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France: Abdelilah mort après une intervention policière.


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Hoggra en France. Cela fait le deuxième arabe tué en dix jours lors d'une arrestation.

 

A Aulnay, les explications sur la mort d'Abdel n'apaisent pas les esprits

LEMONDE.FR | 11.01.12

 

"Un gars bien et respectable." "Un mec vraiment gentil. Pas un drogué comme on l'a entendu." Sur la petite place, à l'entrée de la cité Baligny, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), les avis sont unanimes au sujet d'Abdelilah El-Jabri, 25 ans, décédé mardi soir après une intervention de quatre policiers de la brigade anticriminalité (BAC).

 

Le jeune homme souffrait de problèmes cardiaques. Il avait consulté un docteur deux jours auparavant. Son cœur s'est arrêté durant l'intervention. "Une rupture de l'aorte, déjà fragile, liée à une maladie génétique", a indiqué le parquet.

 

Mardi, les amis d'"Abdel" se sont regroupés, entre les immeubles de briquettes rouges, devant la pharmacie du quartier pour discuter. Les mines sont graves. Les regards tristes. Un garçon, en larmes, salue quelques connaissances. Ousama, le petit frère d'Abdel, est réconforté par tout le monde.

 

A Baligny, l'explication médicale de la mort du jeune homme n'a pas apaisé les esprits. "Il faut dire la vérité ! Abdel, c'est comme tout le monde ici, il est contrôlé en permanence par la BAC. Une fois, deux fois, trois fois par jour ! Alors, ne me faites pas croire qu'un simple contrôle aurait provoqué son problème de cœur !", s'emporte Djamel, 43 ans, un ancien du quartier venu montrer son soutien à la famille.

 

Les contrôles à répétition de la BAC reviennent dans tous les témoignages. "Ils nous provoquent. Ils nous font des doigts pour qu'on réagisse et après, direct, ils interviennent", raconte un garçon d'une vingtaine d'années.

 

"CE SERAIT BIEN QUE QUELQU'UN DE LA MAIRIE VIENNE SALUER LA FAMILLE"

 

Mohamed, 25 ans, un proche de la victime, raconte la soirée de la veille. Il affirme avoir été en face du hall où a eu lieu l'intervention. "Une première voiture de la BAC, une Ford Focus grise, est arrivée. Quatre policiers sont descendus pour contrôler Abdel et deux autres gars pour une histoire de shit." Il dit avoir vu les trois jeunes menottés au sol.

 

Le parquet précise que les menottes ont été retirées dès qu'Abdel a perdu connaissance et que les policiers lui ont fait un massage cardiaque. Mohamed poursuit : "Une 308 a débarqué après avec quatre autres policiers pour sécuriser le secteur." Les pompiers, arrivés dix minutes plus tard, ne parviennent pas à réanimer Abdel. Sa famille, prévenue, se rend à l'hôpital Robert Balanger, à Villepinte. Le décès lui sera annoncé là-bas.

 

"Ce serait bien que quelqu'un de la mairie vienne saluer la famille, juge Djamel. Ca apaiserait les gens." Gérard Ségura, le maire PS d'Aulnay, a indiqué avoir "fait part de (sa) tristesse et de (son) soutien" à la famille. Pour éviter tout débordement, sept camions de CRS ont été postés dans une rue, à proximité de la cité. Pour beaucoup d'habitants, leur présence est perçue comme une provocation supplémentaire.

Arthur Frayer

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salam

c'est triste d'entendre des histoires pareilles mais malheureusement ca devient de plus en plus courant

 

vous l'avez bien dit mon oui il y a de la hoggra en france mais que faire????????????

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