Jazairi 10 Posted December 14, 2011 Partager Posted December 14, 2011 par Guillaume Duhamel, Mercredi 14 décembre 2011 Le consortium allemand DII (Desertec Industrial Initiative) et la compagnie Sonelgaz ont signé un accord la semaine dernière en vue du déploiement du projet Desertec en Algérie Un peu plus d’un mois après l’annonce par le consortium allemand DII (Desertec Industrial Initiative) (NDLR : qui regroupe le réassureur Munich Re, la Deutsche Bank et les électriciens E.ON et RWE) du lancement dès l’an prochain au Maroc du faramineux projet Desertec, c’est au tour de l’Algérie d’entrer dans la danse. DII et la compagnie algérienne Sonelgaz ont en effet signé un accord de coopération la semaine dernière à Bruxelles (Belgique). Celui-ci porte sur des échanges d’expertises techniques, sur la promotion de partenariats industriels et sur une convergence des actions à mener en vue de développer le marché. Il fait par ailleurs suite à d’autres alliances conclues dans un passé récent avec MedGrid (projet d’initiative française de réseau électrique sud-saharien) et Les Énergies Renouvelables, filiale de la compagnie tunisienne du gaz et de l’électricité, et consacre la participation du pays à ce dessein qui, rappelons-le, pourrait s’étendre jusqu’à la Syrie et l’Arabie Saoudite afin de fournir 15 % des besoins en électricité du Vieux Continent d’ici 2050. Évalué à quatre cents milliards d’euros au total (!), déjà appuyé par les pouvoirs publics allemands et l’Observatoire méditerranéen de l’Énergie (OME), à la fois solaire et éolien, il doit en outre générer une économie annuelle de trois millions sept cent mille tonnes de CO2 et par là-même servir concomitamment la lutte contre le réchauffement climatique, qui augure de bouleversements profonds dans le Maghreb. Vu d’un mauvais oeil par certaines associations de protection de l’environnement pour qui il s’apparente à une forme de « néo-colonialisme vert », il est au contraire synonyme d’un « avenir extrêmement brillant » pour les pays d’Afrique du Nord concernés – la Libye devrait être le prochain sur la liste, sans doute lorsque sa situation politique sera stabilisée – aux dires du PDG de DII Paul Van Son. « Les déserts d’Afrique du Nord et du Proche-Orient sont intrinsèquement les réservoirs d’énergie du monde » « Courant 2011, nous avons eu une réunion avec le ministre (algérien de l’Énergie) Youcef Yousfi, qui a salué notre expérience, nos liens industriels et notre vision générale du développement. Mais il a aussi dit : gardez à l’esprit que l’Algérie veut développer son énergie pour son propre avenir. C’est dans l’esprit de Desertec : nous voulons instaurer une coopération pour accélérer le processus qui amènera l’Algérie à être en mesure d’exporter de l’énergie et de l’électricité en Europe », a-t-il également relaté, rappelant que « les déserts d’Afrique du Nord et du Proche-Orient sont intrinsèquement les réservoirs d’énergie du monde ». L’Algérie – qui a aussi donné son accord à l’exploitation des gaz de schiste sur son territoire, lequel en abriterait plus de mille milliards de mètres cube – paraît en avoir désormais bien conscience, elle qui, on l’a évoqué, projette de produire 40 % de son électricité à partir de sources renouvelables à l’horizon 2030, s’est déjà engagée à investir pour ce faire quinze milliards d’euros pour la période 2011-2021 et a inauguré cet été dans la région saharienne de Hassi R’Mel le tout premier complexe électrique hybride du pays. Celui-ci est même le tout premier du monde à combiner une matrice de miroirs paraboliques et une centrale à turbines à gaz. Encore largement tributaire de son gaz naturel, le pays est cependant engagé sur la voie de la transition énergétique. L’entente scellée la semaine dernière en est une preuve supplémentaire. zegreenweb.com Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 16, 2011 Partager Posted December 16, 2011 pas mal Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted February 26, 2012 Partager Posted February 26, 2012 Christoph J. PartSch, représentant officiel du projet “Désertec avance bien en Algérie” Par : Nadia Mellal APS “Désertec avance bien”, selon Christoph J. Partsch, représentant officiel en Algérie de ce projet. “Les rencontres entre les représentants du projet Désertec et la partie algérienne se sont multipliées depuis la signature du mémorandum d’entente au mois de décembre dernier à Bruxelles”, a-t-il expliqué à ce sujet dans une déclaration à l’agence Algérie Presse Service. Une délégation de l’Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ) était en visite la semaine dernière à Alger où elle a rencontré des responsables de la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz). À cette occasion, il a été question de discussions autour de plusieurs questions dont celle des tarifs. Le mémorandum d’entente dans le domaine des énergies renouvelables a été signé le 9 décembre dernier à Bruxelles entre Sonelgaz et l’entreprise allemande Désertec initiative (Dii). Ce mémorandum porte sur “le renforcement des échanges d’expertise technique et la promotion commune du développement des énergies renouvelables en Algérie et à l’international”, est-il indiqué à ce propos. “Je crois que l’entreprise a commis des erreurs dans la manière de présenter cette initiative”, a indiqué le représentant officiel en Algérie de Désertec à ce propos. “Maintenant, le projet est mieux expliqué et tout le monde a bien compris sa nature”, poursuivra-t-il, avant d’annoncer que les Allemands veulent que la prochaine assemblée générale du projet Désertec se tienne en Algérie. À ses yeux, “cette rencontre permettra au monde de connaître la place importante qu’occupe l’Algérie dans cette initiative”. “J’aimerais bien que les initiateurs de Désertec soient soutenus par les responsables algériens”, a-t-il soutenu, indiquant que “l’Algérie veut être en amont de toute la chaîne de l’industrie des énergies renouvelables, notamment la production des cellules photovoltaïques et des équipements nécessaires, avant de construire la première station solaire thermique”. “Ce qui peut retarder la réalisation de Désertec”, estime-t-il. L’Algérie a besoin de multiplier les centrales solaires avec des technologies différentes afin d’essayer et puis choisir la technologie adéquate, indiquera M. Partsch. Basé en Allemagne, “Dii” compte 56 partenaires issus de 15 pays. Désertec vise à répondre à la fois aux besoins des pays producteurs de la région Mena et à fournir 15%, dans un premier temps, de l’électricité nécessaire à l’Europe. Créé en 2003, Désertec est un concept énergétique qui prévoit l’exploitation de l’énorme potentiel énergétique des déserts pour arroser en énergie électrique toutes les régions du monde. N M Citer Link to post Share on other sites
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