ABSO 10 Posted March 20, 2008 Partager Posted March 20, 2008 Toujours partir à la moindre des querelles? Jouer son sort sur un coup de dé? Épuisantes et déchirantes diatribes de couple ! Comment se comprendre et se faire comprendre lorsque l’un est à bout, l’autre à cran, ou simplement quand chacun se retrouve sans les mots pour décrire un état intérieur d’inconfort subtil et pourtant récurrent. Comment dire l’impression d’oppression lorsque l’autre s’approche en demande de tendresse, comment dire l’impression d’abandon et de ne pas être compris lorsque l’autre s’éloigne vaquant à d'autres horizons en rêves? Selon vous? Citer Link to post Share on other sites
ABSO 10 Posted March 20, 2008 Author Partager Posted March 20, 2008 L'une des tares dans les unions conjugales est le versement de la dot à la famille de la mariée. Cet émolument nuit grandement à la liberté de la femme puisque si un tribunal devait lui imputer la responsabilité du divorce, elle (la mariée) ou sa famille peuvent être condamnés à rembourser à l'époux une partie de la dot. N'est pas là un comble? Citer Link to post Share on other sites
ABSO 10 Posted March 20, 2008 Author Partager Posted March 20, 2008 Dans les salles d’audience des tribunaux, de jeunes couples consolident les contingents des divorcés. Les femmes sont souvent victimes de ces unions sans lendemain. Témoignages. “Fe sif yaklou el gâteau. Fechta ând el bougatou”. En substance, cet adage est : “En été, ils célèbrent les noces. En hiver, ils se précipitent chez l’avocat”. Parfois, le mariage ne dure pas plus qu’une saison ou ne commence même pas. Amel a 26 ans. Mariée depuis trois ans. Elle n’a pas vécu un seul jour avec son époux. Le couple n’a pas de toit. C’est d’ailleurs la principale raison qui l’a poussée à divorcer. “Cela et autre chose”, dit-elle très pudique. En ce dimanche du mois de février, la jeune femme se retrouve dans une salle d’audience du tribunal d’Alger. Elle est serrée sur un banc du dernier rang au milieu d’autres malheureuses. Derrière elle, accroupi dans un coin, son père patiente sagement. De temps en temps, Amel tourne le dos. Elle lui jette un coup d’œil pour s’assurer qu’il est toujours là. Elle raconte son histoire en un clin d’œil. “Il est ingénieur. Sa famille et la mienne se connaissent. Nous nous sommes mariés à l’État civil. L’acte devait appuyer notre demande de logement. Mais, à ce jour, nous n’avons rien obtenu. Je ne peux pas patienter davantage”, résume Amel. Pendant trois ans, son rêve de fonder un foyer s’est amenuisé. Vivre avec sa belle-famille ne l’aurait pas trop dérangé. Sauf qu’elle est déjà à l’étroit. Amel s’en veut d’avoir hâté son mariage civil. Etre affligée du statut de divorcée alors qu’elle n’a jamais connu les joies d’une vie à deux, la fait souffrir. Mais, elle préfère cette situation à l’attente lasse qui la consume depuis trois longues années. Lila, elle, vient juste de sortir de chez la juge du statut personnel. Elle se précipite dehors en compagnie de son père et de son avocate. Devant la magistrate, son mari a confirmé son intention de la répudier. “Je ne peux plus vivre avec elle”, s’est-il contenté d’expliquer. La vie commune a duré un an et demi. Lila, encore incrédule, confie avoir été surprise par la volte-face de son époux. “Du jour au lendemain, il ne voulait plus de moi”, relate-t-elle de sa voix frêle. Son père vient à son secours : “Il lui a fait payer son refus de suivre son train de vie dissolue”. Sous ses yeux brouillés par les larmes, sa bouche écume. “Ma fille reviendra vivre chez moi dans la dignité”. Leïla, de son côté, retournera également au domicile familial. Sportive, elle s’est enfermée depuis son mariage dans un hidjab qui l’étouffe. Au sein d’une maison de jeunes où elle était animatrice, elle a fait la connaissance d’un gars d’un certain âge, un agent de sécurité, qui lui a peint la vie en rose. L’idylle a duré quelques jours. Au bout d’un mois, une adolescente frappe à la porte. Elle prétend être la fille de son conjoint. La visiteuse l’a traitée de tous les noms. Avant de partir, elle lui donne un ultimatum. “Si tu ne quittes pas mon père, nous te ferons ton affaire”, la menace-t-elle. Or, ce dernier refuse de divorcer. De jour en jour, il se transforme en geôlier. Il bat Leïla. Les marques des coups sont consignées sur des certificats de légistes. Ils sont la seule arme dont dispose la jeune femme pour racheter sa liberté. Le nez dans un journal, son tortionnaire est debout de l’autre côté de la salle d’audience. Il fait mine de ne pas la voir et donne l’impression de se retrouver par erreur au tribunal. Pour quitter la prison, Adel a dû assumer sa faute, celle d’avoir engrossé sa petite amie. À sa libération, il l’épouse. Des liens se nouent mais ne résistent pas aux pressions des deux familles. Six mois après le mariage, le divorce est prononcé. Source: Liberté Algérie, 11 mars 2007 Citer Link to post Share on other sites
monaluiza 10 Posted March 20, 2008 Partager Posted March 20, 2008 Moi je ne suis pas pour la paix dans mon ménage. J'avoue que parfois -lorsque je ne me suis pas disputée depuis au moins 1 semaine avec mon conjoint- que c'est moi qui provoque la bagarre, à seule fin d'apprécier la réconciliation et les calins qui suivent.:o Citer Link to post Share on other sites
monaluiza 10 Posted March 20, 2008 Partager Posted March 20, 2008 Ca confirme ce que j'ai appris avec "Pourquoi les hommes ne savent pas écouter, et les femmes ne savent pas lire des cartes" :lol: j'ai tout lu mais il fallait bien que je place ce message quelque part. Moi je ne suis pas aussi experte du HS que toi.:04: Citer Link to post Share on other sites
ABSO 10 Posted March 20, 2008 Author Partager Posted March 20, 2008 j'ai tout lu mais il fallait bien que je place ce message quelque part. Moi je ne suis pas aussi experte du HS que toi.:04: Mais vous êtes femme, c'est-à-dire l'unique quintesssence dans ce monde. Nouvelle page 1 Citer Link to post Share on other sites
monaluiza 10 Posted March 20, 2008 Partager Posted March 20, 2008 Je connais mes ennemis, je m'entraine :mdr: Va t'entrainer ailleurs ya wlidi. Ana lahmi mazel tendre alors il ne supporte pas qu'on lui "tape" dessus.:04: Citer Link to post Share on other sites
ABSO 10 Posted March 20, 2008 Author Partager Posted March 20, 2008 Que l'on veuille le croire ou pas: le charme des peuples algériens est le fait qu'ils parviennent même à se prendre de becs entre eux...à défaut d'un ennemi extérieur. C'est le côté charmant de ces peuples! Citer Link to post Share on other sites
monaluiza 10 Posted March 20, 2008 Partager Posted March 20, 2008 Que l'on veuille le croire ou pas: le charme des peuples algériens est le fait qu'ils parviennent même à se prendre de becs entre eux...à défaut d'un ennemi extérieur. C'est le côté charmant de ces peuples! Qu'est ce que vous voulez : on a le sang chaud chez nous. Citer Link to post Share on other sites
ABSO 10 Posted March 21, 2008 Author Partager Posted March 21, 2008 Qu'est ce que vous voulez : on a le sang chaud chez nous. Exact. Les Siciliens et Corses sont des sages à comparer aux AlgérienNes.:D Citer Link to post Share on other sites
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