djam09 42 Posted December 6, 2011 Partager Posted December 6, 2011 • Le 3 Décembre 1994, ça fait 17 ans jour pour jour que fut assassiné le journaliste Said MOKBEL La dernière chronique de Said Mekbel publiée le jour de son assassinat qui a fait le tour de la presse mondiale. Ce voleur qui… Ce voleur qui, dans la nuit, rase les murs pour rentrer chez lui, c'est lui. Ce père qui recommande à ses enfant...s de ne pas dire dehors le méchant métier qu'il fait, c'est lui. Ce mauvais citoyen qui traîne au palais de justice, attendant de passer devant les juges, c'est lui. Cet individu, pris dans une rafle de quartier et qu'un coup de crosse propulse au fond du camion, c'est lui. C'est lui qui, le matin, quitte sa maison sans être sûr d'arriver à son travail. Et lui qui quitte, le soir son travail sans être sûr d'arriver à sa maison. Ce vagabond qui ne sait plus chez qui passer la nuit, c'est lui. C'est lui qu'on menace dans les secrets d'un cabinet officiel, le témoin qui doit ravaler ce qu'il sait, ce citoyen nu et désemparé... Cet homme qui fait le vœu de ne pas mourir égorgé, c'est lui. Ce cadavre sur lequel on recoud une tête décapitée, c’est lui. C'est lui qui ne sait rien faire de ses mains, rien d'autres que ses mains, rien d'autres que ses petits écrits. Lui qui espère contre tout parce que, n'est-ce pas, les roses poussent bien sur les tas de fumier. Lui qui est tout ceux-là et qui est seulement journaliste. Citer Link to post Share on other sites
tewfikhouari 10 Posted December 6, 2011 Partager Posted December 6, 2011 • Le 3 Décembre 1994, ça fait 17 ans jour pour jour que fut assassiné le journaliste Said MOKBEL La dernière chronique de Said Mekbel publiée le jour de son assassinat qui a fait le tour de la presse mondiale. Ce voleur qui… Ce voleur qui, dans la nuit, rase les murs pour rentrer chez lui, c'est lui. Ce père qui recommande à ses enfant...s de ne pas dire dehors le méchant métier qu'il fait, c'est lui. Ce mauvais citoyen qui traîne au palais de justice, attendant de passer devant les juges, c'est lui. Cet individu, pris dans une rafle de quartier et qu'un coup de crosse propulse au fond du camion, c'est lui. C'est lui qui, le matin, quitte sa maison sans être sûr d'arriver à son travail. Et lui qui quitte, le soir son travail sans être sûr d'arriver à sa maison. Ce vagabond qui ne sait plus chez qui passer la nuit, c'est lui. C'est lui qu'on menace dans les secrets d'un cabinet officiel, le témoin qui doit ravaler ce qu'il sait, ce citoyen nu et désemparé... Cet homme qui fait le vœu de ne pas mourir égorgé, c'est lui. Ce cadavre sur lequel on recoud une tête décapitée, c’est lui. C'est lui qui ne sait rien faire de ses mains, rien d'autres que ses mains, rien d'autres que ses petits écrits. Lui qui espère contre tout parce que, n'est-ce pas, les roses poussent bien sur les tas de fumier. Lui qui est tout ceux-là et qui est seulement journaliste. Oui!!!! un grand monsieur, Allah yarhamou... Citer Link to post Share on other sites
cirtois 10 Posted December 6, 2011 Partager Posted December 6, 2011 • Le 3 Décembre 1994, ça fait 17 ans jour pour jour que fut assassiné le journaliste Said MOKBEL La dernière chronique de Said Mekbel publiée le jour de son assassinat qui a fait le tour de la presse mondiale. Ce voleur qui… Ce voleur qui, dans la nuit, rase les murs pour rentrer chez lui, c'est lui. Ce père qui recommande à ses enfant...s de ne pas dire dehors le méchant métier qu'il fait, c'est lui. Ce mauvais citoyen qui traîne au palais de justice, attendant de passer devant les juges, c'est lui. Cet individu, pris dans une rafle de quartier et qu'un coup de crosse propulse au fond du camion, c'est lui. C'est lui qui, le matin, quitte sa maison sans être sûr d'arriver à son travail. Et lui qui quitte, le soir son travail sans être sûr d'arriver à sa maison. Ce vagabond qui ne sait plus chez qui passer la nuit, c'est lui. C'est lui qu'on menace dans les secrets d'un cabinet officiel, le témoin qui doit ravaler ce qu'il sait, ce citoyen nu et désemparé... Cet homme qui fait le vœu de ne pas mourir égorgé, c'est lui. Ce cadavre sur lequel on recoud une tête décapitée, c’est lui. C'est lui qui ne sait rien faire de ses mains, rien d'autres que ses mains, rien d'autres que ses petits écrits. Lui qui espère contre tout parce que, n'est-ce pas, les roses poussent bien sur les tas de fumier. Lui qui est tout ceux-là et qui est seulement journaliste. Allah yerhmou, je le connais pas, mais ces mots dégagent une sagesse et un courage respectables . Citer Link to post Share on other sites
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