ABSO 10 Posted March 14, 2008 Partager Posted March 14, 2008 Salut à toutes et à tous, Deux légendes, mais pas le même destin politique. En effet, si Mandela n'avait pas règlé tous les problèmes de son pays ni la situation des Sahraouis, néanmois il éatit parti à la fin de son premier mandat.Bouteflika, confronté aux identiques problèmes dans son pays que l'icône africaine, en revanche insiste à rester à la présidence. Ce sera là, peut-être, sa plus grave erreur qui lui ternira une stature promise à être pérenne? A votre avis? __________________ L'Afrique du Sud célèbre Mandela. Et tourne la page TRANSITION:L'ancien président fête ses 90 ans cette année. Le pays qu'il a tant fait évoluer lui rend hommage. Mais quel rôle joue-t-il encore sur la scène politique? Les festivités démarrent déjà en vue des 90 ans de Nelson Mandela. L'ancien président sud-africain atteindra cet âge le 18 juillet prochain. Mais les hommages qui lui sont rendus débutent dès aujourd'hui. Depuis sa retraite, prise en 1999 après un unique mandat, l'ancien prisonnier politique se fait discret, mais ne dédaigne pas pour autant les honneurs. Au vu de l'âge avancé du Prix Nobel de la paix 1993, beaucoup, à l'étranger, se posent aujourd'hui une seule question: «Wham?» (pour What happens after Mandela? «Que va-t-il se passer après Mandela?») Une interrogation qui fait sourire les diplomates sud-africains, car elle suppose qu'un seul homme tienne un immense pays à bout de bras. Appel au pardon «Il n'en est rien, bien sûr», commente Peter Magubane, un grand photographe qui a immortalisé l'ancien président tout au long de sa vie. Sans lui, pourtant, la transition négociée entre la fin officielle de l'apartheid, en 1991, et les premières élections multiraciales de 1994, n'auraient pas abouti à ce que la presse a appelé «la révolution de velours». S'il n'a pas résolu les nombreux problèmes qui minent encore son pays misère, chômage, violence et sida Nelson Mandela a posé les premières pierres morales de la «nouvelle» Afrique du Sud, qui reste cependant un édifice encore en construction. «Il laisse un héritage qui va durer», affirme George Bizos, un avocat blanc qui avait pris sa défense dans les années 1950. Comme beaucoup de Noirs, d'ailleurs, George Bizos n'a qu'un seul reproche à faire à Mandela: «Il a promu la réconciliation avec ceux qui lui ont causé tant de tort. Son appel au pardon a été très fort. Moi-même, je ne peux pas y souscrire complètement.» Grand apôtre de la réconciliation nationale, Nelson Mandela est également toujours resté un membre loyal du Congrès national africain (ANC). Contrairement à l'archevêque Desmond Tutu, qui a lancé en septembre 2006 un vibrant appel moral à des élites politiques en passe de s'égarer, il est resté très silencieux ces dernières années. On ne l'a guère entendu que sur le sida, pour prendre la défense des malades et préconiser l'accès de tous à des traitements antirétroviraux mal vus par le gouvernement. Il a aussi eu le courage de reconnaître que la mort de son fils Makghato, en 2005, était due à ce virus qui décime le continent. Reste que dans les coulisses, Nelson Mandela a tenté depuis longtemps de mettre ses collègues en garde contre la nomination au poste de vice-président de Jacob Zuma, un homme qu'il considère comme peu présidentiable depuis 1998 déjà. S'il a été acquitté d'une accusation de viol, Zuma est en effet toujours poursuivi pour corruption, alors qu'il brigue la présidence du pays. Entre ces deux hommes, le contraste n'est pas seulement saisissant. Il est inquiétant. Citer Link to post Share on other sites
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