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Dépression/témoignage


Guest D. ESSERHANE

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Guest D. ESSERHANE

Dépression/témoignage

 

 

Ce que j’ai appris, m’a permis de dépasser le cap des ténèbres dans lequel, je me suis embourbé, malgré moi, de faire un pas en avant et de sortir de mon isolement. Cette timide avancée m’a permis de me défaire, petit à petit, de mes souffrances, devenues insoutenables qui m’ont conduit, en premier temps à fuguer et partir, là où personne ne pourrait me reconnaître. Mais, malheureusement, le mal me rongeait de jour en jour et, au paroxysme de mon mal, cette idée salvatrice de fuguer, ne tenait plus la route et, je dirai que je n’y songeai même plus, car une autre encore plus sombre et plus sordide avait germé dans mon esprit et commençait à faire son bonhomme de chemin au point que je faisais d'elle un point de fixation.

 

C’était malheureusement, l’idée de la mort. J'avais songé de mettre fin à ma vie. Je pensais au suicide pur et simple comme seule issue vers la délivrance. Un acte de lâcheté à tort ou de bravoure à raison aussi bien pour moi que pour mes proches que je faisais tant souffrir. J'étais intimement persuadé que toute tentative au retour à la vie normale, était vouée à l’échec.

 

C’était ainsi que j’avais perdu toute mon assurance et le goût à la vie. Bref, je me voyais comme condamné à perpétuité à subir ce calvaire jusque mort s’ensuive, alors, mieux l’écourter et couper court à mes souffrances qui allaient crescendo à chaque jour et à chaque nuit que le Bon Dieu fait...J’avais perdu tout espoir de me voir un jour comme les autres, jouant, riant et blaguant, moi que la nature m'avait tant gâtée. Je me voyais diminué de ce que les autres en avaient. Je me voyais tel fardeau en plus sur cette terre, d'une personne de vraiment inutile.

 

Aux frontières de la mort, tout devient sans sombre et sans valeur....

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Dépression/témoignage

 

 

Ce que j’ai appris, m’a permis de dépasser le cap des ténèbres dans lequel, je me suis embourbé, malgré moi, de faire un pas en avant et de sortir de mon isolement. Cette timide avancée m’a permis de me défaire, petit à petit, de mes souffrances, devenues insoutenables qui m’ont conduit, en premier temps à fuguer et partir, là où personne ne pourrait me reconnaître. Mais, malheureusement, le mal me rongeait de jour en jour et, au paroxysme de mon mal, cette idée salvatrice de fuguer, ne tenait plus la route et, je dirai que je n’y songeai même plus, car une autre encore plus sombre et plus sordide avait germé dans mon esprit et commençait à faire son bonhomme de chemin au point que je faisais d'elle un point de fixation.

 

C’était malheureusement, l’idée de la mort. J'avais songé de mettre fin à ma vie. Je pensais au suicide pur et simple comme seule issue vers la délivrance. Un acte de lâcheté à tort ou de bravoure à raison aussi bien pour moi que pour mes proches que je faisais tant souffrir. J'étais intimement persuadé que toute tentative au retour à la vie normale, était vouée à l’échec.

 

C’était ainsi que j’avais perdu toute mon assurance et le goût à la vie. Bref, je me voyais comme condamné à perpétuité à subir ce calvaire jusque mort s’ensuive, alors, mieux l’écourter et couper court à mes souffrances qui allaient crescendo à chaque jour et à chaque nuit que le Bon Dieu fait...J’avais perdu tout espoir de me voir un jour comme les autres, jouant, riant et blaguant, moi que la nature m'avait tant gâtée. Je me voyais diminué de ce que les autres en avaient. Je me voyais tel fardeau en plus sur cette terre, d'une personne de vraiment inutile.

 

Aux frontières de la mort, tout devient sans sombre et sans valeur....

 

Je souhaite de tout coeur que tu as pris la bonne distance avec tout cela , et que desormais, et ton coeur et ton esprit ont appris à la regardé avec detachement et renoncement ... méprise la même !! si elle ose t'approcher cette maudite dépression...

 

vis ta vie ! vis la vie ...... :plane:

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Guest D. ESSERHANE

j'avais choisi la façon avec laquelle je mettrai fin à ma vie. La mort par une ingestion d'une grande quantité de médicaments. Une mort classique comme je voyais fréquemment dans des films où les victimes sont poussées à l’extrême destruction. j'avais, pour la circonstance, choisi le genre de médocs à ingérer. Deux flacons de barbituriques que je gardais, à portée de mains, bien dissimulés quelque part dans ma bibliothèque et j'attendais uniquement le moment propice pour mettre en exécution mon fou désir et attenter enfin à ma vie.

 

J'hésitais en fait, énormément entre le jour et la nuit

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j'avais choisi la façon avec laquelle je mettrai fin à ma vie. La mort par une ingestion d'une grande quantité de médicaments. Une mort classique comme je voyais fréquemment dans des films où les victimes sont poussées à l’extrême destruction. j'avais, pour la circonstance, choisi le genre de médocs à ingérer. Deux flacons de barbituriques que je gardais, à portée de mains, bien dissimulés quelque part dans ma bibliothèque et j'attendais uniquement le moment propice pour mettre en exécution mon fou désir et attenter enfin à ma vie.

 

J'hésitais en fait, énormément entre le jour et la nuit

 

 

c'est le même mode de ktila que les stars hollywoodiennes ....:drinks_pepsi:

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Guest D. ESSERHANE

Une chose me retenait de passer à l’acte. Non, ce n’était absolument le désastre que je ferai subir à mes parents parce qu’à ses ultimes instants, ils étaient devenus tout simplement le cadet de mes soucis…

 

Mais, c’était ma liaison avec Dieu. Je me disais : Comment devrai-je affronter mon créateur une fois dans l’au-delà ? Aura-t-il un soupçon de miséricorde en ma faveur si jamais je mourrai de cette façon ? Et si mon tourment n’était qu’un examen divin envers moi et si…et si …

 

Bien que je n’avais aucune appréhension face à la mort, de telles idées me taraudaient l’esprit de jour comme de nuit et retardaient l'échéance du destin que je m'avais tracé....

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Guest D. ESSERHANE

le soleil brille pour tout le monde

 

 

 

 

Alors, une nuit, bien tard, je m'étais approché de ma bibliothèque, là où étaient dissimulés mes doses létales et j'avais tendu ma main vers...le Livre Saint, rangé parmi une multitude de livres joliment entretenus qui ornaient inutilement le meuble depuis bien longtemps.

 

Et j'avais commencé à le parcourir, mais comme tout dépressif, la faculté de concentration faisant cruellement défaut, je lisais sans assimiler réellement ce que je lisais, mais, je lisais quand même et je m’entêtais à le faire

 

Premier feuillet, le deuxième, puis le troisième ensuite le quatrième et ainsi de suite....

 

J'ai passé ma nuit à lire sans savoir ce que je lisais, comme s'il s'agissait d'une langue étrangère que je ne maitrisais pas et c'était ainsi, jusqu'au levé du jour...

 

Comme à mes drôles habitudes, je ne roupillais que vers les coups de six heures, mais seulement une heure ou deux, au maximum, pas plus...

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Guest D. ESSERHANE

Et c'était ainsi que mes nuits qui allaient se succéder par la suite...

 

Je ne dis pas que la religion est un remède miracle pour tout le monde, mais, j'affirme qu'elle m'a permis de faire deux pas en avant vers le bien-être, sans jamais tenter un seul pas en arrière vers... la dépression...

 

Elle m'avait permis, en tout cas, de lever un voile sur mon mal et me montrer une toute petite issue vers ma propre libération...

 

Alors, je m’étais retourné vers Le Bon Dieu à qui j'adressais mes vives prières de longues nuits durant...

 

Les deux pas en avant que j'avais réalisés, c'était mes phobies du grand public et les toubibs qui me faisaient horreur.....

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Guest D. ESSERHANE

Petit à petit, je commençais à faire de brèves apparitions dehors. Les gens qui ignoraient tout de ma maladie, avaient cru que j'étais muté ailleurs et remarqué à mon grand étonnement que ma peau avait perdu de sa couleur incarna pour devenir blanche...pendant que d'autres croyaient que j'étais en prison ou carrément mort...

 

Ayant pris conscience de mon terrible mal, je m'étais enfin rapproché du médecin, un ami d'enfance à qui, je m'étais confié au cours d'une longue discussion amicale qui nous avait réunie...

 

Il m'avait prescrit des médicaments, conseillé de pratiquer le sport et d'éviter au maximum le 'vide' en le remplaçant par une occupation quelconque comme le bricolage ou lecture....

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Guest D. ESSERHANE

Les médocs, j'en avais avalé, je m'en étais jamais privé- je suivais ses prescriptions à la lettre et je m'en laissais jamais de mes prières...Le début du traitement était très assommant, mais comme j'étais décidé à me débarrasser, j'ingurgitais, à contre cour, mes médicaments jusqu'au dernier comprimé.

 

Mon traitement s'était étalé sur une période plus d'une année environ au cours de laquelle je rendais, périodiquement des visite au médecin.

 

Au delà d'une année de traitement conjugués à mes autres efforts, ce dernier m'avait diminué sensiblement les doses....

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Guest aladin1000
Les médocs, j'en avais avalé, je m'en étais jamais privé- je suivais ses prescriptions à la lettre et je m'en laissais jamais de mes prières...Le début du traitement était très assommant, mais comme j'étais décidé à me débarrasser, j'ingurgitais, à contre cour, mes médicaments jusqu'au dernier comprimé.

 

Mon traitement s'était étalé sur une période plus d'une année environ au cours de laquelle je rendais, périodiquement des visite au médecin.

 

Au delà d'une année de traitement conjugués à mes autres efforts, ce dernier m'avait diminué sensiblement les doses....

les deux flacons dans la biblio tu les as jetés ou tu les gardes toujours?

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Guest D. ESSERHANE

Aujourd'hui, je m'estime heureux et chanceux 'peut etre' d'avoir passer outre mon mal et échapper à ma propre déchéance ...

 

Je ne suis plus tendu, je ne fais plus de cauchemars, ni de terreurs nocturnes, je ne ressens plus cette lourdeur qui ne me quittait jamais, ni la peur que je ne pouvais justifier et expliquer, je ne me sens plus oppressé, ni angoissé et puis, je ne prends plus de médoc - bref, je me remets souvent à Dieu -

 

Je me contrôle et je reste zen face aux conflits de la vie courante, alors, je ris, je danse, je blague et je m'en fous de ce qui va se passer demain, l'essentiel est que je me sens bien dans ma peau...

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Guest D. ESSERHANE
je te félicite franchement et tous ça grace a allah

et c'est tres diificile de se débarasser de cette peur et lourdeur et on se sent tellement léger prêt a croquer la vie

 

merci, c'était un passage à vide et je remercie Le Bon Dieu d'avoir guidé mes pas et éclairer mes pensées

 

Je dois dire que la religion n'a aucun pouvoir de guérison, si l'on est pas intimement convaincu du Libre Arbitre -(en qadha wa el Qadar) - qui ne veut aucunement dire fatalité. Sans cette profonde conviction toute approche envers la religion serait sans effets positifs...

 

rabi yerzak chifa'ouhou lil el mou'eminine kama razakani

 

achkourou ellah 3ala ma qaddara wa fA3al

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Guest D. ESSERHANE
moi je ne m'en suis pas encore sortie... mon psy m'a annoncé que j'en aurais

 

pour de longues années encore !.... :hug:

 

j'ai perdu mon latin d tolga, je ne sais que quoi te dire

te contrarier comme je l'ai fais hier? Non, pas question

fini les mots sobres et la révolution d'octobre, Nathalie:confused:

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