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les cyber-hackers turcs attaquent la france genocidaire


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apres la "vendue ' v boyer, le sénat turc, ils attaquent site du député UMP Bernard Depierre.(image ci-dessus )

 

Depuis ce week-end, le site du Sénat, de certains parlementaires et de blogs arméniens ont été victimes d'attaques informatiques. Ces dernières sont l'oeuvre de hackers turcs, le plus souvent nationalistes, qui protestent contre le vote de la loi pénalisant la négation des génocides, dont celui perpétré en Arménie en 1915.

 

Les attaques des sites de parlementaires et de blogs arméniens ont clairement été revendiqués par deux groupes (GrayHatz et Millikuvvetler) ainsi que quelques hackers indépendants. Ces pirates ont procédé à un défaçage, c'est-à-dire le remplacement de la page d'accueil d'un site Internet par une autre. En se rendant sur le site de la députée UMP Valérie Boyer, l'internaute pouvait lire un texte en turc et en anglais signé GrayHatz, surmonté d'un grand drapeau turc. Les hackers dénoncent un texte électoraliste en vue d'obtenir les voix de la diaspora arménienne de France pour les élections présidentielle et législative. L'attaque a été annoncée dimanche à 0h50 sur les forums du groupe.

 

GrayHatz n'en est pas à son coup d'essai. Selon le site spécialisé Zone-H, qui répertorie les attaques informatiques, le groupe turc s'est rendu responsable de plus de 250 attaques, majoritairement des défaçages, depuis 2006. Le Nouvel Observateur affirme que les membres de GrayHatz sont liés au groupe turc Akincilar, qui avait revendiqué en novembre dernier l'attaque du site de Charlie Hebdo après la sortie de son numéro «Charia Hebdo».

Des hackers possiblement liés à l'attaque du site de Charlie Hebdo

 

Akincilar, nom de légendaires cavaliers ottomans, se présente comme un groupe de «cyber-guerriers» défendant les valeurs de l'islam, mais également les intérêts turcs. Ils attaquent ainsi régulièrement des sites et médias favorables au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte armée contre Ankara. Plusieurs sites israéliens ont également subi leurs foudres en 2010 après l'arraisonnement par Tsahal d'une flottille humanitaire se dirigeant vers Gaza, qui avait coûté la vie à neuf activistes turcs. Zone-H répertorie près de 7000 attaques revendiquées par ces hackers depuis 2010.

 

Le groupe Akincilar a prévenu Le Nouvel Observateur le 21 décembre de l'imminence d'attaques contre des sites français. «Nous avons pris connaissance de l'absurdité de [la loi française]. Il n'y aura pas d'absolution», stipulaient les hackers. Dans la nuit du 24 au 25 décembre, le groupe a promis au Nouvel Observateur de «pirater tous les sites web des députés français» et de compiler sur un site spécifique l'ensemble de leurs attaques ainsi que celles de «leurs amis» de GrayHatz.

«Bons petits soldats du nationalisme turc»

 

D'autres hackers turcs se sont également joints aux attaques. Le site du député UMP de la Côte-d'Or Bernard Depierre est actuellement défacé par un certain Atess, proclamant faire partie de la «cyber-armée turque». Interrogé par Le Bien Public, le député affirme ne «pas comprendre cette action», «surtout que je n'ai pas participé à la session de jeudi concernant le vote sur les génocides». Le groupe de pirates nationalistes Millikuvvetler a lui revendiqué sur Cyberhaber l'attaque d'une centaine de domaines français. CyberHaber évoque également les actions des hackers SaMuRa!, ZoRRoKiN et Black-Box, qui s'en sont pris ce week-end à plusieurs sites français dont ceux des municipalités de Rouillon et Cabannes.

 

Le Figaro - High-Tech : Les hackers nationalistes turcs à l'assaut du web français

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Guest Narjess

Pour mon amie Aïda dont le peuple a subi la barbarie.

 

Honte sur la turquie génocidaire :mad:

 

En 1915 et 1916, durant la première guerre mondiale, entre 1 200 000 et

1 500 000 Arméniens ont été tués sur place ou sont morts au cours de leur déportation, soit les deux tiers de la population arménienne vivant dans l'empire ottoman. Le gouvernement turc est responsable de ce crime collectif, aboutissement d'un plan concerté.

 

Tout peut être résumé dans cette confidence de Talaat Pacha (ministre de l'intérieur) : "j'ai accompli plus pour la résolution du problème arménien en trois mois qu'Abdul Hamid ne l'a accompli en trente ans!"

 

Petit rappel :

 

Un crime organisé :

 

Le génocide proprement dit commence le samedi 24 avril 1915 à Constantinople par une rafle : 2345 Arméniens appartenant à l'élite intellectuelle sont arrêtés, et parmi eux, se trouvent des gens qui ont aidé les Jeunes Turcs à accéder au pouvoir. Ils seront exécutés sans jugement. Les hommes qui auraient pu organiser une résistance, l'intelligentsia arménienne, viennent d'être éliminés. Talaat Pacha (ministre de l'intérieur) envoie un télégramme codé aux cellules du parti des Jeunes Turcs :

"Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Il faut mettre fin à leur existence, aussi criminelles que soient les mesures à prendre. Il ne faut tenir compte ni de l'âge, ni du sexe. Les scrupules de conscience n'ont pas leur place ici.

 

Depuis un mois environ, la population kurde et turque d'Arménie procède, de connivence et souvent avec l'appui des autorités ottomanes aux massacres des Arméniens. De tels massacres ont lieu vers la mi-avril à Erzerum, Tertchan, Eguine, Bitlis, Mouch, Sassoun, Zeïtoun et dans toute la Cilicie. Les habitants d'une centaine de villages des environs de Van ont été assassinés et le quartier arménien est assiégé par des populations kurdes. En même temps, à Constantinople, le gouvernement ottoman a sévi contre la population inoffensive. En présence de ces nouveaux crimes de la Turquie contre l'humanité et la civilisation, les gouvernements alliés font savoir publiquement à la Sublime porte qu'ils tiendront personnellement responsables des dits crimes tous les membres du gouvernement ottoman, ainsi que ceux des agents qui se trouveraient impliqués dans de pareils massacres.

 

Le 29 mai 1915, le Grand Vizir signe un mémorandum du 26 mai dans lequel le ministre de l'intérieur demande la promulgation d'une loi spéciale autorisant les déportations. La loi autorisait les commandants des armées et des garnisons locales à ordonner la déportation de groupes de populations suspectés d'espionnage, de trahison, ou pour nécessités militaires. Il suffisait pour cela que les autorités investies du pouvoir de décider les déportations ressentent (hissetmek) une impression d'agression ou de danger.

Cette autorisation vague mais générale entraîna la déportation massive de la population arménienne de Turquie. La loi provisoire de déportation fut abrogée le 4 novembre 1918 "à cause de son inconstitutionnalité". Ainsi le parlement turc annula une loi qu'il n'avait pas débattue ou approuvée auparavant, dans une période où la population visée par cette loi était déjà presque entièrement éliminée.

Au cours des mois de mai, juin et juillet 1915 tous les Arméniens des sept provinces orientales de l'Empire sont tués sur place ou déportés vers Alep, au sud . Des convois d'hommes, de femmes, de vieillards et d'enfants sont constitués et soumis à une longue marche dans des conditions épouvantables : sans eau, sans vivre et sans défense. Les gendarmes chargés de les escorter tuent les traînards, des nomades kurdes les volent, enfin des bandes organisées, les tchétés massacrent un grand nombre de déportés.

A la fin juillet 1915 la première partie du programme est réalisée : l'est de la Turquie est vidé de sa population arménienne. La seconde étape du plan est alors exécutée : la déportation des Arméniens vivant dans le reste de l'empire. Les ordres sont impitoyablement appliqués. Des ordres qui viennent de haut puisque le 15 septembre 1915, Talaat Pacha envoyait ce nouveau télégramme :

"Il a été précédemment communiqué que le gouvernement a décidé d’exterminer entièrement les Arméniens habitant en Turquie. Ceux qui s’opposeront à cet ordre ne pourront plus faire partie de l’Administration. Sans égard pour les femmes, les enfants et les infirmes, quelques tragiques que puissent être les moyens d’extermination, sans écouter les sentiments de la conscience, il faut mettre fin à leur existence."

 

Les massacres, la déportation de plusieurs centaines de milliers d'individus correspondent bien à la définition du génocide élaborée par " la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide " et adoptée le 9 décembre 1948 par l'Assemblée générale des Nations unies (lire la déclaration). Le génocide est défini comme un ensembles d'actes " commis dans l'intention de détruire en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ". Le terme de génocide est employé pour la première fois par le juriste américain Raphaël Lemkin en 1944 à propos des crimes de l'Allemagne nazie, suite au crime perpétré par les nazis contre les Juifs. Les juristes ont réformé le droit pénal international et ont intégré la notion de génocide aux nouveaux textes juridiques. Or le crime perpétré par l'Ittihad ve Terraki ( parti alors au pouvoir en Turquie ) était bien prémédité, il correspondait bien à un plan concerté d'extermination des Arméniens. Les preuves abondent : les télégrammes adressés par les ministères de l'Intérieur ou de la Guerre, par le Comité central de l'Ittihad aux responsables provinciaux, les dépositions faites sous serment par des fonctionnaires civils et militaires ottomans lors du procès des responsables des crimes en 1919, le Livre bleu anglais publié en 1916 qui regroupe des rapports consulaires, des témoignages de civils neutres ou allemands, le Rapport Lepsius regroupant une documentation collectée par le pasteur, première synthèse publiée en 1915, enfin les souvenirs de témoins : Henry Morgenthau, ambassadeur des Etats-Unis, Harry Strumer et Henry Barby tous deux journalistes.

 

Plus d'un million de personnes ont péri. Pourtant le gouvernement turc conteste toujours l'intentionnalité du crime comme l'ampleur des massacres. Ce refus est vécu par les Arméniens comme une seconde mise à mort. L'Assemblée nationale a reconnu récemment le génocide arménien.

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