Jump to content

ET SI C’ÉTAIT LUI ?


Recommended Posts

BELKHADEM RÊVE DE SUCCÉDER À BOUTEFLIKA EN 2014 bigmdr

 

Le printemps arabo-islamiste

donne bien des espoirs à nos

hommes politiques qui veulent

se placer en perspective de la

présidentielle de 2014. Belkhadem

est de ceux-là. Le secrétaire général

du FLN a bien l’intention de surfer

sur la vague des contestations dans

le Monde arabe qui ont déjà abouti

à l’éviction de quatre chefs d’Etat

en Tunisie, en Libye, en Egypte et

au Yémen.

La deuxième caractéristique de

cette année politique est l’arrivée

des islamistes au pouvoir chez nos

voisins ou dans d’autres pays de la

région. C’est le cas pour le Parti de

la justice et de la démocratie de

Benkirane au Maroc et d’Ennahda

d’El Ghannouchi en Tunisie, ainsi

que des Frères musulmans en

Egypte. Les relents islamistes sont

tout aussi clairs chez des membres

du Conseil de transition libyen, à

l’instar de Mustapha Abdeldjalil.

Encore que la vague islamiste a de

beaux jours devant elle si l’on tient

compte du fait que Abdelhakim

Belhadj, un djihadiste repenti, se

tient toujours en embuscade.

Belkhadem a toujours les yeux

rivés sur ces mouvements en caressant

le rêve de pouvoir séduire, à

son tour, tous les islamistes que

compte l’Algérie afin de les porter à

se prononcer en sa faveur lorsqu’il

viendrait à officialiser sa candidature

à la magistrature suprême.

Que lui coûterait ce probable ralliement

? Les anciens chefs terroristes

(repentis) cherchent toujours la

perle rare qui serait disposée à les

réhabiliter. Certains d’entre eux se

sont même rendus au siège du FLN

pour soumettre une telle requête.

Son secrétaire général donnera

certainement des assurances à ses

alliés pour favoriser le courant islamiste

et pourquoi pas, adapter les

législations à leurs exigences ? Les

chants des sirènes ne manquent

pas. A commencer par les chimères

selon lesquelles le modèle turc

aurait des chances d’être transposé

dans des pays arabes. Avec la différence

que la Turquie s’est départie

du rêve de khalifat islamique depuis

la fin de la Première Guerre mondiale.

Autre différence : l’expérience

amère des années 1990 avec

son tribut de 200 000 morts. Il

existe aussi un argument selon

lequel l’Occident a bien enfanté des

démocraties chrétiennes. Là aussi,

il y a des différences. En Europe, les

élites politiques sont pétries de

culture, celle des Lumières et des

droits de l’homme. Dans le cas de

figure qui nous intéresse, l’alliance

avec les conservateurs pourrait vite

être débordée sur son aile islamiste

dont les membres ne sont pas près

de croire à une démocratie qualifiée

de kofr au début des années 1990.

Dans les calculs de Belkhadem,

si l’Occident a fini par accepter des

régimes islamistes dans de nombreuses

contrées d’Afrique du Nord

et du Moyen-Orient, il ne serait pas

loin de s’en accommoder même en

Algérie. Les chances de l’homme

fort du FLN seraient renforcées par

ce simple fait et il ne serait plus

rejeté par les Occidentaux. Un FLN

new-look rallié à des islamistes est

une formule qui n’effaroucherait

pas désormais grand monde. Mille

lieues nous séparent de ce verdict

puisque les islamistes d’aujourd’hui

tentent d’adopter une attitude

BCBG.

Le qualificatif barbéfélène qui

avait fait florès en son temps peut

alors trouver sa concrétisation

pleine et entière.

Au plan interne, Belkhadem

pense trouver au comité central une

rampe de lancement pour sa candidature

en 2014. C’est d’ailleurs ce

que lui reprochent les redresseurs

qui disent ne pas vouloir transformer

le parti en moyen de servir des

desseins politiques personnels.

Le clan qui tient les manettes du

pouvoir fera tout pour arrimer

l’Algérie au reste des pays arabes.

Si le Croissant vert arrive à prospérer

en fédérant le Hezbollah libanais

jusqu’aux partis marocains, il y

a fort à parier que ses composantes

se sentiraient comme investies

d’une nouvelle force. La déferlante

islamiste, voire le tsunami, irait-elle

jusqu’à menacer ou oeuvrer carrément

pour résilier les accords de

paix entre l’Egypte et Israël ? Ce

serait la porte ouverte à une cinquième

guerre arabo-israélienne

après celles de 1948, 1956, 1967 et

1973.

Link to post
Share on other sites

Les islamistes ne guettent que les opportunités pour

déclencher cette guerre,

comme l’a fait le Hezbollah en

2008 avec toutes les menaces

sur la stabilité de la région.

Une relance des guerres des

civilisations n’est pas à écarter

dans ce contexte. si l’on

considère que plus de cinq

pays ont déjà succombé au

syndrome islamiste. C’est, en

termes de population, prés de

160 millions d’habitants, soit

près des deux tiers de la population

du Monde arabe.

Pourtant, d’aucuns estiment

que de nouveaux

conflits impliquant aussi

l’Algérie devraient être évités.

C’est un pays qui

demeure, jusqu’à présent,

épargné par la vague verte.

Pourquoi ses alliés du Nord

iraient-ils encourager un

changement de régime ?

Admettre des mutations en

Egypte ou en Tunisie ne doit

pas conduire à simplifier la

grille de lecture accompagnant

l’arrivée des islamistes

au pouvoir. L’Algérie est perçue

comme un pays important

au sud de la Méditerranée au

regard de sa position géostratégique,

ses richesses, sa superficie et

sa population. Sa proximité avec le

Sahel lui donne une autre dimension

chère aux yeux de l’Occident.

Toutes ces particularités

n’échappent pas à Belkhadem qui

veut paraître comme un interlocuteur

privilégié de nos voisins du

Nord. Il y aurait tout de même un

détail qui lui échappe et qui le place

à coup sûr en déphasage avec la

réalité algérienne. C’est que les

citoyens se méfient du discours à

connotation religieuse car, tout

simplement, ils y décèlent un

caractère trompeur. Ils ne veulent

pas, non plus, servir à nouveau de

laboratoire pour cobayes, comme

l’avait dit le roi Hassan II. Ils ne

veulent pas s’accrocher aux

wagons du Printemps arabe que

certains observateurs sensés ont

vite fait de surnommer l’automne

arabe. Ce miroir aux alouettes ne

trompe pas grand monde.

En somme, ce n’est pas demain

la veille que les Algériens se remettront

à croire à un supposé homme

providentiel, surtout lorsqu’il a

pour nom Belkhadem. Déjà que sa face de putois veut tout dire.

Link to post
Share on other sites

toute cette longue tirade pour cannoner un putois

 

un autre YB aurait été plus rapidement expéditif

 

il a l'avantage d'être né dans un milieu de spécialiste de la santé morale

 

* YB si tous nous lit, je ne te connais pas mais , sache que 'ai toujours eu en haute estime le fondateur du Malg et le père de la psychiatrie du bled du premier

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...