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L'Alliance Chawi et Kabyle .....".


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le pire c'est boumedienne

deja est un agent degaulien

 

Au moins, Boumediene a construit des choses, l'Algérie avait une aura et à lancer la formation de football qui a donné la génération dorée des années 80.

Chadli n'a rien construit et à la fin de son mandat 40 milliards de dollars de dette.

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Au moins, Boumediene a construit des choses, l'Algérie avait une aura et à lancer la formation de football qui a donné la génération dorée des années 80.

Chadli n'a rien construit et à la fin de son mandat 40 milliards de dollars de dette.

crise pétrolière oblige.

en plus chadeli a subi les conséquence de la monté en puissance des généraux allier de boumedienne.

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crise pétrolière oblige.

en plus chadeli a subi les conséquence de la monté en puissance des généraux allier de boumedienne.

Oui, on peut en parler de ces généraux :

Khaled Nezzar (Chaoui)

Mohammed Touati (Kabyle)

Larbi Belkheir (Tiaret)

Toufik (Sétif)

Mohamed Lamari (Biskri).

 

On en revient au titre du post à savoir l'alliance Chaoui et Kabyle. :mdr:

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salam

 

envoyé par ulacsmah

depuis que Chadli estun traitre de la nation??

c'est un président qui n’était pas a la hauteur oui , mais de la a trahir , je ne pense pas , malgré que j'ai aucune sympathie avec ce type.

 

ah!tu ne le savais pas , mais je ne demande qu'a éclairé ta lanterne mon ami tiens instruit toi , s'il y a quelque chose que tu n'aurais pas saisie , je me ferai un plaisir de t'expliquer, essai de bien suivre les etapes , car je vais t'adresser un dossier complet , tout simplement parce que tu m'est tres sympathique , et que je te trouve tres honnete , instruit toi avec ce premier chapitre , bonne lecture

 

 

 

Larbi Belkheir : LE MILLIARDAIRE JUIF DES SERVICES SECRETS ALGERIENS

 

 

Tiareti (né à frenda en 1938) fils de caïd, sous lieutenant de l'armée française jusqu'en 1960.

Comme les anciens de l'armée française, il s'occupa de l'instruction des militaires algériens en Tunisie et ne porta jamais les armes contre la France coloniale .

1962, capitaine et chef de sous-groupement stationné à Constantine ( région militaire commandée par Chadli Bendjedid)

On l'envoie s'instruire chez les tavarichs (camarade en russe) et il fait l'Ecole d'état-major en URSS et devient directeur de l'infanterie

1965 chef d'état- major à Ouargla et enfin chef d'état-major à la 2e région militaire.

1975 Commandant, il dirige l'ENITA et se prend une magnifique villa à la peyrouse.

1978 il devient le bras droit, gauche de chadli.

1992 il préside le fameux HCS qui instaure l'état d'urgence et d'exception

C'est l'homme araignée, il est le proche confident des islamistes et des soit disant éradicateurs, il a ses pions dans tous les camps. Il a mené les négociations avec le fis en 1992. Il est l'homme de la France par excellence, il a appuyé la France sur maintes et un dossier délicat. Un de ses frères est un militaire haut gradé dans l'armée française, ce dernier a jouer un rôle important pendant le règne de Mitterand.

C'est l'homme de la deboumedianisation. Il a activement contribué à effacer, tous ce qui avait attrait à l'Algérie de boumédienne.

C'est le serviteur attentionné de la famille présidentiel. Il se rapproche de la seconde épouse de Chadli, hlima bendjedid, et devient ainsi un intermédiaire influent. Un "Chayate" (servile laudateur) par excellence, Il a été le point nodale des familles chadli/bourekba/lahouel .

Il nomme et il gomme les gens qui font partie du système. Avec hlima, larbi forme un duo terrible qui sévira pendant longtemps jusqu'as ce que Chadli somme sa chère et tendre de ne plus s'immiscer dans la politique. Hlima s'éclipse mais belkheir reste toujours.

Belkheir à toujours su profiter des occasions qui se présentait, c'est lui qui a repêché Smain lamari (qui est actuellement un des homme les plus influents dans la nomenklature militaire algérienne) quand betchine l'avait viré. L'actuel patron des services Mediene toufik a une dette envers lui, belkheir l'a aidé à avoir ce poste.

On ne peut dans ses simples pages conter tous les faits et surtout méfaits de larbi belkheir.

Juste après l'assassinat du feu président Boudiaf Mohamed, Belkheir s'est retiré discrètement de la scène politico-financière algérienne, pour s'occuper de ses affaires entre Alger et les grandes capitales occidentales. Pendant cette période, il a su se faire petit et faire oublier les doutes qui entaché ses mains sur l'assassinat de Boudiaf.

Son retour en force actuellement avec son poulain Bouteflika, prouve que sa retraite fut intentionnelle et rentre dans le cadre d'une stratégie élaboré par un cabinet noir qui préside aux destinées du pays.

Tous le monde sait sur Alger, que c'est lui le principal ciment et jointure entre bouteflika et les militaires algériens.

Pour illustrer, ce propos, rappelons la boutade du général major khaled Nezzar à l'encontre de bouteflika, il l'avait traité comme étant « le pins accroché au burnous de boumédienne ».

Comme par enchantement, le général fait un revirement total de position et apporte sa caution au candidat Bouteflika, Belkheir était passé auparavant le convaincre de la nécessité de l'avoir comme président de la république. Belkheir tient Nezzar, ce dernier aurait sombré dans une pléthores d'affaires sombres et douteuses dont le meurtre de son épouse.

Après quelque « gaffes » du président Bouteflika, Belkheir s'est rapproché à la présidence pour mieux le surveiller et faire la jonction entres le président et le pouvoir réel algérien. Belkheir est actuellement secrétaire général à la présidence. Il a tissé un réseau de relation extrêmement puissant et efficace.

Belkheir est un homme qui a à son actif beaucoups d'affaires, de douros, de scandales et de "tbahdayel".

C'est l'homme des contrats, son nom est évoqué pour maintes et une affaire de trafics lucratifs, il aurait touché des commissions considérables sur les différents contrats que l'Algérie a signer avec ses partenaires étrangers, on en citeras quelque unes. La plus célèbre est celle de la construction par les canadiens du complexe de l'ONREF dans le quartier malfamé du clos-salembier. Même si elle est discrète, la société canadienne Lavalin est bien implanté en Algérie, elle réussi à décrocher de très gros contrat dans une totale opacité. C'est elle qui s'occupe de la reconstruction de grand hangar à l'aéroport d'Alger et aussi de la mise en oeuvre du complexe gazier de rhoude nousse. Pour le projet, "houbel", elle s'en est bien occupé en engraissant tonton larbi. Lavalin a pratiquement a son actif le commercial VRP de rêve, larbi belkheir.

Une autre affaire qui a défrayer la chronique dans les années 90. C'est celle du gazoduc algéro-italien, les gouvernants a Alger ont promis de faire le ménage et d'exhumer la vérité sur les allégations de la justice italiennes sur des commissions énormes versés par les ritales à des pontes algériens pour débloquer les négociations (algero-italienne sur le gazoduc). Un des noms cités dans les coulisses, fut bien sur, celui de notre cher larbi. On sait qu'il est intervenu à différents moments et à différents stades pendant ces négociations. Combien aurait il toucher ?? Le nombre d'intermédiaires entres les deux parties aide à entretenir le flou et a masquer les instigateurs . La justice italienne avance le "petit" chiffre de 34 millions de dollars US de commission.

On parle aussi d'une affaire qui a allongé le fossé entre larbi et belloucif, c'est le contrat de la couverture aérienne refusé aux français par belloucif et repris par belkheir

1993, encore une prouesse à mettre sur le compte de larbi, il aurait réussi à faire passer des vauriens qui tenait une blanchisserie a paris comme des hommes de la grande finance internationale qui allait oeuvrer pour faire bénéficier à l'Algérie de prêts bancaire, ils ont réussi à extorquer des commissions énorme à la BEA, près de 80 de millions de $ US. La BEA à versé cette commission sur différent compte suisse en attente d'un fameux prêt d'un milliard de $US. Belkheir, en a perçu aussi.

Sans parler des différentes entreprises installées dans le sud algérien qui lui rapportes des milliers de dollars par jour, il a le monopole du blé algérien. Il importe du blé, et le transforme dans les divers minoteries qu'il possède, notamment à tiaret et à ouargla. Il a été derrière l'affaire Codial, par simple instruction, il a obligé cet importateur de blé à brader sa cargaison de blé (estimé à 3 million de dollars) bloqué pendant des semaines au port d'alger.

En somme, pour résumer, tonton larbi n'as rien à envier aux membres des familles royales des pays du golf, il est à la tête d'un empire financier occulte qui se chiffres en centaine de millions de dollars (si ce n'est plus).

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suite pour mon ami

 

je te fais joindre la suite du dossier comme convenur cher ami ulacsmah

 

Entretien réalisé par Sid Ahmed Semiane, Extrait de "Octobre, ils parlent", Editions Le Matin, Alger 1998, pp 111-126

Général-major, Larbi Belkheir, qui fut l'un des plus proches collaborateurs deu président Chadli, a été secrétaire général de la Présidence. En 1985 il sera remplacé à ce poste par Mouloud Hamrouche pour devenir chef du Cabinet de la Présidence. En octobre 1991 il est nommé ministre de l'Intérieur.

 

 

 

Beaucoup n'excluent pas pour autant le rôle qu'a pu jouer François Mitterrand dans les événements d'octobre, avant et après leur déroulement ?

Je ne suis pas d'accord. Sur quoi exerçait-il son influence ? On a accusé les services de Mitterrand d'être derrière les événements. Mitterrand est soupçonné d'avoir pesé sur le limogeage de Messaâdia et sur celui du patron des services algériens ? A suivre ce raisonnement, il faudrait en déduire que Chadli appliquait les instructions de Mitterrand. C'est faire injure à tout un peuple que de le croire. Il est vrai que parmi les rumeurs qui empoisonnaient l'atmosphère, il y avait celle qui accréditait l'idée que les services français étaient impliqués dans les émeutes et que les manifestants étaient même encadrés par des agents français. Mais rien de cela n'a été prouvé.

Ceci étant dit, Chadli entretenait avec Mitterrand comme avec de nombreux autres chefs d'Etat d'excellentes relations qui n'étaient d'ailleurs pas exclusives. Vous savez, les chefs d'Etat sont des êtres humains qui ne sont pas dépossédés du sens de l'amitié, de la confraternité et des valeurs humaines ce qui ne les empêche pas de défendre les intérêts de leurs peuples. Au contraire, je soutiens que souvent les relations personnelles aident à éviter ou à régler des problèmes.

Je vais vous raconter un fait réel qui s'est produit au moment où l'Algérie avait décidé de fermer le lycée ex-Descartes. Mitterrand avait alors dépêché son ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas, et j'avais assisté à l'entretien qu'avait eu ce dernier avec le président Chadli. M. Dumas avait déclaré qu'il était venu en qualité d'envoyé spécial de Mitterrand mais aussi en tant qu'avocat et que cette affaire constituait une question humanitaire. Chadli, catégorique, avait répliqué que cette affaire relevait de la souveraineté de l'Algérie et qu'il n'était pas question d'en discuter. Et j'ai alors vu Roland Dumas blêmir devant autant de détermination.

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salam

 

suite de cet episode macabre de l'histoire de l'algerie

tu savais que ce criminel , cet ami de chadli , c'etait lui qui avait créer le FIS et le RCD

 

lis cet article

La mission secrète confiée par le général Larbi Belkheir a Saïd Sadi

J'aborde dans cette brève étude un des aspects secrets de ces évènements, la mission secrète confiée par le général Larbi Belkheir, qui occupait le poste de secrétaire permanent du Haut conseil de sécurité en plus du poste de directeur de cabinet du président Chadli Bendjedid, à Said Sadi, présentement président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD).

Cette étude a pour sources les confidences des deux personnes rendues publiques depuis plusieurs années. La première est celle de Said Sadi, publié dans un livre édité par les éditions Parenthèses à Alger en 1990 sous le titre «Le RCD, à cœur ouvert, entretiens avec Said Sadi par Mohamed Habili».

A la page quatorze du livre, Sadi aborde le premier contact avec le pouvoir par l'intermédiaire d'un policier sans préciser ni son nom, ni son grade, ni sa fonction, qui lui indiquait que l'état de siège allait être instauré. Y assistait à cet entretien informel Mokrane Aït Larbi.

A la page quinze, Sadi confie à Habili ce qu'il a entendu de ce policier. Voici ce qu'il dit: «Il nous disait que certains membres du conseil de sécurité et du parti (FLN) pensaient qu'il suffirait de donner un bon coup en Kabylie pour l'exemple selon eux.»

IL précise à la page seize que des troupes d'élite étaient dans les locaux de

la BNA, du palais de justice, de la mouhafada, de la wilaya et même dans les centres de vacances avant l'instauration de l'état de siège.

A la page dix-sept, Sadi décrit le circuit informel de sa prise de contact avec le général Larbi Belkheir. Il se rend le 6 octobre 1988 à Alger et rencontre un ami lui et lui pose la question suivante: «y a-t-il une autorité dans ce pays qui puisse nous dire, ne fût grossièrement, quelles étaient les intentions de ce régime par rapport à la situation que vivait le pays».

 

Il cite le nom de son ami, qui n'est autre que Ghezali, un professeur de droit qui a contacté Boubakeur Belkaid, ministre de l'Enseignement supérieur, lequel a contacté Belkheir qui a fixé le rendez-vous. A assisté à ce rendez-vous secret, en plus de Sadi et Belkheir et Belkaid, Hachemi Naït Djoudi, qui, selon Sadi a rendu public cet entretien (page 19).

Dans une autre confidence recueillie par Sid Ahmed Semiane et publiée dans l’ouvrage «Octobre, ils parlent», édition le Matin (pages 145 à 154), Sadi confirme cette rencontre secrète et apporte des précisions sur les participants qui étaient Sadi, Mokrane Aït Larbi, Méziane Ghezali, Hachemi Naït Djoudi d'un côté et Larbi Belkeir et Belkaid de l'autre côté.

Cet entretien informel et secret est confirmé par Larbi Belkheir dans son témoignage sur les évènements d'octobre 1988 recueilli par le même auteur, SAS, et publié dans le même livre cité plus haut (pages 111 à 126)

Voici la réponse du général Larbi Belkheir à SAS à propos de ses contacts secrets: «oui. Avec Saïd Sadi, Naït Djoudi, Mokrane Aït Larbi et Méziane. Le président, que j'avais consulté, m'avait donné son accord et nous avons discuté des mesures d'apaisement susceptibles de ramener le calme et les perspectives d'ouverture politique.»

Comme l'Algérie était en état de désobéissance civile, les mesures d'apaisement et de calme ne sont autres que la neutralisation des forces dynamiques du Djurdjura qui pouvaient fédérer avec les autres forces, déjà, actives dans les autres villes du pays.

Voilà donc la mission secrète confiée par le général Larbi Belkheir au démocrate Sadi qui l'a acceptée. Il s'agit de neutraliser les forces montantes du peuple algérien, ses forces nouvelles, ses forces vives en lutte contre les forces du passé, les forces de la stagnation, du conservatisme, du pourrissement et de la terreur.

Depuis cette date, Sadi a toujours accepté les missions secrètes que lui confie le cabinet noir du pouvoir. A quel titre Sadi a rencontré le général Larbi Belkheir ? A titre personnel ? Au nom du FFS ? Au nom de

la LADDH ? C'est ce que refuse de dévoiler le démocrate Sadi. Est-il un agent déguisé en politique de ce pouvoir occulte ? Est-il un opposant marionnette de ce cabinet noir qui lui fixe, à chaque fois, des rôles à jouer comme dans des pièces de théâtre ? C’est ce secret qu'il faut connaître pour découvrir le fil conducteur du comportement politique de ce monsieur, qui ne sait que neutraliser et dénoncer les forces en rébellion avec le pouvoir du passé.

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salam

 

dans un des articles de l'armée libre algerienne soit ceux qui se sont opposé aux regimes des traitres, des hauts officiers avaient declaré que ce traitre avait participer à l'assassinat de Boumedienne , non que je veuille prendre la defense de Boumedienne car il a fini par lui etre infligeait le traitement qu'il a infligé a ses compatriotes, mais ce traitre ami de chadli qui voulait nettoyer l'algerie de ses revolutionnaires a assassiner Boumedienne, et a été le principal instigateur dans l'assassiant et le meurtre de Boudiaf allah yerhamou, je n'ai pas de these confirmant cette information mais certains algeriens avaient declaré qu'il avait torturé el merhoum Ben Mhidi, ce ne sont là que des on dit , je n'ai pas de certitude, et ce Belkheir a fait la revolution dans le meme peloton que notre cher chadli, c'est pourquoi il le nomma directeur au cabinet de la presidence, tu vois cher ulacsmah , cet pourriture etait de l'ouest algerien il etait de frenda, et larbi Ben M'hidi allah yerhamou etait de ain mlila , mon compatriote dans ce cas de figure c'est celui qui ricanait aux yeux des colons et se moquer d'eux, non le traite de belkheir qui collaboré avec l'oppresseur de mon peuple meme fut-il mon frere je lui aurai cracher sur la figure ou tirer une balle dans le coeur, pour ceux qui souffrent du regionalisme et qui veulent l'imputer aux autres

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salam

 

encore pour ton information ulacsmah

 

 

La France et la politique d'éradication algérienne

(1991-2001)

 

 

La France officielle bénit à l'avance l'annulation des élections.

Ces précédents dénotent un état d'esprit extrêmement favorable aux adversaires d'une véritable alternance en Algérie. D'où le bon accueil fait en France à la "démission" du président Chadli, et, surtout, à l'interruption du processus électoral.

L'ambassadeur de France à Alger a été mis dans la confidence par les artisans de cette périlleuse opération. Invité durant l'automne 1992 au cercle Bernard Lazare, J. Audibert a révélé que le président Chadli lui avait téléphoné le lendemain du premier tour des élections législatives du 26/12/1991, pour lui annoncer son intention de "cohabiter" avec les vainqueurs de ce scrutin. Le diplomate dit avoir exprimé ses doutes sur les chances de succès de cette cohabitation, malgré l'engagement de gouverner dans le cadre de la Constitution de 1989 pris par Abdelkader Hachani, le chef du FIS qui venait de frôler la majorité au premier tour. Ce qui excluait a priori la proclamation d'une "République Islamique".

Mais J. Audibert a eu une réaction plus enthousiaste quand son ami L. Belkheir est venu lui annoncer, quelques jours plus tard, l'intention de ses pairs du collège des généraux d'annuler les résultats d'une élection pourtant qualifiée par le premier ministre de "propre et honnête". L'ambassadeur a dû informer immédiatement F. Mitterrand d'une décision si lourde de conséquences. En dehors d'une demande concernant la sécurité de Chadli, le président socialiste a apporté sa caution au plan des généraux qui reçurent début janvier son émissaire, le général arabisant Philippe Rondot, pour lui communiquer les détails sur la création de la direction collégiale qui sera chargée de gérer l'état d'urgence. L'officier de renseignement a pris pour argent comptant les promesses des putschistes de mettre en pratique leur opération dans "le respect des droits de l'homme". L'annonce de la nomination dans le Haut Comité d'Etat d'Ali Haroun, un avocat d'affaires qui avait été désigné ministre des droits de l'homme dans le gouvernement de Ghozali, lui paraissait être une garantie suffisante [11] .

C'est ainsi que la France a décidé de bénir à l'avance ce qu'un éditorialiste de gauche appellera, avec une singulière audace, le "coup d'Etat du soulagement"(sic).

Le caractère anticonstitutionnel de l'opération a été oublié sous l'effet des promesses d'en finir en quelques mois avec les radicaux du FIS qui réagiront par la violence. Une vision économiciste des problèmes algériens faisait escompter l'afflux de plusieurs milliards de dollars, qui auraient été versés par l'Europe pour servir à la relance de l'économie, comme une manière de reconnaissance à un régime qui se disait soucieux de sauver toute la région d'une "contagion fondamentaliste".

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Guest faridurar2
tu n'a pas saisie que c'etait une parabole , de l'ironie pour repondre a ce klebar , qui essai de faire de la recuperation sur une cause noble, pour s'attirer l'estime des kabyles pour pouvoir m'insulter il se rallie a vec tes posts sans fondemant, si demain je me m'etais a discuter la cause ethiopienne, il ira brosser les ethiopiens dans le sens du poil juste pour etre contre cosner celui qui le fait valser, tu saisie les nuances , tu sais au moins lire entre les lignes

cet individu fait dans la recuperation, tout ce qui peut interpellé cosner, il va lui brosser ce que tu sais

 

relis ce qu'il ecrit et comprend le sens ,

 

essai d'etre a la hauteur , et de ne pas te faire manipuler par du vomit de singe, demande lui de te citer ses voix, qu'il entend ce schizophrene, tu va cautionner ses affabulations, tu donne de la credibilité a ce genre de propos, donc si a mon tour je te disais, " le probleme c'est lorsqu'il y a eu le printemps berbère en 1980 beaucoup de voix chaoui se sont élévées pour dire"wach BHOUM EZOUAOUA" si j'etais manipulateur , doté d'un esprit diviseur chauvin et mesquin j'aruai poster une telle phrase , pour allumer la meche, mais là n'est absolument pas ma conception de notre future, car meme, je dis meme si tel propos ont été dite, j'essaierai de toute mes force de faire attenuer ses conneries, pour rapprocher le peuple , et non semer ce qui entiendra la discorde, tu n'a toujours pas cmpris que cette tapette etait pour le retour de chadli et ses genéraux, ali baba et ses 40 voleurs, et de ta cause il s'en foutais royalement, tu aura le privilege d'avoir un aperçu de son ideologie car tot ou tard , il se mettra a nu , relis sa reponse sur le topic de la palce de la culture en algerie tu aura un aperçu , sur ses connaissances

 

ma façon d'expliquer etait une boutade , ce qui voulait dire tu prend les kabyles pour des demeurrés , tu viens semer ta haine et tu les crois assez con pour gober ton intention pour miex diviser et voila que c'est toi qui avale tout , pose toi un peu, lis avec attention , et essai de faire preuve de suptilité, car je te croyais plus intelligent, socrate avait cette capacité de savoir accoucher les esprits du vide dont ils sont pleins. Il s'agit de mettre en evidence le vide de celui qui croyait savoir. la credibilité s'accorde par le fait de savoir souligner les contradictions de celui qui croit savoir et qui ignore son ignorance.

tu saisie faridurar2 relis a tete reposé, analyse les propos de chacun

avec un peu plus de reflexion , tu saura qui pense avec un esprit constructif , de celui qui ne veut qu'aboyer pour plus de division, , remarque le smiley , le gosse est tellement content est satisfait de lui qu'il se tape les mains, alors dis moi toi qui met du coeur dans cette cause, la situation que nos familles respectives vivent au quotidien dans notre société , devrait nous amuser et nous rejouir , ou plutot nous attristé , quand tu saura repondre a cette question , tu comprendrai qui est dans ce forum, pour insulter et s'attirer une popularité , et qui est pour la resolution d'une cause et le bien pour tous

ne sois pas si naif au point de te faire embarquer dans la chaloupe du premier separatiste inculte qui a longtemps vecu au crochet d'un ignorant, et ce n'est pas moi qui le dit, car l'adage te demande de lui dire qui tu frequente , il te dira qui tu est , monsieur defend chadli et ses generaux , laissons le vivre d'espoir , et essayer d'accomplir ses voeux en cirant par ci par la peut-etre pourra-t-il rallier quelques voix égarées a sa cause, mais pour ce qui est du pouvoir il faudra se gratter, les robinets sont definitivement fermé pour lui

 

C'est pas le premier message que je lis de lui je viens pas de le découvrir ,donc quand tu dis qu'il se fiche de notre cause je suis pas d'accord,je sait reconnaitre ceux qui la soutiennent car je connais très bien les fondements de notre cause,quand quelqu'un manifeste son soutient pour notre cause on nous ressort la même chanson,c'est pour ça qu'il a évoqué wach Bhoum ezouaoua,rien a voir avec de la division mais pour souligner l'etat d'esprit qui prédomine quand il est question de notre cause,normalement tu aurais du comprendre le pourquoi de cette citation si tu la respecte,il faudrait m'expliquer comment on peut respecter une cause et l'étouffer en même temps,tes reproches sont exactement dans le même etat d'esprit,c'est pour ça que ce que tu dis est vague et évasif,après il y a surement un conflit entre vous mais laisse moi te dire que l'union se fait sur une base,ceux qui ne font que dénoncer une division n'ont pas de base,ils ne veulent rien changer et nous considèrent comme les diviseurs,je veut bien croire ce que tu dis mais je vois pas ou tu veut en venir,trop évasif pour que je me fasse une idée de toi.

Bon je m'arrête là.

 

Ps : ca serait bien que tu écrive moins et aille a l'essentiel,tes messages sont trop évasifs,on dirait de la pacification.

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Guest faridurar2
notre race ne pleurnichera jamais et au grand jamais le vrais algérien ne reve jamais de faire disparaitre ni mon identité ni ma langue mais ce sont les leches bottes de l'ancien régime qui veulent que disparaissent nos coutumes nos habitudes notre honneur etc mais je te dit mon frère il n'arriverons jamais

 

je sais chaque fois que quelqun dans le temp réclament pour ces droit on le traite de contre révolutionnaire et pour se caché on nous accuse de vouloir divisé le pays --- moi je leur dit ils se trompent en long et en large

 

Mon pays l'algérie ---- Ma mère l'algérie --- ma maison l'algérie

 

+ 100000000000 :) :clap:

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quand les hyenes s'entretue, la verité fait jour

 

j'espere que tu t'instruis cher Ulacsmah , car dans ce chapitre tu saura comprendre que le traitre que tu semble defendre au lieu de s'occuper des islamistes a preferé s'occuper des berbers

 

Nezzar répond à Chadli

 

 

Comme j’ai eu à le dire et à l’écrire, Chadli ne déroge pas à ses habitudes, recourant une fois encore à la parentèle (1) dont il n’a cessé d’user et d’abuser. Pourquoi choisir la wilaya d’El Tarf pour s’adonner comme il a eu à le faire un certain 20 septembre 1988, et s’engager comme à l’accoutumée dans une diatribe aussi haineuse que confuse, souvent décousue et au verbe obscur. Ce pamphlet, en fait, n’a de vérités que celles-là mêmes qui sont énoncées par lui, croyant à tort qu’il est le seul à les détenir. Pourquoi maintenant et pas avant ? Pourquoi, pour l’hommage rendu à Amar Laskri dit Amara Bouglez, certains furent invités et d’autres intentionnellement oubliés ? Cette réunion n’était-elle pas orchestrée à l’avance pour, simplement, donner la parole à Chadli Bendjedid ? D’ailleurs - sauf erreur de ma part -, aucun compte rendu ne reprend l’hommage rendu par Chadli à la mémoire de feu Amara Bouglez, ce grand officier de l’ALN, commandant de la Base de l’Est, connu surtout pour son grand sens de l’organisation. Chadli s’est surtout distingué par son discours haineux, prenant ses propres compagnons pour cible. A cette occasion, Chadli s’est distingué par des invectives et des insultes à mon endroit également.

 

 

Dire de moi que je fus « un espion de la France », c’est s’empêtrer dans ses contradictions : pourquoi m’avoir alors accepté dans la fonction d’adjoint militaire de la zone qu’il commandait à l’époque, c’est-à-dire de mars 1959 à mai 1960, puis sous son commandement lorsque lui-même était adjoint au commandant Abderrahmane Bensalem, de 1960 à l’Indépendance ? Pourquoi, alors que je ne suis à ses yeux qu’un transfuge, ne s’était-il pas passé de mes services ? Au contraire, j’ai grimpé les plus hautes marches sous son commandement puisque, à la mort de Boumediène, je n’étais que lieutenant-colonel, commandant les troupes aéroportées. Il est vrai que j’ai bénéficié d’une formation acquise auprès des Français. Mais, au fait, que faisaient mes compatriotes ? Vivaient-ils donc sous d’autres cieux ? Le fait est que nous étions tous logés à la même enseigne. Nous étions tous, qui militaire qui émigré ; très peu étaient installés à leur propre compte, commerçants ou cultivateurs, beaucoup, sinon l’immense majorité était exploitée par les colons, des khemas (2). Je serais bien curieux de savoir pourquoi Chadli prétend au patriotisme plus que les autres ? En tout état de cause, l’essentiel pour moi, était d’avoir su profiter de cette opportunité pour la mettre d’emblée, au sortir de l’école, à la disposition de la Révolution armée(3). Le patriotisme doit-il être l’apanage de ceux qui, comme Chadli, ont rejoint, je ne sais dans quelle circonstance, le maquis avant moi ? Que non ! Car pour lui, seule l’ancienneté comptait ; cette sempiternelle ancienneté qu’il aimait à brandir comme certains de ses prédécesseurs l’avaient fait avant lui. Critère unique, comme s’il s’agissait d’un faire valoir. Il est vrai aussi que certains de mes compagnons ont eu à rejoindre le maquis quelque temps avant moi et plus jeunes encore. Combien sont-ils ? D’autres sont venus après. A-t-il été donné à beaucoup d’Algériens de militer comme moi, au FLN, alors que je n’avais pas vingt ans, et de passer quatre années consécutives dans les glorieuses unités de combat de l’ALN ! (cf. Mémoires de guerre. Editons ANEP)

 

UNE SYMPATHIE POUR LE COMPLOT DES COLONELS

Si servir pendant près de cinq années sans relâche équivaudrait à rejoindre la Révolution « sur le tard », comme le prétend Chadli, je suis en droit de me poser la question de savoir à quels motifs répond ce procès d’intention ? Il se trouve que dans la fonction qui était la mienne, personne - je dis bien personne ! - n’est en droit de me reprocher une quelconque ignominie, surtout celle aussi diffamatoire, « espion de la France », proférée de surcroît par celui qui fut le premier magistrat du pays. Lesquels propos ont été rapportés par les journaux El Watan et Le Soir d’Algérie. Ester Chadli serait inutile, tant le chemin qui mène à l’obtention d’une réparation morale est tortueux et sans issue. Dire aussi que je rendais compte au GPRA et aux « 3 B » (c’est-à-dire Krim Belkacem, Abdelhafidh Boussouf et Lakhdar Bentobal), cela eût été un grand honneur pour moi ! Cette structure qu’il montre du doigt qu’était le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne ne représentait-elle pas le flambeau de l’Algérie en guerre ? Les hommes qu’il cite seraient-ils donc des traîtres à la patrie ? Malheureusement, je n’ai pas eu l’honneur de servir aux côtés de ces trois héros, car je fus affecté, à ma demande, en zone opérationnelle par le colonel Si Nacer et n’ai eu à rendre des comptes qu’à mon chef hiérarchique, Chadli Bendjedid. La rancœur exprimée dans ce cas précis démontre, si besoin est, sinon son appartenance du moins sa sympathie pour le complot des colonels qu’il a toujours su dissimuler. Puisque Chadli s’est voulu didactique, en s’adressant à une audience composée non seulement de moudjahidine mais aussi d’historiens et d’étudiants, pourquoi n’a-t-il pas pris le soin de traiter le sujet des officiers de l’armée française dans son ensemble ? En fait, l’ALN, puis l’ANP ont connu trois catégories d’officiers formés par les Français. Il y eut d’abord ceux qui, à partir de 1957, ont rejoint l’ALN, et ainsi successivement jusqu’en 1961. Si cette catégorie n’a pris le maquis qu’à partir de 1957, c’est parce que ceux qui en ont fait partie étaient les premiers à sortir de ces écoles. Une seconde catégorie était composée de ceux qui, ayant choisi de rester de l’autre côté de la barrière, étaient sélectionnés par les Français pour encadrer les éléments appelés à l’époque « Force locale ». Composée de militaires algériens, elle avait pour mission d’assurer le maintien de l’ordre jusqu’aux élections. Cette force puisait sa légitimité des accords d’Evian qui mirent en place un Exécutif chargé de gérer la période transitoire, installé à Rocher Noir (Boumerdès). Lors de son déploiement sur le terrain, l’ordre nous fut intimé de procéder au désarmement des personnels la composant et de les renvoyer dans leurs foyers. Ils n’opposèrent aucune résistance. Cette force était organisée en compagnies commandées par des lieutenants. Quelques mois plus tard, l’ANP, confrontée à des problèmes de formation, quelques-uns parmi ces lieutenants furent enrôlés dans les rangs de l’ANP, sous le vocable « d’officiers intégrés ». J’étais commandant des forces terrestres chargé de l’avancement et du dégagement des cadres, lorsque ce même Chadli Bendjedid, président de la République, m’ordonna de mettre ces personnels à la retraite avant terme, ce que je fis, alors que ces derniers totalisaient une vingtaine d’années de service. Ils terminèrent leur carrière dans des entreprises nationales. Chadli confond-il entre ces différentes catégories ? En ce qui me concerne, je suis de ceux qui appartiennent à la première catégorie et je ne peux qu’être fier d’avoir tourné le dos à une carrière pour servir mon pays quand il a eu besoin de ses enfants, n’en déplaise à Chadli Bendjedid et à tous ceux qui, à un moment ou à un autre, ont tenté de jeter l’anathème !

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suite du combat des fauves

 

UN RÈGLEMENT DE COMPTES

Je crois comprendre que tout ceci n’est qu’une occasion pour Chadli de solder ses comptes avec moi, entre autres. Beaucoup de journalistes objectifs l’ont compris et n’ont pas manqué de l’exprimer à travers les colonnes de leurs journaux. Je dis bien règlement de comptes car, en définitive, c’est bien de cela qu’il s’agit. Il est vrai que j’ai eu à donner mon point de vue dans mes écrits sur les périodes difficiles de notre histoire contemporaine, de 1988 à 1992. Comment pouvais-je escamoter le rôle de Chadli, lui dont la responsabilité s’étala tout au long de ces années et même au-delà. C’était pour moi un devoir, compte tenu des moments difficiles que les Algériens ont vécus durant ces années de sang, de rapporter les faits marquants avec le plus d’honnêteté et de réalisme possibles. Devais-je adopter la politique de l’autruche alors que j’étais aux premières loges ? Assurément non. En écrivant sur cette page douloureuse de notre histoire, je me devais d’apporter mon témoignage sur celui qui fut mon chef direct pendant longtemps. Je l’ai fait en mon âme et conscience et ne pouvais éviter de parler des crises sans fin ayant marqué cette période dont Chadli – qu’on le veuille ou non – est responsable pour une large part. Je l’ai fait, certes, avec un esprit critique, mais sans jamais me départir du sérieux que requiert un tel travail de mémoire et du respect dû à l’homme et à ce qu’il fut. En effet, je suis tout à fait convaincu que le déballage que croit nous servir Chadli n’a de but que de mieux diluer ses responsabilités comme il l’a, du reste, toujours su le faire. J’aurais aimé qu’il me réponde avec autant de correction que furent mes écrits à son égard. C’eût été son droit le plus absolu. Malheureusement, à court d’arguments, Chadli s’est confiné dans des propos amers et violents pleins d’emportements et d’injures. Dans son intervention à El Tarf, Chadli a cru utile d’accréditer la thèse de sa désignation par l’armée pour la succession de Boumediène. Or, à ce propos, qu’il me soit permis d’apporter le témoignage suivant : je fus approché par des officiers qui me demandèrent de tenter de convaincre Chadli d’accepter la candidature à la présidence de la République. Cela s’est passé au moment où j’assurais le commandement des forces à Tindouf. J’étais en permission à Alger. Rentré tard chez moi (23h), j’apprends que mon chef d’état-major, Slimane Bouchareb, avait demandé que fût mis à sa disposition un avion sanitaire. Ayant compris la gravité de la situation, je me mis immédiatement en route vers le ministère de la Défense, où des lignes téléphoniques spécialisées par satellite étaient disponibles à l’époque. Je tombe nez à nez avec trois compagnons en conciliabule sur le perron du mess des officiers. Je ne suis guère étonné de les voir ensemble, car il était fréquent que des officiers s’attardassent pour discuter, regarder un film ou jouer à la belote. Je leur expose le motif de ma visite et leur demande de me tenir compagnie le temps que j’aie Tindouf en ligne. Ces trois officiers sont Mostefa Beloucif, Rachid Benyellès et Ben Abbas Gheziel, tous trois vivants. Tandis que je m’éclipse pour demander ma communication téléphonique, ils décident de me mettre dans la confidence. La communication passée, je reviens auprès d’eux. Mostefa Beloucif prend alors la parole le premier et me dit : « Si Khaled, toi qui as bien connu Si Chadli du temps de la Révolution, ne pourrais-tu pas aller le voir et le persuader de se présenter comme candidat à la présidentielle. En ce moment, c’est un pas en avant, un autre en arrière », voulant dire que Chadli se montrait indécis. Je suis interloqué : « Ah bon ? Vous voyez sérieusement en Chadli le futur président de la République ? » Surpris par ma réaction, Mostefa Beloucif renchérit : « Si Khaled, nous connaissons tous si Chadli, c’est notre frère et il saura être à la hauteur le moment venu. » Ma réponse est aussi ferme que directe : « Je ne suis pas du tout convaincu, je n’irai pas le voir ! » J’ajoute : « A la rigueur, qu’il soit nommé ministre de la Défense, dans l’état actuel de notre armée, il pourrait éventuellement assurer sa cohésion. » Lorsque sa candidature fut rendue officielle par le Comité central du FLN, dont j’étais membre, mes collaborateurs, m’attendant à la descente d’avion à Tindouf, m’apostrophèrent sans ménagement : « Mais qu’avez-vous fait ? », allusion à la désignation de Chadli à la tête du pays (4). Toujours à ce propos, Chadli s’est proclamé « dauphin de Boumediène ». Voilà une nouvelle ! Jamais, connaissant fort bien tant le défunt Boumediène que Chadli, une telle option n’aurait pu être envisagée. A ma connaissance, la personne pressentie pour être portée au sommet de l’Etat était le président de la République en poste actuellement. Chadli ne se serait-il pas laissé manipuler par les défunts Kasdi Merbah et Abdelmadjid Allahoum, respectivement patron de la SM et chef du protocole de la présidence de la République, à des fins qui restent à élucider ? Seize années se sont écoulées depuis le départ de Chadli, sans que celui-ci ne daigne jamais infirmer les allégations selon lesquelles il aurait été poussé vers la porte de sortie par les militaires. Ce silence complice est la brèche à travers laquelle les partisans du « qui tue qui ? » se sont engouffrés pour semer le doute dans l’esprit des Algériens et porter le discrédit sur l’institution militaire occupée à combattre l’hydre terroriste. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour donner la véritable version des faits ? Lui qui répète sans cesse vouer estime et respect à l’institution dont il est issu. Mais là aussi, Chadli n’en est pas à sa première escapade. Je me trouvais à Tarf – encore une fois, un hasard ? –, c’était en 1962. J’étais adjoint dans le sous-groupement commandé par Chadli, en même temps que le général à la retraite Kamel Abderrahim et le colonel Ali Boukhedir. Alors que Chadli était absent depuis deux jours, pour une raison qui nous échappe à ce jour, nous reçûmes l’ordre de l’état-major installé à Taoura, ex-Gambetta, de faire diriger deux des trois bataillons du sous-groupement vers Bou Saâda. A l’époque, personnellement, je n’avais pas vent de ce qui se tramait. Je ne saurai que par la suite que Boumediène avait décidé d’engager deux axes de pénétration, l’un à partir de l’Ouest, l’autre à partir de Bou Saâda, dans le but d’enfoncer les lignes défensives organisées par les Wilayas III et IV visant à nous interdire tout accès vers la capitale. Pour mettre à exécution les instructions ainsi reçues, nous nous mîmes à la recherche de notre chef, en vain. Les délais de mise en œuvre ayant été impartis et voyant qu’ils allaient être dépassés, je pris sur moi de commander les deux bataillons à la tête desquels se trouvaient Abdelkader Kara et Kadour Bouhrara. Je puis dire aujourd’hui, avec le recul et connaissant les pratiques de Chadli, que lui savait ce qui se préparait et a préféré se défiler devant le devoir. Ne pas vouloir affronter par les armes ses compagnons, c’est tout à son honneur. Or, il s’agissait simplement d’avoir le courage de le dire ! Pour revenir à ce qui est supposé être une réponse de Chadli à mes propos parus dans mes différents livres, je me fais un plaisir de les soumettre à l’appréciation des citoyens pour qu’ils puissent juger d’eux-mêmes si ceux-ci méritent qu’on oppose l’injure et la diffamation à la critique et au débat. Extraits. « Les quelques membres rescapés d’un Conseil de la Révolution réduit à sa plus simple expression (la plupart étant d’ailleurs chefs de Région militaire), contrôlés et chaperonnés par une sécurité au zénith de sa puissance, avaient mis devant le fait accompli l’ensemble du corps des officiers en acceptant que Chadli Bendjedid devienne le coordonnateur de l’armée. Dès lors, le système étant ce qu’il était, Bendjedid se trouvait à la verticale du fauteuil présidentiel. Seuls quelques officiers lui étaient favorables. Pour toutes les autorités civiles, Chadli est adoubé par l’ANP, il deviendra donc sans coup férir, président de la République. Chadli, au lieu de s’entourer de vraies compétences en mesure de l’aider avec efficacité dans sa tâche, ouvrit toutes grandes les portes de la médiocrité et de l’irresponsabilité. La parentèle arrogante et corrompue transforma la présidence d’abord en cour puis en sérail. Les décisions qui engageaient le pays étaient prises dans des cercles étroits en fonction d’intérêts claniques plutôt qu’au bénéfice du pays. Il plaça des personnes réputées fidèles à sa personne aux plus hauts postes de responsabilité de l’Etat, sans égards pour leurs aptitudes à gérer. L’échec est dû au refus du système politique d’affronter les pesanteurs inhérentes à la société. Le FLN de la guerre de Libération nationale, en phase avec la population, n’existait plus. Celui dont Chadli Bendjedid espérait faire le moteur du renouveau et de la libéralisation s’était bureaucratisé et sclérosé. Les organisations de masse sur lesquelles le régime prétendait fonder son assise sociale étaient le refuge des opportunistes et des candidats à la prébende. La quiétude de la rue devait déboucher un jour ou l’autre sur des explosions incontrôlées. Les premières émeutes (Constantine) qui ont marqué le début de la décennie n’ont pas été analysées à leur juste signification. Et personne ne dira au Président que le temps pressait. Soudain, nous fûmes surpris par les événements du 5 Octobre. Au lieu de les prévoir, le Président, surpris aussi, donna de l’armée pour réparer ses errements et c’est ainsi que nous fûmes chargés de la sale besogne.

 

1988 à 1992, la montée des périls

« Des calculs étroits de pouvoir donnèrent à la mouvance islamiste, y compris à ceux qui parlaient ouvertement de guerre sainte, le loisir de prospérer en toute sécurité. Le souci de trouver un contrepoids au mouvement berbériste et au PAGS (parti de l’avant-garde socialiste) accusés d’être à l’origine des troubles, amènera les conseillers de Chadli Bendjedid à préconiser une alliance de fait avec les fondamentalistes (certains responsables du FLN y seront pour beaucoup). Le général Mejdoub Lakhal Ayat me disait à l’époque : ’’Ils sont en train de combattre les berbéristes, mais le mal viendra des islamistes radicaux car ils se préparent à la violence.’’ L’envoi de centaines de jeunes en Afghanistan pour prendre part au djihad bénéficia de la complicité des autorités. Les errements idéologiques constituèrent des lignes de force qui ont engendré la crise, d’où l’échec à construire un Etat fort, la ruine économique et le refus des gouvernants d’assumer leurs responsabilités et de se retirer avant qu’il ne soit trop tard. Personne ne se rendait compte, ni au sein du parti ni à la présidence, de la lente et efficace mainmise des intégristes sur des pans entiers de la société. Ils étaient aidés en cela par le phénomène de la clochardisation. Alger était devenue un conglomérat de bidonvilles. Le chômage qui frappe de plein fouet une partie de la population, notamment les jeunes, fut jetée pieds et poings liés dans les bras des intégristes. Chadli Bendjedid ne disposait que de la constitution. La disparition du socle social qui permettait au système de durer et de prospérer, la cassure du FLN, la débandade de la plupart des organisations de masse et les compromissions ne permettaient à Chadli, pour plaire à ses futurs partenaires, de ne donner que sa propre personne, voulant malgré cet état des lieux rester au pouvoir et cohabiter avec le FIS. Après le premier tour des élections remportées par ce même FIS, il préféra se retirer, laissant le soin à l’armée de faire face aux périls. »

 

N. B. Les intertitres sont de la rédaction

 

 

Par Khaled Nezzar

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Guest faridurar2
ce parti il a existé mais comme sont leader était kabyle , ca passe pas.

donc tes proposition ne marcheront jamais.

et je suis de t'en avis , mais c'est impossible.

 

 

oui pour ca il faudrait une guerre.

 

 

 

jamais je vais sacrifier mon identité ma langue qui consiste comme le seul et unique héritage que j'ai eu de mes parents pour l'Algerie .

si un jour le choix s'impose , mon identité passera bien avant ma nationalité.

mais c'est on trouve une issue pour impliqué les deux dans le même espace morale , je ne suis pas contre , mais aujourd'hui ce n'est pas le cas.

il veulent une Algerie arabe , donc il me reste que ma kabylie.

 

je pense que l'autonomie ou l'indépendance de la Kabylie ne garantit pas un bon gouvernement ou la liberté,regarde : l'indépendance de l'Algerie a bien été confisquée.

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suite du partenariat chadli-belkheir

 

j'espere que tu lis cher ulacsmah

 

 

La « moralisation » de l’action publique, paravent de la corruption

Et ce sont bientôt de nouveaux réseaux de corruption, d’une ampleur bien plus grande qu’au temps de Boumediene, qui vont progressivement se mettre en place. Mais leurs instigateurs vont opérer avec une grande habileté, s’abritant derrière une série de mesures… « anticorruption », qui présentent le double avantage d’avancer masqué et de servir à éliminer les concurrents.

 

Dès mars 1980, à l’instigation de son conseiller Larbi Belkheir, Chadli Bendjedid crée la Cour des comptes, placée sous la tutelle de la Présidence de la République, dans le but de… « moraliser la vie politique (10) ». En s’appuyant sur ses rapports, il lance en avril 1983 une opération spectaculaire : « Une centaine de magistrats, greffiers et agents des services pénitentiaires seront déférés devant des commissions de discipline pour concussion ou abus de pouvoir (11). » Cette campagne ne touche d’abord que des lampistes, avant que des personnalités de haut rang soient impliquées : Ahmed Benchérif, Abdelaziz Bouteflika, Mohamed Salah Yahiaoui…

 

« La plupart de ces procédures seront étouffées », indique Benjamin Stora, et « la corruption atteint des proportions inégalées. La pratique des “commissions” pour l’implantation des sociétés étrangères sur le territoire algérien se développe à grande échelle (12). » En 1984, Larbi Belkheir double la Cour des comptes d’un « corps d’inspection » à la Présidence, qui lui offre une arme supplémentaire pour accentuer la pression sur ses adversaires. « Ces deux institutions deviennent vite un instrument redoutable de règlement de comptes pour éliminer des responsables dans tous les domaines […] et les remplacer par des éléments acquis à sa cause (13) », affirmera plus tard le ministre du Plan de l’époque, Abdelhamid Brahimi (14).

 

L’un des buts de ces initiatives n’est en fait nullement d’assainir la gestion du pays, mais de révéler au grand jour l’existence de grandes fortunes, pour normaliser une opulence impossible à justifier au regard des réalités politiques et économiques des décennies précédentes. Il s’agit aussi de banaliser l’impunité, en exposant des hommes voués à la disgrâce, ceux-là mêmes qui peuvent dénoncer les pillages dont ils sont avisés. Ce sont ainsi les plus malveillants qui jugent ceux qui le sont un peu moins qu’eux, dans un milieu où la prédation est la norme, un univers d’où est exclue l’écrasante majorité de la population.

 

Pour étendre leur mainmise sur l’ensemble du secteur économique, au sommet duquel les directeurs changent au gré des remaniements conjoncturels, les stratèges inventent les BSP (Bureau de sécurité et de prévoyance), installés dans chaque entreprise, des mouchards officiels en quelque sorte, pour camoufler les vrais agents de la SM, plus discrets. Chargés de rendre compte des gestes et propos de chacun, ils contribuent à alourdir un peu plus la chape qui s’abat sur le monde du travail. Désormais, rien ne semble échapper aux yeux et aux oreilles des services de sécurité.

 

Le « clan Chadli » et la « maison Belkheir »

Aux yeux de nombre d’observateurs, toutes ces initiatives de la présidence participeraient de la mise en place d’un « clan Chadli ». Le journaliste Djillali Hadjadj l’exprimera ainsi dans son ouvrage Corruption et démocratie en Algérie : « Un frère de Chadli, Khelifa Bendjedid, fut wali de longues années durant, dans des régions importantes et à fort budget. Un autre, H’Zem Bendjedid, [accapare] à Annaba un hôtel, des lots de terrain et des fonds de commerce, [et] plusieurs appartements sociaux. Le gendre du président, Kaddour Lahouel, fit la pluie et le beau temps dans la toute nouvelle wilaya de Tipaza […]. Un cousin du président, modeste employé d’Air Algérie, fut promu P-DG de la compagnie, puis nommé ambassadeur au Vénézuéla (15). » Quant à la famille de l’épouse du président, Halima, elle ne serait pas en reste, bénéficiant de « passe-droits, privilèges, placements à des fonctions “rentables” tant dans la fonction publique que dans le secteur économique (16) », etc.

 

Mais le vrai pouvoir est ailleurs, et Chadli ne s’érige ainsi qu’un clan de pacotille ; il ne fait qu’honorer de ses signatures tous les contrats que lui fait remonter son directeur de cabinet et ange gardien Larbi Belkheir, lequel veille sur sa quiétude. Ce dernier se charge d’effectuer le « tri de ce qui doit arriver sur le bureau du président ». En effet, écrira Ghazi Hidouci, alors responsable du secteur économique à la présidence, « la règle consiste à éviter de l’embarrasser, car il n’aime pas gérer ; par ailleurs, il pourrait prendre des décisions intempestives (17) ». Chadli n’a en effet ni le temps, trop occupé à ses missions de villégiature, ni l’envie, et surtout pas la compétence, pour se consacrer à l’étude de dossiers liés à une géopolitique compliquée, ou s’appesantir sur des considérations de gestion économique aux traîtresses ramifications.

 

Selon Ghazi Hidouci, le président « quitte son bureau au milieu de la journée. S’engage alors une deuxième catégorie d’activités […]. C’est le temps de la communication avec les privilégiés admis au sein du sérail, de l’évaluation des choix, des montages et des décisions stratégiques. […] Fréquentent les lieux les amis sûrs ou impliqués, sans considération de rang ou de fonction. Le système est éclectique : journalistes en vue, hommes d’affaires, vieux compagnons de route, chefs d’entreprise et quelques ministres connus pour faire partie du domaine de la présidence (18) ». Quant au Premier ministre et autres hauts responsables, ils « sont convoqués pour des raisons précises, lorsque les jeux sont faits ; il s’agit de leur expliquer, sans notes, ce que l’on attend d’eux », après quoi ils doivent évacuer les lieux. Puis vient le soir, à partir de 17 heures. « C’est alors l’heure des réunions discrètes, en cercle fermé, hors de la présidence, [où] la langue de bois disparaît complètement, [où] se traite l’information vraie et s’élaborent les montages décisifs […]. Se rassemblent, en fonction des sujets traités, les véritables hommes de confiance, les hommes d’influence qu’on ne retrouve dans aucun organigramme et les vrais amis étrangers, qui se déplacent spécialement mais furtivement lorsque les circonstances l’exigent (19). »

 

Larbi Belkheir — tout comme les chefs de la SM — est au cœur de ces conciliabules, mais il cultive un profil bas vis-à-vis de l’extérieur. Pour William Byrd, un banquier américain spécialiste de l’Algérie, « les vrais décideurs sont invisibles, on ne peut jamais leur demander des comptes (20) ». Nommé ministre du Plan en 1979, Abdelhamid Brahimi, ancien combattant de l’ALN et ex-responsable (depuis 1976) du bureau de la Sonatrach aux États-Unis, s’aperçoit rapidement que, sous ses faux airs de « collaborateur “fidèle, docile et discipliné” du président », Larbi Belkheir est en réalité le détenteur effectif du pouvoir. Dès 1980, il tente d’en avertir le président Chadli : « Je lui ai conseillé d’écarter Belkheir avant qu’il ne soit trop tard, que ses liens avec la France ne posent trop de problèmes. Il m’a dit : “Non, il est aux ordres, au garde-à-vous !” Je lui ai alors dit : “Un jour, il vous renversera.” C’est ce qui est arrivé en 1992 (21). »

 

Le portrait brossé par Brahimi est édifiant : « Belkheir est associé à toutes les décisions importantes de l’État. Il est devenu incontournable pour les nominations aux emplois supérieurs de l’État, y compris celles des membres du gouvernement… Il joue un rôle décisif dans le choix des membres du comité central du FLN, dans le suivi du fonctionnement de l’armée et des services de sécurité civils et militaires, dans la nomination des walis, des chefs de daïra, des directeurs généraux des banques et d’entreprises publiques et des ambassadeurs (22)… » Bref, nombre de ceux qui jouissent d’une autorité quelconque dans le pays lui doivent sa nomination, alors qu’il agit dans un anonymat quasi-total.

 

Mais qui sont les « vrais amis étrangers » qu’évoque Ghazi Hidouci ? De son poste privilégié, explique le journaliste Chérif Ouazani, Larbi Belkheir « apprend à côtoyer les grands de ce monde et noue des relations avec ceux qui, dans leur sillage, ont des fonctions clés. Jean-Louis Bianco, secrétaire général de l’Élysée, et Hubert Védrine, conseiller diplomatique de François Mitterrand, deviennent des habitués de la maison Belkheir. George H. Bush était vice-président quand il entretenait une correspondance plus que courtoise » avec lui (23).

 

L’explosion des circuits de corruption

Alors que la population subit les effets des échecs économiques de la gestion Boumediene, Chadli lance un vaste programme d’approvisionnement. Viande, fromage, lait, fruits secs et exotiques…, le port d’Alger ne désemplit plus. Vaste campagne d’importation de téléviseurs couleur, de réfrigérateurs, de machines à laver, de machines à coudre, de fers à repasser, de jouets… Le prix du pétrole au zénith en ce début des années 1980 — il chutera en 1983, et surtout en 1986, et la donne changera — permet ainsi à une économie fondée sur le gâchis de s’instaurer.

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suite

 

Cette ruée au fromage de Hollande et au gadget, si elle permet à la population de goûter à des saveurs et à des loisirs inédits, ne résout en rien les véritables problèmes du pays, à commencer par la faiblesse de la production nationale, incapable de satisfaire les besoins de base de la population (« en 1984, rappelle Benjamin Stora, le pays importe 40 % de la consommation nationale de céréales, 50 % des produits laitiers, 70 % des matières grasses, 95 % du sucre (24) »). Pis, elle saigne les caisses de l’État de « plusieurs milliards de dollars », estime Djillali Hadjadj (25). Selon lui, ce projet suivi « personnellement » par Chadli, par le biais de ses « collaborateurs directs » — dont Larbi Belkheir, comme le révéleront plusieurs témoignages et une commission parlementaire lancée dix ans plus tard —, a d’autres desseins que de contenter la population : il permet de capter des commissions sur les marchés d’importation contrôlés par les décideurs. Ce qui relevait durant la décennie 1970 de la malversation honteuse semble maintenant être érigé en stratégie d’État.

 

William Byrd explique pourquoi « il est plus intéressant d’importer que de produire sur place : cela permet de prélever des commissions qui sont directement payées en devises sur un compte à l’étranger. Je dirais que 10 % à 15 % de la facture des importations part en corruption. Cela fait environ 1,5 milliard de dollars par an. Si vous faites produire localement, vous pouvez prélever des petites commissions, mais elles vous seront payées en dinars, personne n’en veut. L’économie de rente a donc des effets très pernicieux : elle tue l’économie locale (26). »

 

Mais le secteur de la consommation n’est pas le seul concerné par cette « modernisation ». Dès 1979, Larbi Belkheir lance un immense projet de construction d’un complexe commercial sur les hauteurs d’Alger, Ryadh-El-Feth, à côté duquel est érigé un sanctuaire dit « des martyrs ». Le contrat de plusieurs millions de dollars est confié à la SNC-Lavalin, une société canadienne, qui rapporte du Canada personnel et matériaux de construction. La gestion du complexe commercial, qui sera marquée par de nombreuses malversations, sera confiée à un proche de Belkheir, le colonel Senoussi.

 

Chadli fait ensuite raser tout un quartier populaire d’Alger, le Hamma à Belcourt. Les familles expulsées sont relogées « à la périphérie de la capitale dans des conditions inhumaines (27) ». Le chantier de construction pharaonique qui s’ouvre sur les terrains libérés (hôtel, bibliothèque nationale, etc.) permet « de détourner des sommes colossales, tant à travers les entreprises étrangères détentrices des marchés de réalisation et d’équipement que par le biais des importations confiées aux sociétés d’État (28) ».

 

Rien n’échappe à la fièvre dépensière, toute transaction étant susceptible d’engendrer des commissions, à l’achat et à la vente. Puis, les marges bénéficiaires étant sans doute jugées trop étroites, « des produits subventionnés du secteur public, dont la distribution est de plus en plus désorganisée, [sont] vendus au marché noir », expliquera Ghazi Hidouci (29). Mais si le marché noir produit des marges plus importantes, elles sont hélas en dinars, monnaie dévalorisée, difficile à négocier. Pour contourner les restrictions au change, l’astuce s’impose d’elle-même : les produits subventionnés — huile, sucre, café, semoule, savon, etc. — sont repris par des grossistes, qui leur font passer la frontière vers l’Afrique subsaharienne. Le plus connu de ces transitaires hors normes s’appelle alors Hadj Bettou (30). Installé à Tamanrasset, dans le sud du pays, il dispose d’un véritable parc de semi-remorques, qui ravitaillent Mali, Mauritanie, Niger, Tchad et Libye. Éviter les barrages de gendarmerie et les patrouilles militaires le long de la frontière est un jeu d’enfant, grâce à ses complices au plus haut niveau. Dès lors, l’Algérie ne sert plus que d’escale pour les marchandises initialement destinées à la population, étape rendue nécessaire pour permettre à leur prix de baisser, par la grâce des subventions de l’État.

 

Cette surenchère dans la corruption se traduit dès lors par l’évaporation littérale de la marchandise : les marchés algériens sont asséchés, on ne trouve plus rien, même hors de prix. Mais ce n’est pas fini, car les stratèges du réseau rivalisent d’imagination. Ainsi, nous expliquera l’ancien banquier Omar Benderra, membre de l’équipe conceptrice des réformes économiques à la fin des années 1980, vivant aujourd’hui en Europe, « un des procédés les plus utilisés, c’est la faillite : dès que le commerce extérieur fut libéralisé, des kyrielles, des milliers d’entreprises d’import-import se sont créées. Il était de notoriété publique que ces entreprises étaient tenues par des hommes de paille : une seule opération d’importation avec crédit public, puis faillite. On ne payait ni impôts ni taxes douanières, on ne remboursait pas le crédit, on prenait l’argent (31) ». La défunte société laisse ses créances aux banquiers, membres du réseau, qui ont pour mission de gérer la paperasse nécessaire pour clore le dossier. Le truand n’a alors plus qu’à changer de quartier, pour relancer une opération analogue, avec un autre chef d’agence complaisant (l’un des acteurs de ce type d’arnaque défraiera la chronique à partir de 1988, un certain Mouhouche, qui, parti de rien, deviendra milliardaire et roulera sur l’or, en Ferrari bien entendu (32)).

 

Peu à peu, l’essentiel de l’économie algérienne et du commerce va s’organiser autour des commissions versées aux « hommes du secteur » (pour reprendre le terme de Belaïd Abdesslam), dont Larbi Belkheir va parvenir à s’imposer progressivement comme l’invisible parrain. Ce racket a ceci de particulier que tout ce qui peut le contrarier est voué à l’élimination, par n’importe quel moyen : révélations de journalistes, mise en piste de concurrents, instrumentalisation des institutions, adoption de nouvelles lois… Toute initiative susceptible de remettre en cause le monopole de cet « État noir » est interdite. S’engage alors un véritable sabotage de l’économie algérienne, au profit du tout-import.

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suite

 

Mais quid de la substance de cette économie, quelle part de ces importations profite au citoyen ? Selon Akram Belkaïd, journaliste au quotidien français La Tribune, les gros contrats d’importation n’ont aucune utilité pour le peuple algérien : « On importe des choses dont on n’a pas besoin, des équipements qui ne sont plus de mise, avariés ou qui ne serviront pas au bien-être de la population. C’est une caractéristique de l’économie algérienne, l’importation d’éléphants blancs, coûteux, dont les importateurs savent très bien qu’ils ne serviront à rien, mais qui alimentent leurs comptes en banque à l’étranger (33). » Plus grave encore, la volonté de transformer en devises étrangères les sommes colossales issues de la corruption donne lieu à une demande si forte que le dinar, valant un franc français sur le marché parallèle en 1979, n’en finira plus de dégringoler, jusqu’à un palier de cinq dinars pour un franc en 1986, avant de poursuivre son inexorable chute (34).

 

Au cours de ces années 1980, il n’est pas rare qu’un scandale éclate publiquement : spéculation foncière au bénéfice de la nomenklatura, importation de produits avariés, pneus rechapés qui se délitent en quelques kilomètres, médicaments périmés, appareillages déclassés, infrastructures réformées avant leur inauguration… Mais l’écho est terne, les instances qui doivent logiquement se saisir des dossiers étant toutes parties prenantes de l’escroquerie : police, douane, syndicat, justice, fisc… Pire, révéler un scandale — outre les risques qu’encourt le téméraire — est un premier pas dans un processus obscur qui doit aboutir à son classement, en sacrifiant, pour la forme, quelques lampistes si le besoin s’en fait sentir, sachant qu’il sera toujours possible de les réhabiliter quelques semaines après, quand les projecteurs se seront détournés de l’affaire…

 

Ainsi, lors des « années Chadli », l’enrichissement personnel des « décideurs » et la corruption, qui étaient auparavant utilisés par Boumediene comme un moyen de pouvoir parmi d’autres, deviennent progressivement une fin en soi, voire la principale raison d’être du régime. Dans la mesure où l’une des principales sources de cette corruption est constituée par les commissions occultes sur les flux d’importation, dont les entreprises françaises assurent une part prépondérante, les autorités françaises de l’époque ne peuvent ignorer cette dérive du pouvoir algérien. Et les bonnes relations entretenues avec Paris par la « maison Belkheir » jouent un rôle majeur dans le développement des réseaux de la « Françalgérie ». Mais, à Paris, ses secrets restent bien gardés…

 

Conflits et réorganisation au sommet de l’armée

Grâce à ces soutiens et à celui des anciens « déserteurs de l’armée française » (DAF) qui montent en grade au sein de l’armée algérienne, le secrétaire général de la présidence étend progressivement son influence. Pour autant, le général Belkheir, le leader du « clan français », est encore loin d’avoir conquis la totalité du pouvoir réel, à savoir la haute hiérarchie de la Sécurité militaire et de l’armée. Car au sein du haut commandement militaire, le colonel Kamel Abderrahim, chef de file de ce que certains ont appelé le « clan des anciens maquisards » ou des « Orientaux » (car ayant suivi une formation militaire au Moyen-Orient pendant la guerre d’indépendance), jouit d’un certain prestige aux yeux de nombre d’officiers de l’ANP, du fait du rôle qu’il avait joué dans sa modernisation, à la demande de Boumediene, à la fin des années 1970. C’est pourquoi, en 1984, Belkheir pousse Chadli à lancer un nouveau programme de « modernisation » de l’institution militaire, qui servira aussi aux DAF à contrer le poids des anciens maquisards. Pour y parvenir, écrit la journaliste Nicole Chevillard, « Chadli marginalise donc la vieille garde de l’ANP tout en tentant de moderniser l’instrument lui-même (l’armée algérienne est alors équipée aux trois quarts de matériels soviétiques), de diversifier ses fournisseurs, de le former à des techniques plus performantes et de constituer une véritable armée de professionnels (35) ».

 

L’ex-colonel Mohammed Samraoui précise pour sa part que cette restructuration mise en œuvre par Belkheir a été conçue « à la fois pour prévenir les risques de coup d’État (36) et pour mettre à l’écart toute une génération d’officiers issus de l’ALN — notamment les partisans farouches du parti unique et de l’idéologie socialiste. Cette épuration fut l’occasion pour le général Larbi Belkheir, le véritable homme fort du pouvoir, de mettre au pas les “services” ou du moins de les affaiblir en vue des “échéances” à venir et de placer en leur sein des hommes de confiance membres de son clan, fidèles à sa politique et qui exécuteraient docilement ses directives (37) ».

 

Pour faire évoluer le rapport de forces entre les deux clans principaux, Chadli — « et surtout Belkheir dans son ombre », précise Nicole Chevillard — use d’un artifice permettant de diversifier postes et pouvoirs : « Avant lui, le plus haut grade de la hiérarchie militaire était celui de colonel. Il va créer de toutes pièces des “généraux” et même des “généraux-majors”. Le 24 octobre 1984, Mostefa Belloucif et Abdellah Belhouchet sont ainsi nommés généraux-majors tandis que Khaled Nezzar, Kamel Abderrahim, Rachid Benyelles (qui arrive sur ces entrefaites au secrétariat général du ministère de la Défense) et Mohamed Attaïlia (dit “le manchot”, commandant de la 1 (re) région militaire, celle d’Alger) sont, eux, nommés généraux (38). »

 

Ancien maquisard, Mostefa Belloucif prend d’emblée une mesure lourde de sens : il met sur la touche les anciens officiers de l’armée française s’étant ralliés après 1962. Pour les DAF comme Larbi Belkheir ou Khaled Nezzar qui avaient déserté, eux, pendant la guerre d’indépendance, mais qui ont toujours été considérés avec défiance par les anciens maquisards, il s’agit d’un signe inquiétant.

 

L’équilibre entre les deux groupes paraît cependant maintenu, le général Belloucif, une fois nommé, désignant ensuite comme adjoints, d’un côté le général Abderrahim et, de l’autre, le général Nezzar (ex-DAF et très proche de Belkheir). Mais en 1986, la marginalisation du général Abderrahim (il est nommé chef de la Marine, quasi-inexistante en Algérie) et la nomination de son adversaire, Khaled Nezzar, à la tête de l’armée de terre font à nouveau pencher le balancier en faveur des DAF, les anciens de l’armée française. L’équilibre entre les deux clans reste donc fragile et, nous le verrons, il ne résistera pas aux intrigues du « clan Belkheir ».

 

Consolider son pouvoir est en effet pour lui d’autant plus décisif que la société algérienne, largement paralysée sous l’ère Boumediene, commence à bouger…

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les objectifs pacifique de chadli pour les kabyles

 

Le « Printemps berbère » et la naissance de la Ligue des droits de l’homme

Le 19 mars 1980, suite à la publication en France d’un ouvrage consacré aux poèmes kabyles anciens (39), le célèbre écrivain et ethnologue Mouloud Mammeri est invité à donner une conférence à l’université de Tizi-Ouzou, capitale de la Kabylie. Mais il est intercepté par les autorités quelques kilomètres avant d’entrer en ville. Avisés de son arrestation, étudiants, enseignants et personnels occupent l’université, qui entre en ébullition. Pendant un mois, grèves et marches se succèdent. Les travailleurs des complexes industriels de la région et le personnel des hôpitaux se déclarent solidaires du mouvement, qui s’amplifie au fil des jours. Les mots d’ordre sont « Libertés démocratiques » et « Respect des langues et cultures nationales ». La contestation s’étend peu à peu à Alger.

 

Dans la nuit du 19 au 20 avril, les forces de l’ordre investissent l’université, les hôpitaux et les cités universitaires de Tizi-Ouzou. La répression fait d’innombrables blessés. Des centaines d’enseignants, d’étudiants, de médecins et de travailleurs sont arrêtés. Pourtant, la mobilisation ne faiblit pas. Mieux : elle bénéficie d’un large écho à l’étranger. En mai, hormis vingt-quatre prisonniers inculpés d’« atteinte à la sûreté de l’État », la plupart des détenus sont relâchés, non sans que les hommes de la SM, fidèles à leurs habitudes, se soient efforcés de recruter les contestataires les plus actifs… Après avoir refusé d’entrer dans la combine, Arezki Aït-Larbi, alors étudiant en médecine, révélera le procédé employé par la SM pour le retourner : « Le 8 mai 1980, j’ai été transféré à Bouzaréah, dans les locaux de la Sécurité militaire. Un officier m’avait proposé le marché suivant : “Je vous libère ce soir. Vous aurez un logement, une voiture et un salaire. À la fin de vos études, vous aurez un cabinet médical dans la ville de votre choix. Mais, en contrepartie, vous me remettrez un rapport hebdomadaire sur les activités de vos amis” (40). » Pour quelques refus, combien d’individus ont accepté — et continué depuis — de collaborer avec la SM ? Sans doute beaucoup…

 

Au cours du mois de juin 1980, la mobilisation menaçant de s’étendre, le pouvoir relâche les vingt-quatre détenus. Mesure d’apaisement supplémentaire, le régime autorise durant l’été l’organisation d’un séminaire sur la culture, qui aboutit à la publication d’un document remis au ministère de l’Éducation nationale. Le document tombera vite dans l’oubli, mais il aura permis au régime d’obtenir un rapide retour au calme, d’occuper les agitateurs et de permettre aux services de sécurité de recenser dans le détail les militants actifs — avec l’aide de militants du PAGS, qui inaugure là une phase nouvelle de collaboration avec le régime pour contrer la mouvance démocratique et culturaliste naissante.

 

À l’université de Tizi-Ouzou, un groupe d’enseignants, d’étudiants, de médecins, de syndicalistes et de travailleurs se constitue, sous la dénomination de Mouvement culturel berbère (MCB), autour de la personnalité du docteur Saïd Sadi. Psychiatre de formation, il était depuis 1979 l’un des responsables en Kabylie du FFS (le parti que son leader Hocine Aït-Ahmed, exilé en Suisse, s’efforçait alors de redynamiser après des années de répression). La nature précautionneuse d’Aït-Ahmed ne peut cependant pas cohabiter avec l’esprit aventuriste de Saïd Sadi. De fait, dès le lendemain des événements, ce dernier se démarque de son mentor à l’aura encombrante.

 

De 1982 à 1986, alors que le MCB, contraint à la clandestinité, s’efforce difficilement de résister à la répression, des émeutes éclatent dans plusieurs grandes villes (Oran, Sétif, Constantine, Annaba, Alger même). Mais à chaque fois, elles sont réprimées, les meneurs arrêtés et torturés, et souvent « retournés » par la SM.

 

C’est dans ce climat que, le 30 juin 1985, des militants du Mouvement culturel berbère (MCB), dont Saïd Sadi, des avocats connus pour leur engagement, dont Me Abdennour Ali Yahia et Me Hocine Zahouane, des personnalités du monde scientifique, dont le professeur en psychiatrie Mahfoud Boucebsi, fondent la Ligue algérienne des droits de l’homme et demandent son affiliation à la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH). Elle va connaître un baptême du feu tonitruant.

 

Le 5 juillet 1985, jour de la commémoration officielle de l’indépendance, l’association non agréée des enfants de chouhada (les martyrs de la guerre de libération) décide de défier les autorités en allant déposer, en marge des cérémonies officielles, une gerbe de fleurs au pied d’un monument aux morts, au centre de Tizi-Ouzou. La police intervient et arrête tous les dirigeants de l’association présents sur les lieux. Pour avoir protesté contre ces arrestations, Me Ali Yahia est arrêté à son tour le 9 juillet, puis Me Mokrane Aït-Larbi, son second, le 21 août, puis le secrétaire général adjoint, le docteur Hachimi Naït-Djoudi, le 16 septembre. Durant tout l’été, de nombreux autres militants sont incarcérés : Ferhat Mehenni, Saïd Sadi, Saïd Doumane, Lounis Aït-Menguellet…

 

Leur procès se tient en décembre 1985, en présence de délégués de la FIDH. Il est largement couvert par la presse internationale. Le régime se révèle alors sous son vrai visage. Agissant dans une quasi-illégalité, l’appareil judiciaire accumule des irrégularités dénoncées par les prévenus. Ceux-ci écopent de peines allant de six mois à trois ans d’emprisonnement ; leur seul tort : défendre la liberté, la justice, la culture, et avoir déposé une gerbe de fleurs à la mémoire de héros de la révolution.

 

Les arrestations, le procès, relèvent-ils d’une provocation de la part du régime ? D’une volonté de mesurer la détermination de cette Kabylie qu’on dit prête à exploser ? De tester la capacité de l’opinion internationale à réagir ? En fait, tout cela à la fois, et l’enseignement principal à en tirer est que, hormis la sympathie dont jouit la Kabylie à l’étranger, et notamment dans la presse française, l’opposition organisée dans cette région reste très faible. En quelques mois, le régime parvient à retourner des dizaines de militants démocrates du MCB et à infiltrer à l’intérieur de ce mouvement plusieurs agents qui s’emploieront efficacement à semer la zizanie (certains d’entre eux connaîtront, dans les années 1990, une carrière politique brillante dans les rangs de partis satellites du pouvoir).

 

Quant à la nécessité d’incarcérer les principaux agitateurs, de leur infliger des peines sans rapport avec la gravité des délits commis, cela ne doit rien au hasard.

 

« L’art d’une domination, c’est d’assimiler ce qui pourrait être hostile » : voilà un adage dont le pouvoir a fait une religion. Durant toute cette année 1985, des rumeurs circulent selon lesquelles un courant moderniste du régime, dont Larbi Belkheir serait le chef de file, est opposé au sort réservé aux militants emprisonnés. Il s’agit bien sûr d’une habile mise en condition, dont l’autre volet est la pression psychologique exercée par les conditions de détention. Seul dans un cachot humide et sans lumière, nu sur le sol, dans le froid, après avoir subi brimades et coups, il faut avoir une foi militante d’acier pour résister. De nombreux témoins évoquent les sollicitations dont les détenus font alors l’objet de la part d’agents de la SM.

 

Pour inciter nombre d’opposants à se retourner, les représentants des services leur affirment que leurs intérêts convergent avec ceux de certains hauts dirigeants. Le but n’est pas de les pousser à se renier, mais au contraire de les conforter dans leurs idéaux, de leur indiquer que des forces au sommet de l’État les partagent, mais qu’elles ne peuvent agir que si toutes les bonnes volontés leur accordent leur soutien, en particulier en Kabylie, qui est l’avant-garde du combat pour la démocratie, etc.

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les generaux face la menace de la justice internationale

 

Chapitre 30. (extraits)

Le clan Belkheir face au « syndrome Pinochet »

Pour nombre d’observateurs, si le choix de Belkheir et des hommes de son clan s’est porté [en 1999] sur Abdelaziz Bouteflika — fort de son aura diplomatique internationale acquise sous les années Boumediene — pour occuper le devant de la façade civile du régime (1), c’est d’abord pour lui confier une mission stratégique : leur éviter de se retrouver un jour devant la justice internationale, à l’instar du dictateur chilien Augusto Pinochet, arrêté à Londres en octobre 1998. Comme on le sait, le général Pinochet échappera finalement à la justice (il pourra, impunément, regagner le Chili le 2 mars 2000), mais sa mésaventure a profondément frappé ses homologues d’Alger, ainsi que le relèvera en 2002 un juriste algérien cité par le quotidien Libération : « Cette vieille génération qui tient tout, le pouvoir, le pétrole, se retrouve soudain frappée du syndrome Pinochet. Alors, elle se demande : “Mais où va-t-on mourir ?” (2). »

 

Selon l’ex-adjudant Abdelkader Tigha, c’est dès 1996 que les officiers du DRS commencent à avoir peur des tribunaux internationaux. À l’époque, les médias européens et américains commencent à aborder le problème des disparitions forcées, il faut trouver une parade. Cette question fait alors l’objet d’une grande attention dans le bilan d’activité du DRS : « Ils voulaient trouver un système de défense contre Amnesty International, racontera en septembre 2001 le dissident du DRS. S’ils ont établi la “concorde civile”, c’est pour échapper au sort de l’extradé (3) et pour fermer les portes aux activistes de l’opposition à l’étranger (4). »

 

L’analyse de Tigha est juste, mais elle doit être décodée. Car le projet de loi, dit de « concorde civile », que présente le 8 juillet 1999 le nouveau président Abdelaziz Bouteflika à l’instigation de ses parrains, ne concerne pas ces derniers : ce projet prévoit la dispense de toute poursuite pour les islamistes non impliqués dans des assassinats collectifs, des viols, ou des attentats dans des lieux publics. À l’époque, en effet, la culpabilité des généraux éradicateurs dans les crimes atroces de la « sale guerre » n’a officiellement aucune raison d’être simplement mentionnée : à la différence de Pinochet et de leurs homologues latino-américains des années 1970, les généraux du « clan Belkheir » n’ont pas ménagé leurs efforts, on l’a vu tout au long de ce livre, pour ne jamais apparaître au premier plan. C’est derrière la façade civile de l’« Algérie Potemkine » et l’instrumentalisation des « groupes islamistes de l’armée » que, depuis janvier 1992, ils ont mené contre leur peuple une guerre d’une sauvagerie qui semble directement inspirée de celle des conquérants français de l’Algérie dans les années 1830.

 

Mais le général Larbi Belkheir, le chef du sinistre orchestre qui a joué cette partition de mort depuis plus de sept ans, n’ignore pas qu’un jour, lui et les siens seront nécessairement rattrapés par la vérité et l’exigence de justice — en premier lieu sur l’insoluble question des « disparus » —, malgré l’efficacité redoutable de leur dispositif de désinformation et leurs soutiens au plus haut niveau de l’État français. C’est pourquoi, fin calculateur, Belkheir prend les devants par Bouteflika interposé : l’absolution des crimes perpétrés par les moudjahidines islamistes, manipulés ou non, est un préalable indispensable à l’absolution future des crimes des généraux éradicateurs et de leurs complices — thème qui sera, on le verra, l’enjeu majeur de l’élection présidentielle prévue pour avril 2004.

 

Cette option s’est d’autant plus logiquement imposée aux chefs du « clan éradicateur » — les généraux Larbi Belkheir (lequel reprend alors officiellement du service comme directeur de cabinet du président Bouteflika, qu’il convient de surveiller au plus près), Mohamed Lamari, « Toufik » Médiène, « Smaïn » Lamari et consorts — que le « gros » du travail a été fait : des dizaines de milliers de militants islamistes, de femmes et de jeunes apolitiques ont effectivement été « éradiqués » et peuplent les cimetières de tombes « X, Algérien » et les charniers clandestins ; les cadres islamistes qui étaient nécessaires à la garniture de la façade « démocratique » du régime ont été dûment récupérés et nombre d’autres ont été contraints à l’exil ; et des centaines de milliers de citoyens, terrorisés, contraints à l’exode, vivent désormais dans la plus extrême précarité aux portes des grande villes du pays.

 

Adoptée par le Parlement, puis par référendum en septembre 1999, la loi de « concorde civile » ne fait qu’avaliser une amnistie déjà en vigueur dans les faits pour des criminels islamistes collaborant avec le régime. Exemple : l’émir Mustapha Kertali. À l’automne 1997, cet ancien maire islamiste de Larbaâ devenu un sanguinaire chef terroriste profite de la trêve militaire signée entre le pouvoir et l’AIS pour réintégrer une vie normale. Dès lors, l’ancien chef terroriste circule en ville armé et protégé par les militaires, ce qui choque profondément ses anciennes victimes : « Un jour, une jeune fille a été enlevée, à moitié égorgée et jetée devant une mosquée à Larbaâ, nous a raconté en 1998 une responsable associative de la région. C’est le groupe de Kertali qui avait fait le coup — et il était présent. Le lendemain, une ambulance de l’hôpital de Meftah était venue la chercher. Le groupe de Kertali a fait alors un faux barrage : ils ont jeté la fille dans le fossé et brûlé l’ambulance. Quand l’armée a récupéré le corps, elle fut enterrée, mais quatre personnes seulement osèrent assister à son enterrement. Et désormais, sous prétexte qu’il s’affirme repenti, il est protégé par le pouvoir (5)… »

 

Gage de la réussite apparente de la « concorde », beaucoup de maquisards — dont des centaines d’agents du DRS au sein des groupes islamistes, ainsi récupérés à peu de frais par la police politique — rendent les armes. Et, logiquement, l’intensité du terrorisme baisse : de plusieurs centaines ou milliers de morts par mois durant la période 1992-1998, on passe à quelques dizaines « seulement », souvent victimes d’actes de banditisme et de liquidations mafieuses opportunément maquillés en « terrorisme résiduel ». Plus important encore que ces chiffres, la peur s’éloigne d’Alger et la ville est de nouveau fréquentable pour les étrangers. Seul souci pour les hommes du « clan Belkheir » : certains représentants de l’ex-FIS refusent toujours, eux, de se rallier au régime.

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Chadli est le pire président que l'Algérie ait connu.

 

Chadli n'avait pas les qualités pour diriger l'Algérie

Mais le pire président depuis l'indépendance du pays c'est bouteflika je dis cela bien sur en apportant une argumentation

Du temps de de Chadli non seulement le pays souffrait de de l'incompétence qui régnait jusqu'au sommet de l'État mais en plus l'Algérie a eu a faire face a l'une des plus grande crise pétrolière que le monde avait connu puisque le baril du brut avait dégringolé a des niveaux historique.

De puis 1999 c'est a dire depuis l'arrivée du nain au pouvoir (certains diront grâce a lui :mdr:) le prix du baril a atteint des sommets historique c'est a dire diamétralement opposé a la période Chadli en effet l'Algérie a engrangé un chiffre records jamais réalisé depuis 1962 et malgré ça on assiste a des milliers d'émeutes de tous genre notamment ceux du logements ou des denrées alimentaires, des scandales financiers du a la corruption qui comme une gangrène est entrain de ranger la société jusqu'au sommet de l'État bien sur dans une totale impunité, la médiocrité de la période Chadli on la retrouve aussi mais multipliée par 10, régression de tous types de libertés absence totale de justice, apparition puis aggravation du phénomène des HARAGAS qui par centaines essayent de fuir le pays, répression dans le sang des événements de Kabylie de 2001(et en se souvient du rôle arrogant qu'avait joué a l'époque le sinistre zerhouni bras droit de bouteflika), viol de la constitution en vu de l'obtention de mandas illimités, tentative de maitre en scelle son frère said dans le but de créer une dynastie boutelikienne, absence totale d'une stratégie économique (enfin sauf celle que le frère du président said est entrain de gérer avec les BEZNAZIA barbus de l'import import) quant aux systèmes éducatif et de santé ils sont restés sinistrés a tel point que même les haut dignitaires du pays a leur têtes bouteflika qui des qu'ils ont un petit bobo ils accourent vers la France pour se faire soigner sans aucune dignité sous les insultes des dirigeants du front national

Conclusion : Pour le pire président je pense que la balance penche largement du coté de FAKHAMATOUHOU

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C'est pas le premier message que je lis de lui je viens pas de le découvrir ,donc quand tu dis qu'il se fiche de notre cause je suis pas d'accord,je sait reconnaitre ceux qui la soutiennent car je connais très bien les fondements de notre cause,quand quelqu'un manifeste son soutient pour notre cause on nous ressort la même chanson,c'est pour ça qu'il a évoqué wach Bhoum ezouaoua,rien a voir avec de la division mais pour souligner l'etat d'esprit qui prédomine quand il est question de notre cause,normalement tu aurais du comprendre le pourquoi de cette citation si tu la respecte,il faudrait m'expliquer comment on peut respecter une cause et l'étouffer en même temps,tes reproches sont exactement dans le même etat d'esprit,c'est pour ça que ce que tu dis est vague et évasif,après il y a surement un conflit entre vous mais laisse moi te dire que l'union se fait sur une base,ceux qui ne font que dénoncer une division n'ont pas de base,ils ne veulent rien changer et nous considèrent comme les diviseurs,je veut bien croire ce que tu dis mais je vois pas ou tu veut en venir,trop évasif pour que je me fasse une idée de toi.

Bon je m'arrête là.

 

Ps : ca serait bien que tu écrive moins et aille a l'essentiel,tes messages sont trop évasifs,on dirait de la pacification.

Et tu n'as encore rien vu!!!!!

Au fait as tu vu le copier coller qu'il a fait ?

Pauvre malheureux il ne se rencontre même pas qu'il est entrain de se distribuer des baffes en veux tu en voila

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Chadli n'avait pas les qualités pour diriger l'Algérie

Mais le pire président depuis l'indépendance du pays c'est bouteflika je dis cela bien sur en apportant une argumentation

Du temps de de Chadli non seulement le pays souffrait de de l'incompétence qui régnait jusqu'au sommet de l'État mais en plus l'Algérie a eu a faire face a l'une des plus grande crise pétrolière que le monde avait connu puisque le baril du brut avait dégringolé a des niveaux historique.

De puis 1999 c'est a dire depuis l'arrivée du nain au pouvoir (certains diront grâce a lui :mdr:) le prix du baril a atteint des sommets historique c'est a dire diamétralement opposé a la période Chadli en effet l'Algérie a engrangé un chiffre records jamais réalisé depuis 1962 et malgré ça on assiste a des milliers d'émeutes de tous genre notamment ceux du logements ou des denrées alimentaires, des scandales financiers du a la corruption qui comme une gangrène est entrain de ranger la société jusqu'au sommet de l'État bien sur dans une totale impunité, la médiocrité de la période Chadli on la retrouve aussi mais multipliée par 10, régression de tous types de libertés absence totale de justice, apparition puis aggravation du phénomène des HARAGAS qui par centaines essayent de fuir le pays, répression dans le sang des événements de Kabylie de 2001(et en se souvient du rôle arrogant qu'avait joué a l'époque le sinistre zerhouni bras droit de bouteflika), viol de la constitution en vu de l'obtention de mandas illimités, tentative de maitre en scelle son frère said dans le but de créer une dynastie boutelikienne, absence totale d'une stratégie économique (enfin sauf celle que le frère du président said est entrain de gérer avec les BEZNAZIA barbus de l'import import) quant aux systèmes éducatif et de santé ils sont restés sinistrés a tel point que même les haut dignitaires du pays a leur têtes bouteflika qui des qu'ils ont un petit bobo ils accourent vers la France pour se faire soigner sans aucune dignité sous les insultes des dirigeants du front national

Conclusion : Pour le pire président je pense que la balance penche largement du coté de FAKHAMATOUHOU

 

Chadli était un faible. Il n'a rien construit du tout (à part peut-être le monument des martyrs) et ce même avant la crise pétrolière. Il a tout ouvert et tout le monde s'est infiltré.

Mais, c'est normal, les Algériens désirent les nouvelles chaussures à la mode ou la dernière voiture à la mode. La base, c'est-à-dire les Algériens eux-mêmes sont corrompu, comment veux-tu que ce ne soit pas le cas pour l’État.

Mais, regardons simplement les bilans.

Sous Chadli, 40 milliards de dettes, 20 attentats par jour, aucune construction, ouverture du pays tout azimut, ....

Sous Bouteflika, pratiquement zéro dette, tamazight reconnu langue nationale, enseignement de cette langue dès le primaire, attentat en nette diminution, construction de je ne sais combien de barrages, aide généralisée pour l'agriculture, nouvelle politique d'énergie avec la construction de centrales solaires et un projet d'en faire l'énergie de demain, protection des sites naturels, .....

 

Mais, c'est vrai que si ton but est la consommation à outrance et l'ouverture totale du pays, ça ne va pas.

Mais le pire c'est que je suis contre lui car je le trouve trop pro-américain et je pense que la politique agricole est un échec total.

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salam

 

louny le plus grand assassin et le plus criminel de l'algerie , du peuple algerien et des institutions algerienne ce fut larbi belkheir, de son vrai nom Joseph Solal Aboulker, qui l'a designé au sommet de la presidence , chadli bendjedid

nezzar , commandant en chef de l'armée algerienne , qui l'a designé a ce poste chadli bendjid, apres que monsieur chadli soit ecarté du pouvoir , il fait une conference a l'est du pays et declare que nezzar est un espion de la france , c'est les propos rapporté par nezzar lui meme , qui dit chadli m'accuse d'etre un espion de la france et lui qu'est-ce qu'il faisait en ce temps là ?

la question que je veux poser elle ne demande aucune intelligence , ou necessite pas de faire HEC , si monsieur chadli savait ce que fut et ce qu'a été Belkheir pourquoi il le nomme au cabinet de la presidence ? et si chadli savait que nezzar etait l'espion de la france, pourquoi il a elevé au grade de general et lui a confié la responsabilité de tout un pays et tout un peuple ?

UN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE qui ose dire de son premeir general que lui meme a decoré de titre de general et qui lui confie le ministere de la defense et lorsqu'il se retrouve limogé de son post de president se permet d'accuser ce meme general d'espion de la france, alors on voudrait juste savoir chadli nomme à la tete du pays des espions de la france, pourquoi l'a t-il nommé dans ses conditions, il sera donné un jour au peuple de connaitre tous ses traitres et cette pourriture qui a regné sur le pays et sur le peuple, les declarations de nezzar sont bien precise comment le sort de la nation se decider entre un corpuscule de generaux , le peuple n'avait droit a aucune parole , ni aucuen decision , ils decidaient entre eux et imposer au reste du peuple leur choix comme ci l'algerie leur été due , un heritage qui appartient a la nomenclatura des generaux mafieux, et traitre pour le peuple algerien

 

d'un coté vous aviez des hommes comme larbi ben m'hidi, abane, zabana, boudiaf qui ont donné pour un ideal d'une nation et d'un peuple algerien , de l'autre vous aviez des belkheir, des chadli , des nezzar, des toufiq, des smail et les tentacules de la pieuvre sont nombreuses, qui non seulement ont confisqué le merite du combat de ses martyrs, mais qui ont été directement impliqué dans l'assassinat de ses grands hommes, l'assassinat de Boudiaf allah yerhamou par belkheir et ce meme belkheir chadli le nomme directeur du cabinet de la presidence , et on se psoe encore des questions

 

quand je lis qu'il y a de la vermine qui ose encoer venir sur ce forum insulter la mémoire des hommes qui nous ont aimé et donner leur vies pour qu'on vivent libre en citoyens du monde , pour efendre la cause des traitres et ceux qui ont assassiné le peuple algerien, il n'y a qu'une explication plausible , c'est que cette racaille qui defend chadli ou djamaâtou sont des leurs, et par consequent, je doute qu'ils soient pour le peuple comme ils se permettent d'oser l'affirmer, quand on defant la cause des laches et des traitres c'est qu'on doit etre des leurs

 

le pretexte invoqué serait une question de regionalisme, depuis l'independancede l'algerie, Boumedienne a dirigé le pays, et tout le monde sait qu'il etais de l'est est-ce l'ouest a fait un caca su le regionalisme on etait fier d'avoir un tel president nationaliste qui aimait son pays , on avait pas encore eu connaissance du dicdat qu'il allait nous imposer par des lois injuste, ensuite est venu chadli est-ce que les algeriens ont crié au regionalisme et pourtant il est de annaba, personne n'a fait cette crise obsessionnelle sur le regionalisme et pourtant durant son mandat , le regionalisme et la distinction etait presente et on la viviat au quotidien , rien a été dit jusqu'au jour ou l'histoire a eu raison de son incompetence et qu'il ait de lui meme rendu le tablier sous la pression de ses chiens qui voulurent le mordre ( belkheir, nezzar) ensuite il y a eu zeroual qui est de l'est du pays , est-ce que le peuple alerien de l'ouest s'en est plain ? jusqu'a ce que Zeroual decouvre de lui meme de quoi etait capable l'equipe qu'avait gratifié monsieur chadli du grade de general , il demissionna, Boudiaf c'est la meme equipe qui l'a assassiné, n'ayant aucun recours, et ayant eu peur des represailles de al communauté internationale et que la cour penale leur reserve le meme sort que pinochet , ils ont accourue soudoyer Bouteflika, car s'ils n'avaient pas donner leur accord et s'ils n'etaient pas aller le chercher , jamais Bouteflika n'aurait acceder a ce post ,ce qu'ilo n'etait pas prevue dans leur scenario c'est qu'enssuite un par un ils allaient etre liquidé, ou limogé, et c'est ça qui ne passe pas , et pour une fois qu'il y a un homme de l'ouest algerien a la tete de l'algerie ou est le mal ? est-ce que l'algerie appartient qu'a une rive de ce pays ? est-ce que pour etre algerien il faut etre nait juste a un endroit precis de l'algerie ?

 

j'ose esperer qu'il y ait un sursaut nationaliste , pas un sursaut regionaliste, et qu'enfin on puisse reconnaitre ceux qui aiment ce pays de ceux qui l'ont vendu et trahi, et si possible banir et faire payer le prix fort , à ceux qui ne cessent d'acclamer les traitres , et qui les soutiennent, car lorsqu'on acclame un traitre c'est qu'on est son rejeton

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envoyé par la traitre

 

Au fait as tu vu le copier coller qu'il a fait ?

Pauvre malheureux il ne se rencontre même pas qu'il est entrain de se distribuer des baffes en veux tu en voila

 

pourquoi tu a cru que c'etait de moi:crazy:, mais non pauvre malheureux , si c'etait de moi , je n'aurai jamais été cru par des minables comme toi , j'ai délibrement prouvé que c'etait des articles de journaux, ecrit dans la presse nationale et internationale, j'expliquai a tes neuronnes qui font une fixette sur ma personne, que dieu te guerrisse de ce mal , qu'il est fini le temps des boukalates et des tabelîîlîte, je sais que le reveil sera dure , comment se dire que l'algerie nous echappe, comment se dire que ce gros gateau va nous echapper des mains, mais non yel emtiqar ce n'est pas cosner qui a ecrit ses articles rassure toi , c'est des patriotes, de vrais algeriens, il ya parmi eux des officiers haut gradé , et il y a aussi car je sais que tu comprend vite , c'est pourquoi je prend le temps de t'expliquer des reglement s de compte entre traitre a qui denonce le premier et a qui denonce celui qui a été plus vendu a mama frança, sachant le radeau coulait , il se rejette leur trahison mutuelle tu a saisie, pas encore , je ne peux rien pour toi petite larve qui sait trahir son peuple et applaudir ses pairs

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