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Volupté et souffrances


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Guest Scapine

UNE VOIX...

 

Une voix, un soir d’été, venue

 

Du fond d’un jardin noir de villa.

 

Ton âge ? Trente ans, dis, Inconnue ?

 

Et moi, par quelle fortune là ?

 

Ma journée avait été si grise !

 

Fumer, lire et ce bruit de mes pas

 

D’une chambre à l’autre , et ces repas

 

Muets…Bientôt l’oubli l’aurait prise.

 

Mais non, sur mon chemin cette voix !

 

La mer, basse alors, les pins, la dune,

 

Reconnais-toi mon cœur d’hier, vois

 

Comme à jamais luit ce soir de lune.

 

La voix montait grave, jaillissant

 

A flots de cette poitrine aux astres,

 

Clamant, pleur éternel, tes désastres,

 

Amour, ta triste furie, ô sang !

 

C’était l’ardeur d’une chair mûre, ivre

 

D’un long été d’ennui, de dégoût

 

Qui suit les siestes impures d’août ;

 

Et toujours ce cri déchirant : Vivre !

Elle n'a plus trente d'ailleurs même plus quarante

Elle se noie dans la tourmente

Et dans ces morbides soirs d'épouvante

cherchant une épaule consolante

Chargée d'une tendresse plus qu'urgente

:o;)

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Guest Scapine

C'est vrai je manque d'inspiration

C'est vrai je survole tes écrits

Comme tu survolerais les airs

Mais je t'avoue que je lis

tout ce que tu déposes sur terre

Je ratisse ainsi tes vers

Sans y signer de ma pierre

Mon passage timide et bref!

 

Tu me pardonneras mon silence

Comme tu me pardonnes déjà mon manque de patience

Comme tu me pardonnes toujours mes écarts de sens

 

 

 

poétiquement twa

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Avoir voulu me fuir,

Avoir voulu,au loin de moi partir...

Pourquoi?

Dites le moi !

 

J'ai eu si mal,

Dans cette existence pâle,si pâle.

Traîné dans la boue de vos mots,

J'ai souffert de tant de maux.

 

Jeté,rejeté aux oubliettes...

Riez,riez,et dites moi alors si j'étais le plus bête.

Trouvez-vous ça gai que de tant blesser?

Vous ne répondrez pas mais la réponse je la connais...

 

Connaissez-vous ma douleur?

Savez vous qu'aujourd'hui encore,de vous j'ai peur?

Vous m'avez enlevé votre amitié,

Et je vous en ai voulu de tant de méchanceté.

 

Vous vous pensiez si fortes en faisant la morale,

En me déclarant "malade mental"...

Comment croire aux cadeaux de la vie,

Alors que vous m'aviez détruit?

 

Si le monde est une jungle et moi une gazelle,

Vous,vous serez pour toujours les lions cruels...

Mais j'aimerais tant entendre un "pardon",rien qu'un

Pour que s'éclaircisse à jamais mon destin.

 

Vaines espérances,

Alors que mes plaies intérieures point ne se pansent.

Ma colère est aussi ardente que le feu,

Mais je fais un voeu:

 

Que malgré ma maladie,

Vous m'acceptiez tel que je suis.

 

anonyme pour ne pas dire l'ami du condor

 

C'est réciproque,le sage.Aies une pensée pour les faitistes lorsque tu seras aux USA,à coté de ta Gigi:)

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Elle disait: prends soin de toi.

Et ça finissait par : prends soin de toi.

 

Une façon de me congédier poliment,

 

Ça me laisse bouche-bée, pantois,

 

Je ne réalise pas que pour le moment,

 

Blessé, je m’en revins au gîte, vers le soir :

 

Habitude du corps qui ramenait mon âme

 

Docile, par la main à cet escalier noir,

 

A ce foyer, là-haut, qui m’attendait sans flamme.

 

Quel effort ! Remonter le soir d’un pareil jour

 

A sa chambre, tenir comme un noyé la rampe,

 

N’en pouvoir plus, mourir de tristesse et d’amour,

 

Rentrer chez soi pourtant et allumer la lampe.

Titubant ,sans prendre soin de moi,

 

je me laisse emporter par la nuit,par le néant.

 

 

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Errance

J’ai marché, j’ai marché longtemps sans savoir où,

 

Sans plus savoir pourquoi je souffre, à moitié fou.

 

Ma douleur au milieu du front clouée et dure,

 

Interminablement j’ai suivi la bordure

 

Des trottoirs, assuré par ce chemin étroit

 

Qui maintient la raison dans sa ligne, tout droit.

 

Autour de moi la rue était morte sans doute.

 

J’ai marché : tout mon cœur n’était qu’un pas, ma route

 

Un long fil sur l’abîme, inflexible, tendu.

 

Le reste rien : je n’ai rien vu, rien entendu.

 

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C'est réciproque,le sage.Aies une pensée pour les faitistes lorsque tu seras aux USA,à coté de ta Gigi:)

 

voila je suis aux états et maintenant je suis entreint de te parlé a partir des états

 

tu sais je répond en retard car je ne reçois plus les messages car problème avec ma boite électronique

 

inchallah je vais mettre tout au point et je participerais comme avant avec tout les membres du forum

 

saha ftourkoum a tous et a toutes

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  • 2 weeks later...

MES VERS,MES POÈMES

 

 

 

Je t’ai donné mes vers et tu as répondu :

 

« Le condor, je les apprécie je les aime,

 

Je sais qu’ils sont faits du meilleur de toi-même

 

Et de l’amour qui m’était dû.

 

Même aux moments où je me sens la plus aimée,

 

Où je te sais le plus sincère,

 

J’entends gronder en toi cet instinct qui préfère

 

A des bonheurs vécus des peines exprimés»

 

Tu me corriges, tu m’arranges, tu refais

 

Ma pensée à ton gré toujours insuffisante.

 

En vain je me reprends, m’applique et me tourmente :

 

Néanmoins , je me sens toujours insatisfait.

 

Cependant je te dis « tu es ma source et ma merveille.

 

J’écoute l’univers en toi. Tu es la fleur

 

Autour de qui je vibre et bous comme une abeille.

 

Je m’épuise et m’enivre à butiner ton cœur.

 

J’oublie un peu parfois, c’est vrai, qu’en mes poèmes

 

C’est ta beauté virtuelle qui resplendit.

 

J’aime un peu trop les mots, c’est vrai quand je les aime.

 

Mais c’est avec les mots qu’on fait les paradis.

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Les mots , les mots

C'est aussi avec eux qu'on remue les maux

Qu'on assassine les frêles créatures

En les ayant à l'usure

Les mots , je les aime aussi

Mais pas que pour blesser

Ni panser, vos bobos monsieur le poète...

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.......................

 

moi j'ai adoré, une poèsie faite de points ...

ca laisse l'imagination gondolé

comme une note sur une feuille ondulé

qu'un point comme son

qui vous fait perdre la raison

je tourne les pages

et découvre la rage

qu'un point noirci le vert

qui en perd ces couleurs

... n'importe quoi Ghost, tu débloques,

faut arreter de te prendre pour un phoque

rien que d'y penser j'en suffoque

continue comme ça et tu finiras comme une loque

 

:woot_jump:

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Guest carobibique

Elle disait: prends soin de toi.

Et ça finissait par : prends soin de toi.

 

Une façon de me congédier poliment,

 

Ça me laisse bouche-bée, pantois,

 

Je ne réalise pas que pour le moment,

 

Blessé, je m’en revins au gîte, vers le soir :

 

Habitude du corps qui ramenait mon âme

 

Docile, par la main à cet escalier noir,

 

A ce foyer, là-haut, qui m’attendait sans flamme.

 

Quel effort ! Remonter le soir d’un pareil jour

 

A sa chambre, tenir comme un noyé la rampe,

 

N’en pouvoir plus, mourir de tristesse et d’amour,

 

Rentrer chez soi pourtant et allumer la lampe.

Titubant ,sans prendre soin de moi,

 

je me laisse emporter par la nuit,par le néant.

 

 

 

...........................

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Guest carobibique
Les mots , les mots

C'est aussi avec eux qu'on remue les maux

Qu'on assassine les frêles créatures

En les ayant à l'usure

Les mots , je les aime aussi

Mais pas que pour blesser

Ni panser, vos bobos monsieur le poète...

 

Les mots sont beaux Ambroise jusqu'à ce que les actes les assassinent. Et la réalité leur permette de finir d'achever les douces.. Ce ne sont que des mots.

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  • 4 weeks later...

@carobibique

"Et la réalité leur permette de finir d'achever les douces.. Ce ne sont que des mots."

------------------------------------------------------------------------------------------------

Une défaillance insoupçonnée de l'ange "caro" qui laisse un vide incommensurable,comme l'ont fait d'autres pionniers (pionnières) de F.A.Et on ne fait rien pour les retenir.:(

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Les jours anciens

J’efface de mes virtuelles caresses

 

Les jours anciens de ton corps

 

Pour que tu retrouves encore

 

Le chemin ébloui de ma tendresse

 

La main modelant le désir

 

Le mystère et l’audace au tréfonds

 

La beauté est toujours au fond

 

D’une blessure du plaisir

 

Tu effaces de tes virtuelles caresses

 

Les jours anciens de mon corps

 

Pour que je retrouve encore

 

Le chemin ébloui de ta tendresse

 

Ce qui est dit l’est toujours en fonction

 

De ce qui ne sera jamais exprimé

 

C’est là que nous nous reconnaissons

 

Le seul vrai langage est un baiser.

 

Jacques Viallebesset, l’écorce des cœurs, 2011 (copyright © le nouvel athanor)

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  • 1 month later...

LE CIEL EST PAR DESSUS LE TOIT

Le ciel est, par-dessus le toit,

Si bleu, si calme !

Un arbre, par-dessus le toit,

Berce sa palme.

 

La cloche, dans le ciel qu'on voit,

Doucement tinte.

Un oiseau sur l'arbre qu'on voit

Chante sa plainte.

 

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là

Simple et tranquille.

Cette paisible rumeur-là

Vient de la ville.

 

Qu'as-tu fait, ô toi que voilà

Pleurant sans cesse,

Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,

De ta jeunesse ?

 

Paul VERLAINE (1844-1896)

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Guest D. ESSERHANE

LE CIEL EST PAR DESSUS LE TOIT

Le ciel est, par-dessus le toit,

Si bleu, si calme !

Un arbre, par-dessus le toit,

Berce sa palme.

 

La cloche, dans le ciel qu'on voit,

Doucement tinte.

Un oiseau sur l'arbre qu'on voit

Chante sa plainte.

 

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là

Simple et tranquille.

Cette paisible rumeur-là

Vient de la ville.

 

Qu'as-tu fait, ô toi que voilà

Pleurant sans cesse,

Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,

De ta jeunesse ?

 

Paul VERLAINE (1844-1896)

 

Merci pour le partage Palice

Dis Palice, elle nous manque l'indomptable dame au doigt sur les lèvres, n'est-ce pas?:confused:

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Merci pour le partage Palice

Dis Palice, elle nous manque l'indomptable dame au doigt sur les lèvres, n'est-ce pas?:confused:

 

Cher Didine,j'étais sûr que tu te manifesterais.

Tes interventions et tes approches conjoncturelles pour ne pas dire conflictuelles me laissent sur ma fin.

Tu sais l'indomptable est revenue sous un autre pseudo :Ambroise et sans avatar.

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Guest D. ESSERHANE
Cher Didine,j'étais sûr que tu te manifesterais.

Tes interventions et tes approches conjoncturelles pour ne pas dire conflictuelles me laissent sur ma fin.

Tu sais l'indomptable est revenue sous un autre pseudo :Ambroise et sans avatar.

 

J'ai perdu le sens de l’observation, Palice

Cet espace est devenu un peu froid

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Guest D. ESSERHANE
Problème d'électricité ou d'internet?

Ce n'est pas de tes habitudes (ce va-et-vient):confused:

 

En fait, je m'ennuie

comme je suis cloué au lit, je parcours mes vieux livres en attendant les infos du jours:confused:

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  • 2 weeks later...

Voici un beau poème d'Emile Zola:

 

À mon dernier Amour

 

Hier, enfant, tu m’as dit d’une voix inquiète,

Souriant et boudant, te penchant dans mes bras:

« Toi qui chantes pour tous, infidèle poète,

« Sur nos jeunes amours ne chanteras-tu pas?

« Tu fais métier d’écrire et sèmes ta parole.

« Dis ? que ne m’offres-tu ces bouquets que ta main

« Effeuille sur la route, insouciante et folle.

« Je veux glaner les fleurs que tu perds en chemin.

« Je me fâche, je veux que mon regard t’inspire,

« Que tu chantes mon cœur qui bat pour toi. Je veux

« Que tu dises à tous le miel de mon sourire,

« Et me lises tes vers en baisant mes cheveux.

« Va rimer nos amours, dans le silence et l’ombre.

« Je te donne un pensum et te mets en prison.

« Va chercher sur tes doigts la césure et le nombre,

« Et reviens, m’apportant aux lèvres ma chanson. »

Tu le vois, j’obéis, et penché sur ma table,

Pâle, pressant mon front, ayant de l’encre aux mains,

Mon enfant, je me donne un mal épouvantable,

J’accouche avec labeur de ces quelques quatrains.

J’ai froid. Tu n’es plus là pour me dire : Je t’aime.

Ce papier blanc est bête et me rend soucieux.

Lorsque de nos amours j’écrirai le poème,

Je préfère l’écrire en baisers sur les yeux.

Eh bien ! non, mon enfant, je t’aime et je refuse.

Je sais trop ce que vaut l’once de ce parfum,

Je n’invoquerai pas cette fille de Muse

Qui vend au carrefour de l’encens pour chacun.

Je ne t’appellerai ni Manon ni Musette,

Et j’aurai le respect sacré de notre amour.

La Laure de Pétrarque est un rêve, et Ninette

Est l’idéale enfant du caprice d’un jour.

Je n’imiterai pas les faiseurs d’acrostiches,

Et, tout au fond de moi, je garderai ton nom.

Jamais je ne voudrai joindre deux hémistiches,

Pour enrouler mon cœur autour d’un mirliton.

Il est de ces amours, banales et vulgaires,

Qu’un poète menteur drape d’un manteau d’or.

Il est, dans le ciel bleu, des amours mensongères,

Que riment à seize ans les coeurs vides encor.

Mais il est des amours profondes, des tendresses

Qui forcent les amants à se parler tout bas,

Emplissant les baisers de leurs âpres ivresses:

Ces amours, on les vit, on ne les rime pas.

Nos poèmes à nous, c’est, notre douce vie,

C’est l’heure, chaque soir, passée à ton côté,

Ce sont nos nuits de mai, mon rire et ta folie,

Nos puissantes amours dans leur réalité.

Toujours nous augmentons l’adorable poème.

La page, plaise à Dieu, jamais ne s’emplira.

J’y vais chaque matin écrire : Mon cœur t’aime,

Et je mets au-dessous : Demain, il t’aimera.

Voici tes vers, enfant. Je veux, en récompense,

Que tu me laisses faire un chant à ma façon.

Je te prends doucement dans mes bras, en silence :

Mes baisers deux à deux vont rimer leur chanson.

Écoute-les chanter sur ton front, sur tes lèvres.

Ils ont le rythme, d’or des amoureux concerts.

Ils bavardent entre eux, contant leurs douées fièvres…

J’ai toujours des baisers, je n’aurai plus de vers.

Émile Zola

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Comment il a su que c'était son dernier amour?!!!

 

Dernier dans le temps et pas dans le sentiment je suppose!

L'ECHO DANS MON COEUR

L'écho dans mon cœur vibre encore

 

C'était une nuit froide et pure, de ces nuits

 

Lointaines, où l'espace calme est si sonore

 

Qu'on entend finement trembler les moindres bruits,

 

Les battements d'aile,inaudibles, du condor.

 

Que pesait dans ce grand équilibre qui plane

 

Le dernier soubresaut d'un homme? Ni son cri,

 

Ni le sang qui s'étalait noir n'ont assombri

 

La limpide beauté de ta face,ô paysanne!

 

Toi,bannie et rôdant au pied de la terrasse

 

De ces jardins où l'ordre règne et tant de grâce,

 

Pitié,tu n'avais pas de gîte en la cité.

 

La malheureuse! Je souffre son martyre:elle erre

 

Depuis le soir,sa main a longtemps hésité.

 

Mais les trottoirs ont la sonorité du verre,

 

L'éclat cruel:la rue est nette,unie,exacte

 

Comme une décision prise et comme un acte.

[/size]

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Ah voila , le condor qui sort:mdr:

 

 

J'envie les errants

J'envie les vagabonds

J'envie les commerçants

De chair, de charme

Qui monnayent leurs armes

Afin d'apporter un peu de rêve aux maudites âmes

Qu'importe que c'est de l'argent qu'on leur réclame

Le but est un bonheur éphémère et combien même...

 

Elle erre oui, solitaire oui

Mais toujours la même hâte, le même regard

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