SEYDOU 10 Posted March 10, 2008 Partager Posted March 10, 2008 Les statistiques prouvent un certains recul des étudiants maghrébins en france que ce soit au niveaux des universités+IUT+BTS qu'au niveau des grandes écoles (d'ingénierie et commerce) les portes s'ouvrent de plus en plus vers d'autres destinations telles le canada l'allemagne et les etats unis Dans le contexte d'une compétition internationale accrue, les pays du Maghreb, en particulier le Maroc et la Tunisie, font l'objet de vigoureuses campagnes de promotion de la part d'autres grands pays d'accueil ; la France est toujours au premier rang des pays de destination des étudiants maghrébins. Au cours des années récentes, une présence accrue des offres de formation émanant de différents pays francophones autres que la France s'est manifestée. Il est exact que les universités francophones canadiennes mènent des campagnes très actives de promotion en direction des étudiants titulaires d'un baccalauréat local. Les effectifs ont crû à la mesure de la « fermeture » récente des universités américaines des États-unis. Même si l'accroissement des effectifs accueillis par les universités québécoises est notable, le succès enregistré reste très relatif compte tenu du coût des études. La capacité d'attraction, au demeurant beaucoup plus limitée, des universités belges trouve son origine principale, en l'absence de prosélytisme particulier, dans leur capacité à accueillir des étudiants refusés en France ou dans leur pays d'origine (notamment pour poursuivre des études médicales ou paramédicales). Les étudiants marocains et tunisiens semblent se rendre dans les universités de Wallonie pour les mêmes raisons que les étudiants français. Dans cette lignée, on note l'apparition récente, en particulier en Tunisie, d'officines spécialisées dans des destinations nouvelles comme l'Ukraine ou la Roumanie. Les effectifs cumulés d'étudiants tunisiens pour ces deux destinations (en l'absence de toute bourse) sont supérieurs à celui cumulé vers le Canada (900) ou la Belgique (plus d'une centaine). Pour mémoire les États-unis, premier pays d'accueil mondial, sont au même niveau d'effectifs que la Belgique, et la Grande-Bretagne, second pays d'accueil, toutes nationalités confondues, accueille un nombre encore inférieur d'étudiants maghrébins. Le principal concurrent de la France, au Maroc comme en Tunisie, est l'Allemagne : les Marocains représentent la quatrième population d'étudiants étrangers dans ce pays, devant la population étudiante turque et les Tunisiens étaient l'an dernier plus de 1700 dont 250 boursiers dans les universités allemandes. Notre pays demeure, de très loin, la première destination des étudiants marocains, algériens et tunisiens ayant décidé d'effectuer tout ou partie de leurs études à l'étranger. Les étudiants marocains étaient en 2004-2005 près de 29 000 dans les universités ou les IUT, les Algériens près de 23 000 et les Tunisiens près de 10 000, soit un total approchant les 62 000 étudiants, représentant près de 30 % de l'ensemble des étudiants étrangers dans les établissements de ce type. À ces chiffres, il convient d'ajouter non seulement les BTS et assimilés mais aussi les étudiants inscrits en classe préparatoire aux grandes écoles (CGPE) qui étaient plus de 3 500 en moyenne au cours des années récentes pour le seul Maroc. Au total, le Maroc, l'Algérie et la Tunisie figurent, en France, parmi les pays dont les effectifs accueillis dans les établissements d'enseignement supérieur sont les plus importants, ce qui n'est le cas jusqu'à présent, l'Allemagne exceptée (pour le Maroc uniquement), d'aucun autre pays d'accueil. II. - En relation avec une diminution relative du nombre des étudiants des pays du Maghreb dans ses établissements d'enseignement universitaire, la France poursuit une politique active d'attractivité en direction des meilleurs étudiants maghrébins. On observe depuis trois ans un certain ralentissement de la progression du nombre des étudiants maghrébins dans les établissements d'enseignement supérieur français, phénomène plus marqué encore pour les étudiants marocains. Même si le nombre d'étudiants maghrébins continue à croître globalement en valeur absolue, la croissance des effectifs est clairement ralentie : de 36 000 en 1999-2000, l'effectif total dans les universités et établissements assimilés est passé à 54 000 en 2002-2003, 60 000 en 2003-2004 et 61 000 en 2004-2005, dernière année de référence. Une diminution nette des effectifs d'étudiants marocains a même été enregistrée par le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche entre 2003-2004 (29 044 étudiants) et 2004-2005 (28 215) dans les universités. Les ressortissants marocains continuent toutefois à représenter plus de la moitié des étudiants maghrébins dans les grandes écoles françaises avec une progression des effectifs entre les deux dernières enquêtes (2001-2002 et 2003-2004). Compte tenu de la proportion d'étudiants des trois pays du Maghreb résidant de longue date en France (estimation de 15 à 20 % selon les cycles et selon les régions), l'analyse de l'évolution des effectifs est facilitée par l'étude des flux : le nombre des visas d'étude délivrés annuellement est passé entre 2003 et 2004, de 7265 à 4823 pour les Algériens, de 5 011 à 4 558 pour les Marocains et de 2 777 à 2 631 pour les Tunisiens. Les CEF ont été globalement plutôt bien perçus, tant en Tunisie qu'au Maroc. Le maintien d'une forte attractivité, en particulier pour les niveaux de master et de formation doctorale (plus du tiers des étudiants maghrébins dans les universités préparaient une thèse en 2004, et la moitié des seuls étudiants tunisiens) va de pair avec la poursuite d'une politique active de bourses d'étude. Près de 600 Marocains ont bénéficié d'une bourse d'étude au cours de l'année 2004 parmi lesquels 174 étudiants issus du réseau de l'AEFE (programme d'excellence Major) pour la plupart pour des formations dans les grandes écoles, 410 Tunisiens ont également bénéficié d'une BGF d'étude cette même année (dont trente et une bourses pour les jeunes titulaires du bac français avec mention très bien ou bien) et 735 bourses d'étude ont été accordées à des étudiants algériens dont plus de 85 % au titre du programme franco-algérien de formation supérieure cofinancé par les deux parties au titre d'un accord intergouvernemental. Les bourses accordées à des ressortissants marocains, toutes catégories confondues (bourses d'étude longues, bourses de stage, séjours scientifiques de haut niveau) représentaient en 2004 deux millions d'euros en complément des 175 millions d'euros représentés par le coût moyen de prise en charge de l'ensemble des étudiants marocains. La France continue à exercer un pouvoir d'attraction important en direction des étudiants du Maghreb, et du Maroc en particulier, et à mener une politique soutenue (information des étudiants et de leur famille, aide apportée aux meilleurs étudiants grâce aux programmes de BGF, animation des réseaux d'anciens notamment) en direction des futures élites des trois pays, partenaires de premier plan de sa politique de coopération internationale, dans une logique d'influence et de solidarité. lien à la source Citer Link to post Share on other sites
Couscous57 10 Posted March 10, 2008 Partager Posted March 10, 2008 Les francais sont des petits malins,s ils veulent absolument former nos elites de demain,ce n est certainement pas pour rapprocher les deux rives de la mediteranée ou je ne sais quelle action philantropique,mais c ets simplement pour former de nouveau laquais qu elle mettra en place a la tete de nos pays par le biais de ses reseau complexe et occulte,pour garder toujours le maghreb sous sa tutelle paternaliste. Un jour ou l autre,le maghreb devra bien se doter de ses propres universites,pour ne dependre de plus personne. Citer Link to post Share on other sites
SEYDOU 10 Posted March 11, 2008 Author Partager Posted March 11, 2008 l'ouverture n'est pas un défaut, des etudes en japon, etas unis ou allemagne et canada, au contraire c'est une fierté je trouve ça ne rapporterait que du bien, trivial ,ils ont une certaine avancée technologique la crainte des français est logique, puisque bon nombre de matières grises, évoluent dans le pays d'accueil, en l'occurrence la france, ce qui fait un bénéfice extraordinaire des statistiques sur aljazeera dernièrement on donné ces chiffres là: nombre des matières grises maghrébines en france 260 000 algériennes 220 000 marocaines 97 000 tunisiennes rapport en euro pour le pays d'accueil de ces matières en milliards d'euro 4,3 marocaines 2.5 algériennes 1.4 tunisiennes ces chiffres ne sont qu'approximatifs Citer Link to post Share on other sites
oasis666 10 Posted July 10, 2009 Partager Posted July 10, 2009 Aider les nouveaux etudiants en france voila je suis accepté a l'universite de PAU (aquitaine),et welah je connais personne laba pour m'enrienté ou m'aidé a m'integré surtout les premier temps si il ya quelqu'un qui peut apporter son aide sa seta tres gentiel de sa part,meme avec un coneil merci pour votre aides Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted July 10, 2009 Partager Posted July 10, 2009 voila je suis accepté a l'universite de PAU (aquitaine),et welah je connais personne laba pour m'enrienté ou m'aidé a m'integré surtout les premier temps si il ya quelqu'un qui peut apporter son aide sa seta tres gentiel de sa part,meme avec un coneil merci pour votre aides Faut commencer par trouver une chambre universitaire au CROUS. C'est la seule chose pour la quelle tu peux t'inquieter, le reste viendra tout seul... au debut tu passeras par des moments difficiles (solitude, ennuie, tes proches qui te manquent, etc.) mais apres, quand tu te feras des amis tu t'habitueras a ta nouvelle vie. Bonne chance en tout cas. Citer Link to post Share on other sites
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