Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Partager Posted December 12, 2011 Si Bgayet m'était conté, je repartirai là-bas, Ombre tragique ! A l'index de mon désir arthritique, là où ton corps dénude mon regard. Me voici, à coeur polygame, au bord du Mythe et du Soleil. Je suis l'enfant du Vent et de la Mer, un soir de Janvier. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 Si tu m'invites dans ton lit, fais-le comme la mer bleue d'août, A fleur de caresse, en chair de ressac. Effleure mes nuits même en trompe-l'Amour. Materne mon Retard pour évacuer une enfance marâtre. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 Ne m'adore pas. Aime-moi dans la surdité d'un ciel d'Azazga Arbitre entre le Corps et le Poème. "Corpoème" ! Miracle de l'Amour : endosser le mensonge jusqu'à l'orgasme. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F. ; tu ne parles pas, tu chantes ; tu ne souris pas, tu m'éblouis ! Il me plairait de mourir dans une apothéose d'écume blanche, à l'aube, à la cime du rêve, pour Te rejoindre, F., je je m'appelle Roméo pour T'aimer au delà de notre temps ; Attend, ton silence est un gage d'éternité. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., écoute la parole du poète : comme lui "je suis le veuf, le ténébreux, l'inconsolé" Il n'y a malheureusement plus de Prince dans cette fable qui m'englue ; La mort frappe à ma porte et appose son empreinte irrémédiable ; Adieu donc ! laisse moi tisser mon poème pour éviter la corde de Nerval. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., rappelle toi de Diogène. Au clinquant du jour, une bougie à la main il cherchait un homme... Il, cet homme, n'existe pas. J'avoue ma négation, en ces journées asexuées. La main cherche son oxygène, elle en retire de la boue... A l'avenir, je mettrai un garrot à mon cœur pour qu'il cesse sa quête. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., de Gouraya à Azazga, j'erre sur les sentiers de mes Mots, de mes Morts ; Il est pourtant aisé, dit-on, de passer à G. Le faire plutôt ! Ne suis-je pas un imposteur qui prétend aimer ? A 34 ans, Dieu a fixé le chemin de ma route. Puis, le reste... Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., que sont Qaïs et Aragon devenus ? Ils sont plongés dans la poussière de la mort, dernière amante ! F., tu continues le désir de l'Homme avant le terme échu du départ ; Accélère la caresse, la béance de la tombe est à la portée de regard. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., écoute-moi ! Dieu compatit à ma douleur ; Il ne reste que ton Pardon pour le confort de ma chair. Libère-moi des menottes de tes dents. Avance je t'en conjure l'instant de ma mort. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., lettre d'un alphabet décousu, Infidèle à cet amour tardif : L'enfance s’incruste dans la blancheur de ta peau Amour, que n'appelles-tu pas la Mort ! Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., quel djinn pourra partager la blessure de ma mémoire ? s'interroge Qaïs. Il lui est répondu : respire le souffle de ton poème, tu verras matérialisé mon Être. F., fille de ma démence, es-tu sable des dunes ou chant des sirènes ? Assia, Fahima, Samira, Roselyne, Louisa, Kaïssa, Safia, Chantal, Zohra... Que sont-elles pour toi, Qaïs, hurle F. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., à l'oubli tu exiges l'impossible. Alors, Il ne peut satisfaire ton exigence : Je ne puis t'oublier. L'ombre habite tes doigts ; à cela, j'oppose mon entêtement à Être vrai. A Dieu est une passerelle qui siérait à ma mort. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., je me suis réveillé un jour l'odeur de la mort dans les narines. Il me semble depuis être possédé par le cauchemar. Me suis-je réveillé ? Le paraitre est énorme ; l’Être refonde la peur marâtre. Puis, le vide... A défaut de vivre, j'ai passé mon temps à rêver. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., je n'ai de patience que l'espoir effiloché de ton rire. Je m'en veux, tu sais. Indicible aveu que cette libido de pacotille ! La robe là-bas qui danse, ivre de caresses charnelles, elle est sur ton corps. Ne la ressens-tu pas ? A présent, je crée une légende : il y a mort d'homme ! Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., j'ai fait le tour de la Parole, à Asqif n Tmana. Ile-espérance ? J'y avais cru dans un soupir adolescent. Là-bas à la porte du désert, mes mots distribuent chaque grain de sable au poète-bureaucrate ; Aime-moi. Il ne restera rien de nous à l'agonie du vent de sable. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 L'appel d'une Femme me tance, pour danser nu sur sa tombe, Il m'attire, me tire, m'inspire et me malmène pour me soutirer un Aveu. L'Aveu de ton Prénom, F. tisseuse des fibres de ma nuit. Ai-je rêvé de cette morte ? N'est-ce pas Toi qui es partie ? Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., je n'ai pas d'autre désert que le vacarme des foules citadines ; où te trouver dans cette solitude surpeuplée ? Il me faut pour te convaincre, "ô femme au nom intelligent", quêter la folie de Si Mohand. La nuit ne me porte pas conseil ; elle convoque toutes mes morts ; F., tu ouvres la procession (de mes morts !) A défaut de m'aimer, laisse-moi espérer... F. ! Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., soyons fou ! nous arriverons au point G. Il me faut bâillonner le poète d'abord ; l'amant ensuite ! L'alternative, je la veux ; mais en ai-je le pouvoir ? AIMER, est-ce ainsi ? Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., existe-tu seulement ? OUI ! Il me suffit de suivre Ta Trace, ici, là et ailleurs, pour te retrouver. Vrai ! Le Lac s'est desséché ; puis le temps casse la cadence de l'heure. Adieu adolescence torturée ! Adieu chimère ! Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., tu ajoutes du bleu au bleu de mon Ciel. Il n'y a de pire mort que ton absence enroulée à mes veines, comme un rêve têtu. F., prête moi ton cœur que j'y plante mon amour. Après cela, tu seras mienne et je serai tien. Je t'aime F. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., je fais le compte de mes suicides avortées et des amours mortes. Amour encore et toujours ! Humer le parfum de ta chevelure ! Il n'y a pas d'amour heureux, se lamente le poète. Mais, Mon amour pour toi peut le devenir. Au terme échu, je mourrai heureux d'entamer - enfin - l'éternelle rencontre. Je te taime F. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., je te porte désormais à mon poignet ; prête oreille, écoute le ballastage de mon cœur. Il n'y a que moi - moi ! timide, jusqu'à l'indicible, qui discoure pour deux. F., ce n'est que moi ! peu importe que tu sois banni ! moi qui vis la nuit et meurt à l'aube. Au moment de refermer cette porte, je sens la nuit enfler, comme fécondée par mon amour. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., à ma mort dis au récitant de psalmodier pour mon âme égoïste : "Chant funèbre pour TAYRI". Il fait l'heure d'aller vers ma Race, d'être libre et d'aimer à haute voix. F., je me suis construit à trente cinq ; parvenu de l'amour, je suis hors jeu. A l'impossible espoir, nul n'est tenu ! je tente cette philosophie. Citer Link to post Share on other sites
Ḥemleɣ-tt 10 Posted December 12, 2011 Author Partager Posted December 12, 2011 F., les heures renferment leurs tentacules autour de ma raison Il y a pire ! s'insurge Qaïs. Ton absence. Ton silence. Ta mort. F., la tombe qui me fait pleurer se confond avec le sol ; Avant toi, les ténèbres ! Après toi, les ténèbres ! Citer Link to post Share on other sites
Rihame 10 Posted December 12, 2011 Partager Posted December 12, 2011 wink wamane dassawen...aha awer el 3aslamak:mad: Citer Link to post Share on other sites
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