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F. ; tu ne parles pas, tu chantes ; tu ne souris pas, tu m'éblouis !

Il me plairait de mourir dans une apothéose d'écume blanche, à l'aube, à la cime du rêve, pour Te rejoindre,

F., je je m'appelle Roméo pour T'aimer au delà de notre temps ;

Attend, ton silence est un gage d'éternité.

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F., écoute la parole du poète : comme lui "je suis le veuf, le ténébreux, l'inconsolé"

Il n'y a malheureusement plus de Prince dans cette fable qui m'englue ;

La mort frappe à ma porte et appose son empreinte irrémédiable ;

Adieu donc ! laisse moi tisser mon poème pour éviter la corde de Nerval.

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F., rappelle toi de Diogène. Au clinquant du jour, une bougie à la main il cherchait un homme...

Il, cet homme, n'existe pas. J'avoue ma négation, en ces journées asexuées.

La main cherche son oxygène, elle en retire de la boue...

A l'avenir, je mettrai un garrot à mon cœur pour qu'il cesse sa quête.

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F., quel djinn pourra partager la blessure de ma mémoire ? s'interroge Qaïs.

Il lui est répondu : respire le souffle de ton poème, tu verras matérialisé mon Être.

F., fille de ma démence, es-tu sable des dunes ou chant des sirènes ?

Assia, Fahima, Samira, Roselyne, Louisa, Kaïssa, Safia, Chantal, Zohra... Que sont-elles pour toi, Qaïs, hurle F.

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F., je n'ai de patience que l'espoir effiloché de ton rire. Je m'en veux, tu sais.

Indicible aveu que cette libido de pacotille !

La robe là-bas qui danse, ivre de caresses charnelles, elle est sur ton corps. Ne la ressens-tu pas ?

A présent, je crée une légende : il y a mort d'homme !

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F., je n'ai pas d'autre désert que le vacarme des foules citadines ; où te trouver dans cette solitude surpeuplée ?

Il me faut pour te convaincre, "ô femme au nom intelligent", quêter la folie de Si Mohand.

La nuit ne me porte pas conseil ; elle convoque toutes mes morts ; F., tu ouvres la procession (de mes morts !)

A défaut de m'aimer, laisse-moi espérer... F. !

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F., je fais le compte de mes suicides avortées et des amours mortes.

Amour encore et toujours !

Humer le parfum de ta chevelure !

Il n'y a pas d'amour heureux, se lamente le poète.

Mais, Mon amour pour toi peut le devenir.

Au terme échu, je mourrai heureux d'entamer - enfin - l'éternelle rencontre.

 

Je te taime F.

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F., je te porte désormais à mon poignet ; prête oreille, écoute le ballastage de mon cœur.

Il n'y a que moi - moi ! timide, jusqu'à l'indicible, qui discoure pour deux.

F., ce n'est que moi ! peu importe que tu sois banni ! moi qui vis la nuit et meurt à l'aube.

Au moment de refermer cette porte, je sens la nuit enfler, comme fécondée par mon amour.

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F., à ma mort dis au récitant de psalmodier pour mon âme égoïste : "Chant funèbre pour TAYRI".

Il fait l'heure d'aller vers ma Race, d'être libre et d'aimer à haute voix.

F., je me suis construit à trente cinq ; parvenu de l'amour, je suis hors jeu.

A l'impossible espoir, nul n'est tenu ! je tente cette philosophie.

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