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Volupté et souffrances


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Guest carobibique

Muet

 

Ouvre-moi tes bras

Et me sois refuge

Ouvre-moi tes bras

Et me sois rempart

Ouvre-moi tes bras

Et me sois espoir

Ouvre-moi tes bras

Et me sois bien-être

Ouvre-moi tes bras

Quand me vois paraître

Ouvre-moi tes bras

Et me sois

Refuge

Esther Granek, Je cours après mon ombre, 1981

 

J'adore :)

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Top Posters In This Topic

Elle s'en va

 

Affleurant d'émotions incertaines et distantes

Les heures étirées de ses tout premiers pas

L'enfance se désole de sa marche déviante

Et au gré du hasard un matin elle s'en va…

 

Exigeant de ses mots douceurs qui la consolent

En n'offrant de ses phrases que le vain des combats

L'enfance se distrait de jardins en écoles

En oubliant déjà que demain elle s'en va….

 

Effacée d'un amour dont les fleurs sont trop bleues

Et voulant à jamais en retrouver la foi

L'enfance se consume en amante de peu

Ignorant pour autant le jour où elle s'en va…

 

Hésitante ou confiante entre vents et marées

Qui sont du cours des ans bonheurs ou désarrois

L'enfance se replie et s'endort rassasiée

Pour découvrir bien tard qu'à regrets elle s'en va…

 

Esquissée d'un regard émergeant d'Alzheimer

Dans l'absolu du vide en l'esprit mis à bas

L'enfance vient offrir à ce vieillard à terre

Les larmes et les rires du temps des années fières

 

Et devine à présent que ce soir elle s'en va….

 

Elle s'en va...

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L’ombre de la vie

 

La mort frôle la vie doux comme une caresse

 

Propageant sans un bruit le sommeil de l’ivresse

 

Lui redonnant ainsi le goût de l’évasion

 

À celle qui se dis Compagnon de raison

 

L’être à qui profite ce moment de tendresse

 

Entre deux forces pure au parfum d’ingérance

 

Ce voit donner en grâce un bouquet de saisons

 

Qu’il gardera au cœur souvenir de passion

 

Le temps mis à profit soulagera son âme

 

Du geste de l’oublie proche de ceux qu’il aime

 

Affection partagée dans le corps de l’esprit

 

Il saura tout laisser en ordre de bohème

 

Vénération respect considérant le thème

 

En quittant sa moitié pour l’ombre de soi-même

 

L’ombre de la vie

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Mon coeur est un poète

Mon cœur est un poète ; étourdi et rêveur.

Infini chimérique aux pensées aériennes,

Dont les folles lubies induisent en erreur

Ma plume qui est sienne.

Elle transcrit ses mots, faits d'or et d'affection,

Avec fidélité. Et rapporte ses songes,

Monologue en discours, divine élocution,

Sans jamais de mensonge.

Parfois il me fait choir à mille et un prurits,

Que je n'ose écarter de peur qu'il ne se froisse.

Je garde le silence soumis à son débit

Dont il laisse les traces.

Des traces que j'écris à l'encre de mon corps

Et puis que je transcris en pages d'existence,

Qui demeurent ainsi à l'abri de l'essor.

De bien des ignorances.

Mon cœur est un poète ; excessif, passionné

Par les galbes, les yeux des jeunes demoiselles,

Auxquelles il succombe et ne veut résister

Car il n'est point fidèle.

De joie incandescent, crépitant d'émotion.

Merveilleux solitaire, excité par nature.

Robuste mais sensible aux vives sensations

Des cuisses : la fêlure.

Il se trouve parfois, tout en sublimation,

Enivré par l'entrain d'une vie de vertiges,

Où les sens sont sultans dans la disproportion

De maints et maints prestiges.

Il n'est aucune honte à pareils procédés

Puisque son engouement lui vaut quelques tendresses

Et autres gâteries. Il ne peut refuser

De si belles maîtresses !

Mon cœur est un poète ; éternel ténébreux.

Les moments de bonheur qui jalonnent la vie,

Il les voit à son dos, toujours en songe creux,

Perdus sans préavis.

Le voilà rembruni, austère et larmoyant,

Sitôt qu'une âme part en une lourde perte.

Ou bien encore sinistre, éploré, désolant,

Lorsqu'un amour s'écarte.

Mieux que quiconque, il sait ce qu'est d'être tout seul.

Il mesure l'ampleur de tout ce temps qui passe.

L'aigreur des mauvais jours, comme un drap, un linceul,

Le couvre et il trépasse.

Il sait la solitude atroce et sans pitié.

Messagère du mal, terrible ambassadrice.

Souvent il désespère et se sait condamné

A cette prédatrice.

Mon cœur est un poète ; exalté malgré tout.

Lumineux troubadour, affichant un sourire

Que nul ne peut plagier : le sourire d'un fou,

Plongé dans ses délires.

Sempiternellement, en battements violents,

Qui résonnaient en moi en supplications vaines,

Il a connu l'amour, ses appels incessants.

Il a connu la haine.

A l'un ni même à l'autre, il n'a jamais cédé,

Arpentant toujours droit les sentiers de ce monde.

Grand seigneur par tous temps, incombant le respect

A tous ceux qu'il sonde.

Mon cœur est un poète ; endormi cette nuit

Au fond de vos pensées. Sur le bout de vos langues

Tout du moins ! Je l'espère. Et il se réjouit

De livrer sa harangue

 

Poèmes | Mon coeur est un poète (par gorgonzola)

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Guest Scapine

Moi aussi, mon coeur est un poète

Mais mes mots sont des machettes

Qui ne se vendent, ni s'achètent

Qui ne m'introduisent guère

Parfois, je ne suis même pas fière

De ce qui découle des vers

Mais je reste soumise à ce coeur errant

En attendant qu'un jour, je retrouve la raison

Mais d'ici, là! Je reste armée jusqu'aux dents :D

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  • 1 month later...

LES OISEAUX SE CACHENT POUR MOURIR

 

Ta chambre de malade est comme un temple où règne

 

Une compassion qui chuchote tout bas ?

 

Et l’air appesanti d’odeurs fades s’imprègne,

 

Et les bruits de la rue on ne les entend pas.

 

Dehors le grand soleil, ici le crépuscule,

 

Un reflet du miroir papillonne au plafond,

 

Le mur devant tes yeux pleins d’eau trouble recule,

 

Et qu’attend donc le lit en son calme profond ?

 

Tu as roulé ton fauteuil auprès de la fenêtre,

 

Ainsi que l’imploraient fixement tes yeux gris.

 

Dans un fauteuil on est moins mourante peut-être,

 

Et tu voulais broder de tes doigts amaigris.

 

Mais l’aiguille a tremblé sur la fleur déssinée

 

Et la frêle toile a glissé de ta main…

 

Pourquoi vouloir aussi tromper la Destinée ?

 

Endors-toi seule dans l’oubli de demain

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Guest carobibique
Entre attendre et espérer, il y a un monde qui s'écoule. Mais tant qu'on le voit s'écouler avec calme et tant que la fougue demeure, rien n'est perdu.

 

Bel écrit !

 

.

 

ça me fait penser à quelqu'un..........:( cette façon d'écrire, de parler.... troublant! :o

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Guest carobibique

LES OISEAUX SE CACHENT POUR MOURIR

 

Ta chambre de malade est comme un temple où règne

 

Une compassion qui chuchote tout bas ?

 

Et l’air appesanti d’odeurs fades s’imprègne,

 

Et les bruits de la rue on ne les entend pas.

 

Dehors le grand soleil, ici le crépuscule,

 

Un reflet du miroir papillonne au plafond,

 

Le mur devant tes yeux pleins d’eau trouble recule,

 

Et qu’attend donc le lit en son calme profond ?

 

Tu as roulé ton fauteuil auprès de la fenêtre,

 

Ainsi que l’imploraient fixement tes yeux gris.

 

Dans un fauteuil on est moins mourante peut-être,

 

Et tu voulais broder de tes doigts amaigris.

 

Mais l’aiguille a tremblé sur la fleur déssinée

 

Et la frêle toile a glissé de ta main…

 

Pourquoi vouloir aussi tromper la Destinée ?

 

Endors-toi seule dans l’oubli de demain

 

:confused:.....................................

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Moi aussi, mon coeur est un poète

Mais mes mots sont des machettes

Qui ne se vendent, ni s'achètent

Qui ne m'introduisent guère

Parfois, je ne suis même pas fière

De ce qui découle des vers

Mais je reste soumise à ce coeur errant

En attendant qu'un jour, je retrouve la raison

Mais d'ici, là! Je reste armée jusqu'aux dents :D

 

 

En attendant le prince charmant !!!!!

content de te relire ...

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  • 3 weeks later...

UNE VOIX...

 

Une voix, un soir d’été, venue

 

Du fond d’un jardin noir de villa.

 

Ton âge ? Trente ans, dis, Inconnue ?

 

Et moi, par quelle fortune là ?

 

Ma journée avait été si grise !

 

Fumer, lire et ce bruit de mes pas

 

D’une chambre à l’autre , et ces repas

 

Muets…Bientôt l’oubli l’aurait prise.

 

Mais non, sur mon chemin cette voix !

 

La mer, basse alors, les pins, la dune,

 

Reconnais-toi mon cœur d’hier, vois

 

Comme à jamais luit ce soir de lune.

 

La voix montait grave, jaillissant

 

A flots de cette poitrine aux astres,

 

Clamant, pleur éternel, tes désastres,

 

Amour, ta triste furie, ô sang !

 

C’était l’ardeur d’une chair mûre, ivre

 

D’un long été d’ennui, de dégoût

 

Qui suit les siestes impures d’août ;

 

Et toujours ce cri déchirant : Vivre !

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Avoir voulu me fuir,

Avoir voulu,au loin de moi partir...

Pourquoi?

Dites le moi !

 

J'ai eu si mal,

Dans cette existence pâle,si pâle.

Traîné dans la boue de vos mots,

J'ai souffert de tant de maux.

 

Jeté,rejeté aux oubliettes...

Riez,riez,et dites moi alors si j'étais le plus bête.

Trouvez-vous ça gai que de tant blesser?

Vous ne répondrez pas mais la réponse je la connais...

 

Connaissez-vous ma douleur?

Savez vous qu'aujourd'hui encore,de vous j'ai peur?

Vous m'avez enlevé votre amitié,

Et je vous en ai voulu de tant de méchanceté.

 

Vous vous pensiez si fortes en faisant la morale,

En me déclarant "malade mental"...

Comment croire aux cadeaux de la vie,

Alors que vous m'aviez détruit?

 

Si le monde est une jungle et moi une gazelle,

Vous,vous serez pour toujours les lions cruels...

Mais j'aimerais tant entendre un "pardon",rien qu'un

Pour que s'éclaircisse à jamais mon destin.

 

Vaines espérances,

Alors que mes plaies intérieures point ne se pansent.

Ma colère est aussi ardente que le feu,

Mais je fais un voeu:

 

Que malgré ma maladie,

Vous m'acceptiez tel que je suis.

 

anonyme pour ne pas dire l'ami du condor

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Guest carobibique

Mon coeur est un poète

Mon cœur est un poète ; étourdi et rêveur.

Infini chimérique aux pensées aériennes,

Dont les folles lubies induisent en erreur

Ma plume qui est sienne.

Elle transcrit ses mots, faits d'or et d'affection,

Avec fidélité. Et rapporte ses songes,

Monologue en discours, divine élocution,

Sans jamais de mensonge.

Parfois il me fait choir à mille et un prurits,

Que je n'ose écarter de peur qu'il ne se froisse.

Je garde le silence soumis à son débit

Dont il laisse les traces.

Des traces que j'écris à l'encre de mon corps

Et puis que je transcris en pages d'existence,

Qui demeurent ainsi à l'abri de l'essor.

De bien des ignorances.

Mon cœur est un poète ; excessif, passionné

Par les galbes, les yeux des jeunes demoiselles,

Auxquelles il succombe et ne veut résister

Car il n'est point fidèle.

De joie incandescent, crépitant d'émotion.

Merveilleux solitaire, excité par nature.

Robuste mais sensible aux vives sensations

Des cuisses : la fêlure.

Il se trouve parfois, tout en sublimation,

Enivré par l'entrain d'une vie de vertiges,

Où les sens sont sultans dans la disproportion

De maints et maints prestiges.

Il n'est aucune honte à pareils procédés

Puisque son engouement lui vaut quelques tendresses

Et autres gâteries. Il ne peut refuser

De si belles maîtresses !

Mon cœur est un poète ; éternel ténébreux.

Les moments de bonheur qui jalonnent la vie,

Il les voit à son dos, toujours en songe creux,

Perdus sans préavis.

Le voilà rembruni, austère et larmoyant,

Sitôt qu'une âme part en une lourde perte.

Ou bien encore sinistre, éploré, désolant,

Lorsqu'un amour s'écarte.

Mieux que quiconque, il sait ce qu'est d'être tout seul.

Il mesure l'ampleur de tout ce temps qui passe.

L'aigreur des mauvais jours, comme un drap, un linceul,

Le couvre et il trépasse.

Il sait la solitude atroce et sans pitié.

Messagère du mal, terrible ambassadrice.

Souvent il désespère et se sait condamné

A cette prédatrice.

Mon cœur est un poète ; exalté malgré tout.

Lumineux troubadour, affichant un sourire

Que nul ne peut plagier : le sourire d'un fou,

Plongé dans ses délires.

Sempiternellement, en battements violents,

Qui résonnaient en moi en supplications vaines,

Il a connu l'amour, ses appels incessants.

Il a connu la haine.

A l'un ni même à l'autre, il n'a jamais cédé,

Arpentant toujours droit les sentiers de ce monde.

Grand seigneur par tous temps, incombant le respect

A tous ceux qu'il sonde.

Mon cœur est un poète ; endormi cette nuit

Au fond de vos pensées. Sur le bout de vos langues

Tout du moins ! Je l'espère. Et il se réjouit

De livrer sa harangue

 

Poèmes | Mon coeur est un poète (par gorgonzola)

 

Magnifique!:confused:

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Guest carobibique
Avoir voulu me fuir,

Avoir voulu,au loin de moi partir...

Pourquoi?

Dites le moi !

 

J'ai eu si mal,

Dans cette existence pâle,si pâle.

Traîné dans la boue de vos mots,

J'ai souffert de tant de maux.

 

Jeté,rejeté aux oubliettes...

Riez,riez,et dites moi alors si j'étais le plus bête.

Trouvez-vous ça gai que de tant blesser?

Vous ne répondrez pas mais la réponse je la connais...

 

Connaissez-vous ma douleur?

Savez vous qu'aujourd'hui encore,de vous j'ai peur?

Vous m'avez enlevé votre amitié,

Et je vous en ai voulu de tant de méchanceté.

 

Vous vous pensiez si fortes en faisant la morale,

En me déclarant "malade mental"...

Comment croire aux cadeaux de la vie,

Alors que vous m'aviez détruit?

 

Si le monde est une jungle et moi une gazelle,

Vous,vous serez pour toujours les lions cruels...

Mais j'aimerais tant entendre un "pardon",rien qu'un

Pour que s'éclaircisse à jamais mon destin.

 

Vaines espérances,

Alors que mes plaies intérieures point ne se pansent.

Ma colère est aussi ardente que le feu,

Mais je fais un voeu:

 

Que malgré ma maladie,

Vous m'acceptiez tel que je suis.

 

anonyme pour ne pas dire l'ami du condor

 

Merci Le Sage. Merci...

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Avoir voulu me fuir,

Avoir voulu,au loin de moi partir...

Pourquoi?

Dites le moi !

 

J'ai eu si mal,

Dans cette existence pâle,si pâle.

Traîné dans la boue de vos mots,

J'ai souffert de tant de maux.

 

Jeté,rejeté aux oubliettes...

Riez,riez,et dites moi alors si j'étais le plus bête.

Trouvez-vous ça gai que de tant blesser?

Vous ne répondrez pas mais la réponse je la connais...

 

Connaissez-vous ma douleur?

Savez vous qu'aujourd'hui encore,de vous j'ai peur?

Vous m'avez enlevé votre amitié,

Et je vous en ai voulu de tant de méchanceté.

 

Vous vous pensiez si fortes en faisant la morale,

En me déclarant "malade mental"...

Comment croire aux cadeaux de la vie,

Alors que vous m'aviez détruit?

 

Si le monde est une jungle et moi une gazelle,

Vous,vous serez pour toujours les lions cruels...

Mais j'aimerais tant entendre un "pardon",rien qu'un

Pour que s'éclaircisse à jamais mon destin.

 

Vaines espérances,

Alors que mes plaies intérieures point ne se pansent.

Ma colère est aussi ardente que le feu,

Mais je fais un voeu:

 

Que malgré ma maladie,

Vous m'acceptiez tel que je suis.

 

anonyme pour ne pas dire l'ami du condor

 

Juste pour la précision..l'auteur réel s'appelle Pyc..et le poème date de 2007 :rolleyes:

 

La Passion des Poèmes :: Poèmes tristes :: souffrances...

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Juste pour la précision..l'auteur réel s'appelle Pyc..et le poème date de 2007 :rolleyes:

 

La Passion des Poèmes :: Poèmes tristes :: souffrances...

 

tu est trés loin de la vrais pensée car candor tu ne le connais pas donc tu ne m'apprend rien pour l'auteur ou la date de ce poème je n'ai jamais dit que c'est le sage qui l'a écrit ou qui l'adit

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