Au début du mois d'octobre, une minorité d'étudiants ont demandé l'accès aux cours à quatre ou cinq étudiantes vêtues du voile islamique. "Le règlement intérieur interdit le niqab pour des raisons sécuritaires et pédagogiques", précise Habib Melak.

 

 

Le port du niqab est un phénomène nouveau en Tunisie. Depuis la chute de Ben Ali, qui avait maté les extrémistes, des faits similaires ont été recensés dans plusieurs facultés du pays. À Sousse, des salafistes ont envahi la faculté des lettres. À Gabès, dans le sud du pays, des étudiants ont tenté d'imposer la non-mixité à la cantine de l'université. "Ils nous traitent d'athées, disent que nous sommes vulgaires. On veut qu'ils dégagent. Si ces filles accèdent aux salles de cours, bientôt, on sera obligées de faire pareil", lance Amira qui regrette "presque" le système de Ben Ali. "On doit se défendre tous seuls. Ni l'armée, ni la police n'interviennent", note Nadia, à ses côtés. Avec Chaïma et Rima, une pancarte où on peut lire "Respecte ma prière, respecte ma bière, respecte mon voile, respecte ce que je dévoile", elles se dirigent ensemble vers l'Assemblée constituante où se déroule une manifestation du corps universitaire.

 

"Non à l'extrémisme"

 

"Nous sommes agressés. Nous devons protéger l'université et le système éducatif tunisien", soutient Rym Rekika, enseignante en stylisme et dessin de la mode à la faculté de Monastir. Présente devant les grilles vertes du palais beylical où se tient l'Assemblée constituante, élue le 23 octobre, elle est venue dire "non à l'extrémisme", comme des milliers d'autres professeurs, étudiants et membres de la société civile, à l'instar de Yadh Ben Achour, juriste, spécialiste des idées politiques de l'islam et président de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la Révolution. "L'Assemblée a les prérogatives pour régler cette affaire, estime Slim, professeur à la faculté de lettres du 9 Avril, à Tunis. On veut un État dans lequel on respecte la loi plus qu'autre chose." "Qui ne dit mot consent", peut-on lire sur une pancarte. Pendant des jours, le silence assourdissant de la classe politique sur le sujet a pesé. Mercredi, Samir Dilou, membre exécutif d'Ennahda, a botté en touche lors d'une intervention sur Watanya 1, la chaîne de télévision étatique, déclarant que le "niqab mérite un débat national". "Il y a d'autres priorités que d'instaurer un débat national sur la question du niqab, réfute Rym Rekika. Cela ne doit pas faire l'objet d'un programme politique. On s'attendait à tout, sauf à ça, en faisant la révolution."

 

comme quoi la culture ne vaut pas l'intelligence.

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Ou il fallait sensibiliser les gens avant....tu sais j'ai lu un article où un tunisien disait que la3bed n'avaient pas l'experience de la démocratie, et que c'était aux intellectuels de leur enseigner....

 

Dans les pays musulmans, les intellectuels reconnus et formateurs des esprits; surtout du ghâchi, sont les savants en religion. La loi divine c'est la charia; la loi de Sheitane, la démocratie.

 

Si nos rafales n'ont servi qu'à l' iranisation de la Libye, faudra en retenir des leçons pour l'avenir; parce que des rélections façon Iran, c'est pire que Kadhafi.

La Syrie ne regarde uniquement que la Turquie et la Russie; les autres pays dont les occidentaux ne s'en tiennent qu'à des incantations de morale internationale.

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Ou il fallait sensibiliser les gens avant....tu sais j'ai lu un article où un tunisien disait que la3bed n'avaient pas l'experience de la démocratie, et que c'était aux intellectuels de leur enseigner....

 

Pour être vraiment démocratique ....

 

Normalement on opte pour un choix de société entre un état religieux et un état civil par référendum.

 

Une fois le choix fait , les partis politiques autorisés à activer doivent s'inscrire dans le cadre de cet état choisi

 

Un parti religieux ne pouvant exercer dans un état civil par exemple !

 

Les arabes , ils aiment bien tout faire à l'envers :mdr::mdr:

 

PS: les "démocrates" Tunisiens et Égyptiens se sont comportés comme leurs homologues

Algériens des années 80 d'ou leurs prévisibles débâcles !

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