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Le Sahel ne sera jamais la « passerelle » à travers laquelle les puissances occidentales mettront en exécution leur plan d’ingérence dans cette région. Cette volonté, manifestée lors de la réunion de Bamako, n’exprime pas uniquement la position algérienne, mais aussi celle des trois autres pays membres du Conseil des états-majors conjoint. Alger, Bamako, Niamey et Nouakchott sont sur la même longueur d’onde concernant le rejet de toute intervention étrangère dans une région que les bandes armées d’Al Qaïda voudraient mettre en « quarantaine ». Cette unanimité n’est guère le fruit du hasard. Elle ne constitue pas non plus un quelconque deal fixé à l’issue d’une série de transactions entre ces pays. Elle est plutôt le résultat d’une décennie de lutte contre le terrorisme et ses effroyables manifestations menée par l’Algérie, son peuple et ses services de sécurité. Si l’Algérie a réussi aujourd’hui à faire parler ses amis d’une voix commune réfutant en bloc l’idée d’une intervention militaire étrangère, c’est surtout par rapport à sa longue et précieuse expérience dans la lutte antiterroriste. Ses voisins l’ont bien entendu de cette oreille dès lors qu’ils ont vu comment l’Occident avait fini par se ranger sur les mêmes positions défendues par l’Algérie, après avoir abandonné notre pays à son sort sous l’hypocrite prétexte de non-ingérence dans les affaires d’une nation en proie à une « guerre civile ». 1994, 1995 ou 1997, c’était hier et les énormes sacrifices consentis par les services de sécurité tous corps confondus, les intellectuels, les femmes et les hommes de ce pays sont encore vivaces dans les cœurs et les esprits. Nul ne pourra oublier cette période durant laquelle l’Algérie dut faire face à son destin sans bénéficier de la moindre compassion de la part de ces puissances qui s’empressent aujourd’hui de devenir ses partenaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

En regardant l’Algérie brûler alors que ses enfants tentaient d’éteindre l’incendie avec les dérisoires moyens dont ils disposaient à l’époque et en observant une attitude cynique à l’égard de la situation qui y prévalait, certaines puissances occidentales avaient dépassé sans aucun état d’âme le seuil de la non-assistance à un pays en danger. Certains idéologues et autres intellectuels assistés qui avaient vendu leur âme aux concepteurs de la thèse « qui tue qui ?» n’hésitaient pas à appeler les égorgeurs de bébés et de femmes enceintes d’opposition armée. Le top du cynisme était atteint. Il a fallu malheureusement les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis pour que la conscience officielle occidentale s’éveille sur la réalité d’une menace contre laquelle l’Algérie n’avait jamais cessé de lancer des mises en garde à l’intention de la communauté internationale. Une menace qu’elle avait combattue seule dans l’indifférence générale de ceux-là mêmes qui multiplient aujourd’hui les appels à une intervention militaire directe contre Al Qaïda et ses relais au Sahel. Après avoir fait l’objet d’une lecture biaisée, doublée d’une inexplicable incompréhension, le point de vue de l’Algérie a fini par s’imposer aux yeux mêmes de ces Etats qui ne s’étaient même pas donné la peine, hier, d’accorder à l’Algérie une attention qui transcende les clichés. Ce retournement de situation à l’avantage de l’Algérie et de ses positions de principe, les généraux Ahmed Gaïd Salah, Ahmed Boustila et Abdelghani Hamel ainsi que les patrons des services de Renseignements sont convaincus et conscients qu’il n’est pas tombé d’un ciel serein. Pour avoir été dans le feu de l’action salutaire depuis le début, ils sont certainement bien placés pour mesurer l’étendue des sacrifices consentis par les Algériens et le prix fort payé pour que les donneurs de leçons d’hier corrigent leurs options d’optique en rejoignant la position algérienne. Sans le moindre esprit triomphaliste, nous pouvons d’ores et déjà affirmer que l’Algérie a eu raison et que c’est en partie grâce à elle que le monde a pu connaître la véritable nature criminelle du terrorisme. A l’intérieur de son territoire et au-delà de ses frontières, l’Algérie est bel et bien une voix autorisée, n’en déplaise aux « charognards » qui se sont nourris du sang des innocents et à tous ceux qui ont honteusement exploité la tragédie nationale comme un fonds de commerce dont la marque de fabrique était l’invention du « qui tue qui ?». Si l’ANP n’avait pas daigné leur répondre, c’est parce qu’elle avait lucidement refusé de se laisser entraîner dans une grotesque opération de diversion, privilégiant l’action au verbiage non productif. Aujourd’hui, alors que les évènements lui ont donné raison, lorsque « l’honorable institution » parle, ils doivent se taire !

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D'accord avec ce texte.

Et je rajouterai également que ce sont les USA qui sont allés armer les talibans avant de se retourner contre eux et de les diaboliser aux yeux du monde entier.

 

moi aussi je signe , je suis d'accord

 

en Algérie ceux qui sont contre, Sidi El Bachir, ya TARTAGha 3aleihoum ...

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D'accord avec ce texte.

Et je rajouterai également que ce sont les USA qui sont allés armer les talibans avant de se retourner contre eux et de les diaboliser aux yeux du monde entier.

 

A NE PAS OUBLIER AUSSI LES GENERAUX QUI ONT MIS SUR PIEDS LE G.I.A. QUI A .........

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