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El Gusto : Le «Buena Vista Social Club» de la Casbah


Guest Zancko

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Guest Zancko

A la manière du «Buena Vista Social Club» qui avait offert une seconde jeunesse aux gloires oubliées de Cuba, le film El Gusto, qui sort mercredi en France, part sur les traces des papys du chaâbi, une musique née dans le mythique quartier de La Casbah à Alger.

 

Le chaâbi, apparu dans les années 1920, mêle la musique arabo-judéo-andalouse, la tradition de la poésie orale et les rythmes berbères. Il a battu son plein dans les années 1940-1950, dans la Basse Casbah, autour de la grande synagogue, à Bab El Oued, au port, où se côtoyaient Arabes, Juifs, Kabyles, Maltais, Espagnols, Italiens... «Quand on parle du chaâbi, c’est la musique d’Alger, et surtout de La Casbah», insiste Ahmed Bernaoui, chanteur et joueur de mandole - l’instrument roi du genre -, l’un de ces anciens élèves de la classe de chaâbi créée et dirigée par El Anka au Conservatoire d’Alger de 1952 à 1957, retrouvés pour les besoins de ce film documentaire qui leur rend hommage.

 

Réalisé par Safinez Bousbia, une jeune Algérienne de 30 ans, El Gusto (mot d’origine espagnole intégré dans le dialecte algérois, signifiant passion, goût, plaisir) est l’aboutissement d’un long chemin. En 2003, elle rencontre fortuitement le marchand d’une échoppe, dans La Casbah, qui lui raconte sa jeunesse et cette classe de chaâbi dont il faisait alors partie. Touchée, elle décide de retrouver les anciens élèves de cette classe dispersés par la guerre d’indépendance et le rapatriement : deux ans de recherche, puis deux ans de tournage ont été nécessaires à cette femme qui se découvre cinéaste.

 

Un CD, El Gusto (Remarks Record/Warner Music) a été publié au début du mois et deux concerts, les 9 et 10 janvier à Paris, accompagneront la sortie du long métrage. Ils réuniront une bonne partie des musiciens du film : Rachid Berkani, Liamine Haïmoune, le comédien Robert Castel, fils du violoniste Lili Labassi... D’autres ne seront pas de la

fête : depuis le tournage en 2006 et 2007, quatre sont morts et deux tombés gravement malades.

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A la manière du «Buena Vista Social Club» qui avait offert une seconde jeunesse aux gloires oubliées de Cuba, le film El Gusto, qui sort mercredi en France, part sur les traces des papys du chaâbi, une musique née dans le mythique quartier de La Casbah à Alger.

 

Le chaâbi, apparu dans les années 1920, mêle la musique arabo-judéo-andalouse, la tradition de la poésie orale et les rythmes berbères. Il a battu son plein dans les années 1940-1950, dans la Basse Casbah, autour de la grande synagogue, à Bab El Oued, au port, où se côtoyaient Arabes, Juifs, Kabyles, Maltais, Espagnols, Italiens... «Quand on parle du chaâbi, c’est la musique d’Alger, et surtout de La Casbah», insiste Ahmed Bernaoui, chanteur et joueur de mandole - l’instrument roi du genre -, l’un de ces anciens élèves de la classe de chaâbi créée et dirigée par El Anka au Conservatoire d’Alger de 1952 à 1957, retrouvés pour les besoins de ce film documentaire qui leur rend hommage.

 

Réalisé par Safinez Bousbia, une jeune Algérienne de 30 ans, El Gusto (mot d’origine espagnole intégré dans le dialecte algérois, signifiant passion, goût, plaisir) est l’aboutissement d’un long chemin. En 2003, elle rencontre fortuitement le marchand d’une échoppe, dans La Casbah, qui lui raconte sa jeunesse et cette classe de chaâbi dont il faisait alors partie. Touchée, elle décide de retrouver les anciens élèves de cette classe dispersés par la guerre d’indépendance et le rapatriement : deux ans de recherche, puis deux ans de tournage ont été nécessaires à cette femme qui se découvre cinéaste.

 

Un CD, El Gusto (Remarks Record/Warner Music) a été publié au début du mois et deux concerts, les 9 et 10 janvier à Paris, accompagneront la sortie du long métrage. Ils réuniront une bonne partie des musiciens du film : Rachid Berkani, Liamine Haïmoune, le comédien Robert Castel, fils du violoniste Lili Labassi... D’autres ne seront pas de la

fête : depuis le tournage en 2006 et 2007, quatre sont morts et deux tombés gravement malades.

 

 

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A la manière du «Buena Vista Social Club» qui avait offert une seconde jeunesse aux gloires oubliées de Cuba, le film El Gusto, qui sort mercredi en France, part sur les traces des papys du chaâbi, une musique née dans le mythique quartier de La Casbah à Alger.

 

Le chaâbi, apparu dans les années 1920, mêle la musique arabo-judéo-andalouse, la tradition de la poésie orale et les rythmes berbères. Il a battu son plein dans les années 1940-1950, dans la Basse Casbah, autour de la grande synagogue, à Bab El Oued, au port, où se côtoyaient Arabes, Juifs, Kabyles, Maltais, Espagnols, Italiens... «Quand on parle du chaâbi, c’est la musique d’Alger, et surtout de La Casbah», insiste Ahmed Bernaoui, chanteur et joueur de mandole - l’instrument roi du genre -, l’un de ces anciens élèves de la classe de chaâbi créée et dirigée par El Anka au Conservatoire d’Alger de 1952 à 1957, retrouvés pour les besoins de ce film documentaire qui leur rend hommage.

 

Réalisé par Safinez Bousbia, une jeune Algérienne de 30 ans, El Gusto (mot d’origine espagnole intégré dans le dialecte algérois, signifiant passion, goût, plaisir) est l’aboutissement d’un long chemin. En 2003, elle rencontre fortuitement le marchand d’une échoppe, dans La Casbah, qui lui raconte sa jeunesse et cette classe de chaâbi dont il faisait alors partie. Touchée, elle décide de retrouver les anciens élèves de cette classe dispersés par la guerre d’indépendance et le rapatriement : deux ans de recherche, puis deux ans de tournage ont été nécessaires à cette femme qui se découvre cinéaste.

 

Un CD, El Gusto (Remarks Record/Warner Music) a été publié au début du mois et deux concerts, les 9 et 10 janvier à Paris, accompagneront la sortie du long métrage. Ils réuniront une bonne partie des musiciens du film : Rachid Berkani, Liamine Haïmoune, le comédien Robert Castel, fils du violoniste Lili Labassi... D’autres ne seront pas de la

fête : depuis le tournage en 2006 et 2007, quatre sont morts et deux tombés gravement malades.

 

c`est un magnifique travail, chapeau a la dame :)

 

allah yketer me metalha we allah yahfed etourath ta3 na :)

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  • 1 month later...

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