Guest Scapine Posted July 25, 2012 Partager Posted July 25, 2012 UNE VOIX... Une voix, un soir d’été, venue Du fond d’un jardin noir de villa. Ton âge ? Trente ans, dis, Inconnue ? Et moi, par quelle fortune là ? Ma journée avait été si grise ! Fumer, lire et ce bruit de mes pas D’une chambre à l’autre , et ces repas Muets…Bientôt l’oubli l’aurait prise. Mais non, sur mon chemin cette voix ! La mer, basse alors, les pins, la dune, Reconnais-toi mon cœur d’hier, vois Comme à jamais luit ce soir de lune. La voix montait grave, jaillissant A flots de cette poitrine aux astres, Clamant, pleur éternel, tes désastres, Amour, ta triste furie, ô sang ! C’était l’ardeur d’une chair mûre, ivre D’un long été d’ennui, de dégoût Qui suit les siestes impures d’août ; Et toujours ce cri déchirant : Vivre ! Elle n'a plus trente d'ailleurs même plus quarante Elle se noie dans la tourmente Et dans ces morbides soirs d'épouvante cherchant une épaule consolante Chargée d'une tendresse plus qu'urgente :o;) Citer Link to post Share on other sites
Guest Scapine Posted July 25, 2012 Partager Posted July 25, 2012 C'est vrai je manque d'inspiration C'est vrai je survole tes écrits Comme tu survolerais les airs Mais je t'avoue que je lis tout ce que tu déposes sur terre Je ratisse ainsi tes vers Sans y signer de ma pierre Mon passage timide et bref! Tu me pardonneras mon silence Comme tu me pardonnes déjà mon manque de patience Comme tu me pardonnes toujours mes écarts de sens poétiquement twa Citer Link to post Share on other sites
le condor 10 Posted July 28, 2012 Author Partager Posted July 28, 2012 Avoir voulu me fuir, Avoir voulu,au loin de moi partir... Pourquoi? Dites le moi ! J'ai eu si mal, Dans cette existence pâle,si pâle. Traîné dans la boue de vos mots, J'ai souffert de tant de maux. Jeté,rejeté aux oubliettes... Riez,riez,et dites moi alors si j'étais le plus bête. Trouvez-vous ça gai que de tant blesser? Vous ne répondrez pas mais la réponse je la connais... Connaissez-vous ma douleur? Savez vous qu'aujourd'hui encore,de vous j'ai peur? Vous m'avez enlevé votre amitié, Et je vous en ai voulu de tant de méchanceté. Vous vous pensiez si fortes en faisant la morale, En me déclarant "malade mental"... Comment croire aux cadeaux de la vie, Alors que vous m'aviez détruit? Si le monde est une jungle et moi une gazelle, Vous,vous serez pour toujours les lions cruels... Mais j'aimerais tant entendre un "pardon",rien qu'un Pour que s'éclaircisse à jamais mon destin. Vaines espérances, Alors que mes plaies intérieures point ne se pansent. Ma colère est aussi ardente que le feu, Mais je fais un voeu: Que malgré ma maladie, Vous m'acceptiez tel que je suis. anonyme pour ne pas dire l'ami du condor C'est réciproque,le sage.Aies une pensée pour les faitistes lorsque tu seras aux USA,à coté de ta Gigi:) Citer Link to post Share on other sites
le condor 10 Posted August 5, 2012 Author Partager Posted August 5, 2012 Elle disait: prends soin de toi. Et ça finissait par : prends soin de toi. Une façon de me congédier poliment, Ça me laisse bouche-bée, pantois, Je ne réalise pas que pour le moment, Blessé, je m’en revins au gîte, vers le soir : Habitude du corps qui ramenait mon âme Docile, par la main à cet escalier noir, A ce foyer, là-haut, qui m’attendait sans flamme. Quel effort ! Remonter le soir d’un pareil jour A sa chambre, tenir comme un noyé la rampe, N’en pouvoir plus, mourir de tristesse et d’amour, Rentrer chez soi pourtant et allumer la lampe. Titubant ,sans prendre soin de moi, je me laisse emporter par la nuit,par le néant. Citer Link to post Share on other sites
le condor 10 Posted August 7, 2012 Author Partager Posted August 7, 2012 Errance J’ai marché, j’ai marché longtemps sans savoir où, Sans plus savoir pourquoi je souffre, à moitié fou. Ma douleur au milieu du front clouée et dure, Interminablement j’ai suivi la bordure Des trottoirs, assuré par ce chemin étroit Qui maintient la raison dans sa ligne, tout droit. Autour de moi la rue était morte sans doute. J’ai marché : tout mon cœur n’était qu’un pas, ma route Un long fil sur l’abîme, inflexible, tendu. Le reste rien : je n’ai rien vu, rien entendu. Citer Link to post Share on other sites
Le sage des sages 10 Posted August 10, 2012 Partager Posted August 10, 2012 C'est réciproque,le sage.Aies une pensée pour les faitistes lorsque tu seras aux USA,à coté de ta Gigi:) voila je suis aux états et maintenant je suis entreint de te parlé a partir des états tu sais je répond en retard car je ne reçois plus les messages car problème avec ma boite électronique inchallah je vais mettre tout au point et je participerais comme avant avec tout les membres du forum saha ftourkoum a tous et a toutes Citer Link to post Share on other sites
le condor 10 Posted August 22, 2012 Author Partager Posted August 22, 2012 MES VERS,MES POÈMES Je t’ai donné mes vers et tu as répondu : « Le condor, je les apprécie je les aime, Je sais qu’ils sont faits du meilleur de toi-même Et de l’amour qui m’était dû. Même aux moments où je me sens la plus aimée, Où je te sais le plus sincère, J’entends gronder en toi cet instinct qui préfère A des bonheurs vécus des peines exprimés» Tu me corriges, tu m’arranges, tu refais Ma pensée à ton gré toujours insuffisante. En vain je me reprends, m’applique et me tourmente : Néanmoins , je me sens toujours insatisfait. Cependant je te dis « tu es ma source et ma merveille. J’écoute l’univers en toi. Tu es la fleur Autour de qui je vibre et bous comme une abeille. Je m’épuise et m’enivre à butiner ton cœur. J’oublie un peu parfois, c’est vrai, qu’en mes poèmes C’est ta beauté virtuelle qui resplendit. J’aime un peu trop les mots, c’est vrai quand je les aime. Mais c’est avec les mots qu’on fait les paradis. Citer Link to post Share on other sites
Rihame 10 Posted August 23, 2012 Partager Posted August 23, 2012 Les mots , les mots C'est aussi avec eux qu'on remue les maux Qu'on assassine les frêles créatures En les ayant à l'usure Les mots , je les aime aussi Mais pas que pour blesser Ni panser, vos bobos monsieur le poète... Citer Link to post Share on other sites
Le sage des sages 10 Posted August 23, 2012 Partager Posted August 23, 2012 aid mabrouk le condor Citer Link to post Share on other sites
Ghost 10 Posted August 23, 2012 Partager Posted August 23, 2012 ....................... moi j'ai adoré, une poèsie faite de points ... ca laisse l'imagination gondolé comme une note sur une feuille ondulé qu'un point comme son qui vous fait perdre la raison je tourne les pages et découvre la rage qu'un point noirci le vert qui en perd ces couleurs ... n'importe quoi Ghost, tu débloques, faut arreter de te prendre pour un phoque rien que d'y penser j'en suffoque continue comme ça et tu finiras comme une loque :woot_jump: Citer Link to post Share on other sites
Guest carobibique Posted August 26, 2012 Partager Posted August 26, 2012 Troublant ou parlant ? Le monde est petit. Parlant..peut être..:mdr: Citer Link to post Share on other sites
Guest carobibique Posted August 26, 2012 Partager Posted August 26, 2012 Elle disait: prends soin de toi. Et ça finissait par : prends soin de toi. Une façon de me congédier poliment, Ça me laisse bouche-bée, pantois, Je ne réalise pas que pour le moment, Blessé, je m’en revins au gîte, vers le soir : Habitude du corps qui ramenait mon âme Docile, par la main à cet escalier noir, A ce foyer, là-haut, qui m’attendait sans flamme. Quel effort ! Remonter le soir d’un pareil jour A sa chambre, tenir comme un noyé la rampe, N’en pouvoir plus, mourir de tristesse et d’amour, Rentrer chez soi pourtant et allumer la lampe. Titubant ,sans prendre soin de moi, je me laisse emporter par la nuit,par le néant. ........................... Citer Link to post Share on other sites
Guest carobibique Posted August 26, 2012 Partager Posted August 26, 2012 Les mots , les mots C'est aussi avec eux qu'on remue les maux Qu'on assassine les frêles créatures En les ayant à l'usure Les mots , je les aime aussi Mais pas que pour blesser Ni panser, vos bobos monsieur le poète... Les mots sont beaux Ambroise jusqu'à ce que les actes les assassinent. Et la réalité leur permette de finir d'achever les douces.. Ce ne sont que des mots. Citer Link to post Share on other sites
le condor 10 Posted September 20, 2012 Author Partager Posted September 20, 2012 @carobibique "Et la réalité leur permette de finir d'achever les douces.. Ce ne sont que des mots." ------------------------------------------------------------------------------------------------ Une défaillance insoupçonnée de l'ange "caro" qui laisse un vide incommensurable,comme l'ont fait d'autres pionniers (pionnières) de F.A.Et on ne fait rien pour les retenir. Citer Link to post Share on other sites
palice 10 Posted September 26, 2012 Partager Posted September 26, 2012 Les jours anciens J’efface de mes virtuelles caresses Les jours anciens de ton corps Pour que tu retrouves encore Le chemin ébloui de ma tendresse La main modelant le désir Le mystère et l’audace au tréfonds La beauté est toujours au fond D’une blessure du plaisir Tu effaces de tes virtuelles caresses Les jours anciens de mon corps Pour que je retrouve encore Le chemin ébloui de ta tendresse Ce qui est dit l’est toujours en fonction De ce qui ne sera jamais exprimé C’est là que nous nous reconnaissons Le seul vrai langage est un baiser. Jacques Viallebesset, l’écorce des cœurs, 2011 (copyright © le nouvel athanor) Citer Link to post Share on other sites
palice 10 Posted November 4, 2012 Partager Posted November 4, 2012 LE CIEL EST PAR DESSUS LE TOIT Le ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme. La cloche, dans le ciel qu'on voit, Doucement tinte. Un oiseau sur l'arbre qu'on voit Chante sa plainte. Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là Simple et tranquille. Cette paisible rumeur-là Vient de la ville. Qu'as-tu fait, ô toi que voilà Pleurant sans cesse, Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà, De ta jeunesse ? Paul VERLAINE (1844-1896) Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted November 4, 2012 Partager Posted November 4, 2012 LE CIEL EST PAR DESSUS LE TOIT Le ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme. La cloche, dans le ciel qu'on voit, Doucement tinte. Un oiseau sur l'arbre qu'on voit Chante sa plainte. Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là Simple et tranquille. Cette paisible rumeur-là Vient de la ville. Qu'as-tu fait, ô toi que voilà Pleurant sans cesse, Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà, De ta jeunesse ? Paul VERLAINE (1844-1896) Merci pour le partage Palice Dis Palice, elle nous manque l'indomptable dame au doigt sur les lèvres, n'est-ce pas?:confused: Citer Link to post Share on other sites
palice 10 Posted November 4, 2012 Partager Posted November 4, 2012 Merci pour le partage Palice Dis Palice, elle nous manque l'indomptable dame au doigt sur les lèvres, n'est-ce pas?:confused: Cher Didine,j'étais sûr que tu te manifesterais. Tes interventions et tes approches conjoncturelles pour ne pas dire conflictuelles me laissent sur ma fin. Tu sais l'indomptable est revenue sous un autre pseudo :Ambroise et sans avatar. Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted November 4, 2012 Partager Posted November 4, 2012 Cher Didine,j'étais sûr que tu te manifesterais. Tes interventions et tes approches conjoncturelles pour ne pas dire conflictuelles me laissent sur ma fin. Tu sais l'indomptable est revenue sous un autre pseudo :Ambroise et sans avatar. J'ai perdu le sens de l’observation, Palice Cet espace est devenu un peu froid Citer Link to post Share on other sites
palice 10 Posted November 4, 2012 Partager Posted November 4, 2012 J'ai perdu le sens de l’observation, Palice Cet espace est devenu un peu froid Problème d'électricité ou d'internet? Ce n'est pas de tes habitudes (ce va-et-vient):confused: Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted November 4, 2012 Partager Posted November 4, 2012 Problème d'électricité ou d'internet? Ce n'est pas de tes habitudes (ce va-et-vient):confused: En fait, je m'ennuie comme je suis cloué au lit, je parcours mes vieux livres en attendant les infos du jours:confused: Citer Link to post Share on other sites
palice 10 Posted November 15, 2012 Partager Posted November 15, 2012 Voici un beau poème d'Emile Zola: À mon dernier Amour Hier, enfant, tu m’as dit d’une voix inquiète, Souriant et boudant, te penchant dans mes bras: « Toi qui chantes pour tous, infidèle poète, « Sur nos jeunes amours ne chanteras-tu pas? « Tu fais métier d’écrire et sèmes ta parole. « Dis ? que ne m’offres-tu ces bouquets que ta main « Effeuille sur la route, insouciante et folle. « Je veux glaner les fleurs que tu perds en chemin. « Je me fâche, je veux que mon regard t’inspire, « Que tu chantes mon cœur qui bat pour toi. Je veux « Que tu dises à tous le miel de mon sourire, « Et me lises tes vers en baisant mes cheveux. « Va rimer nos amours, dans le silence et l’ombre. « Je te donne un pensum et te mets en prison. « Va chercher sur tes doigts la césure et le nombre, « Et reviens, m’apportant aux lèvres ma chanson. » Tu le vois, j’obéis, et penché sur ma table, Pâle, pressant mon front, ayant de l’encre aux mains, Mon enfant, je me donne un mal épouvantable, J’accouche avec labeur de ces quelques quatrains. J’ai froid. Tu n’es plus là pour me dire : Je t’aime. Ce papier blanc est bête et me rend soucieux. Lorsque de nos amours j’écrirai le poème, Je préfère l’écrire en baisers sur les yeux. Eh bien ! non, mon enfant, je t’aime et je refuse. Je sais trop ce que vaut l’once de ce parfum, Je n’invoquerai pas cette fille de Muse Qui vend au carrefour de l’encens pour chacun. Je ne t’appellerai ni Manon ni Musette, Et j’aurai le respect sacré de notre amour. La Laure de Pétrarque est un rêve, et Ninette Est l’idéale enfant du caprice d’un jour. Je n’imiterai pas les faiseurs d’acrostiches, Et, tout au fond de moi, je garderai ton nom. Jamais je ne voudrai joindre deux hémistiches, Pour enrouler mon cœur autour d’un mirliton. Il est de ces amours, banales et vulgaires, Qu’un poète menteur drape d’un manteau d’or. Il est, dans le ciel bleu, des amours mensongères, Que riment à seize ans les coeurs vides encor. Mais il est des amours profondes, des tendresses Qui forcent les amants à se parler tout bas, Emplissant les baisers de leurs âpres ivresses: Ces amours, on les vit, on ne les rime pas. Nos poèmes à nous, c’est, notre douce vie, C’est l’heure, chaque soir, passée à ton côté, Ce sont nos nuits de mai, mon rire et ta folie, Nos puissantes amours dans leur réalité. Toujours nous augmentons l’adorable poème. La page, plaise à Dieu, jamais ne s’emplira. J’y vais chaque matin écrire : Mon cœur t’aime, Et je mets au-dessous : Demain, il t’aimera. Voici tes vers, enfant. Je veux, en récompense, Que tu me laisses faire un chant à ma façon. Je te prends doucement dans mes bras, en silence : Mes baisers deux à deux vont rimer leur chanson. Écoute-les chanter sur ton front, sur tes lèvres. Ils ont le rythme, d’or des amoureux concerts. Ils bavardent entre eux, contant leurs douées fièvres… J’ai toujours des baisers, je n’aurai plus de vers. Émile Zola Citer Link to post Share on other sites
Rihame 10 Posted November 15, 2012 Partager Posted November 15, 2012 ZOLA Comment il a su que c'était son dernier amour?!!! Dernier dans le temps et pas dans le sentiment je suppose! Citer Link to post Share on other sites
le condor 10 Posted November 17, 2012 Author Partager Posted November 17, 2012 Comment il a su que c'était son dernier amour?!!! Dernier dans le temps et pas dans le sentiment je suppose! L'ECHO DANS MON COEUR L'écho dans mon cœur vibre encore C'était une nuit froide et pure, de ces nuits Lointaines, où l'espace calme est si sonore Qu'on entend finement trembler les moindres bruits, Les battements d'aile,inaudibles, du condor. Que pesait dans ce grand équilibre qui plane Le dernier soubresaut d'un homme? Ni son cri, Ni le sang qui s'étalait noir n'ont assombri La limpide beauté de ta face,ô paysanne! Toi,bannie et rôdant au pied de la terrasse De ces jardins où l'ordre règne et tant de grâce, Pitié,tu n'avais pas de gîte en la cité. La malheureuse! Je souffre son martyre:elle erre Depuis le soir,sa main a longtemps hésité. Mais les trottoirs ont la sonorité du verre, L'éclat cruel:la rue est nette,unie,exacte Comme une décision prise et comme un acte. [/size] Citer Link to post Share on other sites
Rihame 10 Posted November 18, 2012 Partager Posted November 18, 2012 Ah voila , le condor qui sort:mdr: J'envie les errants J'envie les vagabonds J'envie les commerçants De chair, de charme Qui monnayent leurs armes Afin d'apporter un peu de rêve aux maudites âmes Qu'importe que c'est de l'argent qu'on leur réclame Le but est un bonheur éphémère et combien même... Elle erre oui, solitaire oui Mais toujours la même hâte, le même regard Citer Link to post Share on other sites
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