Présidentielle de 2009:présence d'experts étrangers?

[ABSO 10]

Si Bouteflika se présente à la présidentielle de 2009, il pourrait tirer un certain prestige par le contrôle d'experts étrangers du scrutin. Encore que cela se fasse, car il serait douteux que les pays en accord de surveiller la présidentielle algérienne accepteraient aussi qu'une mesure s'entreprenne chez eux.

 

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Algérie:Surveillance internationale des présidentielles de 2009 : Paris, Washington et Londres appuieraient la demande du RCD

 

C'est une bataille d'importance que le RCD s'apprête à remporter. La demande du parti de Said Sadi concernant l'envoi d'une commission internationale pour la surveillance des élections présidentielles de 2009 devrait être acceptée par au moins trois pays occidentaux – la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne -, ont indiqué à toutsurlalgerie.com des sources diplomatiques occidentales à Alger. Le leader du RCD, qui a séjourné récemment à Paris où il a eu de nombreux entretiens avec des responsables politiques, a convaincu les Français. Au Quai d'Orsay, l'idée a déjà de nombreux partisans qui poussent le gouvernement français à l'accepter.

 

Pour leur part, les Américains devraient appuyer la démarche de M. Sadi. Il s'agit pour eux d'envoyer un message clair au président Bouteflika sur leur volonté de suivre de très près l'évolution de la situation politique dans le pays. Pour les Américains, un tel appui au chef du RCD, qu'ils viennent de recevoir à Washington, va leur permettre aussi de se positionner, pour la première fois depuis de nombreuses années, du côté de l'opposition au pouvoir. En effet, contrairement à Paris, Washington a toujours suivi la situation algérienne de loin, y compris durant les années les plus difficiles traversées par le pays, donnant ainsi l'impression de soutenir le pouvoir en place. De leur côté, les Britanniques devraient également se prononcer en faveur d'une surveillance internationale des élections présidentielles de 2009 auxquelles le président Bouteflika devraient se présenter pour briguer un troisième mandat.

 

Si le soutien des principales puissances à la démarche du RCD semble acquis, il demeure une seule inconnue : la forme que prendrait une telle surveillance. L'ONU, dont le Secrétaire général, Ban Ki-moon est un proche des Américains, pourrait s'impliquer fortement et soutenir l'initiative.

 

Autre inconnue : l'accueil que va réserver le pouvoir à cette initiative. «Une chose est sûre : l'activisme de M. Sadi en faveur d'une commission internationale de surveillance des élections dérange le pouvoir qui n'avait pas prévu une telle sortie», souligne un diplomate occidental. C'est en effet la première fois que la communauté internationale, via trois pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU pourrait accepter l'idée d'une surveillance des élections en Algérie. En l'absence d'un candidat d'envergure face à Bouteflika – en 2004, la présence d'Ali Benflis avait donné un peu de crédit à une élection finalement jouée d'avance- pourrait contraindre le pouvoir à accepter un compromis avec la communauté internationale.

 

Source: TSA

[admin 2]

Si Bouteflika se présente à la présidentielle de 2009, il pourrait tirer un certain prestige par le contrôle d'experts étrangers du scrutin. Encore que cela se fasse, car il serait douteux que les pays en accord de surveiller la présidentielle algérienne accepteraient aussi qu'une mesure s'entreprenne chez eux.

 

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Comme j'ai dit dans un autre topic ces experts étrangers ne garantiront en rien la transparence du scrutin, ce n'est pas une poigné d'experts qui surveillera 40.000 bureaux de vote éparpillés sur 48 wilaya... Ils sauront tout juste cautionner une élection jouée d'avance !