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Temps Présent


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Guest coucou19

Temps Présent

 

J'ai perdu la raison, j'ai perdu mes repères

Et mon âme pleure et saigne de douleur

Pour ce monde de brutes, d'incultes, de menteurs

Pour ces hommes qui bâtissent des murs de pierres

Dressant entre eux des obstacles, des barrières

Ne connaissant ni passion, ni amour, ni bonheur

Ils crachent leur venin de leurs langues de vipères

Ces êtres immondes, ces marchands de guerre

Qui sèment, là où ils passent, désolation et terreur

Ces vautours, présents dans tous les convois funéraires

Préférant à l'amour la haine, à la beauté la laideur

S'alliant sans peine, à Satan, Belzébuth et Lucifer

 

Ô! Siècle des ténèbres, siècle des lumières

Je vomis ce temps, j'ai oublié ma prière

Pris dans mes tourments, toutes ces chimères

Ce cauchemar des temps présents, cette horreur

Ô! Bêtise humaine, ignorance, haine, misère

Soyez bannies! Partez! Quittez cette terre,

Où l'homme a vendu son âme et la femme sa pudeur

Pour peu de choses, des plaisirs éphémères

Où la mère tue son enfant, où l'enfant oublie sa mère

Le sein qui l'a nourrit, source de vie, son honneur

Oh! Je cris ma douleur, je cris ma colère

En face de ce monde injuste, cet enfer

Où Dieu n'est plus Maître, où Dieu n'est plus Seigneur

Ô! Joli coeur! Joli coeur! Je te changerai bien en pierre

Pour oublier ces fous, tous ces oiseaux de malheur

Mais, au lieu d'une pierre, hélas, il n'y a qu'une fleur

Qui pousse, au fond de moi, et me sert de coeur!

 

Non, non, Joli coeur! Regrette rien et garde espoir

Sache que ceux qui sèment la faute, ne récoltent que le tort

Ceux qui sèment le mal, ne récoltent que la mort

Ton âme vivra toujours... encore et encore

Oui! Tu es noble, oui! Tu es fort

Car ton coeur est pur, ton coeur est d'or

Et ça, tu vois, c'est devenu rare.

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Temps Présent

 

J'ai perdu la raison, j'ai perdu mes repères

Et mon âme pleure et saigne de douleur

Pour ce monde de brutes, d'incultes, de menteurs

Pour ces hommes qui bâtissent des murs de pierres

Dressant entre eux des obstacles, des barrières

Ne connaissant ni passion, ni amour, ni bonheur

Ils crachent leur venin de leurs langues de vipères

Ces êtres immondes, ces marchands de guerre

Qui sèment, là où ils passent, désolation et terreur

Ces vautours, présents dans tous les convois funéraires

Préférant à l'amour la haine, à la beauté la laideur

S'alliant sans peine, à Satan, Belzébuth et Lucifer

 

Ô! Siècle des ténèbres, siècle des lumières

Je vomis ce temps, j'ai oublié ma prière

Pris dans mes tourments, toutes ces chimères

Ce cauchemar des temps présents, cette horreur

Ô! Bêtise humaine, ignorance, haine, misère

Soyez bannies! Partez! Quittez cette terre,

Où l'homme a vendu son âme et la femme sa pudeur

Pour peu de choses, des plaisirs éphémères

Où la mère tue son enfant, où l'enfant oublie sa mère

Le sein qui l'a nourrit, source de vie, son honneur

Oh! Je cris ma douleur, je cris ma colère

En face de ce monde injuste, cet enfer

Où Dieu n'est plus Maître, où Dieu n'est plus Seigneur

Ô! Joli coeur! Joli coeur! Je te changerai bien en pierre

Pour oublier ces fous, tous ces oiseaux de malheur

Mais, au lieu d'une pierre, hélas, il n'y a qu'une fleur

Qui pousse, au fond de moi, et me sert de coeur!

 

Non, non, Joli coeur! Regrette rien et garde espoir

Sache que ceux qui sèment la faute, ne récoltent que le tort

Ceux qui sèment le mal, ne récoltent que la mort

Ton âme vivra toujours... encore et encore

Oui! Tu es noble, oui! Tu es fort

Car ton coeur est pur, ton coeur est d'or

Et ça, tu vois, c'est devenu rare.

 

Super!!

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  • 5 years later...
Guest Serena1

Beau poeme.

 

ca ressemble un peu a du Beaudelaire

 

L'ennemi

Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,

Traversé çà et là par de brillants soleils ;

Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,

Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

 

 

Voilà que j'ai touché l'automne des idées,

Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux

Pour rassembler à neuf les terres inondées,

Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

 

 

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve

Trouveront dans ce sol lavé comme une grève

Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?

 

 

- Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie,

Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur

Du sang que nous perdons croît et se fortifie

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Guest coucou19
Beau poeme.

 

ca ressemble un peu a du Beaudelaire

 

Un Poème qui date déjà... Merci de comparer ça à du Baudelaire même si le raffinement poétique de ce grand poète reste inégalé.

 

Bien à toi.

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